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Nous ne sommes que des mammifères, et Nicolas sarkozy en est un aussi

Les Français appartiennent à une catégorie de mammifères bien particuliers. Ils râlent, regardent le journal de 13 heures de TF1, lisent parfois Le Figaro, parfois Libération, s’entendent plutôt bien, mais finalement pour combien de temps ? le mammifère Sarkozy s’employant à les monter les uns contre les autres afin de conserver le pouvoir, impuissant qu’il est à donner une direction à la France qui nous permettrait de nous positionner vraiment face aux autres mammifères de la planète.

Au fil de notre évolution sur cette terre, après des tours et des tours de terre, peut-être sous l’effet d’une force centrifuge et d’un magnétisme imperceptible, nous, les humains, nous sommes mis à réfléchir, à comprendre ce qui nous entourait. Un jour, nous nous sommes mis à développer un langage pour communiquer entre nous. Un peu plus tard, nous avons développé la forme écrite de ce langage, chaque peuple, ethnie, tribu, développant son propre système de communication interpersonnel. Chaque langage a ses spécificités, ses difficultés, ses nuances et ses subtilités. On dit que les langages dominants sur la planète sont l’anglais et l’espagnol/portugais, et puis aussi le français. Le langage est l’extériorisation d’une pensée humaine sous la forme de sons émis par des individus. Ces sons sont ensuite analysés et compris, ou non, en fonction de la matrice d’éducation reçue depuis la naissance et en fonction de l’endroit où l’on apparait sur terre. La forme écrite du langage est l’extériorisation sous forme de signes calligraphiques tracés sur une feuille de papier, une pierre, ou de manière plus actuelle sous la forme de caractères typographiques via un logiciel de traitement de texte ou l’utilisation d’un site web. Les mots utilisées, et le sens que nous leur attribuons dans chaque langue, ainsi que le mode fonctionnement de la langue considérée (sa grammaire), engendre des réflexions différentes selon les langues. On appelle cela l’etat d’esprit, parfois la culture. En tout cas, il s’agit de l’expression d’une pensée humaine qui vient de l’intérieur de ce que nous sommes : des mammifères apparus sur une planète perdue au milieu de l’immensité du néant universel, mammifères qui se sont petit à petit interrogés sur un sujet bien simple : pourquoi sommes-nous là ? où allons-nous ? qui sommes-nous ? et aussi, qui sont ces autres ? Ceux qui ne parlent pas le même langage que nous, qui n’ont pas développé la même culture que nous, qui ne développent pas les mêmes idées que nous. Pour beaucoup d’humains, la réponse s’est faite dans des livres (Bible, Talmud, Coran, autre) en fonction de la région où ils sont nés, et de l’influence de leur environnement local qui les a convaincus de manière rassurante, et/ou de gré ou de force, qu’il n’y avait pas d’autre réponse possible. Dorénavant, sur la planète, les hommes vénèrent des livres à la base imaginés par des esprits brillants de leurs temps, les prophètes, hommes somme toute bien ordinaires, mais ayant bien compris que la manipulation des pensées serait toujours profitable pour obtenir le pouvoir au milieu de la meute, un peu comme Sarkozy, même si lui est loin d’être un prophète, notamment en son pays. Que de temps nous a-t-il fallu pour atteindre ce niveau de conscience qui peut nous faire dire maintenant que l’univers borné dans lequel nous vivons n’est que l’expression d’une prison astrale dans laquelle nous devons passer nos vies sans savoir pourquoi nous sommes là, ni dans quel but la perpétuation de l’espèce est d’un quelconque intérêt dans cette prison sans fins aux atours parfois merveilleux. Et pourtant l’être humain continue à prendre de la graine. Ses populations les moins évoluées en terme d’intellect sont décimées, notamment en Afrique, par des maladies dont l’existence était inconnue il y a quelques années. Ces populations compensent leur manque d’espérance de vie et leur surmortalité par une démographie absurde et irraisonnée. Malgré ce fait, nous nous évertuons à essayer de les sauver, quand bien même le sacrifice d’une génération et l’éducation de ses enfants permettrait peut-être de leur faire rétablir un équilibre propice à leur évolution et à celle du reste du monde. Il faut dès lors partir du postulat que certaines populations de la terre ont, de part leurs idées propres cultivées en interne et en cercle fermé, une influence extrêmement négative sur l’évolution de l’espèce humaine dans sa diversité et même parfois sur leur développement propre. Les populations visées sont tout autant les peuples occidentaux que les autres, qui de toute manière n’évoluent que sur une portion de la planète terre, dont l’effet pervers de sa rondeur fait que personne ne verra jamais plus loin que l’horizon qu’il a devant les yeux. On pourrait dès lors prendre le parti de nous renfermer sur nous-même devant un tel effarement. Et se préparer à une nouvelle guerre mondiale à partir du moment où des populations, affectées par un désordre émotionnel grave (humiliation des palestiniens, attitude bravache et archaïque des iraniens et des nord coréens, il y a tant d’autres exemples de pensées locales entrainant des conflits locaux pouvant dégénérer à plus grande échelle), se décideront à briser le cercle vertueux de paix que les humains les plus éclairés ont tentés de mettre en place après les deux conflits qui ont embrasés la terre au 20ème siècle de l’ère humaine basée sur les dates chrétiennes, sans parler bien sûr de tous les conflits plus ou moins locaux qui ont eu et ont toujours lieu, dans certains endroits du monde. Pour l’heure, le mythe du capitalisme et de ses créations de richesse a maintenu la population mondiale dans l’occupation. On travaille, notamment dans les pays développés, à la pérennisation de ce système qui, par le commerce, fait se rencontrer les humains et fait se développer une conscience plus élevée de notre condition d’êtres minimes dans l’univers.
 
