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Accueil du site > Tribune Libre > Nous, citoyens avisés et responsables

Nous, citoyens avisés et responsables

A un an des élections, nous, citoyens avisés et responsables, décidons de proposer une ligne conductrice pour un programme présidentiel, émaillé de quelques mesures symboliques. En espérant influencer le débat public.

Notre constat de base est le suivant : nous ne sommes pas des consommateurs décérébrés incapables de distinguer le superflu du nécessaire. Comprenons-nous bien : une société dont le seul moteur de croissance est la consommation cour à la catastrophe, tant les ressources de la planète sont vouée à s’épuiser. Il est donc primordial de restreindre notre consommation de matières premières et d’énergie. C’est ce que les médias rapportent sous le nom de « décroissance », avec cette perspective vaguement sous-entendue d’un retour à l’âge des cavernes. Pourtant, si l’on veut pouvoir se débarrasser de toutes les sources de pollution qui mettent en péril l’avenir de la planète et par là de nos descendants directs, il est urgent de réviser notre mode de consommation, pour accompagner le changement vers des énergies plus propres, moins coûteuses en ressources primaires, pérennes, durables dans le jargon médiatique.

Pour ce faire, tout d’abord, changer ce paradigme sur la consommation. Ce qui implique une prise de conscience de notre part, citoyens avisés et responsables, mais également une sortie du système productiviste dans lequel nous sommes plongés. La finalité ne doit plus être de créer des richesses inutiles que la masse se hâtera de consommer à crédit. Nous revendiquons une production intelligente, guidée par l’utile. Ce qui est utile est ce qui apporte bien être individuel et collectif. Le collectif devant prendre le pas sur l’individuel.

Ceci a une conséquence directe sur l’industrie publicitaire, qui se traduit par les mesures concrètes suivantes : réduction drastique des espaces publicitaires dans les villes, interdiction des écrans publicitaires à plasma, et extinction des lumières dans les boutiques des centre villes la nuit.

Pour autant, il est évident que les efforts sur la consommation d’énergie et de matière premières ne doivent pas concerner que la population de citoyens avisés que nous sommes, mais également toute l’industrie. Celle-ci doit être réorientée, tant dans ses finalités que dans ses modes de production. Le moindre coût énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre doit être la règle. Il y a matière ici à repenser la taxe carbone, pour en faire un texte véritablement incitatif pour l’industrie. Le service de l’eau doit également rester un service public et gratuit, financé par l’état.

La réorientation de l’organisation des activités industrielles actuelles doit de plus être accompagnée de la mise en place d’un revenu de solidarité minimal équivalent au SMIC pour favoriser les reconversions dans d’autres secteur d’activité de la réorganisation de Pole Emploi pour en faire à nouveau un service public digne de ce nom

Les emplois perdus dans les industries chimiques, pétrolières, metallurgiques, automobiles, doivent être retrouvés dans les domaines 
- de l’éducation 
- de la recherche 
- de la santé 
- de la culture

Ces quatre domaines doivent en effet constituer l’ossature du projet de société que nous proposons de mettre en place.

L’investissement massif dans l’éducation est la seule et unique mesure capable de nous assurer un véritable progrès de générations en générations, tant les sociétés actuelles ont a gagné de l’éradication de l’obscurantisme et de l’ignorance. Pour vivre mieux ensemble, vivons en effet éclairés. Tous les relents nationalistes, racistes, xénophobes, homophobes, trouvent leur terreau dans l’ignorance. Nous revendiquons un nouveau siècle des lumières. Pour vivre mieux ensemble, apprenons l’histoire de l’homme et des sciences. Ce qui se devrait se traduire dans l’immédiat par, la revalorisation du statut de professeur, l’embauche massive d’enseignants du primaire et du secondaire, l’instauration et restauration de véritables structure de soutien pour les moins « adaptés » au système actuel dans le primaire et le secondaire (les fameux RASED). Le premier objectif doit notamment résider dans la diminution du nombre d’élèves par classes. C’est à ce prix que nous obtiendrons une société à même de réussir le pari de l’intégration et du multi-culturalisme. Rappelons ici notre attachement à une éducation laïque. Stoppons donc toute subvention de l’état aux écoles privées, de quelque obédiences qu’elles soient.

