Pamela Anderson, le foie gras, et les oies de l’assemblée nationale !
"Alerte à l'assemblée nationale !"... En venant parler de la cause animale, Pamela a levé un lapin : La bêtise, l’arrogance, et le sexisme des députés… Un combat particulier l'amenait ce jour là devant l'hémicycle : Elle répondait à l'invitation d'une députée EELV, Laurence Abeille, soutenant l'interdiction du gavage des oies et des canards, inscrite dans une proposition de loi. Les piliers de l'assemblée ont peiné à se rappeler d'une telle affluence parmi les députés. Mais il semble que le talent de rassembleuse de Pamela, et le phénomène de curiosité suscité, n'ait rien eu à voir avec le sujet qu'elle défendait, qui lui a rencontré une hostilité complète. Il y a là une dichotomie étonnante, révélant un esprit assez méprisable chez certains, fait de voyeurisme et autant de mépris, bien peu compatible avec l'éthique minimum. Mais parlons plutôt de morale élémentaire, celle qu'on tente d'enseigner aux enfants ! On peut ne pas être d'accord avec ce projet de loi, et la femme qui le défend, reste qu'il y a une façon de se tenir, et de freiner certains propos de cours de caserne, volontairement blessants envers elle, tout autant qu'envers la personne morale qui soutient ce combat. Tout cela s'apparente à une forme de curée.
http://bit.ly/201nS7L Le gavage des oies : Une pratique barbare, qui impose la torture à répétition d’un animal, avant sa mise à mort. Chaque année, de nouveaux pays l' interdisent. La France en aura peut-être bien demain la triste exclusivité, comme le Japon, continuant seul à pratiquer la pêche à la baleine, sous le couvert obscène de prétendus "prélèvements scientifiques". On peut faire comme si nous n'étions pas concernés, dire qu'on aime ça et qu'on s'en fout !... Entre autre attitude méprisante, on peut choisir aussi celle du silence, la politique de l'autruche au pays des oies gavées. Notre président, sous son casque de scooter lui composant un personnage de Dark Vador impassible, ne fait pas autre chose quand on l'exorte à s'exprimer, par exemple sur le dossier de Notre-Dame-des-Landes ! ... Quid des promesses qu'il avait faites aux opposants : Tous les recours devront être épuisés, avant de pouvoir envisager les procédures d' expulsions !
Le gavage des oies et des canards, n’a rien à voir me direz-vous avec celui des électeurs, et faudrait pas prendre les enfants du bon dieu, pour des oies domestiques ! Encore que !… Car tout se tient, et les lois de l'économie sont les justifications à toutes les horreurs, à toutes les oppressions, à tous les mensonges.
En d’autres termes, révoltez-vous contre une injustice, une barbarie, vous irez mieux ! La cause animale n'est pas un gadget, elle est significative de notre rapport au monde !
Je ne sais pas si Hollande a parlé de ça, dans son discours, mais la préservation des espèces, le respect de la vie sous toutes ses formes, ça me semble furieusement COP 21 ! « Ainsi vous avez osé le faire ! »Disait Hollande, pour conclure pompeusement, dans un effet de manche, qu’un pigeon malicieux n'a cette fois-ci pas marqué de sa fiente.
Les pin-up et les starlettes, qu’elles restent donc à leur place, avec des oreilles de lapin sur la tête, pour les rendre plus sexy, le cerveau gavé par le silicone et les millions de dollars.
Voilà à peu près la pensée de la plupart des dindons et de coqs en tous genres assis sur les bancs de l’assemblée. Composition de la classe : Trois quart d’hommes, 60 ans de moyenne d’âge…
-« On atteint le degré zéro de la politique. Si on voulait chercher le comble de la médiocrité hé bien là on l'a » (Christian Jacob) ;
-« Pas de silicone dans mon foie gras » (Patrick Ollier) ;
-« On est à l'Assemblée, on n'est pas là pour voir des pitres et des prothèses » (Jean-Paul Bacquet)
-"Pamela Anderson ? Je m'en fiche", a ainsi rétorqué le député LR Hervé Mariton. "Qu'on fasse appel à l'imagination et à l'ardeur des parlementaires, c'est une bonne chose. Après, chacun a l'imagination et les fantasmes qu'il souhaite !