Maintenant que la crise est là, une nouvelle fois, c’est un peu panique générale dans nos sociétés. Comment ? le modèle que l’on croyait rassurant se trouve perverti par un petit nombre d’humains qui s’accaparent les richesses au prétexte qu’ils comprennent mieux le monde, alors qu’ils ne font que l’épuiser en ramenant des populations entières au rang de renfloueuses de caisses vidées par la stupidité et le manque de clairvoyance de ceux là même qui finalement ne font que profiter de la vie sur le dos des autres en les manipulant volontairement. Ce modèle participe donc à la destruction de nos vies d’humains par d’autres humains que l’on dit plus puissants, quand bien même ce ne sont que des mammifères comme nous. Des mammifères qui s’autoreproduisent dans un système de plus en plus bourgeois, issu des siècles précedents et comme au siècle dernier. Et qui, finalement, une fois au pouvoir, alors que tout dev(r)ait devenir possible, s’évertuent à cacher leurs attitudes déplacées de mammifères déconnectés des réalités de la france d’en bas, par des manipulations médiatiques et journalistiques qui il y a 50 ans n’aurait pû avoir lieu et n’auraient pû nous polluer ainsi, les dits médias et surtout leur mode de transmission des informations n’étant pas aussi développés que maintenant. Le provincial Francais des années 50 n’étant à l’époque pas dû tout en mesure d’aguerrir sa conscience comme nous pouvons le faire maintenant par la diversité des points de vue que l’on trouve sur internet, et notamment les points de vue étrangers.
 
En ce qui concerne "nos étrangers", en ce moment se développe un mouvement lancé par les pontes du parti qui tient les rènes du pouvoir, envers les populations romanichels, en plein mois d’août, quand, dans l’inconscient collectif francais, nous sommes tous en vacances, et qu’un nettoyage d’été de nos campagnes, de nos villes, de nos régions, de notre pays, de ces populations étrangères qui finalement nous dérangent ne serait pas mal venus afin de bien revenir frais et bronzés pour attaquer cette rentrée fixée finalement on ne sait plus vraiment pourquoi en ce début d’automne, période apparemment propice à la reprise de l’apprentissage pour les uns ou du travail pour les autres. Cet attitude électoraliste en dit long sur la manipulation des esprits qu’il est encore possible de faire à notre époque, si jamais la stratégie réussit d’ici 2012...
 
