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Accueil du site > Tribune Libre > Où sont les entrepreneurs de demain, à Sarcelles ou en prépa HEC (...)

Où sont les entrepreneurs de demain, à Sarcelles ou en prépa HEC ?

C’est pour témoigner, et faire entrer l’esprit d’entreprise dans les collèges et lycées, que Philippe Hayat a créé l’association « 100 000 entrepreneurs ».

J’étais la semaine dernière l’ambassadeur de cette association dans un collège d’une ZEP de l’Académie de Créteil ; récit d’une expérience...

Course_1L’accueil par la principale est plutôt chaleureux. Elle voit d’un bon oeil cette entrée du monde de l’entreprise dans le collège.

Elle me présente le collège, dont elle attend la destruction-reconstruction depuis plusieurs années, le financement par le Conseil général se faisant un peu attendre. Elle évoque "le bâtiment datant de 1968, vétuste. Isolation thermique et phonique déplorable ; on entend les cours d’à côté à travers les cloisons." Peut-être croit-elle que je vais faire un don ? Je demande combien coûte cette opération de reconstruction ; "Des milliards", me dit-elle... Elle y va sûrement un peu fort. "...ou peut être cinq millions"... En fait, elle n’en sait rien.

Elle me parle aussi des soucis qu’elle a avec les "adultes", les différents statuts, ceux payés par le Conseil général, ceux de l’Education nationale, les jalousies, les conflits,les petites exigences égoïstes de chacun ; ça n’a pas l’air facile d’être principal de collège.

Finalement, les plus faciles, ce sont les élèves. Elle m’explique les filières, les options, avec plein de sigles, je n’y comprends rien... Comment font les élèves pour s’y retrouver ?

Je vais rencontrer une classe spéciale, avec option "Découverte professionnelle", elle a d’abord dit quelque chose comme DP3, il a fallu que je fasse traduire dans ma langue...

Dans cette classe, sont orientés les élèves en difficulté, faibles dans les matières générales, et que l’on aide dans un projet professionnel. Ils sont faibles dans les matières générales mais, me dit-elle, "très créatifs et très motivés". J’ai hâte d’y être.

Elle me présente le professeur qui va m’accompagner, une jeune fille qui a l’air toute douce.

Entrée dans la "salle de réunion", ainsi appelée par la principale, où les élèves entrent peu après ; ils sont quinze.

" Asseyez-vous ! Enlevez vos manteaux ! Mademoiselle, enlevez cette écharpe ! Sortez un crayon, vous en aurez besoin pour écrire ! ". Oui, apparemment, pour parler à ces élèves, il faut de l’autorité. Je me prends à essayer d’imaginer à quels résultats j’arriverais si je m’adressais aux collaborateurs de mon entreprise sur un ton pareil...

Dans cette classe de quinze, il y a pratiquement autant de filles que de garçons (ils ont dû le faire exprés ?), une moitié de Noirs, une moitié majoritairement d’origine maghrébine. Le tout est très souriant, très dynamique.

Présentation de la principale et du professeur, et c’est parti !

"Qui parmi vous sait ce qu’est une entreprise et voudrait un jour être entrepreneur ?" Six doigts se lèvent. Les questions fusent, les échanges sont très nourris.

"Monsieur, est ce que vous êtes riche ?", "Monsieur, est-ce qu’il faut mentir pour trouver des clients et être entrepreneur ?", "Monsieur, pour gagner plus, il vaut mieux pas déclarer les employés, n’est-ce pas ?" (Ils ont entendu ça quelque part, sans trop savoir de quoi il s’agit)...

Est-ce que les filles peuvent réussir aussi bien que les garçons ? Non, disent les garçons ; mais si, disent les filles, qui sont les plus acharnées et volontaires dans ces échanges.

Le jeu des questions et des réponses, mon propre témoignage sur mon histoire, permettent de vivre les étapes de la création d’une entreprise, de comprendre ce que c’est qu’être entrepreneur.

