Octobre 17, un centenaire apocalyptique ?
La face cachée d’octobre 1917 pourrait être la bascule mondiale dans l’attracteur sioniste.
Le centenaire de la révolution d’octobre 1917 est évoqué dans les médias mais il est clair qu’on n’en fait pas des tonnes. Le cinquantenaire de la mort de Che Guevara semble avoir suscité au moins autant d’attention alors que les deux évènements sont sans commune mesure [1]
Mais que dire alors du centenaire de l’apparition de la Vierge à Fatima le 13 octobre 1917 ? Il a été grosso modo passé sous silence, hormis dans l’internet catholique, et encore, la plupart des sites ne l’ont mentionné que pour mémoire, comme si l’événement n’avait plus de réelle actualité et que son interprétation n’était plus qu’une affaire de spécialistes. [2]
Il faut dire que la révélation en juin 2000 du troisième et dernier secret de Fatima — livré à la petite Lucia dos Santos il y a précisément cent ans — est censée avoir clos le sujet. Seul l’attentat contre Jean-Paul II y serait évoqué. Alors pour quelle raison devrait-on s’y attarder à présent ?
Eh bien ! d’abord parce que l’apparition mariale du 13 octobre 1917 constitue un cas unique dans l’Histoire d’un miracle annoncé trois mois à l’avance à trois petits pastoureaux et réalisé devant une foule d’environ 70.000 témoins dont bon nombre de républicains sceptiques venus dans l’idée qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Nul n’a été déçu : « le miracle du soleil » a sidéré tout le monde, y compris les reporters du journal anticlérical O Seculo (le Siècle) qui ont très honnêtement rapporté le phénomène en une.
Ce qui a été constaté à l’heure dite, après une matinée de nuages noirs et de pluies incessantes qui avaient trempé l’assistance et détrempé les sols, c’est l’apparition d’un soleil en forme de disque argenté, semblant tourner sur lui-même et qu’on pouvait regarder sans se brûler les yeux. Il semblait se mouvoir ou « danser » dans le ciel et, à plusieurs reprises, il a donné la sensation effrayante qu’il s’effondrait sur l’assistance, et tout cela en projetant des rayons de lumières multicolores à des dizaines de kilomètres alentour. Cerise sur le gâteau, à la fin du phénomène, après au plus une dizaine de minutes, tout le monde était sec et la terre aussi.
N’en déplaise au lecteur incrédule, les innombrables tentatives d’explication naturaliste (par exemple, à base de phénomènes météorologiques) n’ont jamais pu rendre compte du fait que la Vierge avait annoncé cela 90 jours à l’avance. Ceci est inexplicable et invite donc à prendre au sérieux les messages que la Vierge a livrés au monde ce jour-là, notamment le fameux « troisième secret. »
La Vierge en avait demandé la révélation en 1960, ce que le pape d’alors, Jean XXIII avait jugé inopportun. Ses successeurs lui ont emboîté le pas jusqu’à ce que Jean-Paul II, sous la pression populaire, consente à une présentation officielle orchestrée par un trio de cardinaux, dont Joseph Ratzinger le futur pape Benoît XVI.
Il y a de nombreuses raisons de douter de l’authenticité de ce qui a été révélé alors mais il faudrait rien moins qu’un livre pour en traiter, c’est pourquoi je renvoie le lecteur à l’enquête très fouillée que Pierre Jovanovic a consacrée au troisième secret de Fatima dans son livre « Notre Dame de l’Apocalypse. » [3]
Avec ce titre Jovanovic donne d’emblée le ton, celui, justement, que la présentation politiquement correcte du 26 juin 2000 étouffe autant qu’elle peut alors qu’il ne devrait pas exister le moindre doute sur la teneur apocalyptique du message de la Vierge. Jean-Paul II lui-même n’en faisait pas mystère et le déclarait très ouvertement AVANT la prétendue révélation en 2000. [4]
Même si cette dimension apocalyptique constamment réaffirmée dans les apparitions ultérieures de la Vierge (notamment à Garabandal ou à Akita où là encore un troisième message est livré un 13 octobre 1973) accentue bien plus qu’elle n’affaiblit les autres thématiques que sont l’absolue nécessité de la repentance et de la prière, sans même parler des errements de l’Eglise — on sait, au moins depuis l’apparition mariale à la Salette en 1847, que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist » — elle reste l’élément cardinal du message marial et ce, d’autant plus que c’est à peu près le seul son de cloche que puissent encore entendre les égarés, qu’ils soient rationalistes, matérialistes, spiritistes ou simplement consuméristes.