On sait que notre problème principal c’est la destruction programmée du système capitaliste, qui à force d’excès, perd de sa superbe, de ses capacités à fédérer les hommes vers un but commun, la création de richesses, depuis qu’il est apparu au grand jour que des hommes s’octroient de la richesse (du confort de vie en fait) de manière totalement déraisonnable au motif qu’ils sont patrons, traders, acteurs, chanteurs, que sais-je. L’octroi de cette richesse n’est en fait basée que sur une seule acception : l’argent se mérite, quand bien même l’argent n’est qu’une création humaine censée à la base réguler les rapports humains au sein de la cité, et doit revenir à ceux qui créent des idées (politiques, d’organisation économique ou d’entertainment). Exactement comme au temps des diverses monarchies européennes, quand la partie éclairée de la population, la noblesse et le clergé, maintenait le tiers état (les pauvres maintenus dans l’ignorance de leur propre condition) à part de la vie qu’ils s’étaient eux-même fixés de manière bien convenante. Les autre mammifères se chargeant d’exécuter ces idées pour des salaires qui parfois frisent l’inconvenance quand bien même tout être humain occidental participe à sa manière et à son petit niveau au maintien du système de commerce mondial, ainsi qu’au maintien du lien social pour les populations s’étant engagées dans la voie du service public. Les inégalités sociales se creusent dans un tel système où la valeur des objets n’est plus vraiment lié à leur rareté, mais au profits potentiels que ceux-ci peuvent rapporter. La partie de la population qui ne parvient pas à obtenir un salaire qui lui permette de survivre en raison de la précarité, que d’autres humains lui inflige au nom d’idéaux obsolètes, finira par décrocher du système et on obtiendra par exemple la situation des banlieues. Ces endroits de parquage de nos populations immigrées au 20ème siècle, que nous avons négligé d’intégrer au nom de la différence culturelle, et qui maintenant qu’ils se sont reproduits, ne transmettent pas à leurs enfants l’envie de la république française qui de toute manière ne les accepte pas. On a oublié qu’une identité nationale se forge par l’influence permanente de la nation sur les individus qui la compose. On a pris plaisir à croire qu’une identité nationale pouvait se contenter d’un melting-pot d’idées humaines aussi différentes mais trop souvent liées à des idées elle-même obsolètes : celles issues des religions mondiales. La nation ne peut se baser sur ces idées là. D’autant plus en France qui, par la voie de ses penseurs éclairés, a mis au jour dans la conscience humaine des idées aussi fortes que celles développées dans la déclaration des droits de l’homme, que nous avons, en notre temps où nous brillions encore, offert aux esprits humains. Alors que faire maintenant ? Dans ces affaires, le mammifère Nicolas Sarkozy, tout auréolé de sa propre gloire d’avoir obtenu le suffrage populaire sur des rêves de grandeur et une certaine utilisation de la manipulation médiatique et publicitaire, nous envoie la police s’opposer à des populations issues de l’immigration et dont le mode de pensée fonctionne en circuit fermé, d’autant plus abruti par la consommation à grande échelle d’un autre média très populaire chez les humains depuis quelques décennies : la télévision, cet arme passive de (dé)constuction des esprits par l’exposition prolongée à des idées aussi intéressantes que celles issues des programmes familiaux de TF1 ou M6. Depuis quelques années, une resistance s’organise sur le net, basée sur un degré de conscience du monde qui se développe. On voit d’ailleurs que partout où les esprits veulent se libérer par le net, les gouvernements archaiques cherchent à censurer l’internet (chine, iran,...). En France on surveille internet sans doute. Peut-être cherchera-t-on à le bloquer un jour aussi ici, si le système survit à son utilisation intensive sur la planète. Pour l’instant, beaucoup d’humains l’utilisent pour avoir des relations sociales virtuelles ou qui confinent au souvenir ou au développement de l’envie de la vie des autres par la consulation d’images créées et mises en ligne par des amis (réels ou pas) sur facebook par exemple. Sur twitter, on utilise le minimalisme pour tenir la planète au courant de que l’on est les premiers à savoir. Sur le net, on réfléchit, on lit, on s’informe, on compare, on s’oriente, on se forme, on s’instruit, à partir du moment où la consultation des infos fournies ne se contente pas à celles sur les people, sortes de gens riches on ne sait pas trop pourquoi, qui vivent une vie à l’utilité pour la cité dont on n’arrive pas bien à définir les contours si ce n’est qu’elle permet de maintenair un partie de la population dans une léthargie intellectuelle assez dommageable à l’esprit conquérant d’humains qui finessent par perdre la tête à force de tourner en rond dans un mode lumière/pas lumière sur cette grosse boule dont les plaques techtoniques bougent toutes seules sous nos pieds....
 