"Monsieur, ça sert à quoi ce qu’on apprend à l’école pour être entrepreneur ?". Et on parcourt les matières. Les maths, ça se voit tout de suite, ils n’aiment pas trop ; alors on parle de tous les calculs qu’il faut faire quand on est entrepreneur : "Monsieur, c’est la calculatrice qui fera ça !" ; il faut expliquer, échanger. Et le français ? L’orthographe ? "Monsieur, ça sera la secrétaire qui fera ça, moi je serai le patron !" ; oui , mais qui fait le courrier, la secrétaire ou le patron ? Etc. En fait ils se projettent facilement dans un rôle de patron qui commande, qui embauche, qui négocie avec ses clients, qui gagne plus que les autres, qui prend les décisions... Ils s’y voient déjà. Avec beaucoup de clichés.

Progressivement, les concepts deviennent plus clairs.

Est-ce qu’il faut prendre des risques pour être entrepreneur ? Oui. Et ça vaut la peine ? Oui, car on peut gagner plus... L’argent revient souvent dans les remarques et questions. On redécouvre le sens de l’effort : pour être entrepreneur, il va falloir, ils pensent, travailler plus, mais ils en ont envie.

Au bout d’une heure à peine, le professeur, la jeune fille toute douce, quitte la salle... Un autre vient la remplacer (surveilllant ? professeur ? Il ne se présente pas ; il se met dans un coin aussi). Il a l’air de s’intéresser aux échanges ; il pose quelques questions ; il viendra à la fin me parler d’un projet "à l’étranger" qu’il aimerait me présenter... Encore un entrepreneur...

Les échanges reprennent.

Parfois, certains élèves s’agitent un peu plus, ou n’écoutent plus, et puis une question, une remarque leur fait de nouveau dresser l’oreille, et ils reviennent dans le cercle. Progressivement, chacun va trouver quelque chose qui parle de lui dans ces histoires d’entrepreneurs en herbe.

A la fin, on refait le test.

Combien d’entre vous aimeraient un jour être entrepreneur ? Douze doigts se lèvent sur les quinze !

Des projets, ils en ont : entreprendre dans la coiffure, la cuisine, la restauration, faire travailler des plombiers, des comptables, une concession automobile, carosserie, peinture, électricité...

Et ils en parlent avec conviction et assurance, les yeux pétillants, l’envie de réussir, de s’en sortir.

J’aimerais conseiller cette expérience à tous ceux qui nous parlent de "désespoir des jeunes" qu’il faut "assister".

De retour à Paris, j’ai rendez-vous avec un jeune en préparation HEC qui est venu me voir dans mon entreprise afin que je lui présente ce que c’est que l’entreprise, en général. Il se pose des questions : toutes ces études qu’il fait, c’est dur, et il ne sait pas trop où ça va le mener ; il est inquiet, un peu perdu : "Est-ce que HEC c’est mieux que l’Essec ?" Il aimerait faire un stage cet été, mais il ne sait pas trop où chercher, ni comment. Est-ce qu’il aimerait travailler dans une entreprise ? Il ne sait pas non plus. Et il voudrait faire quoi ? Il ne sait pas plus... Qu’est ce qui l’intéresse ? Il dit "Tout", et j’entends "Rien".

Je lui présente quelques collaborateurs de mon entreprise ; il écoute en silence... Non, il n’a pas de questions. Il n’est pas sûr que tout ça l’intéresse...

Qu’est-ce que tu aimes dans ce que tu fais ? Il aime la philo... et les maths (il a un grand sourire quand il en parle).

Et tu aimerais faire quoi dans une entreprise demain ? Bof, il ne sait pas..."Etre créatif", me dit-il..."Mais c’est pas assez concret, on m’a dit"...

Je lui parle d’entrepreneur ; il me regarde un peu étonné... Je viens d’utiliser un mot dont il ignore la signification...