« Apocalypse now ! », quel esprit éveillé et attentif peut encore en douter avec le lent mais incessant effondrement civilisationnel auquel il nous est donné d’assister en direct, jour après jour, en suivant simplement l’actualité ? Quand on regarde la nature assassinée, la finance au bord du gouffre (cf. la généralisation des taux négatifs), le terrorisme mondialisé, les migrations de masse envahissantes et les valeurs morales subverties par une violence et une pornographie omniprésente dans les médias, comment ne pas songer à Sodome et Gomorrhe juste avant leur destruction par un feu céleste ?
Ceux qui sont soucieux de leur tranquillité refuseront de voir les choses ainsi et invoqueront probablement une simple crise de la (post)modernité mais « ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre », quel sens peuvent-ils faire d’une telle annonce apocalyptique, même venue des cieux ? Peut-elle les aider à construire une vision utile s’ils ne savent pas dans quelle direction regarder ?
Car contrairement à Noé qui savait devoir surveiller les seuls nuages, les menaces viennent actuellement de toutes parts. Les nations, même les plus développées semblent le jouet de forces qui leur échappent et, pour qui ne souhaite pas faire l’autruche en se racontant que Macron va pouvoir faire quelque chose d’utile aux Français plutôt qu’aux « puissances de ce monde », il importerait de savoir vers quoi porter le regard afin d’espérer (dis)cerner les facteurs à l’œuvre derrière la catastrophe qui approche.
Dans cette perspective, ne serait-il pas sage de s’interroger sur ce fameux 13 octobre 1917 ? En avons-nous vraiment fait le tour ? Se pourrait-il que nous ayons ignoré un élément significatif ?
Une réponse surprenante s’impose car il s’avère que l’annonce apocalyptique de la Vierge n’est pas intervenue seule mais dans une parfaite coïncidence avec un événement très particulier, presque anodin et tout à fait informel alors qu’il a eu et aura dans l’histoire humaine des conséquences proprement incalculables. Ne dit-on pas qu’une coïncidence est un miracle que Dieu réalise incognito ? On sera d’autant plus tenté de faire cette lecture qu’il s’agit du moment où, mine de rien, sans y paraître, le monde a, pourrait-on dire, basculé dans l’attracteur sioniste.
Avant ce 13 octobre 1917 — et au moins depuis le congrès sioniste de 1903 qui a mis Herzl sur la touche — les sherpas du sionisme étaient déjà à pleine charge, produisant tous leurs efforts en vue de la restauration de l’Etat d’Israël (et notamment du Temple) mais ils en étaient encore à la marche d’approche : ils leur restaient à franchir le col de ce que l’on pourrait appeler la vallée [5]du Grand Israël.
Cela a été réalisé de manière tout à fait anodine et presque désinvolte lorsque le 13 octobre 1917 [6] le président étasunien Woodrow Wilson remit au Colonel House — son principal conseiller (le Jacques Attali de l’époque) et « officier de liaison » avec le mouvement sioniste — un memo [7] qui informait un juge de la Cour Suprême, Louis Brandeis, de son accord concernant le projet de création d’un foyer national juif en Palestine. Brandeis était alors à la tête du mouvement sioniste mondial (la branche européenne étant fermée pour cause de guerre) et, à ce titre, en contact direct avec le gouvernement britannique.
Sans cet accord officieux, ledit gouvernement n’aurait probablement jamais assumé les risques inhérents à la déclaration Balfour. Tout s’est donc joué à ce moment précis, celui que la Vierge a choisi pour réaliser le miracle de Fatima et livrer au monde ses annonces apocalyptiques.
Que signifie cette parfaite coïncidence ? Mis à part ceux qui font profession de foi matérialiste et ne croient qu’au hasard, il devrait être bien difficile à l’honnête homme de rester insensible à la possibilité de voir là un signe. D’autant plus qu’on parle ici du miracle de Fatima, attesté même par les milliers de sceptiques présents !
Il semblerait donc que nous sachions maintenant vers où porter le regard pour voir venir le danger. Nous avons trouvé notre (proche) orient : c’est vers Jérusalem et sa région qu’il s’agirait de se tourner.
Mais, me direz-vous, que peut signifier le fait que la Vierge annonce l’apocalypse en même temps qu’Israël apparaît sur la ligne d’horizon ?
Un tel rapprochement n’est-il pas désespérément incongru ?
Ne serions-nous pas déjà au seuil d’un délire interprétatif qui-rappelle-les-heures-les-plus-sombres etc. ?
Eh bien pas du tout ! Car la visée de restauration de Sion est, depuis toujours, fille de l’Apocalypse.
