« Nous sommes à la croisée des chemins, a déclaré l’ancien président de la Chambre des représentants. Un chemin nous conduit à un système de protection sociale centralisé, bureaucratique et socialiste dans lequel des politiciens et des bureaucrates définissent l’avenir. L’autre chemin mène à une réaffirmation vigoureuse et fière de l’exceptionnalisme américain. » Newt Gingrich Richard Hétu, La Presse
Voici la réplique d’Obama :
« Je crois dans l’exceptionnalisme américain, exactement comme je suspecte que les Britanniques croient dans l’exceptionnalisme britannique et les Grecs croient dans l’exceptionnalisme grec. »
Les étatsuniens ont la plus grosse armée au monde, le meilleur cinéma au monde, les meilleurs « preacheurs » au monde, les plus grands acteurs au monde, les plus fervents religieux au monde, les plus grands menteurs au monde, les plus grands voleurs au monde, les meilleurs banquiers au monde (sic), et le plus gros nombril au monde.
Tous ces MEILLEURS veulent le monde.
Il n’y a qu’Obama qui s’est échappé en disant lors d’une tournée, affirmant que les américains étaient « arrogants, dédaigneux et railleurs » à l’égard des Européens.
Il aurait pu ajouter … à l’égard du reste du monde.
Qu’a-t-elle de si exceptionnel cette Amérique ?
Son histoire… Du moins un atome…
Il y avait entre 7 et 8 millions d’Amérindiens à l’arrivée des premiers colons en Amérique. Nuisibles au progrès, ces sauvages furent « tassés » dans des réserves et « civilisés » de force.
L’exceptionnalisme américain est une notion d’ultralibéraux fanatiques qui définissent leur « monde » de la manière suivante :
« Il est plus libre, plus individualiste, plus démocratique, et plus ouvert et dynamique qu’aucune autre nation sur la terre. Ces qualités constituent notre héritage fondateur et culturel. » ( Richard Lowry Ramesh Ponnuru)
Et le reste du « monde » son tous des sauvages à « éduquer ». Une « pensée » qui date d’un demi-millénaire.
Ouverts ! Les étatsuniens ?
À quoi et à qui ?
La foi en leur système de cowboys cravatés est semblable à celle de leur adhésion au créationnisme. Au moins, s’ils avaient l’ouverture d’esprit de songer que certains humains pourraient avoir eu un coup de pouce d’un extra-terrestre pour injecter à une espèce stagnante quelques chromosomes …
C’est Dieu qui a créé le monde en 7 jours.
Les États-Unis veulent faire le reste…
Après être entrés par l’Est, ils ont conquis l’ouest en bulldozant tout sur leur passage.
Ils ont fondu leurs chaudrons et leurs fourchettes pour en faire des armes. On n’a rien épargné dans l’effort de guerre pour abattre « les méchants ». Même qu’on leur fournissait des fonds…
Bien avant Obama, le « can » était là sous diverses formes :
Le plus classique des scénarios de l’histoire américaine est de prolonger une forme d’impérialisme camouflée : on biffe la dissemblance. On ne sait pas apprécier la différence. La culture du replicant dans tous les domaines. ¨Probablement pour toujours la même raison : on va chercher tout ce qui est noir, pourvu que ça entre dans un réservoir et une banque.
Propre jusqu’au clean-up…
« Certains pays peuvent fermer les yeux sur les atrocités à l’étranger. Pas les États-Unis d’Amérique » ( Obama)
Pas tout à fait noir, pas tout à fait, brun, d’un beige balbutié dans l’huile et le pétrole, méticuleusement édulcoré.
Les businessmen américains sont de grands entrepreneurs. Comme disait Michael Moore, « trop paresseux pour travailler » , ils allèrent acheter des noirs sans âmes pour leurs labeurs et, surtout, pour le profit. Et ils les transportaient dans des cages. On pouvait en laisser crever 25% ou 30%, il en restait suffisamment pour leur servir leurs plats chauds.
C’est sans doute la course aux profits qui a fait germer l’idée de la chaîne de montage.
Mais on dira que l’invention de la trappe à souris est due au chat qui a trop mangé. ..
Dans le cas des américains, c’est qu’ils voulaient garnir leurs plats avant de les manger et se les faire servir par des esclaves. Le monde « moderne » est en fait devenu esclave de cette exemplarité de tartuffe.
Le « monde » pourrait bien se passer du nettoyage de toute forme de structures sociales que celles d’une démocratie de bonnisseurs bouffis à l’argent avec leur filature de ficelles à Pinocchio.
L’Amérique de tous les rêves et de tous les cauchemars emboîtés comme des poupées russes. Une machine moralisatrice dont les moralisateurs se font attraper les uns après les autres, se dénoncent, se blousent, s’entretuent. À se demander si la guerre de Sécession ne se poursuit pas à l’intérieur des murs.
La morale américaine en est une de débit et de crédit : prier Marie le dimanche et coucher avec des Mary le reste de la semaine.
Ils sont pratiquants… De la devise canadienne, mais un peu biaisée ( ne mélangez pas les lettres du mot précédent ) :A Marie Usque ad Mary…
Un pays qui a mis au monde les trois corbeaux charognards : Bush, Rumsfeld et Cheney.
Combien de coupables a-t-on trouvé à Guantanamo ? Deux ou trois sur près de 800 torturés. Et quel est le prix de ces quelques coupables ?
