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Accueil du site > Tribune Libre > On ne reste pas toujours de simples consommateurs...

On ne reste pas toujours de simples consommateurs...

Au début, une personne isolée ou en difficulté frappe à la porte d’une association pour obtenir une réponse… Parfois, bien accueillie, elle peut avoir envie de revenir

 

La puissante UNAF (l’Union Nationale des Associations Familiales) continue à perdre des adhérents…

Pour faire cesser l’hémorragie, l’ancien président national de l’institution : François Fondard a fait appel à un consultant.

Depuis plus de deux ans, les UDAF (Union départementale) sont appelés à plancher…

L’étude coûte cher… Nous sommes à l’ère du « consulting » !

Notre association familiale laïque départementale, elle, continue à progresser depuis plusieurs années et d’une manière régulière…

Nous boudons quelque peu ces « grandes messes » où l’on nous gargarise de termes comme celui fort utilisé de marketing…..

J’ai la faiblesse de penser que nos associations familiales ont devant elles un champ de développement considérable si elles s’attellent à l’action de terrain pour renforcer l’existant et pour intervenir dans de nombreux territoires non couverts.

Depuis deux ans notre association est présente sur l’agglomération de Melun, en direction de toutes les familles en assurant plusieurs services :

  • Des cours de français en direction des personnes qui ne parlent pas notre langue. Les résultats sont très rapides pour les jeunes adultes, plus lents pour les plus âgés mais nous arrivons à leur donner des outils « linguistiques » et un éclairage sur « le vivre ensemble » et les principes républicains…. Plusieurs apprenants deviennent actifs dans l’association ;

 

  • Des permanences : droit au logement ….C’est un volet social et « revendicatif » bien connu.

Plusieurs personnes, aidées finissent par s’investir à leur tour en s’engageant dans les formations que notre association assure ;

A côté de ces services réguliers, l’association propose depuis deux ans un séjour « chèques vacances ».

Ce séjour dure une semaine et est co-construit par les familles partantes.

Les frais sont pris en charge par trois financeurs : l’ANCV ( les chèques vacances, les partants et l’association familiale laïque)

10 familles sont parties en Vendée, à Maché….

30 personnes, des adultes et des enfants ont des activités partagées, tout en disposant de leur intimité (des gîtes individuels) et de moments en famille.

Tout est discuté et chacun assure une responsabilité lors des sorties.

Des mamans veulent se revoir après le séjour et souhaitent participer à la vie de l’association.

Quand des militants associatifs se plaignent de la passivité des « usagers » qui viennent consommer de l’activité sans prendre de responsabilités, je leur explique que l’engagement n’est pas spontané, il se cultive…

Depuis deux ans, nous avons élargi notre champ de bénévoles, réels ou potentiels…

A nous d’agir en conséquence.

Jean-François Chalot

 


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1 réactions à cet article    


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 15 juillet 2016 13:20

    « On ne reste pas toujours de simples consommateurs... »


    Ouf ! 

    On désespérait de vous voir commencer à entrevoir de comprendre ou se trouve la clef de voûte du bobinard .. Bravo, c’t’un bon début

    Quant à voir tomber toutes ces belles associations dans le piège du « consulting », du merketing, de la « communication » .. c’est consternant, confondant, con tout court

    Mais .. ça coûte cher comme vous dites

    Heureusement

    Il est loin le temps des compagnons de route, Nom de Lénine ! 

    NB : aujourd’hui, c’est pas le moment de faire des colères, même Bakounine, Savinkov Netchaïev et Zassoulitch sont dégoûtés, pire que nous




    NB2 : vous évoquez des tas d’effort autour du concept de « chèque de »vacances«  »

    Mieux vaudrait, pour les populations que vous évoquez, organiser des séjours à la ferme, en WWOOF, des interventions en maisons de vieux, des camps type scouts, des restaurations de vielles pierres, des entretiens de patrimoine vernaculaire .. plutôt que des « vacances » dont ils ne tireront aucun bénéfice sinon de l’humiliation au milieu des bobos entassés aux camping des flots bleus..

    En plus d’un tas d’avantages, ils repartiraient avec de la fraîche dans le fouille au lieu d’en avoir dilapidé au coca, à mickey, au baby fout fout, à l’orgie consumériste, à rien foutre .. pour l’hiver

    Bon.. certes .. repartir à Paris-Banlieue avec l’accent du Berry ou du Bitcherland ne fait pas partie des objectifs

    Bien cordialement

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