Ainsi, aux XVIe et XVIIe siècles, dans le but de hâter le retour du Messie (et donc la fin des temps décrite dans l’Apocalypse de Jean), les chrétiens puritains anglo-saxons dits « restaurationnistes » ont eu l’idée, notamment avec Cromwell, d’œuvrer à la restauration d’Israël et du Temple de Salomon. Ils y voyaient les conditions sine qua non du retour du Christ et cherchaient simplement à les satisfaire dans l’intérêt non des juifs mais de la chrétienté. Le révérend dispensationaliste Blackstone [8] est d’ailleurs considéré comme un véritable père du mouvement sioniste et sa doctrine, actuellement partagée par des millions d’étasuniens, est intrinsèquement apocalyptique. Ce qui explique l’importance du sionisme chrétien de ce côté-ci de l’Atlantique.
D’autre part, les eschatologies juives et musulmanes convergent vers ce même tableau apocalyptique qu’elles décrivent avec des vues certes opposées mais néanmoins étonnamment convergentes sur la nature catastrophique des « grandes tribulations » à venir.
N’a-t-on pas entendu Jacques Attali déclarer tranquillement que le gouvernement mondial serait instauré après la guerre ou à la place de la guerre, sachant par ailleurs que, toujours selon Jacques Attali, Jérusalem serait un endroit idéal pour un tel gouvernement ? [9] Par la guerre, il faut bien sûr entendre une guerre mondiale dont les conséquences catastrophiques devraient aider les populations survivantes à consentir à un gouvernement mondial qui sera présenté comme seul capable d’instaurer la paix — une Pax Judaïca et non plus la défunte Pax Americana [10].
A suivre l’érudit musulman Imran Hosein dans ses analyses, [11] il semblerait que l’eschatologie musulmane aille dans le même sens. On peut ajouter que, selon lui, ce serait l’effondrement de la finance — change de monnaie, prêt à intérêt, toutes ces choses qui ont valu au Christ d’être crucifié quelques jours après sa sainte colère contre les « marchands du temple » — qui mettrait le feu au poudre, entraînant l’effondrement de l’économie et l’entrée en guerre des nations les unes contre les autres.
Comme si tout cela ne suffisait pas déjà à conférer une dimension apocalyptique au projet sioniste, il semblerait que dans l’éventualité où ce dernier devait capoter et Israël se trouver au bord de l’anéantissement, l’option Samson serait exécutée ; dans sa dernière version elle consisterait à larguer les bombes atomiques israéliennes sur les principales capitales du monde, histoire de partir en beauté. Comme l’a très bien résumé un poète israélien répondant aux critiques de Günter Grass : « Si vous nous forcez encore à descendre de la surface vers les profondeurs de la Terre, [alors] que la Terre plonge dans le néant. » [12] Comme on dit aux USA : « Misery loves company »...
Nous pouvons donc faire l’hypothèse que la coïncidence entre l’annonce de Fatima et le consentement de Woodrow Wilson à la déclaration Balfour pourrait être une invitation à prendre conscience de la dimension toujours-déjà apocalyptique du projet israélien.
Toutefois, mis à part une attention et une compassion accrues pour le sort du peuple palestinien entré dans l’Apocalypse dès 1948 avec la Nakba, à quoi cela serait-il censé nous amener concrètement ? Il faut avouer que c’est difficile à dire.
Tout se passe un peu comme si nous étions dans le monde du Stalker de Tarkovski, avec une Zone impénétrable et interdite d’où sourd une eau noire, celle de notre mémoire, tellement chargée de culpabilité que, d’horreur, nous la précipitons dans le fleuve Lethé, le fleuve de l’oubli au sein duquel l’Occident chrétien semble devoir se perdre avant d’entrer dans l’enfer de la grande tribulation.
Une manière assez évidente de résister à cela consisterait à ne pas se laisser emporter et à s’efforcer, au contraire, de remonter ce courant mortifère de l’oubli qui nous mène à notre perte.
Mais accomplir ce « devoir de mémoire » reste toutefois une décision lourde de conséquences car elle est susceptible de bouleverser complètement notre univers — personnel s’entend.
Une image forte bien que galvaudée est ici pertinente : c’est celle des pilules rouge et bleue entre lesquelles Néo, le héros du film Matrix, doit choisir.
Chacun de nous s’est trouvé ou se trouvera un jour face à un tel choix : celui d’une vérité à la verticale, exigeante, difficile, périlleuse dont on accepte d’être le témoin souvent solitaire ou celui d’un mensonge à l’horizontale dans lequel la plupart se réfugient parce que la majorité s’y trouve déjà et qu’à l’instar des moutons de Panurge, ce simple fait les rassure.
