Osez les couilles
Les testostérones sont les hormones de la virilité. Les femmes en sécrètent par les ovaires et les hommes par les testicules. Et les deux, un peu aussi par les glandes surrénales. Les hommes en sécrètent 40 à 60 fois plus que les femmes. D’où la pilosité, le développement musculaire, la voix grave. Il n’y a pas d’égalité hormonale entre les genres. Cela a-t-il une incidence sur les comportements ? On peut le supposer puisqu’à conditions physiologiques différentes, les activités ne seront pas les mêmes d’un genre à l’autre. Par exemple dans le sport la majorité des compétitions ne sont pas mixtes, à cause de la moindre masse musculaire des femmes qui les désavantagerait par rapport aux hommes.
On assiste, irrémédiablement, à la féminisation de la gente masculine avec une baisse de la fertilité masculine, et un effondrement des testostérones chez les hommes.
Dans les lacs, rivières et estuaires la faune se féminise avec les polluants. Les ours polaires ont maintenant des "testicules féminisants". Les oiseaux mâles se mettent à couver les œufs, même dans les espèces qui ne le faisaient pas... L’industrie et particulièrement la pétrochimique, déverse des œstrogènes artificielles. Ces substances féminisantes, qui imitent les œstrogènes, sont impliquées dans la baisse de fertilité et dans la féminisation générale dans laquelle nous baignons. Les principaux responsables sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques et maintenant il y en a partout. Ils présentent des propriétés encore plus puissantes que les œstrogènes de la femme. Au recensement des coupables, on trouve, les rejets des voitures thermiques, les pesticides et les insecticides, domestiques ou de l’agriculture, tous les plastiques et matières qui en découlent, les produits ménagers et d’entretien, savons, shampooings, déodorants, parfums, crèmes, cosmétiques, fibres synthétiques, molécules médicamenteuses et pour cloturer ce tableau catastrophique toutes les hormones de synthèse que nous avalons dans les produits animaux. Toutes ces molécules sont, pudiquement, appelées par le politiquement correct, les perturbateurs endocriniens.
Mais comme nous allons le voir, hommes et femmes, pour le moins, ne sont pas égaux, face aux perturbateurs endocriniens... « Aux Etats-Unis, on a trouvé dans le cordon ombilical des nouveaux-nés, 200 polluants à dose toxique. A Montpellier, le professeur Charles Sultan, pédiatre endocrinologue, a constaté des micropénis et d'autres malformations (cryptorchidie) chez des garçons, multiplié par 3 en 20 ans. » Le docteur John Lee a souligné le danger de ces nuisances : "les oestrogènes sont des hormones féminines et nous sommes noyés dans une mer pétrochimique d'oestrogènes exogènes. Les conséquences potentielles de cette surexposition sont bouleversantes, surtout si l'on considère que l'une d'entre elles est la transmission des anomalies du système reproducteur à nos descendants. Le legs de cette pollution est en effet une véritable épidémie d'anomalies dans la fonction génitrice, parmi lesquelles un nombre sans cesse croissant de cancers des glandes sexuelles, la stérilité, la baisse du taux des spermatozoïdes et la féminisation des hommes". Vous remarquerez que ce tableau est rarement décrit comme tel.
C'est sûr, qu'aujourd'hui, les testostérones s'évaporent, cernées par les hormones féminisantes. Mais cette marée d’œstrogènes n’est pas, probablement, la seule responsable de la féminisation générale dans laquelle nous baignons. Nous sommes littéralement immmergé dans un socio-constructivisme féminin, avec tout un ensemble de codes féminisants, encadrés par un redoutable politiquement correct, ou la liberté d’expression, même, a été expulsée avec le mâle. Ce n'est pas la mixité permanente, chez l'homme, qui fait secréter des testostérones, mais son absence. Le taux de fécondité de nos ancêtres, il y a une quarantaine d’années encore, est peut-être à chercher, dans l’absence totale de mixité. Les filles et les garçons étaient séparés, les ambiances genrées étaient beaucoup plus marquées, et on sait, par exemple, que dans les internats de filles, ces dernières étaient toutes réglées biologiquement comme du papier musique et synchro, facteur de fertilité… Chez les garçons, l’ambiance n’était pas au compromis ni à la sociabilité, mais aux héros, valeureux et courageux, symptome de la testostérone ...
Le tour est, maintenent, joué dans cette mixité, imposée dans tout et pour tout, et qui nous féminise plus sûrement que l'omniprésence des plastiques. Rien ne vaut un bon match de foot ou de rugby pour faire secréter des testostérones. A ce détail, vous ajoutez, ce qui a été dénoncé, et le tableau désastreux est dressé. Et pourtant, il y a, probablement, un lien entre, le développement de l'intelligence humaine et les testostérones. Les testostérones seraient à l'origine de l'intelligence non verbale, spatiale et géométrique. Les testostérones seraient aussi l'inducteur de l'art et de l'abstraction mathématique. Les testostérones seraient, aussi probablement, à l'origine du développement cérébral, dans l'évolution de l'espèce humaine. Le gros défaut des testostérones est qu'elles ne sont pas les hormones de la sociabilité et du compromis, elles ne sont pas, non plus, celles de la gestion. Elles ne sont donc pas dans l'air du temps.
La virilité conserve cependant, dans ce contexte du discrédit masculin, un inconscient valeureux. Ce ne doit pas être sans raison. Pour ceux qui l'ignorent, les testostérones sont secrétées dans les testicules. La virilité d'un homme ne se mesure donc pas à la longueur de sa queue, mais à la qualité de ses couilles. Le taux de testostérone dans le sang, dépend en grand partie de la nourriture et à son mode de vie, qui ne peuvent être, c'est sûr, identiques à ceux de la femme. La femme a aussi des testostérones dans le sang, globalement beaucoup moins, mais tout à fait indispensable, et pas seulement pour faire des créneaux avec sa voiture. Chez la femme, les testostérones sont responsables de son désir sexuel et de sa libido. Tout cela est parfaitement cohérent. Vous associez les testostérones au clitoris, qui est responsable du plaisir chez la femme et qui est le reste du pénis dans l'organe sexuel féminin, et vous avez un tableau d'ensemble et un début de chronologie. Et Dieu créa Eve avec une côte d'Adam. Osez le clitoris, dernier slogan des féministes, le mode d'emploi se trouve dans les précis japonnais d'horticulture du Bonzaï. Je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que les hommes soient concernés...
Alors, Messieurs osez les couilles ou ce qui en reste, c'est moins compliqué et plus basique mais en matière de contact ou de coucherie, faites un accord écrit et signé avec la dame... Le romantisme et la galanterie ne sont plus de mise !
Eric de Trévarez
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