Finalement, les plus faciles à sensibiliser à l’esprit d’entreprise ne sont pas toujours ceux qu’on croit.


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35 réactions à cet article    


  • jak (---.---.66.192) 21 février 2007 12:57

    la caricature a ce degré, c’est soit de la naïveté, soit de l’incompétence. A vous lire ces jeunes se projettent comme entrepreneur, aussi bien que pour rocky, madona, ou jordan, ils ne comprennent que le mot argent ; efforts,travail,persevérance, don de soi, leurs sont totalement étranger et espère qu’il le resteront, a eux gloire et beauté. Si pour eux la jeunesse peut leur servir de circonstances atténuante, en ce qui vous concerne vous en avez aucunes


    • (---.---.208.137) 21 février 2007 13:20

      Pas faux, malheureusement...


    • Gilles Martin zone Franche 21 février 2007 15:31

      Sortez de vos certitudes... inscrivez vous à 100.000 entrepreneurs et allez rencontrer vous-mêmes les jeunes dans les collèges...aprés vous pourrez commenter avec votre propre expérience... http://www.100000entrepreneurs.com/


    • Sab (---.---.15.209) 22 février 2007 00:00

      @ par zone Franche,

      Bravo pour la réponse aux deux ci-dessus et bravo pour cet article qui mérite un large débat sans préjugés.

      Et encore un bravo pour ce que vous faites. Les petites gouttes d’eau font des rivières et les rivières...

      Sachez que vous oeuvrez pour la France de demain, celle de TOUS nos enfants.

      Bien à vous


    • gem gem 21 février 2007 13:41

      Currieux qu’un article aussi original, bien écrit, pertinent, vécu, nuancé, ne récolte qu’un maigre -5+7 sur 12 avis exprimés, au moment où je le regarde...

      Merci quand même


      • faxtronic (---.---.127.45) 21 février 2007 13:57

        C’est un article assez demago, un peu niaiseux, un peu debile et plein de cliché. Cela m’etonnerait fort que tu sois un consultant en quoi que se soit. Ou alors tu dois etre vraiment mauvais dans ton metier.


        • Marsupilami Marsupilami 21 février 2007 14:07

          Je pense exactement comme Faxtronic. C’est un article tombé d’un camion razzié par un déchargeur au black de Sarcelles. Et pas de la bonne camelote.


        • zone Franche (---.---.113.124) 21 février 2007 15:22

          Parfaite illustration de ce que l’on appelle le « déni de réalité »... Quel dommage...


        • Sab (---.---.15.209) 22 février 2007 00:05

          Quand on écrit :

          « C’est un article assez demago, un peu niaiseux, un peu debile et plein de cliché »

          Sûr, cet article ne va pas dans le sens de vos fantasmes.

          C’est vous qui faites « un deni de la réalité ».

          Sortez de derrière vos ordis et aller voir sur le terrain, vous trouverez certainement autre chose que le matraquage des médias inféodés ou des sites fachos.


        • arthur (---.---.43.22) 26 février 2007 10:02

          « assez demago, un peu niaiseux, un peu debile et plein de cliché »

          Bravo, tu viens de définir en peu de mots l’activité de consultant.


        • (---.---.13.3) 28 février 2007 19:04

          Oui effectivement, cet article est plein de démago à gogo. Qui va nous faire croire qu’un jeune de HEC ne sait pas ce qu’est un entrepreneur ? IL faut pas pousser : Je lui parle d’entrepreneur ; il me regarde un peu étonné... Je viens d’utiliser un mot dont il ignore la signification... Quand on sait quels sont les concours pour rentrer faire une HEC ou ESSEC. Si les banlieues ont des ressources, il est inutile, cher auteur, d’espérer nous faire croire un instant que les gamins des banlieues sont les entrepreneurs de demain et que ceux d’HEC sont des gogols. Mort de rire !!!