Malheureusement nous sommes parvenus à ce point où faire le choix de la vérité, le choix de la justice ou simplement le choix de la pensée libre et réfléchie attire non seulement les foudres du pouvoir mais aussi celles de notre entourage qui vit très mal le fait que la « réalité » à laquelle il s’accroche se trouve malmenée. Nos proches préfèrent ne pas parler de cela et pensent à un dérangement mental si nous insistons.
C’est un peu comme au temps des soviets : chacun sent bien que « moins tu en sais, mieux tu dors. » C’est l’essence même des dictatures que d’amener à cette conviction, et de pousser, en définitive, au choix de la pilule bleue.
Quoi qu’il en soit, ce choix, nous l’avons, au sens où il est encore possible de s’informer, de lire, de comprendre et ainsi de remonter à la source en faisant un peu comme le Goofus Bird de José Luis Borges, cet oiseau étrange qui « construit son nid à l’envers et vole en arrière, car il ne se soucie pas de savoir où il va mais d’où il vient. »
A remonter l’histoire de l’Occident qu’allons-nous traverser si ce n’est des siècles et des siècles de chrétienté régie par les enseignements d’un galiléen crucifié à Jérusalem ?
Celui-ci, nous offrant du haut de sa croix un modèle absolu de non-violence, s’était exclamé : « Mon Dieu pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Il parlait non des Romains mais de la foule juive qui, conduite par l’élite pharisienne, avait demandé sa tête.
Deux mille ans ont passé, plus de deux milliards de chrétiens croient en lui et la question se pose de savoir ce qu’ils sont censés faire face à l’entreprise de destruction systématique — de leurs valeurs morales, de leurs institutions et, de plus en plus, de leurs biens et même de leurs personnes — qui accompagne l’émergence du « Nouvel Ordre Mondial » ? Doivent-ils se laisser docilement conduire à l’abattoir comme, par exemple, au XXe siècle la paysannerie russe s’est faite décimer dans un silence assourdissant par ses prétendus libérateurs ?
On peut penser qu’il y aurait là une attitude respectueuse du principe de non-violence qui consiste à tendre l’autre joue et que, par conséquent, dans une lecture littérale dudit principe, les chrétiens seraient destinés à se laisser exterminer jusqu’au dernier avec le même allant que manifestait Jacob pour être sacrifié par son père Abraham.
Jusqu’à présent, l’Eglise ne l’a pas vu de cet œil mais il est, heureusement, inutile d’entamer une dispute scolastique et/ou historique sur sa doctrine afin de savoir si une guerre ou même la légitime défense peuvent être chrétiennes, c’est-à-dire, réalisées sans haine pour l’adversaire.
Il est en effet possible de se contenter de cette forme non violente de défense légitime (sic) que constitue le fait de simplement porter témoignage des violences qui vous sont faites. Cette attitude est conforme aux canons les plus exigeants de la non-violence. Elle est même à la base de la lutte non violente car, sans porter accusation, sans chercher vengeance, sans aucune haine, elle se borne à énumérer les faits au regard d’une opinion publique prise à témoin.
Sous ce rapport, le Nobel Alexandre Soljenitsyne apparaît comme un modèle du genre, une vraie « figure du Christ. » En effet, dans son livre « Deux cents ans ensemble » qui traite des relations pour le moins difficiles qu’ont connu les peuples russes et juifs dans leur cohabitation de 1795 à 1995, il se contente de faire le récit de la manière la plus objective possible de ce qu’on pourrait appeler un « chemin de croix ». Tout au plus s’autorise-t-il ici et là une forme d’étonnement quand l’accumulation des iniquités (doux euphémisme) lui semble dépasser l’entendement et que, par exemple, des millions de paysans russes se sont trouvés condamnés à mort par les seules décisions d’un régime qui, de manière incompréhensible, n’a pas fait montre de la moindre humanité à leur égard et cela sans que la presse occidentale ne s’en émeuve alors qu’elle a toujours été extrêmement prompte à mettre sur la place publique les moindres vexations faites aux juifs.
A chaque fois, Soljenitsyne se contente de manifester un étonnement, une incompréhension, un peu comme s’il s’adressait à son frère (s’il en avait eu un), sans aucun ressentiment, comme pour l’inviter à une prise de conscience.
Il sera probablement difficile de faire mieux, mais ne devrait-on pas à tout le moins, tenter de faire aussi bien ? Dire la vérité sans mettre en accusation, voilà l’objectif !
