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Accueil du site > Tribune Libre > Nous sommes tous étrangers... Mais la vie est tellement plus vaste que (...)

Nous sommes tous étrangers... Mais la vie est tellement plus vaste que nous...

   Il n'est pas vraiment étrange que les premiers mots appris d'une langue étrangère soient pour exprimer l'amour brut ou les insultes ? 

Avec l'indifférence, ne sont-ce pas les deux réactions de toute société face à l'Etranger ?... Cet étranger qui est pourtant une langue, une grammaire, un dictionnaire à découvrir... tout entier... tout un peuple...

Soyons curieux ! Apprenons-nous ! Apprenons l'autre !

    J'ai beau explorer tous les désirs, toutes les frustrations... les mélanger... les mêler... je n'arrive pas à comprendre ce que réellement vous souhaitez... quelle société ferait votre bonheur... quelle vie voudriez-vous vivre... ? Je suis tellement surpris... vos positions... vos idéaux... souvent... vos idées basses... J'ai le sentiment que cela vous est égal du moment que vous pouvez dérouler votre petite existence en toute sécurité, avec la culture et les revenus dont vous disposez... Vous n'observez le monde qu'à travers vous et la hauteur étriquée de vos souhaits. Car vous vous contentez de si peu alors que vous avez le pouvoir tous ensemble de faire tant, d'éradiquer la misère, de redonner le plaisir d'être au monde à chacun... C'est évidement une autre vision que celle de posséder le dernier mobile à la mode...

Je sais ce qui peut donner un sens à notre vie, une vraie valeur, des sentiments d'harmonie et de justice ; et ce n'est pas un téléphone... 

Quelle société ferait votre bonheur... ah oui... J'imagine aisément qu'il y a une multitude de réponses. Ne sommes-nous pas tous différents... ? C'est d'ailleurs le cœur du problème... mais aussi toute la beauté du monde. La vie est tellement plus vaste que nous. Nous sommes tous étrangers... des archipels à découvrir... L'autre est une montagne... hélas, nous ne sommes pas tous résistants...

Mais s'il y a moult réponses... tant de dissemblables façons de gérer la vie en commun..... tant de visions contradictoires... nous avons au moins trois nécessités communes... 

La toute première exigence, essentielle, moteur de vie et de toute révolution légitime, la Faim. Tous, nous devons être rassasiés... avoir le ventre plein... tous... surtout celui de nos enfants... de nos frères, de nos sœurs...

La seconde. Tout aussi impérieuse. Boire et se laver. La soif et la propreté... L'eau des rivières, l'eau du ciel, l'eau qui coule des robinets, l'eau des sources de tous et de toutes, le don de la Planète à la vie... la Soif... la Propreté... l'eau cinglante qui frotte et nettoie les réveils empâtés... purifiante.

La troisième. Le nid fondamental... le lieu protégé où l'on se repose du vacarme de la vie... sécurisé... où l'on conserve les objets de son histoire... les livres, les vêtements, les outils, les ustensiles, les meubles, les couleurs... une cache sous deux lames de parquet... un vieux et si beau fauteuil trouvé dans la rue... tout un agencement qui font de nous un être unique...

La Faim, l'eau et le Toit. Nous sommes tous d'accord. Les trois sont primordiaux, élémentaires, indispensables. Personne ne peut s'en passer... 

Néanmoins, si nous nous entendons tous sur la nécessité pour nous-mêmes de manger et boire chaque jour dans sa propre maison, nous nous séparons déjà quant à son accomplissement...

Les un(e)s pensent que ces trois nécessités sont des droits humains fondamentaux. En dehors de tout marchandage, de tout compromis, de toutes exigences, avec une société moderne qui se doit de remplir ce devoir...