Que vient faire Nicolas Sarkozy dans tout ça me direz-vous ? Et pourquoi le qualifier de mammifère ? Tous simplement parce que c’est ce qu’il est, comme nous tous, et que ses débordements d’humeur, ses mises en scène, ses caprices, et au final son inutilité pour la nation française, s’écrira au fil de la rédaction des livres d’histoire qui seront confectionnés dans quelques années pour nos futures générations, qui se demanderont bien pourquoi on a cru en ce mammifère là, dont la petitesse d’esprit et la vulgarité récurrente n’auront finalement donné qu’une image grand guignol d’un peuple qui mérite quand même bien mieux que ça. Il est temps d’ouvrir les yeux et lui trouver un successeur, puisque la France ne peut pas vivre sans élire un chef ou une chef. reste à savoir lequel (ou laquelle) sera le moins faux dans la présentation de ses idées, et lequel (ou laquelle) saura nous montrer un vrai chemin qui ne se limite pas au trajet Neuilly-Elysée en passant par la Défense et les hauts-de-seine en général, et dont les amis, qui ont réussis à se faire élire à des postes à responsabilité dans certaines villes de province, se croient permis d’exprimer des idées simplement parce qu’ils ont été nommés dans un gouvernement qui a aucun moment n’a été validé par le peuple directement. Peut-être faut-il changer d’Etat d’esprit et imposer que les candidats à la présidence de la république présentent en même temps que leur candidature, le gouvernement qu’ils vont mettre en place, afin que le peuple ignorant (en 1789, mais plus maintenant grâce à l’Inception Nationale (*) ) valide ce choix où le balaye d’un revers de main. La raison de balayer le gouvernement Fillon ? Ses membres utilisent souvent l’arme médiatique pouir nous sortir des belles phrases magnifiques de langue de bois. Et quand ils ne disent rien, Fredéric Lefebvre s’en charge, alors que tout journaliste digne de ce nom devrait aller voir Mr Lefevbre et lui dire qu’il ne reconnait pas sa légitimité à remplir les médias de phrases, certes parfois au vocabulaire bien étudié, mais hautement toxique à tout esprit sain voulant entrer dans un débat sérieux. Ca doit être drôle de se retrouver dans une pièce avec Mr Lefevbre et Mme Lagarde. et de les interroger en même temps sur le même sujet. Si vous ne finissez pas l’interview en vous tenant les côtes tellement ils vous auront fait perdre votre temps, vous qui venez simplement chercher des réponses à des problèmes, des questions, et repartez avec simplement des phrases calibrées pour rassurer en un éclair, les français qui ne réflechissent pas., c’est que vous aurez de la chance. Le hic, c’est que la chance n’existe pas et que certains francais réflechissent, et que, dire, comme Daniel Cohn-Bendit, que Sarkozy (et par extension son gouvernement) prends les gens pour des cons, c’est assez honnête, et surtout "devenu possible" depuis que l’Equipe a mis au goût du jour culturel des mots insultants. Brave France, c’est bien, on avance. Les mammifères français s’agitent, et le premier d’entre eux, l’élu, s’agite aussi, pour l’instant dans le confort de ses vacances dans une famille fortunée du var, bientôt à nouveau dans des domaines encore nouveaux, histoire de cacher le fait que les camps de roms seront de rertour d’ici la fin de l’année, car on peut déplacer des gens, mais si on ne va pas au bout de la pensée qui sous-tend ceci, à savoir leur extermination par un moyen ou un autre, ils reviendront. C’est dur d’avoir une vie de mammifère intelligent, surtout quand on devient vraiment conscient que le chef de meute, et sa garde rapprochée, n’agissent que pour eux-même et leurs amis, et agitent régulièrement les épouvantails liés aux étrangers afin de détourner le regard du peuple de la direction vers laquelle il devrait regarder dès maintenant : la création d’un vrai projet politique pour la france post 2012, un projet qui rendrait à la france ses lettres de noblesse vis-à-vis du monde, et de nous mêmes, nous, les mammifères francais. 

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4 réactions à cet article    


  • leypanou 20 août 2010 11:11

    Article trop long et trop touffu : on ne voit pas du tout où vous voulez en venir. Sinon, de bonnes constatations par-ci par-là.


    • Halman Halman 20 août 2010 16:45

      Surtout si c’est pour en arriver à la dernière phrase évidente que n’importe quel ado a déjà percuté tout seul.


      • jaja 20 août 2010 18:21

        L’auteur, c’est un mammifére certe mais avec 6 cerveaux : !!!! deux de plus que le poulpe ! donc on est préservé ! ( humour je précise )


        • ELCHETORIX 20 août 2010 19:14

          bonsoir l’auteur , excellent article que j’ai pris la peine de lire en son entier !
          D’ici 2012 , quel sera le mammifère qui prendra la place du rapace du palais et ses vautours qui l’encensent sinon l’adulent comme une meute de requins !
          RA .

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D.TOG


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