L’investissement dans la recherche constitue le second pilier de notre projet de société. Celle-ci ne doit pas être simplement guidée par des intérêts financiers à court terme : la recherche fondamentale, que l’on néglige aujourd’hui, dont les applications ne sont peut-être pas aussi nettes ou précises que des projets à plus court terme, doit être soutenue. Car les véritables innovations ne peuvent se faire qu’à l’issue de longs travaux, qui permettent de prendre suffisamment de recul pour identifier les problèmes et imaginer de nouvelles solutions. Ceci encourage la créativité, les visées industrielles la bride. Dans le domaines des énergies renouvelables notamment, un investissement à long terme doit être réalisé. Il faut donc ouvrir à nouveau plus de postes, dans la recherche et l’enseignement universitaire.

La santé doit redevenir un service public gratuit. C’est à l’aune des soins qu’elle prodigue aux plus faibles que se mesure le degré de développement d’une société. La sécurité sociale se doit d’être renforcée, et non privatisée, comme le souhaite actuellement la droite. Les déremboursements des médicaments doivent être stoppés, la tendance inversée. La couverture sociale universelle doit être étendue et renforcée. La retraite à 60 ans doit être rétablie, et la pénibilité du travail réellement prise en compte dans le calcul des pensions.

La culture finalement, doit être éveillée en chacun de nous. La pratique de la musique, du chant, de la danse, de la peinture, du cinéma, de l’art en général, tout cela doit être démocratisé, rendu accessible, rendu aux mains des citoyens. Imposons la gratuité des musées par exemple. Faisons campagne pour que les orchestre symphoniques nationaux et régionaux donnent des concerts gratuits ou pour quelques euros, et allons les faire jouer dans toutes les villes de France et les banlieues. Faisons le pari de l’intelligence, et ne laissons pas la culture être le passe-temps d’une élite, consensuelle, inaccessible. Renforçons les subventions des MJC, pour donner un accès immédiat à la culture aux jeunes, et la possibilité pour eux de créer.

Cette politique doit évidemment s’accompagner d’une réforme totale de la fiscalité. L’objectif doit être celui de la justice sociale. Prélèvement ou non à la source (laissons ce débat aux spécialistes), imposons les transactions financières, les revenus du capital, supprimons le bouclier fiscal et rétablissons l’ISF. L’argument de la fuite des plus riches ne tient pas : ils sont déjà partis, et les mesures de la droite ne les ont pas fait revenir.

La justice doit également être réformée : la mainmise du pouvoir via le truchement du parquet est une insulte insupportable au principe de séparation des pouvoirs. Le parquet doit donc être impérativement rendu indépendant de l’exécutif. Les enquêtes sur les scandales financiers, les conflits d’intérêts doivent reprendre, ne pas être entravées, et les délibérations doivent avoir lieu rapidement. La classe politique reprendra des couleurs si le sentiment d’impunité disparaît. A termes, il faut viser la disparition de cette classe : la politique ne doit pas être un métier, mais bien l’investissement de citoyens pour bâtir des projets permettant de vivre ensemble.

Au même titre de la séparation des pouvoirs, l’indépendance des médias doit être consacrée dans un texte constitutionnel amendé. Internet doit être préservé comme espace de liberté d’expression et de création. La revitalisation de la démocratie passe par un droit à l’information inaliénable. Les liens entre les puissances d’argent et les journaux doivent être dénoncés, rendus publics, et empêchés le plus possible : les rédactions doivent être dirigés par des journalistes, et non par les intérêts d’un propriétaire de multinationale (Dassault, Lagardère...)