        • Gilles Martin Gilles Martin 3 mars 2007 12:59

          On voit que vous ne connaissez rien au programme d’entrée des concours HEC et ESSEC....qui ne disent pas un mot de ce qui se passe dans les entreprises, et encore moins des entrepreneurs..

          Pour le reste, qui seront les entrepreneurs de demain ? Qui vivra verra...

          Si je comprend bien vous, vous serez déjà mort, enterré avec votre rire, dont plus personne ne se souviendra...

          Paix à votre âme.


        • Guilhem (---.---.91.97) 21 février 2007 14:22

          Ces jeunes seront les entrepreneurs de demain car ils n’ont rien à perdre, ont des idées et une furieuse envie de s’en sortir.

          Ceux de HEC seront leur gestionnaires, plus confortable et moins risqué...

           smiley


          • nico5 (---.---.63.161) 21 février 2007 15:54

            Je suis d’accord que tout ça fait très clichés. Comme c’est écrit dans l’article la seule chose qui intéresse ces jeunes de cités c’est commander et gagner de l’argent, malheureusement être entrepreneur (que je suis) c’est pas vraiment ça. Au début c’est surtout beaucoup de sueur, de stress, de désillutions et peu d’argent.


            • Sab (---.---.15.209) 22 février 2007 00:10

              L’auteur parle des plombiers, des coiffeurs

              On peut ajouter : des maçons, des artisans menuisiers, des infirmiers, des emplois de proximité...

              et de tout ce que la france aura besoin dans un proche avenir !

              Ah, clichés ! Quand vous nous tenez... !


            • JP (---.---.209.11) 21 février 2007 17:33

              L’entrepreneur qui découvre qu’il y a de l’énergie en banlieue... Avant que celle-ci ne soit broyée par des types désabusés sortis tout droit de l’Essec ou d’HEC...


              • Gilles Martin Gilles Martin 21 février 2007 18:21

                qui parlait de clichés déjà ?


              • christophe_l (---.---.241.9) 21 février 2007 18:19

                bonjour

                bravo pour cet article, qui ne remporte finalement pas le succès que j’imaginais.... oui, la vision qui y est décrite peu nous paraître plus que simpliste, et oui on fait d’un cas une généralité, mais quel bonheur de voir enfin quelqu’un parler de notre jeunesse défavorisée en des termes flatteurs ; une petite bouffée d’espoir pour eux, pleins de rêves, d’envie et d’énergie...

                quand à ceux qui disent qu’être entrepreneur ce n’est que du sang de la sueur et des larmes, je répondrais que c’est déja le quotidien de nombre de ces jeunes, et que pour ma part, je vis plus que bien mon statut d’entrepreneur (oui c’est dur, non je ne roule pas sur l’or, mais finalement, c’est le seul moyen que j’ai trouvé afin de mettre en adéquation ma vision du monde du travail avec mes actes).....

                De plus pour ce qui est de la vision du jeune, élève de HEC, elle ne me surprends guère, j’ai eu l’occasion d’en rencontrer, dans de nombreuses pseudo hautes -écoles, ils sont souvent plein de morgue, fiers d’en être, s’étant battus, et ayant aiguisés leurs dents afin d’en être, mais pourquoi : souvent pour faire plaisir à papa, par peur aussi du marché de l’emploi, mais rarement par conviction....


                • Gilles Martin Gilles Martin 21 février 2007 18:29

                  merci ; le jeune élève n’est malheureusement pas encore à HEC mais en préparation du concours : 3000 candidats pour moins de 300 admis...la route est encore longue pour lui...il est plutôt anxieux que « fier d’en être » comme vous dites...


