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Accueil du site > Tribune Libre > On achève toujours les chevaux !

On achève toujours les chevaux !

En France, environ 20 000 chevaux finissent chaque année sur les étals de boucherie. Ce chiffre comprend les chevaux de trait dont la race n’existe pratiquement plus que pour ce marché si l’on excepte les quelques amateurs qui les élèvent encore pour leur charme et pour faire perdurer une tradition rurale. Ce que l’on sait moins, c’est que la plupart des chevaux élevés pour la course (galopeurs et trotteurs) finissent également sous forme de steak dans les assiettes des hippophages, pourtant minoritaires dans l’hexagone [1] (plus de 60% des ventes en vif sont exportées en Europe, principalement vers l’Italie). En effet, l’hippophagie reste marginale dans notre pays. Peut-être que la plupart d’entre nous avons des réticences à manger notre plus noble conquête… Réticence héritée des valeurs rurales et aristocratiques qui donnèrent au cheval un statut qui le distingue des autres bestiaux domestiques.[2]

Environ 30% des chevaux abattus sont des poulains de trait élevés dans ce but, 20% des chevaux de trait adultes réformés, et le reste des chevaux de sang réformés.[ ]80% de ces derniers sont des trotteurs âgés de moins de dix ans dont 20 % des poulains de moins de deux ans, soit des animaux encore jeunes qui pourraient être reconvertis, après une patiente mais pas si difficile rééducation, pour le loisir chez le particulier ou en club d’équitation.

Mais dans le monde hippique, le cheval est un investissement financier, et pour un éleveur prendre la peine de chercher un reclassement pour une bête qui a donné le meilleur d’elle-même pendant des années - et rapporté beaucoup d’argent - ou pour un poulain dont les qualités ne sont pas prometteuses malgré la sélection génétique qui a participé à sa conception, représente une perte de temps donc d’argent. Le milieu hippique, comme celui de la corrida ou du cirque, prétend toujours aimer les animaux pour ce qu’ils sont alors qu’il les aime pour ce qu’ils rapportent.

Pour satisfaire plus que largement aux besoins des champs de courses, on fait naître selon les années de 11 000 à 13 000 chevaux de compétition potentiels, pour le trot attelé ou monté, dont les moins performants sont éliminés sans scrupules dès leur plus tendre enfance ou leur adolescence car les qualifications n’en retiennent que 20%.

Tout commence avec la sélection rigoureuse des étalons qui doivent saillir [3] les poulinières de bonne lignée sensées accoucher de futurs champions sur lesquels les turfistes miseront ! Il faut obtenir de chacune d'elles un rendement d’une naissance par an ; naturellement, les chaleurs ont lieu au printemps mais pour des raisons de calendrier des courses et donc pour présenter des compétiteurs au plus tôt, les éleveurs recherchent une naissance plus précoce au début de l'année et parviennent à déclencher les chaleurs en jouant entre autres moyens sur l'intensité de l'éclairage. La gestation ayant une durée de 11 mois, on ne laisse qu’un mois de repos à leur organisme avant la prochaine saillie, leur poulain étant dans certains cas nourri par une autre jument allaitante dont le propre rejeton, sans valeur, est ainsi condamné.

Lorsque l’« espoir de gain » naît, il est examiné en détail pour vérifier qu’il n’a pas de défaut rédhibitoire qui scellerait son sort. S’il satisfait aux normes, il a seulement quelques mois de répit et d’insouciance. A six mois, le foal est séparé de sa mère et sevré, il est alors « forcé » aux nutriments qui assurent à l’éleveur une croissance musculaire rapide. In fine, si le poulain de douze mois semble en avoir plus du double, il n’en a pas pour autant la maturité osseuse, articulaire et tendineuse.

Dès ses dix-huit mois, le poulain (yearling) est débourré, soumis au dressage, harnaché et embouché de mors. Il est ainsi mis au travail, attelé ou monté, alors que ses tendons et ses articulations n’ont pas acquis la solidité nécessaire mais qu’importe, les vétérinaires sont là, pour masquer avec leurs potions chimiques les dégâts. Ferrés et mis à l’effort trop jeunes, ces poulains développent couramment des pathologies diverses souvent irréversibles, ce qui en envoie une bonne partie d’entre eux au rebut.