Ces quelques mesures sont autant de pistes de réflexion pour rendre sa dignité au peuple que nous sommes : nous refusons d’être considérés plus avant comme des animaux qui consomment des biens inutiles, dans le seul but d’accroître notre confort. Notre souci est celui du bien-être collectif. Nous voulons l’organiser. Nous faisons le pari de l’intelligence. Nos leviers seront celui de l’éducation, de la recherche, de la santé et de la culture. La politique que nous voulons mener n’est pas destinée à assurer le pouvoir à l’un d’entre nous pour cinq petites années. Elle s’affiche résolument dans le long terme, pour assurer à notre descendance des conditions de vie décente, et rendre possible un réel progrès dans les conditions de vie de l’humanité. Nous faisons le pari de l’intelligence et de l’ambition.


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22 réactions à cet article    


  • Ferdinand_Pecora 23 mai 2011 12:12

    Votre programme est plein de bonnes intentions, mais vous ne faites que chatouiller l’ennemi.

    La seule chose qui fasse peur aux intérêts financiers de La City de Londres et de Wall Street, qui nous ont pris en otage via nos politiques, c’est la procédure Glass-Steagall.


    • dominise dominise 23 mai 2011 13:52

      Oui cette procédure Glass-Steagall.est assez élaborée. Elle tient compte des lois d’échelle (très important) et prévoit (entre autres) un référent issu du calcul quant à la monnaie d’échange. Pas le dollar, pas l’or, mais un calcul basé sur des critères croisés entre l’effectif humain et la production (surtout pas les gains spéculatifs).

      Concernant l’article ici commenté, attention de ne pas faire croire que de si belles attentions puissent être développées dans le seul cadre français. Le cadre (l’échelle) est provisoirement celui de l’Europe et doit devenir, à terme, mondial.

      Sinon, on est dans l’utopie complète. 


    • Eduardo Sintès Eduardo Sintès 23 mai 2011 14:52

      Tout à fait d’accord, pas de volonté nationaliste derrière ce projet, le cadre est bien celui d’abord de l’Europe, celui de la communauté internationale ensuite.


    • Kalki Kalki 24 mai 2011 12:39

      « BLAAAAAAAA » PS 1981

      Il faut il faut et il faut si si il faut il faut et il faut

      il faut de la taxe carbone pour controler tous les êtres humains

      il faut

      Mais l’histoire continuait par ailleurs, et il eût été plus sérieux et fructueux d’analyser les CONDITIONS MATÉRIELLES qui rendaient l’opposition si difficile, d’essayer d’expliquer pourquoi on assistait au développement d’un goût proprement terrifiant pour la soumission.

      Le mot important est « directe » plutôt qu’« action ». Les jeunes révoltés se qualifient souvent d’« activistes » aujourd’hui, comme dans la vieille politique gauchiste, sauf que désormais cela se joue d’abord devant les caméras des médias, très friands de cette supposée « nouvelle radicalité ». La radicalité c’est, littéralement, « prendre les choses à la RACINE », et non rafraîchir un anticapitalisme SOMMAIRE agrémenté de bourdieuseries. La « gauche de la gauche », ce mélange de citoyennistes, partisans de la taxe Tobin, antimondialistes et tiers-mondistes maintenus, plus ou moins manipulés par les anciens états-majors trotskistes, demande quoi  ? De l’État, encore de l’État. Les plus conscients des jeunes « activistes » admettent qu’il y a du travail théorique à faire et qu’on ne peut pas se servir en kit des vieilleries disponibles sur le marché, ni même se raccrocher au wagon de ce qui a pu apparaître comme l’expression la plus accomplie de l’ancien mouvement critique à la fin des années 60  : la théorie situationniste. Prendre les choses à la RACINE, c’est critiquer les bases technoscientifiques de la société moderne, comprendre la parenté IDEOLOGIQUE profonde entre le progressisme politique ou social, c’est-à-dire la « mentalité de gauche » telle que la définit Theodore Kaczynski (5), et le progressisme scientifique. L’industrialisation est depuis la « révolution industrielle » en Angleterre une RUPTURE absolument fondamentale avec l’essentiel du processus d’HUMANISATION.