Pour sa part, Laurence Abeille s'est dite « extrêmement choquée » par les propos de certains de ses collègues, ajoutant que, d'après elle, un homme n'aurait pas subi le même traitement.
Il y a longtemps pourtant que cette assemblée de gallinacés, pourvue d’un perchoir, se croyant au dessus du lot, a fait entrer dans son vocabulaire moult moqueries et invectives.
C’est pourtant notre représentation nationale, nos élus ! Des gens supposés, calmes, sérieux, responsables, maîtres de leurs émotions, ne dépendant d’aucun lobby, travaillant à l’intérêt général ; des sages censés écouter de façon attentive tous ceux et celles qui viennent parler de leur expérience, surtout quand ils sont invités par l'un des leurs, au sein d’un monument national où se sont exprimés les plus grandes voix, de Jean Jaurès à Victor Hugo.
Ces outrances sont préocupantes, car signifiantes d'une pensée simpliste, clivante, rejetant ce qui la dérange ou l'irrite. Orwell qui était théoricien du langage, et en analysait les évolutions, en ferait sûrement un constat attristé ; les propos simplistes et injurieux, venus des élites étaient pour lui le corollaire des états autoritaires, et inauguraient le déclin d'une société. Ce joyeux lynchage en bande organisée correspondait-il à une sorte de retour du refoulé, à un passage à l'acte tribal chez des députés qui n'ont plus guère les moyens de s'exprimer que dans deux postures : Celle de la sieste, et l'autre du garde-à-vous ? Sous le règne de l'état d'urgence les minutes de silence remplissent le vide !
Pamela leur a offert sans doute une petite distraction, une occasion de montrer qu'ils existaient ! Un anthropologue y verrait peut-être une manifestation de défense de grands mâles dominants, protégeant ce qu'ils estiment être leur territoire et leurs privilèges. Dans ce grand exorcisme rituel, Pamela est arrivée à point pour cumuler les fonctions de leurre, et de bouc-émissaire. Ce n’est pas la première fois qu’on est choqué de découvrir la vraie nature de cette assemblée, outrancière, infantile, sexiste, et très peu démocratique.
« Messieurs, messieurs !… »
En Juillet 2012, la ministre du logement Cecile Duflot, s’était indignée, d’avoir été sifflée, par les députés UMP, au motif qu’elle portait une robe… http://bit.ly/1OIf91X « J’ai été étonnée de ce niveau… Ca fait maintenant des années et des années, j’ai travaillé justement dans le secteur du bâtiment et de la construction, je n’avais jamais vu ça ! »
Partir en voyage scolaire de fin d'année en car, avec toute cette assemblée, ça doit pas être terrible !... Déjà, en 2011, la ministre Chantal Jouano s’était attirée les foudres d’une partie des politiques, quand elle avait dit entendre des remarques salaces, dés qu'elle portait une jupe à l’assemblée…. On en vient à penser que cet excellent film, qu’est « La journée de la jupe », ayant pour décor un lycée de banlieue, aurait pu tout autant être réalisé dans l’hémicycle, avec Pamela jouant le rôle de prof que tenait Isabelle Adjani, au milieu des « lascars ». http://bit.ly/1nt1XW0
Pourtant, elle en a vu des requins, à Malibu, Pamela. J’ai même vérifié, il y a un épisode qui s’appelle : « Les requins tueurs ! »… Mais pas d’épisode de Pamela avec les requins-marteaux, les requins-dormeurs, ou les requins à brioche, ou encore à lunettes…Non, je confonds cette fois-ci avec les serpents du même nom !