Pour les survivants commencent les entraînements et les premiers tests ; le poulain qui est destiné aux courses de trot doit alors oublier l’une de ses allures naturelles qu’est le galop et atteindre néanmoins des vitesses de course de plus en plus élevées.[4] Tous les moyens sont bons pour briser l’instinct de ces animaux : des rênes avec des pointes qui blessent l’encolure, des mors agressifs pour la bouche sensible qui appuient sur le palais à la moindre velléité de galop, des picots sur la muselière… L’imagination est sans borne pour obtenir d’eux une course contre nature. 

Les aléas de la génétique n’offrant pas souvent les résultats escomptés, 80 % des jeunes chevaux sont disqualifiés dès les premiers tests. Quelques secondes de trop sur le parcours ou trop de foulées de galop feront toute la différence entre un destin de gagnant ou l’abattoir. L’éleveur ne cherche même pas à les revendre comme chevaux de loisir car il faut alors continuer à héberger et à alimenter le « canasson » qui n’a pas tenu les promesses de sa lignée ; il sera abandonné sans grand soin dans un champ en attendant d’être racheté par un chevillard trop content de trouver un animal jeune et sain pour fournir les abattoirs à un prix qui n’est même pas celui de la saillie qui l’a engendré. Et l’éleveur inscrira l’animal au chapitre des pertes comptables…

Ceux qui satisfont aux résultats attendus poursuivent leur conditionnement pour améliorer leurs performances. Il n’est pas rare qu’un poulain soumis à des cocktails chimiques hasardeux et à un entraînement intensif décède d’une crise cardiaque. L‘organisme immature des poulains « lâche » souvent de partout et malheur à celui qui se blesse gravement, l’euthanasie éliminera alors un être devenu inutile.

Quant aux quelques « élus », qu’ont-ils à réellement gagner de leur statut de « crack » ? Tant qu’ils maintiennent leurs performances, ils sont relativement choyés, mais la compétition est-elle une bonne planque ? Puis l’âge de la retraite arrive bien vite pour ces sportifs usés, un trotteur de cinq ans est considéré vieux alors qu’un équidé n’est adulte qu’entre cinq à sept ans !

Si l’animal est entier, il peut continuer une carrière d’étalon pour fournir sa semence qui devient euros trébuchants et sonnants pour son propriétaire ; s’il est hongre, pas de sursis, le dernier voyage est son triste destin. Pour une jument, elle termine sa carrière, si elle est sélectionnée comme poulinière, à porter des « produits » jusqu’à usure complète puis réforme !

Bien évidemment, ces pratiques contestables ne sont pas toutes à la fois usitées dans un même élevage, mais elles existent et perdurent, et les éleveurs et entraîneurs qui s’y refusent sont hélas bien rares.

Le monde hippique est fait à l’image de notre société où tout est profit et ses acteurs y trouvent leurs intérêts, lesquels sont autant de freins à un changement vers un meilleur respect de cet animal. Outre les jockeys et entraîneurs qui entretiennent leur ego en se prenant pour des « hommes de cheval », les parieurs qui fantasment sur le gain facile, les vétérinaires qui testent leurs drogues, les sociétés de pari et les éleveurs qui s’enrichissent, on a au bout de la chaîne du profit, l’Etat qui encaisse ses taxes [5]… Tout cela sur le dos du cheval. Voilà la sordide réalité !

Informées de ces faits, quelques associations tentent de réunir des fonds pour récupérer le plus grand nombre possible de ces chevaux afin de leur éviter une mort trop précoce mais il leur impossible d’offrir une seconde chance à tant de chevaux réformés ou recalés ! Les autorités de leur côté incitent à réduire le nombre des naissances en offrant une prime aux éleveurs qui ne font pas saillir leurs juments. Ces derniers touchent la prime et envoient la jument sans utilité à l’abattoir. Sans vrai politique de restriction des naissances, on n’est pas près de voir les choses changer !

Ces chevaux paient un lourd tribut sur tous les champs de courses et ne sont pas gratifiés en retour d’une retraite pourtant bien méritée ! Pour pallier à cette dérive, une initiative récente d’un groupe de députés mérite d’être relevée : celle de faire évoluer le statut juridique du cheval d’ « animal de rente » à « animal de compagnie » au même titre que le chien ou le chat…[6]

Le statut d’animal de compagnie ne remettrait pas en cause son usage pour l’équitation contrairement à ce que craignent certains qui se sont émus de cette proposition de loi - le chien qui a ce statut reste utilisé dans diverses missions ainsi que pour des compétitions sportives – mais protègerait cet animal contre tous les abus et surtout lui épargnerait de finir dans les casseroles. Puissent les mentalités changer au plus vite, l’opinion publique semble prête encore faut-il qu’elle soit consciente des coulisses du milieu équin !