      Bienvenu en Éden ( vous y êtes depuis le début mais c’est de ne pas en avoir conscience qui vous enferme dans un monde pourtant infinie ) : la seule raison pour laquelle vous vous soumettez , c’est par habitude par lâcheté, par conformité, par imbécilité, ou parce que vous aimez ca : domestication génétique et psychologique : racine du mal. Ne venez pas vous plaindre : vous n’en avez pas le droit

      On va essayer de faire avec le REEL : et non construire de nouvelles chimères étatiques

      Concentrez vous sur le réel : on monte une montagne un pas après l’autre, objectif après objectif

      Le reel : qu’est ce qui retient les gens dans ce système : principalement la bouffe, a par quelque cons : vous vous battez pour un morceau : c’est du concret c’est du besoin primaire

      OODA : observer orienter décider agir

      Le monde , intellectuel est une spirale sans fin : il faut du concret le plus souvent possible


    • resister19 23 mai 2011 12:17

      bien, le programme, mais pas exhaustif, loin s’en faut ! et pourquoi donc cette photo d’ananymous ???? on ne peut donc plus voir autre chose ces temps ci ?  smiley


      • Eduardo Sintès Eduardo Sintès 23 mai 2011 12:37

        Hum... nous pensions plutôt à Vendetta, vous savez, la BD d’Allan Moore.
        http://en.wikipedia.org/wiki/V_for_Vendetta
        Peut-être que les anonymous se sont inspirés de ça pour choisir leur avatar.
        Sinon, il est très clair que la liste n’est pas exhaustive. Mais nous cherchons avant tout à réaffirmer certains principes, et à essayer de trouver une articulation claire entre écologie et justice sociale.


        • Ferdinand_Pecora 23 mai 2011 12:47

          Articulation entre écologie et justice sociale : connaissez-vous le projet Transaqua  ?


        • filendrick 23 mai 2011 12:58

          Merci pour ce texte,

          La rédaction d’un manifeste pour une révolution citoyenne va finir par s’imposer.

          Je crois meme que des ateliers d’ecritures se forment dans les campement permanent, foyer de la constetation ( comme en espagne, et j’espere a paris)

          Revolution !


          • Gabriel Gabriel 23 mai 2011 13:37

            C’est du bon sens. Cela fait son chemin dans les têtes et les coeurs, j’adhère !


            • tinga 23 mai 2011 13:58

              Je dirais que la priorité absolue si on veut avoir une petite chance de s’en sortir est l’arrêt immédiat de l’industrie de l’armement, ce gâchis invraisemblable de chercheurs, de techniciens hautement qualifiés, d’une quantité de matières premières ahurissante, de temps, dans l’unique but de détruire des vies est la plus grande et plus sure menace pour l’humanité.

              Cette simple mesure permettrait de réaliser les infrastructures nécessaires pour assurer un minimum confortable à toute l’humanité.
              Le reste me semble un doux rêve...  

              • Bodhi 23 mai 2011 14:36

                Zut, ça parle encore d’Etat. En plus avec une image du masque de V... qui est pourtant un personnage anarchiste. Faut un peu plus se renseigner avant d’utiliser des images.


                • Eduardo Sintès Eduardo Sintès 23 mai 2011 14:48

                  Ne vous méprenez pas. Cet artcile vise à fournir des pistes de réflexion pour des mesures concrètes. La suppression de l’Etat par la violence à l’heure actuelle n’aurait que des conséquenes catastrophiques. En revanche, le projet anarchiste de libération de l’individu, de sortie par le haut, pour s’affranchir au final des contingences de l’Etat, conserve pour nous son caractère d’utopie inspiratrice.


                • byle 23 mai 2011 15:40

                  sympa, sauf quand vous dites que les riches sont deja partis.
                  c’est faux, ils reviennent et en nombre, la france est presque un paradis fiscal pour les particuliers..(oui bon ok, aussi pour le cac40..) : 9% des millionaires de la planète vivent ici..


                  • jluc 23 mai 2011 16:14

                    Exact, Bernard Arnault (LVMH) est devenu la quatrième fortune mondiale.
                    En l’espace d’un an, il est passé de la septième à la quatrième place sur la liste des hommes les plus riches au monde.