Pamela est sortie de son rôle de secouriste virtuelle pour en faire une mission, se donnant les moyens de son ambition, passant d’un capitale à une autre ! Pas un coup de passion passagère ! Mais pourquoi pas ne reste t'elle pas à bronzer à Beverly Hills, diront certains ?.... Elle était déjà membre actif du mouvement « PETA » http://bit.ly/1lIzk5w , avant qu’elle ne connaisse la célébrité. Maintenant elle se sert de celle-ci pour attirer l’attention des médias sur plusieurs scandales : Tests sur les animaux, tortures, mise à mort pour s’emparer de leur fourrure, exploitation dans le domaine du divertissement, non respect de leur originalité…. etc…
Après son petit succès à l’assemblée, Pamela est passée sur le plateau de « On n’est pas couché ! » http://bit.ly/1VjbMjT
Elle était accompagnée de Paul Watson.. Paul Watson, c’est ce type qui ose défendre les baleines, un des fondateurs du mouvement Greenpeace. Un type qui a de la bouteille, des arguments. Un vrai loup de mer, à la Jack London, qui n’a pas rêvé chaque matin en se rasant, du jour où il deviendrait enfin président ! Un type qui n’a pas roulé les autres dans la farine en leur racontant des histoires : « Mon ennemi, c’est le monde de la finance ! » !
Watson a roulé sa bosse sur toutes les mers du globe, n’hésitant pas riquer sa vie, se mettant en travers des navires usines japonais. http://bit.ly/23mtxo4  ; Des images terribles ! On n’a pas à défendre des gens pareils, juste à s’incliner. Ce sont les héros des bandes dessinées de notre enfance, des gens à qui on rêvait plus tard de ressembler. Ils ne sont pas beaucoup, mais ils font figure d’exemple, nous montrent qu’une cause n’est perdue que quand on renonce à la défendre et à se soumettre.
Bref, ils dérangent tout de même assez pour que certains tentent de les décrédibiliser. Ainsi ce papier dans « l’obs plus », anecdotique mais révélateur de l'air du temps,et des pensées des pirhanas en tous genres. On se demande quel intérêt dirige son rédacteur, quand il lance ces petit pics rageurs et misérables. http://bit.ly/1PwfySq
Extrait :« Tout cela devant une Pamela Anderson aussi pertinente qu’un chien en plastique hochant la tête à l’arrière d’une voiture. Elle était en accord total avec son mentor et a secoué la tête de haut en bas durant presque 40 minutes. C’est dommage, car les chroniqueurs ont tenté de la faire parler mais son discours était aussi creux et répétitif que celui de Paul Watson, même s’il paraissait moins dangereux. »….
On voit là que la différence de point de vue entre ce jeune homme, et les députés entendus, est aussi épaisse qu’une feuille de cigarette issue d’un paquet de sans pub. Orwell et La Fontaine pratiquaient eux aussi la métaphore animalière, mais avec un autre talent ! Et s'il n'y a pas d'âge pour être indigné, on constate que nous ne le sommes pas de la même manière. Mais, enfin, n’est pas Zola qui veut, ou qui peut ! L'indignation de certains correspond ainsi à des relents réactionnaires. Sans doute l’économie de marché trouve t'elle sans problème des défenseurs, du coté des cyniques, ceux qui ne voient pas plus loin que leur assiette du jour de l'an et son foie gras. Les actionnaires ont la même logique ! On justifie toujours les pires pratiques, par la tradition, la culture, et l’économie ! Il faut sauver les producteurs de foie gras, quitte à s’étrangler et s'étouffer d’indignation surjouée. Un truc que les politiciens connaissent à fond !
Que chacun se fasse une idée en regardant le post cast, mais pour ma part j’ai trouvé les deux invités sincères, authentiques, et assurant la réplique avec intelligence et à propos ! Pas facile à tenir, quand certains protagonistes du plateau tentent, avec leurs sophismes et leurs non-sens, de vous ridiculiser ou de vous énerver….
« Si on m’arrache un bras, quelle est l’empathie de la guêpe ! »
« Vous pouvez pas empêcher les gens d’avoir des enfants pour protéger les poissons ! »
Questions si ineptes qu’elles s’apparentent soi à des provocations gratuites, soit à des tentatives de déstabilisation ! Autant d’incitations au passage à l’acte, en direct sur plateau télé. Peut-être bien le but recherché, après tout ? On imagine alors sans peine comment ils auraient pu conclure : « Et vous vous prétendez pacifiste, et défendre la cause animale, alors que vous réagissez comme un grand fauve évadé d’un zoo ! »
Nous dirons que c'est un jeu auquel il faut se soumettre, et qui permet après tout de tester l'équilibre des invités. Mais Pamela et Paul sont restés zen sur le banc de récifs, cools comme s’ils bronzaient sur une plage californienne.