                • éclaireur (---.---.85.227) 21 février 2007 20:46

                  Steve jobs, Bill gates, Marcel Dassault, Francis Bouygues ont un point commun, mais lequel ? Pourquoi ont ils réussi là où tant d’autres ont échoué ? Le secret de leur réussite ne se trouve ni à HEC, ni à Sarcelles, ni même dans dans un quelquonque garage Californien. C’est la résultante de la conjonction d’un nombre incalculable de paramètres parmi lesquels figurent l’énergie, une bonne formation, mais aussi la chance. Il faut aussi avoir le bon produit au bon moment, de savoir vendre un business plan à son banquier, et tellement d’autres atouts. S’il suffit d’avoir envie pour réussir, ce serait tellement simple.C’est une condition nécessaire, mais pas suffisante.


                  • Gilles Martin Gilles Martin 22 février 2007 09:48

                    bravo pour ce commentaire.

                    C’est justement parce que cette envie est une condition « nécessaire », comme vous dites, que « 100.000 entrepreneurs » va dans les collèges, car cette envie, il faut la susciter et la faire grandir, sinon elle va être étouffée par tous ceux qui disent à ces jeunes, ou leur font sentir « qu’ils sont des bons à rien », « qu’ils sont condamnés à échouer.. », (il suffit de lire certains commentaires ci dessus de procureurs de ce genre...) Et puis, c’est vrai, une fois le nécessaire acquis, il faudra faire le suffisant, et bien sûr la chance est un atout... Peut être peut on aussi aider à « donner la chance » ?


                  • arthur (---.---.43.22) 25 février 2007 15:06

                    Pour Bouygues et Dassault, ne serait-ce pas plutôt un copinage éhonté avec le Pouvoir ?

                    Faut arrêter avec la méritocratie en France, c’est un fantasme au même titre que les invasions barbares.


                  • (---.---.149.144) 22 février 2007 01:10

                    Pour avoir pratiqué la même expérience dans deux collèges de province, en zone plutot rurale, un collège public et un collège privé, JE DOIS CONFIRMER les grandes lignes de cet article !!!!!!

                    Par contre, fréquentant également le milieu des « prépas », je considère que l’observation sur le « HEC » est une mauvaise exception, fort heureusement.


                    • wrisya (---.---.231.251) 22 février 2007 10:12

                      Bonjour,

                      Je crois aussi que beaucoup de jeunes veulent travailler surtout lorsqu’ils se sentent à coté de la plaque à l’école... C’est bien de les motiver, pour ceux qui seront sérieux ils arriveront à faire quelque chose c’est certain sans forcément être entrepreneur...

                      Les jeunes veulent surtout être valorisés, se sentir appréciés et utiles... Bien sûr que l’argent est important pour eux, mais comme pour tout le monde : qui bosse pour la gloire ?!! Je pense qu’avant de leur parler d’entrepreunariat, ce serait déjà bien de leur parler du monde de l’entreprise : le collège en reste trop éloigné et ça reste encore trop peu personnalisé...

                      Ils sont pas plus glandeurs que l’image qu’on veut leur coller, pour connaître la réalité des cités ce n’est pas en regardant la messe du 20h00 de gens qui parlent d’une réalité qu’ils ne connaissent pas que ça va bouger... Y’a des problèmes, et comme partout...


                      • arturh (---.---.119.98) 22 février 2007 12:13

                        Comme hier, les entrepreneurs de demains ne sont ni à Sarcelle ni à HEC, mais à Stanford et aux USA.


                        • Un étudiant (---.---.203.79) 24 février 2007 19:31

                          Bonjour,

                          Pour ma part j’ai trouvé cet article intéressant. Pour une fois que dans un média on parle un peu de la jeunesse et de leurs attentes !

                          Le fait de créer une entreprise pour un jeune, des quartiers défavorisés ou même en géneral, est un réel ascenceur social. Celà permet de faire nos preuves, là où dans l’économie traditionelle où nous perçoit comme incompétent.

