Ô Décodex, délivre-moi du mal !

Voilà plusieurs années qu’un mal terrible me ronge.

Les premiers symptômes sont apparus dès mon plus jeune âge, suite à une stupide histoire de pyramide.

Je dois surement avoir une certaine fragilité au départ car, de ce que j’ai pu constater, ce mal qui répand la terreur, mal que le ciel en sa fureur inventa, ne touche pas tout le monde.

Une très vive curiosité, un goût prononcé pour la lecture sont apparemment des facteurs aggravants, même si on peut légitimement se poser la question de la place de la génétique dans mon affaire.

Certaines personnes se sont demandées si le nuage de Tchernobyl aurait pu être le détonateur réveillant ce mal en latence, mais d’éminents spécialistes nous avaient à l'époque rassuré : « grâce à l’anticyclone des Açores suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection, la France ne sera pas touchée par les retombées radioactives. » Une piste à écarter.

Je souffre donc de ce que l’on appelle aujourd’hui une crise aiguë de conspirationnisme.

Le conspirationnisme est une maladie insidieuse. Un peu comme la connerie ou la mauvaise foi, physiquement, ça ne se voit pas.

Mais en revanche dès qu’on commence à parler de sujets sensibles, les signes sont tout de suite visibles : beaucoup d’interrogations, le mot « doute » qui revient souvent.

Par exemple ? La Révolution française : je me demande si ça s'est vraiment déroulé comme cela est raconté à l’école. 

Dans un autre registre, j'ose même penser que si on n’a jamais entendu la fin de l’histoire des dossiers Zandvoort c’est parce que…

Bref, un cas désespéré.

Et puis il faut avouer que d’entendre des hauts représentants de l’Etat parler de complots (par exemple ici https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/financement-de-la-campagne-de-sarkozy/nicolas-sarkozy-denonce-un-complot_2670522.html ou encore là http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/09/08/25001-20170908ARTFIG00105-florence-portelli-sur-francois-fillon-bien-sur-il-y-a-eu-complot.php) et bien « ça met une pièce dans la machine » comme qui dirait...

Nous cacherait-on des choses ?

Mais heureusement le Décodex est arrivé.

Ô Joie !

Je vais pouvoir recouvrir la raison.

Grâce à lui maintenant je sais si l’information que je consulte est bonne ou mauvaise pour ma santé. 

Dernièrement, j’ai pu enfin comprendre combien je m’étais fourvoyée en 2013 tandis que je découvrais les vidéos d’Etienne Chouard qui expliquait les limites de la Démocratie représentative et de notre Constitution. Sotte que je suis, je m’étais mise à rêver d’un monde meilleur.

« Voilà un homme posé, pédagogue, disponible pour parler de tout avec tout le monde, une sorte de caillou sur le chemin de l’éveil » me disais-je, mais tel un Zorro journalistique, El Decodex, est arrivé en ce mois de Décembre et m’a sauvée de ma méprise. Alléluia !

Je vous remercie donc la fine équipe du Decodex, toujours prompte à sauver les cerveaux malades et égarés dont je fais partie.

Pour vous montrer ma profonde et sincère gratitude, je vous invite à diner.

Rendez-vous mercredi 30 Janvier au Cercle de l'Union interalliée, au 33 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

Un repas digne du Siècle vous verrez !