 

Notes :

1. Et certainement aussi dans les boîtes et croquettes pour chiens et chats car une part d’ombre subsiste quant aux ingrédients qui se cachent derrière l’appellation « sous produits animaux ». Les sous-produits animaux désignent toute partie de l'animal de boucherie qui n’est pas commercialisée pour la consommation humaine. On les trouve donc principalement dans les abattoirs et les ateliers de découpe.

Un cheval vivant est vendu en moyenne 500 € et fournit approximativement 300 kg de viande. Soit un prix moyen au kilo de 1,70 €. A l’arrivée en linéaires ou sur les étals des bouchers ce même kilo de viande est vendu aux consommateurs 13,20 € TTC (source Interbev). La marge réalisée sur le dos des consommateurs est donc de 776%. Source Fondation Brigitte Bardot - 2009

2. En 1970, la viande de cheval représentait 2% du volume de chair animale consommée, 1,3 en 1985 et 0,7% en 1996 « Nourrir le peuple : l'hippophagie à Paris au XIXe siècle ». Hubscher, 2004.

3. Saillie qui tend de plus en plus à être remplacée par l’insémination artificielle pour des raisons soi-disant sanitaires, mais en fait de rendement ! Prix de la saillie de 1000 à plus de 30 000 euros selon la notoriété de l’étalon.

4. Grâce à une nourriture agrémentée de « dopants » et aux techniques d’entraînements, on obtient d’eux des performances toujours meilleures, mais à quel prix pour leur organisme ?

5. Les impôts représentent de 60 à 80% du montant des paris ! Le reste des plus ou moins 10 milliards (moyenne annuelle) d’enjeux sur le pari mutuel sont répartis entre les parieurs et les organisateurs.

6. http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion2361.asp

PROPOSITION DE LOI

visant à modifier le statut juridique du cheval en le faisant passer d’animal de rente à animal de compagnie,

(Renvoyée à la commission des affaires économiques, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Lionnel LUCA, Jean-Michel FERRAND, Daniel FASQUELLE, Lucien DEGAUCHY, Jean-Michel COUVE, Jean-Marc ROUBAUD, Jacques Alain BÉNISTI, Jean-Marie MORISSET, Thierry MARIANI, Éric STRAUMANN, Alain MOYNE-BRESSAND, Jean ROATTA, Arlette GROSSKOST et Maryse JOISSAINS-MASINI,

députés.


EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Après avoir été, pendant des décennies, un animal de labeur, la plus noble conquête de l’homme est aujourd’hui essentiellement cantonnée aux activités sportives et de loisirs.

Alors qu’il est considéré comme animal de compagnie par beaucoup, qu’il rapporte des sommes faramineuses dans le milieu des courses hippiques, le cheval est pourtant, à ce jour, toujours assimilé à un animal de rente dont le destin final est l’abattoir.

Nul n’imagine de consommer de la viande canine ou féline dans notre pays. Celle du cheval est également de plus en plus décriée par nos compatriotes, d’autant plus qu’elle entraîne de longs transports à travers l’Europe, dans des conditions trop souvent non conformes à la réglementation.

Il est également reconnu scientifiquement que la thérapie associée au cheval est une méthode extrêmement riche pouvant apporter de larges bénéfices sur le plan médical, mental, et social. Le cheval par sa sensibilité tactile particulièrement affinée représente un catalyseur pour l’accès à la communication chez des individus qui en sont dépourvus, du fait de diverses pathologies de type émotionnel, physique ou psychiatrique. Sa relation à l’homme passe le simple stade de l’animal pour être un véritable soutien physique et psychique de l’homme.

Rien ne différencie plus le chien (animal de compagnie) d’un cheval (animal de rente) :

– un chien est un outil de travail (chien guide d’aveugle, chien de recherche…), le cheval aussi (hippothérapie, collecte des déchets, débardage du bois, labour des vignes…) ;

– un chien est un bien commercial, le cheval aussi ;

– un chien est un agrément pour l’humain, le cheval aussi (cheval laissé en pâture) ;

– le chien est un compagnon de loisir et de compétition (sports tels que l’agility, le canicross…), le cheval aussi (centre équestre, concours de saut d’obstacles).