                          Il serait temps qu’en France on prenne conscience que la jeunesse n’est pas celle présentée par les médias traditionnels, « racaille », « fumeur de pet », « pseudo révolutionnaire » mais plutôt une catégorie sociale pleine d’energie, ouverte au monde et consciente des enjeux actuels qui en a assez d’être bridé par les stéreotypes...

                          L’avenir de la France est dans sa jeunesse et l’association 100 000 entrepreneurs semblent l’avoir compris. Un début de changement des mentalités ?


                          • bob (---.---.236.85) 25 février 2007 19:08

                            Quelle est la proportion de l’ENA, polytechnique, etc... y a t il parmi les createurs d’entreprise ?

                            Pourquoi ces gens la doivent absolument etre etabli a des postes a hautes responsabilites sans avoir fait leurs preuves ?

                            Pourquoi sont ils payes par l’etat pour etudier alors que nombre d’etudiants doivent travailler pour financer leurs etudes ?

                            Est ce que l’investissement dans ces personnes vaut le resultat ?

                            La competence n’est pas forcement une donnee provenant des grandes ecoles.


                            • autrepseudo (---.---.110.167) 26 février 2007 07:31

                              Ils sont payés car ils sont fonctionnaires : ils ont réussi un concours de l’état et c’est une école de formation publique, donc ils sont payés. C’est l’avantage d’appartenir à une élite de la république. Souvent, ces personnes sont issues de milieux aisés et « sont pistonné ».


                            • cdg (---.---.249.14) 25 février 2007 21:05

                              si vous sortez de HEC, c est un bon salaire dans une grosse multinationale et un plan de carriere + ou - assure

                              si vous sortez de sarcelles, c est l ANPE et le RMI

                              L un perd l assurance d un bon salaire l autre n a pas le choix.

                              CQFD


                              • moebius (---.---.159.70) 25 février 2007 21:28

                                CQFD, c’est pas l’envie de se faire « du fric » qui manque le plus, mais a part ça......


                                • Stef (---.---.62.128) 26 février 2007 10:31

                                  Cet article est une auto-promotion. Il n’y a pas d’argument.


                                  • parkway (---.---.18.161) 26 février 2007 10:48

                                    vous n’avez pas cité à ces djeuns l’exemple, que dis-je le fabuleux exemple de l’entrepreneur qui a réussi , M. Gallois, le PDG d’Airbus, notre fleuron national, comme le crédit lyonnais...

                                    Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !Vivent les entrepreneurs !...


                                    • Gilles Martin Gilles Martin 3 mars 2007 13:05

                                      Quand vous écrivez « vivent les entrepreneurs ! », on a l’impression que vous voulez les tuer ...

                                      Votre commentaire est une preuve de plus qu’il reste beaucoup à faire pour raviver l’esprit d’entreprise, et réhabiliter les entrepreneurs et l’entreprise en général...


                                    • clicillic (---.---.143.36) 14 mars 2007 21:51

                                      Votre démarche qui consiste à rencontrer les élèves au collège est tout à fait positive. En revanche vos jugements et commentaires sur l’attitude du personnel enseignant révèle une certaine incompréhension. Oubliez-vous, par ailleurs que le seul fait de votre présence modifie les réactions de chacun ? En ce qui concerne le rapprochement entre les objectifs d’une entreprise du type salon de coiffure ou plomberie,et ceux de certaines sociétés qui ont besoin de personnels hautement qualifiés formés par les grandes écoles, il est peu pertinent. Les qualités des deux types d’entrepreneurs sont hautement respectables mais les personnalités de chacun ne se comparent que jusqu’à un certain point.


                                      • Dimitri 1er juin 2007 11:49

                                        Je tiens juste à vous préciser qu’il y a justement un prépa HEC à Sarcelles où l’on apprend les mêmes choses qu’a Louis le grand (je le sais j’étais à Sarcelles et je connais aujourd’hui des personnes de prépas « parisiennes »)... enfin bon, les préjugés valent toujours mieux que le connaissance. A bon entendeur, salut !

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