Ils doivent avoir l'habitude, être gavés... Entre les faux requins, les vieilles badernes, et les vraies baleines, ils savent garder leur cap avec clairvoyance en milieu hostile. Capt’ain Paul Watson est tout de même recherché par interpool, comme un vulgaire terroriste passé par la Syrie ! Alors c’est pas un p’tit zef de rien du tout qui va le décoiffer !http://bit.ly/20p03DO. Il sait pourquoi il est là, avec son équipage !
C’est pas toujours qu’on a Zorro sur un plateau, et sans masque ! Sans doute que plus d’un téléspectateur a dû les trouver de plus en plus sympathiques, au fil de leur prestation. Les gens qui mènent un combat juste offrent souvent ce visage tranquille et assuré !.
Regardez Jeanne d’arc, confrontée à la perfidie de l’évêque Cauchon, lors de ce fameux procès pour sorcellerie à Rouen. Celui-ci lui reprocha, entre autre affaire grave, d’avoir abandonné sa robe, pour mettre un pantalon d’homme….
Une autre journée de la jupe, finalement ! Et combien de quolibets ont du subir plus tard les suffragettes, avant de faire tache d’huile, d’arriver à imposer leur vision d’un autre monde possible ?
La cause animale, je ne vais pas vous faire l’historique. Mais je remarque juste que la sensibilité des gens a beaucoup évolué depuis ces dernières années. C’est un peu comme pour les gosses. Dans le temps, on les considérait comme des créatures du diable ! Il fallait les rosser, pour leur apprendre la vie et les bonnes manières. Tout juste si on leur accordait une âme, chose précieuse qu’on avait tout de même fini par concéder aux femmes, du bout des lèvres, après dix siècles d’état d’urgence !.
Les animaux là dedans ???…..Mais mon bon monsieur vous n’y pensez pas ! Descartes, notre grand penseur, a été très clair à ce sujet : "Il est plus probable, écrit-il, de considérer que se meuvent comme des machines les vers de terre, les moucherons les chenilles et le reste des animaux que de leur donner une âme immortelle." http://bit.ly/1Sf4nme
Malebranche, un disciple de Descartes, prenait cette vérité pleine et entière. Rendant visite à Fontenelle, celui-ci raconte : « Une grosse chienne de la maison, et qui était pleine, entra dans la salle où ils se promenaient, vint caresser Malebranche et se rouler à ses pieds. Après quelques mouvements inutiles pour la chasser, le philosophe lui donna un coup de pied, qui fit jeter à la chienne un cri de douleur et à Monsieur de Fontenelle un cri de compassion.
Eh ! Quoi, lui dit froidement le Père Malebranche, ne savez-vous pas que cela ne sent point ? »
Tout cela n’est-il pas admirablement logique ? Beaucoup de chiens de garde hantent les médias, passant d’un plateau télé à un autre, ressortant les mêmes analyses formatées par leur maître : L’économie de marché ! Cette logique exclut le vivant et les intérêts de la nature, alors qu’elle devrait être au centre de nos préoccupations, ne serait-ce que par pur instinct de conservation.
C’est vrai qu’il est plus facile de rester insensible, et de continuer à compter ses sous en toute quiétude, quand vous avez trouvé le kit de pensée assez astucieux pour vous absoudre de toute responsabilité.
Le mieux, c’est de se mettre dans la main de dieu, bénéficiant du haut statut d’invulnérabilité qu’il vous garantit, vous permettant n’importe quelle exaction. C’est comme ça qu’on balance vers le mal, et qu’on se retrouve en Syrie. On en arriverait à parler de Daesh, finalement, de son marché aux esclaves aux femmes et aux enfants, soi-disant religieusement compatible.
A chaque jour sa tâche, comme on dit. Néanmoins, en apportant sa petite contribution, même anodine, chacun travaille à sauver le monde de la barbarie. C’est le thème de la parabole de Pierre Rabhi : La métaphore du colibri. http://bit.ly/1Qo0wRT
Pamela, moi je la connais pas plus que ça. Je n’avais jamais suivi ses aventures sur Gala. Je sais qu’elle a fait sa pelote grâce à son « corps de rêve », comme disent les pigeons de l’Elysée.