Les autres veulent que tous achètent ces droits. Tout a un prix, disent-ils. Chacun doit le payer. Lors de l’ouragan Katrina, raconte Naomi Klein, le représentant républicain de La Nouvelle-Orléans, Richard Baker déclara : « Nous avons enfin nettoyé les logements sociaux de La Nouvelle-Orléans. Dieu a réussi là où nous avions échoué. »

Voilà la première division de l'humanité. Deux camps. La droite et la gauche ?... Peut-être ?... En tout cas, c'est là où commence les labyrinthes de la politique... aux mains de différentes oligarchies et lobbys, selon la tendance... Nous, nous sommes le Peuple... une notion des plus vagues... des plus abstraites... aussi... tellement manipulable...

Je suis né ignorant. Ne l'oublions pas. Nous avons conquit le monde... mais non son intelligence.

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8 réactions à cet article    


  • Christian Labrune Christian Labrune 3 août 2012 08:47

    L’homme que vous décrivez a dû exister il y a dix mille ans, à l’époque de la révolution néolithique : une petite cabane, quelques outils, un petit grenier à proximité pour accumuler quelques réserves, une petite rivière pour rester propre, etc. 

    Ce n’était pourtant déjà plus tout à fait l’état de nature rêvé par Rousseau où chacun pouvait se passer de l’industrie des autres, se contenter de construire sa propre pirogue, sa petite cabane, fabriquer son arc et ses flèches.

    Nous sommes dans des sociétés de plus en plus complexes, et on ne peut pas nier cette complexité, faire comme si elle n’existait pas, encore moins revenir en arrière. Quand ce serait possible, cela n’aurait rien de souhaitable et toutes ces nostalgies d’un paradis perdu qui, de surcroît, n’avait rien de paradisiaque, ne sont plus guère de saison.


    • PATRICK PIET PATRICK PIET 21 septembre 2015 17:58

      @Christian Labrune
      Savoir lire, c’est bien ; comprendre le sens des mots, c’est mieux…

      Je n’évoque aucune régression, aucun retour en arrière. 
      Je dis juste que pour vivre décemment, aujourd’hui, comme avant-hier, nous avons besoin de BOUFFER, DE BOIRE, DE SE LAVER ET D’UN TOIT !!! Ce que, dans ce monde que tu sembles adorer, beaucoup sont privés ! L’homme que je décris, c’est l’homme universel… 

    • Yvance77 3 août 2012 08:48

      Salut,

      J’ai l’impression que l’auteur s’écouter parler, tendance retour à l’adolescence acnéique... mais cela n’en fait pas pour autant un bon billet.

      Désolé, je ne suis pas séduit par votre enchevêtrement de mots.


      • PATRICK PIET PATRICK PIET 21 septembre 2015 18:02

        @Yvance77
        Voilà un bel exemple d’écrire pour ne rien dire tout en croyant se valoriser… Décidément, en plus, vous avez du mal avec le sens des mots… Quel retour à l’adolescence ? 

        Relis, avec un dictionnaire, si besoin… 

      • non667 3 août 2012 14:47

        et à par ça ! qu’est ce qu’il y a à manger ? ( comme on dit dans les voyages de tamalou ! ) smiley smiley smiley


        • PATRICK PIET PATRICK PIET 4 août 2012 12:47

          Je ne sais pas de quoi sont faite vos « réactions », mais elles sont étrangères à ce que j’ai écrit. Je ne décris aucun homme. Je dis juste que sont essentiels la faim, le toit et l’eau pour chaque être, que c’est le minimum. Je crois que ces trois nécessités sont à la charge de toute société organisée. Et basta ! Je n’y vois pas de « retour en arrière » ?

          Décidément de moins en moins de gens prennent le temps de lire vraiment.
          Sinon, ni bobo, ni socialo, le crétin à l’invective facile.
          Bonne journée en enfer !

          • natnev 5 août 2012 08:00

            Eh oui Patrick, tu montres la lune, les autres commentent ton doigt... Tu rappelles l’essentiel... qu’on ne peut voir avec les yeux ?...

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