Le Gouvernement a pris en compte cette relation particulière qui unit l’homme au cheval en travaillant sur l’abrogation de l’arrêté du 4 mai 1992 (relatif aux centres d’incinération de cadavres d’animaux de compagnie) afin d’autoriser l’incinération des chevaux. De plus, les chevaux de la garde républicaine ne sont plus envoyés à l’abattoir en fin de carrière mais peuvent être rachetés par les cavaliers ou confiés, à titre gracieux (depuis 1992), à une association de protection animale.

Si cette démarche reconnaît déjà le statut particulier du cheval, ami de l’homme, l’objet de cette proposition de loi est de mettre en concordance l’opinion de nos compatriotes et le statut juridique qui lui est réservé. Ainsi, l’objet de cette proposition est de modifier la classification juridique de l’équidé pour que, d’« animal de rente », il soit désormais classifié comme « animal de compagnie ».

En effet l’article L. 214-6 du code rural, paragraphe 1, dispose : « On entend par animal de compagnie tout animal détenu ou destiné à être détenu par l’homme pour son agrément. »

C’est pourquoi, il semble légitime d’attribuer en cohérence aux équidés le statut juridique d’« animal de compagnie » auprès de l’homme.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

Avant l’article L. 212-9 du code rural, il est inséré un article L. 212-9 A ainsi rédigé :

« Art. L. 212-9 A. – Le cheval est un animal de compagnie tel que défini par les dispositions du présent code à l’article L. 214-6.


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30 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 6 mai 2011 10:55

    J’aime bien le rôti de cheval , le steack de cheaval , le tartare de cheval , le saucisson de cheval , rien que du bon !  smiley

    les amateurs de viande rouge sont des hippophages convaincus et au Chtimiland , il y a heureusement encore beaucoup de chevalines ! miam !



    • Kalki Kalki 6 mai 2011 11:45

      – C’est vraiment terrible que l’on donne des coups de pied au chien parce qu’il a volé
      un peu de pain dans la cuisine, que les femmes n’aient pas autant de couvertures que les
      hommes, que le deuxième classe se gèle les doigts, et je ne vois pas pourquoi le maître d’équi-
      page ne pourrait pas sucer des bites s’il en a envie. Mais regardez comme les icebergs sont
      gros à présent et comme le vent souffle de plus en plus fort. Nous devons virer de bord et
      mettre le cap au sud, car si nous continuons vers le nord nous allons faire naufrage et nous
      noyer.
      – Oh oui, dit le maître d’équipage, il est tout à fait affreux de continuer vers le nord.
      Mais pourquoi devrais-je rester confiné dans les toilettes pour sucer des bites ? Pourquoi
      devrais-je être traité de tapette ? Ne suis-je pas aussi bien que n’importe qui ?
      – Naviguer vers le nord est terrible, dit la passagère, mais ne voyez-vous pas que c’est
      précisement la raison pour laquelle les femmes ont besoin de davantage de couvertures afin
      de se maintenir au chaud ? J’exige le même nombre de couverture pour les femmes, immé-
      diatement !
      – C’est tout à fait vrai, dit le professeur, que naviguer vers le nord nous impose à tous
      de grandes épreuves. Mais il ne serait pas réaliste de changer de route pour aller au sud. On
      ne peut pas remonter le cours du temps. Nous devons trouver un moyen raisonnable de gérer
      la situation.
      – Ecoutez, dit le mousse, si nous laissons les quatre fous de la dunette agir à leur
      guise, nous allons tous nous noyer. Si jamais nous mettons le navire hors de danger, alors
      nous pourrons nous inquiéter des conditions de travail, des couvertures pour les femmes et
      du droit à sucer des bites. Mais nous devons commencer par virer de bord. Si quelques-uns
      d’entre nous se réunissent, élaborent un plan et font preuve d’un peu de courage, nous pour-
      rons nous sauver. Nous n’aurions pas besoin d’être nombreux – six ou huit, cela suffirait.
      Nous pourrions lancer une charge contre la dunette, balancer ces fous par-dessus bord et
      tourner la barre du navire vers le sud.
      Le professeur releva le nez et dit d’un ton sévère :
      – Je ne crois pas à la violence, c’est immoral.
      – Il n’est jamais éthique d’utiliser la violence, dit le maître d’équipage.
      – La violence me terrifie, dit la passagère.


