Où allons-nous ?... Heu, un peu plus à l’ouest
Non mais, Regardez !
Des députés PS seront élus avec des voix UMP et aussi Front National
Des députés UMP seront élus avec des voix du PS, EELV et sûrement Front de Gauche.
Cela s'appelle le Front Républicain ; cela fait beaucoup de fronts pour une même république.
Mme Le Pen hait personnellement NKM, aussi, ses ouailles, croit-elle, voteront-elles pour un gus du PS.
Querelles- non plus intestines comme au bon vieux temps- mais querelles d'ego.
On cherche on cherche on cherche on ne trouve pas : la Politique ?
Sur le logos du PS : le logo du Front de Gauche !
Soudain le PS s'aviserait-il que le Front de Gauche peut lui être utile ; jusqu'ici il n'avait de cesse de l'ignorer, le mépriser, jusqu'à l'attaquer.
Serait-ce le PC qui prends des aises ?
À l'heure où j'écris ces lignes, l'enquête n'est pas terminée, les coupables n'ont pas encore avouer.
Hollande est copain comme cochon avec Monti.
Merkel nous nargue et nous traite de médiocres, si elle continue, elle nous embarquera dans une troisième guerre mondiale. Peut-être certains s'en frottent déjà les mains ; depuis le temps qu'on nous le dit : une bonne guerre...
Mais Hollande l'ouvre : petite leçon de morale aux grecs.
À Marseille, à défaut de merle, on vote pour une grive frelatée. Même pas un ortolan !
Faloni est félon.
Mohamed Merah n'est plus ce fou sanguinaire, diabolique de sang froid, mais un pauvre gosse manipulé par les services secrets !
Au passage, il a servi d'autres desseins tout aussi puants.
Les juifs d'Israël vont bientôt terminer le mur qui les protégera, dans leur ghetto.
Le roi d'Espagne va titiller le lion laissant son peuple exsangue qui n'a plus que le cri pour contrer les harangues.
La meuf de Hollande explose sa jalousie au monde entier.
Sarkozy ne sait pas se branler et demande à une plus vieille que lui, par hasard quémandeuse, de lui en faire une !
DSK en paraît simplet ( le pauvre ! Avec le noeud nord conjoint Mars en maison dix en taureau, n'importe qui se serait comporté comme lui !!)
On ne va pas tarder à apprendre que Mélenchon a coincé une militante, sous la tente, à La Bastille, juste avant de monter les marches quatre à quatre. Mais il n'y a pas eu viol, la petite étant une idolâtre.
Éva Joly, se sentant bien seule au milieu de tous ces partouzeurs, a crû bon d'avouer- un moment de faiblesse bien compréhensible pour une exclue, bafouée même par les siens- qu'elle n'était qu'une norvégienne ménopausée.
On va nous apprendre que Bové n'avait pas disparu complètement, il faisait juste un break avec une belle américaine.
Sur les îles, il a sûrement rencontré Hulot qui lui batifolait avec les baleines et qui, en rentrant, a fait une belle envolée écologique, rageur d'avoir été émasculé aux primaires EELV.
On va bien finir par savoir que Cohn Bendit garde une ligne politique immuable parce que, depuis tout ce temps, il baise bobonne tous les vendredis.
On plaint Royal, on s'extasie sur les seins de la dernière Le Pen, on trouve que Duflot est mal fagotée, Tobira trop foncée, que Hollande est falot, Ayrault un peu pâlot, Copé un vrai kéké, Dati une harpie.
Le seule qui s'en sort bien est la reine d'Angleterre.
Mais les médias aussi, et à bras raccourcis, jettent aux lions dans l'arène des bouts de chair racornie et flétrie. Le Peuple est ébaudi.
C'est Carnaval, c'est la fête octroyée par décret chaque lustre.
On rigole, on s'amuse, on discute, on commente, on se bat, on s'agresse, on y croit.
DEMAIN, LA FÊTE EST FINIE.
ALORS QUOI ?
Bougeons-nous.
Montrons leur que nous ne sommes pas dupes.
Nous, les femmes du peuple, disons leur que l'on ne supporterait pas que notre meilleure amie sache à quel point on crève de jalousie.
Que nous sommes fellatrices d'aucun homme qui nous dégoûte, fût-il président.
Nous, les hommes, que nous sommes assez frustes pour savoir nous branler s'il y a nécessité.
Que nous ne partirons pas en guerre.
Que nous ne voterons plus jamais pour cette bande de décadents.
Que nous n'écouterons plus jamais les charognards des ondes.
Que nous prendrons la rue !
L'usine, le bureau, la boutique, l'atelier, la classe.
Que nous virerons toute cette bande de cinglés.
En slip, dehors, à poil, et qu'ils se débrouillent, comme nous nous débrouillons.
Et que nos journaleux, ignobles, insultants, humiliants, arrogants, vendus, seront tous au chômage et sans indemnités.
Nous ferons leur fête aux blondes de l'UMP et à leurs alliées.
Nous ferons leur fête aux Copé, Guéant, Hortefeux, Buisson et à tous ceux que nous voudrons.
Un grand coup de serpillière.
Un grand nettoyage d'été.
Du vent, du balai, on étouffe sous toute cette merde.
De l'air.
MAIS NON !!
Mais non ; ne vous inquiétez pas !
C'était juste un mauvais rêve, un blague, un coup de gueule insensé, une fièvre du samedi soir dans un bled paumé de la campagne de France, un bled où y'a qu'des vieux et des handicapés, qui dans leur C A T vernissent des sabots aux couleurs la France.
Tout va bien.
On sait bien que Méluche ne ferait jamais ça.
Qu'Éva n'a rien à faire des queutards du prétoire.
Que Bové a retrouvé ses moutons et ses chiens qui étaient très contents de le revoir, car les bêtes, ça aime et ça se souvient.
Que Hulot les a bien toutes les deux et caché en soute pendant toute la tempête, il ressort plein d'allant et sonne les trompettes.
Que B B aime les phoques sauf ceux de Méditerranée parce qu'ils tuent les moutons.
Que Watson est un salaud qui envoie ses requins sur le dos des surfeurs.
Que Fillon séduit, Dati s'est couchée à ses pieds.
Que tout petit déjà Nico connaissait la branlette.
Que Rotwieller voulait juste donner un coup de pouce à son homme.
Que Monti et Hollande, c'est pas du sérieux, c'est juste pour la parade, du fair-play,miteux.
Que nos journalistes sont juste facétieux.
Que nos femmes savent mieux qu'eux se crêper le chignon.
Que nos hommes violent aussi, mais pas dans des salons.
Qu'il est normal qu'on barre la route à la droite quand on est de gauche.
Que l'on barre la route à la gauche quand on est de droite.
Que tonton Obama n'autorisera pas une guerre fratricide.
C'EST FINI
Allons, soyons gentils, rentrons à la niche. Rentrons chez nous les gars, c'était un mauvais rêve !
Dans cinq ans, on verra !
Nous remettrons ça, si toutefois nous sommes toujours là.
C'était un mauvais rêve je vous dis.
TOUT EST NORMAL ET SANS ALTERNATIVE.
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