Il va de soi que malgré sa posture impeccable, Soljenitsyne a été constamment accusé d’antisémitisme, tout comme les auteurs juifs qui sont allés dans le même sens que lui.
Mais si être seulement témoins de la vérité nous vaut opprobre, injures et autres persécutions, eh bien soit ! Il n’y aurait là rien de nouveau sous le soleil étant donné que la même chose n’a cessé de se reproduire depuis qu’elle est arrivée il y a deux mille ans à un « jeune homme à cheveux longs [qui] grimpait le Golgotha » : « le premier qui dit la vérité il doit être exécuté » !
La route de la paix est faite de courage, de tout temps elle s’est réalisée au prix du sacrifice de ceux qui veulent avant tout la vérité et la justice. Il me semble que c’est encore la meilleure manière de comprendre le message de Notre Dame de Fatima. Il n’a probablement jamais été aussi actuel.
[1] Ce jour 28/10/2017 Google Actualité retourne 26.000 résultats pour « octobre 1917 », 17.000 pour « révolution d’octobre » et 35.000 pour « révolution russe » alors que « Che Guevara » atteint plus 600.000.
[2] Signalons tout de même qu’un nouveau « miracle du soleil » a eu lieu au Nigéria le 13 octobre dernier devant une foule de 5000 pèlerins venus célébrer la Fête Nationale de Notre Dame de Fatima. Même s’il n’a pas l’ampleur de celui de 1917, la vidéo disponible permet de constater que les sceptiques matérialistes vont sacrément avoir à réfléchir pour expliquer cela avec la seule météorologie ;-)
[3] On consultera aussi avantageusement le livre de Laurent Morlier, Le Troisième secret de Fatima est un faux, Avec celui de Jovanovic, on peut considérer que se trouve démontré, preuves à l’appui, que les cardinaux Sodano, Bertone et Ratzinger ont fait un pieu mensonge en prétendant révéler le fameux secret le 26 juin 2000.
[4] Selon la revue allemande « La Voix de la Foi » (stimme des glaubens) d’octobre 1981, à la question « Qu'en est-il du troisième secret de Fatima ? Ne devait-il pas être divulgué en 1960 ? » Jean-Paul II, dans un entretien privé de septembre de la même année, aurait répondu (sans démenti ultérieur) :
« Etant donné la gravité de son contenu, pour ne pas encourager la puissance mondiale du communisme à accomplir certains gestes, mes prédécesseurs dans l'office de Pierre ont diplomatiquement préféré surseoir à sa révélation. D'autre part, à tous les chrétiens, il peut suffire de savoir ceci : s'il existe un message où il est écrit que les océans inonderont des régions entières de la Terre et que, d'un moment à l'autre, périront des millions d'hommes, est-ce le cas de tant désirer la divulgation d'un tel secret ? Beaucoup veulent savoir simplement par curiosité, ce qui est périlleux si, en même temps, l'on n'est pas disposé à agir, si l'on est persuadé que l'on ne peut rien contre le Mal. C'est alors que le Pape saisit son chapelet et dit : " Voici le remède contre le Mal. Priez ! Priez ! et ne demandez rien d'autre. Confiez tout le reste à la Mère de Dieu." »
[5] En termes dynamiques, on parle plutôt d’attracteur même si le mot « vallée » peut aussi être utilisé dans des contextes spécifiques.
[6] Voir notamment Donald Neff (1995) ou Paul C. Merkley (1998).
[7] « I find in my pocket the memorandum you gave me about the Zionist Movement. I am afraid I did not say to you that I concurred in the formula suggested by the other side. I do, and would be obliged if you would let them know it. » (p. 598) in Sanders (1983) The high wall of Jerusalem
[8] Sans doute trop optimiste, Blackstone envisageait une conversion finale de tous les juifs au christianisme, ce que l’autre père du sionisme, Herzl, voyait, lui aussi, comme la « solution finale » à la question juive (cf. son journal, ici en version anglaise)
[9] En toute logique, Jérusalem ne peut être un emplacement idéal que si la proportion de juifs dans ce gouvernement mondial devait nécessairement y être significative, c’est-à-dire, très supérieure à leur proportion actuelle — tout à fait minime — dans la population mondiale.
[10] Voir les nombreuses vidéos de Sheik Imran Hosein qui abordent ce sujet.
[11] Voir notamment son livre Jérusalem dans le Coran.
[12] « If you force us yet again to descend from the face of the Earth to the depths of the Earth — let the Earth roll toward the Nothingness. »
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