    • mathe-rob 6 mai 2011 12:13

      Heureusement pour vous qu’on ne mange pas LE CHAT !!!!!



    • LE CHAT LE CHAT 6 mai 2011 11:26

      Déjà que certains veulent faire supprimer le porc de notre alimentation , il se trouve des gugusses qui veulent nous interdire de manger le cheval , alors que ces deux animaux sont consommés en France depuis la nuit des temps !

      et dans le même temps , on a inscrit la tauromachie au patrimoine culturel alors que ce n’est que de la barbarie inutile !

      ce monde marche sur la tête ........................


      • mathe-rob 6 mai 2011 12:20

        Il serait intéressant que vous précisiez votre pensée concernant les gugusse qui veulent faire supprimer le porc de notre alimentation, qui sont-ils ?

        Quand à l’article bien que contenant quelques petites inexactitudes dans l’ensemble je le trouve très bien et il à le mérite d’attirer notre attention sur une alimentation qui concerne très peu de monde en France puisque avec l’Italie nous avons le triste privilège d’être un des rare pays hyppophage.

        Je suis pour le statut du cheval en animal de compagnie !!


      • LE CHAT LE CHAT 6 mai 2011 12:28

        ceux qui veulent imposer le halal à tout le mode !


      • mathe-rob 6 mai 2011 12:46


        Soyez plus précis ça m’intéresse beaucoup.....



      • Chris83 6 mai 2011 16:02

        @LE CHAT

        Il y en a donc dans ce pays qui veulent imposer ce qui est permis... Ben oui LE CHAT, halal veut dire permis, licite...

        Bonne tranche de rire, merci !


      • mathe-rob 6 mai 2011 18:07

        Soit dit en passant je suis contre l’abattage rituel et ce quelque soit la religion !



      • romaeterna romaeterna 6 mai 2011 21:02

        Ah ! Quel boute-en-train ce cochon de soulemoifred : il en rate pas une. !

        Surtout ne pas toucher aux chevaux arabes !
        Les autres, ils peuvent bien crever !


      • tikhomir 6 mai 2011 11:52

        Puisque le courrier en bas de page compare aussi simplement chien et cheval, pourquoi ne pas faire l’inverse de ce que vous dites, à savoir, retirer au chien le statut d’animal de compagnie pour lui donner le statut d’animal de rente. Ainsi, on pourrait manger du chien et ça nourrirait des gens plutôt que de piquer les chiens « inutiles ».

        « Nul n’imagine de consommer de la viande canine ou féline dans notre pays. » : si, moi.

        Je conçois bien ce que vous dénoncez, que l’élevage de chevaux est un peu « barbare » dans le sens où la rentabilité domine et amène à des pratiques plus que limites, mais c’est pareil avec les autres animaux sinon pire et je suis aussi contre mais de là à vouloir interdire la consommation de cheval, quand même pas...

        Sinon, faites la même chose avec les lapins que l’on mange et qui sont aussi animaux de compagnie pour nombre de gens. C’est de la discrimination de lapins !


        • LE CHAT LE CHAT 6 mai 2011 12:02

          la chèvre est aussi un animal de compagnie !  smiley


        • tikhomir 6 mai 2011 12:06

          Oui, des gens ont des animaux de compagnie de ce genre, chèvres, chèvres naines, lapins, canards, poules, cochons et de plus en plus maintenant cochons nains, etc.

          Exemple avec ce site de promotion du cochon nain : http://www.groingroin.org/


        • Radix Radix 6 mai 2011 12:14

          Bonjour

          Je distinguerais dans le « monde équin » différent monde : le monde des courses hippiques, le monde des éleveurs et le monde de l’équitation.

          Dans le monde hippique le cheval est un outil que l’on utilise tant qu’il est compétitif et si il est castré et ne peut plus servir de reproducteur après sa carrière, on s’en débarrasse.

          Le monde des éleveurs est divisé entre éleveur de chevaux par passion pour une race ou du cheval simplement et le monde des éleveurs d’animaux de boucherie.

          Et enfin le monde de l’équitation, celui des centres équestres, où bien souvent le cheval a droit à une retraite après ses années de service.

          J’habite à coté d’un tel centre et les poneys ou chevaux non montés pour raison d’âge sont fréquents.

          Je connais des éleveurs qui sont en train de sauver une race de chevaux de trait anglais qui avait presque disparue et à la décharge des éleveur de viande équine, sans eux beaucoup de races auraient aussi disparu !