                  • Eduardo Sintès Eduardo Sintès 23 mai 2011 18:36

                    Admettons... Nous n’avons pas les chiffres. Ceci remet-il en cause l’urgence d’une réforme de la fiscalité ? Et l’importance d’une taxe sur les grandes fortunes ?


                  • jluc 23 mai 2011 19:48

                    C’est bien pour cela qu’il faut la réformer.
                    Voici ce qu’en disait JL Mélenchon hier à C Politique sur la cinq (à la 57ème minute) (ou sur dailymotion)


                  • filendrick 23 mai 2011 17:01

                    Sur l’éducation justement, Franck lepage ancien haut fonctionnaire d’etat , explique bien la maniere dont le systeme fut désorganisé :

                    franck lepage - Inculture 2 (le 1er spectacle est également passionnant)

                    Beaucoup d’autres vidéos pointant les ’conneries’ qui nous sont martelées depuis trop longuement :

                    http://www.scoplepave.org/
                    (puis dans le menu de navigation : ’contes politique’ )


                    • Lorelei Lorelei 23 mai 2011 22:40

                      Nous ne devrions élire que des politiques capable d’agir selon cette philosophie..

                       

                      « Quand vous prenez des décisions faites-le pour la septième génération à venir afin qu’ils puissent profiter de ce que vous avez ici aujourd’hui.

                       

                      Si vous faites cela, il y aura la paix. » C’est une instruction profonde sur la responsabilité qui devrait être la base pour les décideurs du monde d’aujourd’hui ».

                       


                      Si vous faites cela, il y aura la paix" C’est une instruction profonde sur la responsabilité qui devrait être la base pour les décideurs du monde d’aujourd’hui ».

                      • herope herope 24 mai 2011 02:56

                        @ l’auteur

                        Vous faites une longue litanie des maux de notre société non exhaustive sans plus !
                        De plus lors d’une réponse vous qualifier l’ Anarchie d’utopique certes dans le contexte actuel oui, mais il reste une alternative crédible a un changement global et radical de notre mode de vie.

                        www.fa-heropelyon.fr.gd


                        • Paolini Paolini 24 mai 2011 10:48

                          @ herope

                          .....une longue litanie des maux de notre société....

                          Merci, j’allais justement le dire.
                          L’anarchisme, ce mode de vie sociale basé sur des relations individuelles librement consenties et assumées verra le jour bien après que l’on soit passé sur cette palnète.

                        • Paolini Paolini 24 mai 2011 11:06

                          Ouai, bon, super, il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade.

                          A part ça, l’article ne dit rien que l’on ne sache déjà, ne propose aucune piste mais seulement des « faut qu’on » et des « y a plus qu’à ».

                          De plus,l’auteur semble totalement ignorer qu’il n’y a rien de gratuit ; que pour que quelqu’un bénéficie d’un service ou d’un bien sans à avoir à le rémunérer, il faut que quelqu’un, quelque part ai dégagé un surplus de richesse.

                          Voilà quelque chose de gratuit Edouardo : un petit conseil. 

                          Poussez votre réflexion un peu plus loin, ou même beaucoup plus loin, et trouvez des idées concrètes, originales et viables et revenez alors avec un article qui amènera des bicottes au débat.


                          • Eduardo Sintès Eduardo Sintès 24 mai 2011 12:06

                            Forcément, si vous savez tout, vous n’avez plus rien à apprendre (tautologie).

                            Votre grille de lecture du monde me paraît cependant un peu étriquée : "’il n’y a rien de gratuit ; que pour que quelqu’un bénéficie d’un service ou d’un bien sans à avoir à le rémunérer, il faut que quelqu’un, quelque part ai dégagé un surplus de richesse"

                            Penses-vous vraiment que tous les rapports humains se résument à des échanges auxquels on peut assigner une valeur marchande ?

                            De toues façons, vous aurez bien compris que la visée de cet article, largement perfectible, je le concède sans effort, est plutôt d’essayer de dessiner une cohérence entre les idées de décroissance, de consommation raisonnée et intelligente, et celles liées à l’organisation d’une justice sociale, dans une démocratie revitalisée.

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