Ode à la Paix !
Tant qu'il restera une part d'étincelle dans le cœur de l'homme pour la liberté, rien se sera joué. La liberté est la morsure durable qui fait sentier en nous. Elle apporte pour nous de nouvelles naissances afin de nous recomposer. Elle ne pose pas le genou au sol devant des hommes lourds, arrogants, pleins de fiel. Elle se dresse devant les chars ; elle fait face à toutes formes d'oppression. Tout viendra peut-être à qui sait attendre... et bien se défendre. Tout viendra peut-être apporter la paix, pour peu que l'on n'oublie pas d'éclairer nos vies !
Tout viendra peut-être
Tout viendra peut-être
Du fond du chaos,
D'un remous dans l'eau,
d'un caillou jeté
loin dans le passé
qui fera germer.
Tout viendra peut-être
d'une simple rosée...
Tout viendra peut-être
d'une crinière au vent
d'arpenteurs des champs
et de libertés,
d'un ciel décousu
désensorcelé.
Tout viendra peut-être
d'étoiles enfin nues...
Tout viendra peut-être
d'un meneur de fous
qui n'a pas un sou
ange à tête folle
épris de l'Envol
de l'Humanité.
Tout viendra peut-être
d'un grain de beauté...
Tout viendra peut-être
et sans crier gare
d'un son de guitares
d'hommes bienveillants,
enfin s'éveillant
au meilleur d'eux-mêmes.
Tout viendra peut-être
d'un peu de bohème...
Tout viendra peut-être
Sur un coup de chance,
d'un mot qui s'élance.
Le ciel s'entrouvrant,
l'amour en plain-chant
Enfin nous délivre..
Tout viendra peut-être
de ce nouveau livre...
Tout viendra peut-être
de milliers de têtes,
d'un grand florilège.
Et fondra comme neige
la haine à jamais !
Tout viendra peut-être...
Tout viendra peut-être
demain ou jamais...
Je dédie ce poème à tous les peuples opprimés. (A l'Ukraine mais pas seulement).
Petit bouquet d'air pur (pour les enfants)
Petit bouquet d'air pur, sous les ponts va pleurant.
Petit bouquet d'air pur, vas-tu vers l'océan ?
Tu pars à l'aventure, ainsi qu'un émigrant.
Allez, reviens, ne fais pas tant d'histoires !
Petit bouquet d'air pur, j'ai tant besoin de toi !
Et les enfants et les oiseaux aussi.
Le cheval pousse un hennissement
Mais sa crinière au vent n'a plus sa liberté.
Les soupiraux soupirent ainsi que les fenêtres, les cours, les arrière-cours.
Petit bouquet d'air pur, où donc est-ce que tu cours ?
"Je pars dans la nature :
ici rien n'est plus sûr."
Ce poème est dédié aux enfants qui souffrent de la guerre, de la cruauté et de la bêtise des adultes.
Crédit photo : le Dictateur, scène finale. Film du poète Charlie Chaplin.
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