          Pour le monde hippique je n’ai que du mépris.

          Le « monde équin » est plus compliqué qu’il n’en a l’air.

          Radix


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 mai 2011 13:11

            Bonjour,

            « Quant aux quelques « élus », » tous seront appelés à devenir membre du « peuple élu », mais un seul obtiendra ce statut. Tous les autre subiront un « shoah  » quotidienne permanente dan un scénario genre « soleil vert » où, si tu aimes bien ta grand mère, tu es invité à en reprendre...

            mangez vous les uns les autres.


            • Laratapinhata 6 mai 2011 15:13

              Des particuliers et des associations essayent de sauver ces jeunes chevaux , précocement réformés des champs de course, et de monter des centres équestres réservés à des populations écatées des clubs traditionnels : enfants pauvres, personnes handicapées...

              De toute façon, bouffer ce genre de barbaque survaccinée et (peut-être) dopé beurk...


              • zvalief 6 mai 2011 15:47

                parce que vous croyez que le boeuf s’est pas bourré d’hormones... et vous n’avez certainement jamais vu non-plus les cocktails d’antibiotiques qu’on file aux volailles...


              • Laratapinhata 6 mai 2011 17:40

                Moi je ne mange que du bio.


              • zvalief 6 mai 2011 15:42

                encore un fasciste qui s’ignore... même si je suis d’accord avec l’article sur ce qui concerne le monde des courses, y’en a marre de voir débarquer sans arrêt des crétins qui veulent interdire aux autres ce qu’ils n’aiment pas ou ce qui leur pose quelques problèmes moraux.
                moi j’aime pas les salsifis, je vais donc immédiatement demander qu’on vote une loi pour en interdire la consommation.
                 


                • Scott Scapula 6 mai 2011 16:00

                  je souscris à cette demande d’interdiction ! sauvons les salsifis de compagnie !


                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 mai 2011 18:15

                  @ zvalief,

                  « moi j’aime pas les salsifis, je vais donc immédiatement demander qu’on vote une loi pour en interdire la consommation.  » si je puis me permettre, c’est en légalisant la défense de ce qu’on aime pas que le monde est devenu ce qu’il est, cad sans plus le moindre amour.


                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 6 mai 2011 15:55

                  Absolument végétarien depuis 27 ans (aucun animal dans mon assiette, même pas un bonbon ou un sorbet contenant de la gélatine), je trouve absurde de s’émouvoir de la consommation d’un mammifère plutôt que d’un autre : cheval, cochon, vache, chien, chat, je ne vois pas de différence. Je mange quantité de mets savoureux qu’ignorent les humains carnivores, je n’ai pas de carence, plusieurs membres de ma famille n’ont jamais mangé de viande (ni de poisson) de toute leur vie.  smiley


                  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 7 mai 2011 20:58

                    Beaucoup plus simple que vous l’imaginez, car on trouve toujours ce genre d’ingrédient dans le même type de produit. Vous préférez manger les yeux fermés et la conscience éteinte ? 


                  • Scott Scapula 6 mai 2011 15:58

                    « Nul n’imagine de consommer de la viande canine ou féline dans notre pays. »
                    ah ? pourtant cela c’est déjà fait non ? le gaulois mangeaient du chien et au 19e chiens et chats se sont aussi vendus en boucherie ....
                    en vertu de quoi une espèce dite de compagnie devrait obligatoirement échapper à la casserolle ?


                    • Kalki Kalki 6 mai 2011 17:14

                      et la viande humaine ?

                      et la viande humaine mais produit en masse vous savez avec des cellules souches


                    • Kalki Kalki 6 mai 2011 17:15

                      c’est pour lutter contre la faim dans le monde


                    • Laratapinhata 6 mai 2011 17:41

                      Demain, Soleil Vert !..


                    • tvargentine.com lerma 6 mai 2011 22:42

                      Moi,cela me rappelle ma jeunesse ou il existait beaucoup de boucherie chevaline en France

                      Il en reste,mais dans la vrai France,celle de la campagne

                      http://www.tvargentine.com


                      • kitamissa kitamissa 6 mai 2011 23:50

                        très bonne la viande de cheval .....maigre,bien protéinée,idéale pour le steak tartare,se consomme crue sans problème,se digérant très bien ,idéale pour remplumer ceux qui ont eu des problèmes de santé !

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Firenza


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