On dirait que le reste du monde est une guenille à tordre pour éponger la soif de ce peuple
Les inventeurs de la Ford-T on bien de la peine à démêler le sang de l’huile.
La Scie Hi ! Hey !
De plus en plus de nos importations Viennent de l’étranger. (George W. Bush)« I would not say that the future is necessarily less predictable than the past. I think the past was not predictable when it started. » ( Donald Rumsfeld)
Les phrases proviennent des « meilleurs » politiciens que l’histoire ait pu voir passer.
Les États-Unis ont au moins un point en commun avec les autres nations du monde : ils ont un système de contre-espionnage. Car aucun pays au monde ne possède un système d’espionnage. Tous ont des « contre espions ».
Mais pour battre la CIA, il faut se lever tôt.
Encore… Il vaut mieux ne pas dormir du tout… Car bien des pays se sont effondrés par des actions en jus de boudin. Les amerloches ne lésinent pas à vouloir rendre les autre heureux…
Lesquels ?
L’exceptionnalisme américain, c’est aussi la plus grosse dette au monde.
La grandeur et la beauté des États-Unis est d’avoir fait – et du jamais vu dans l’histoire – autant de guerres en un siècle – pour « répandre » la paix dans le monde.
C’est également le pays de la grande liberté, c’est vrai : le shérif peut devenir bandit et le bandit peut devenir shérif.
Mais pour faire sérieux, c’est probablement le meilleur pays au monde pour enterrer les intellectuels et les faire taire. Le pays n’est pas habité que de crétins. Mais pour élire un président avec un budget de 1$ milliard,
Dire que les communistes brûlaient les livres… Aux États-Unis on brûle les intellectuels. La pensée étasunienne est un acronyme : FED. Et ils ont réussi à vendre leur méthode à une foultitude de pays. De force, s’il le faut… Il faut taire les dissidents. Les comptables font maintenant office d’intellectuels.
Le « simplicisme » du héros : tous pour un, un dans tous
Dans sa vie, John Wayne peut tuer six mille Indiens, jamais il n’abattra un chien ou ne fera de mal à un enfant ; c’est ce qu’on appelle « faire une carrière ». Jacques Dutronc
Assez démonstratif de la vision américaine. John Wayne représentait le héros « exceptionnel », combattant le mal. Incarner – ou représenter quelque chose d’abstrait – est une technique de projection du citoyen « enfermé dans un héros ». Sorte de fichier zip où chacun peut rêver de se transformer ou « prétendre être » ( pretend to be) le rêve américain. Le héros est la caverne des âmes faibles.
Le Ying Yang paf !
Non seulement cette sculpture de bois est distinctive de la « figitude » des américains, mais ils ont réussi à l’exporter : Ben Laden a fini par être la représentation de toute les activités terroristes. La version diabolique de John Wayne. Le sauvage mondialiste qui aurait été à l’origine du 9/11 et du terrorisme depuis la perte de son rein en Afghanistan, alors en lutte contre l’URSSS.
Dyalisé et mondialisé. La figurine à percer d’aiguilles.
Et quand on l’a attrapé (sic), on a nommé l’opération : Geronimo.
Il y aura toujours un sauvage pour la classe dirigeante américaine… Et toujours des servants de messe pour la grande célébration.
Et pour le massacre de Wounded Knee, c’est probablement la première fosse commune de cadavres dans l’histoire de l’humanité. Il doit y avoir eu des précédents : les États-Unis n’ont tout de même pas tout inventé…
Oui, les États-Unis sont exceptionnels. C’est le seul pays de la planète qui a l’ambition de transformer une vache en papillon, un maïs qui résiste aux poisons, et aller sur mars pour savoir s’il y a de l’or.
De fait, rien n’a changé. Après avoir conquis l’ouest du pays, ils décidèrent de conquérir le monde pour vendre des hamburgers en série et des armes uniques.
La liberté des États-Unis c’est leur concept de liberté et celle du bonheur également.
Une armée de congélateurs
Le congélateur :
Inventeur d’origine américaine, Jacob Perkins travailla sur le sujet dans les années 1830, à Londres, et est crédité du premier brevet en la matière en 18342.
Et la congélation ?
Cette technique consiste à abaisser la température du produit et à la maintenir en dessous de la température de fusion de la glace (0 °C) afin de supprimer toute activité biologique (qui dépend de la présence d’eau sous forme liquide) voire chimique et enzymatique (pour les très basses températures). Wiki
L’âme américaine est froide et en boîte. ( Yes, they can). Elle ne sort pas du pays, sauf pour aller chercher la richesse d’un autre pays.
Aux États-Unis, on congèle tout… Même l’argent. Et les bandits sont maintenant à Wall-Street.
Elvis s’est emparé du blues américain pour en faire du rock.
Toute l’Amérique est maintenant dans une croisade mondiale pour détruire toute culture différente et transformer la terre en une pièce d’un dollar.
En Amérique, oui, tout se peut.
Un type qui ne pouvait embarquer dans un bus dans les années soixante est maintenant président du pays.
Et on va dépenser 1$milliard pour le réélire.
À condition qu’il pense beige tout en agissant en blanc.
De sorte qu’Obama est un nègre en Air Force One, mais toujours dans un champ de coton engagé pour faire habiller l’exceptionnalisme étatsunien.