Les belles filles, je suis comme les autres, ça me laisse pas insensible de les voir passer dans la rue. Wolinski attablé à la terrasse d’un café, aurait croqué Pamela en deux ou trois coups de crayon !
Pamela, comme Brigitte ou Gina, à une autre époque, c’est « la fille d’Ipanema », cet éternel féminin, qui a inspiré une standard de samba à deux Brésiliens, Tom Jobim et le poète Vinicius de Moraes , qui dérivaient sur la plage de Rio. http://bit.ly/1PxxWKJ
Un morceau fait sur une fille entrevue un jour sur une plage. Pas une vedette, mais la plus belle fille du monde, celle qu’on peut rencontrer dans chaque quartier, de chaque ville du monde. Le sel de la vie !
J’ai dû passer une fois ou deux devant un téléviseur en rendant visite à la maison de retraite, et j’ai vu la belle dans « Alerte à Malibu » qui passait sur la télé, dans la salle, devant un parterre de vieux endormis, la tête ailleurs....Assez pour me rendre compte que cette jolie nageuse avait sans doute bien du mal à faire la planche quand elle se baignait dans les eaux du pacifique,..
Au jeu de la roulette, on est parfois gâté par la nature. Pour les gars, ça leur permettra de faire une carrière à la Unselt Bolt ou à la Teddy Riner. Les filles pourront faire carrière d’actrice. Je dis ça sans vouloir rentrer dans la polémique « du genre », sachant qu’il existe aussi des carrières de sportives, et qu'un gars avec un physique à la Delon peut avoir sa chance auprès du box-office.
Tout cela ne fait pas forcément rêver, même avec des millions au bout. Ce qu’on nomme « être un canon », n’offre sûrement pas que des avantages. Car avoir un look d’enfer, peut vous propulser au pays des malentendus et des malentendants, tout droit dans l’abîme !
De tout ça, Marylin pourrait en parler, et Pamela aussi. Ajoutez Billie Hollyday « Lady sings the blues ! » …..Des enfances de misère, à faire pleurer dans les chaumières. Pamela Anderson eut le courage il y a quelques années de révéler ce passé « difficile », les viols dont elle fut victime, toute gamine, sur fond de détresse sociale … http://bit.ly/1SHdjlK
Truman Capote, le grand écrivain américain, fut le copain de Marylin Monroe, son confident, son boy friend, version platonique. Un grand frère soucieux de sa petite sœur. Voilà quelques lignes du portrait qu’il fit de Marilyn, loin des clichés glamour habituels.
« Le personnage qu’elle joue, silhouette de petite abandonnée à la gaminerie pathétique, est d’une santé et d’un charme convaincants, faciles à comprendre, en raison du très faible écart entre son image cinématographique et l’impression qu’elle donne en privé. Or l’une et l’autre de ces personnalités tirent leur séduction d’une même circonstance : sa nature d’orpheline, en effet ; tant en esprit qu’à la lettre. Elle a reçu la souillure et aussi l’illumination, les stigmates de la mentalité orpheline : ne se fiant à personne, ou si peu, elle trime comme une paysanne pour plaire à tous… »
Nous agissons tous déterminés par des ressorts inconscients, en plus de notre libre arbitre. Des expériences passées, même destructurantes, peuvent parfois nous grandir, et nous donner donner des capacités d'humanité et de coeur étonnantes. C'est ce qu'on appelle, la résilience, qui débouche sur l'empathie, l'engagement, et la lutte.
Truman Capote lui même eut une enfance malheureuse. « De sang froid », ce livre qu’il rédigea sur un meurtre gratuit, exécuté par deux marginaux, n’arriva pas par hasard dans son existence. http://bit.ly/23oekTB
Cet écrivain avait le sentiment qu’à un moment lui aussi aurait pu basculer. C’est la raison pour laquelle « De sang froid » ce livre d’immersion totale, dans la genèse du crime, reste si actuel et troublant. Truman Capote remonte à l’enfance des protagonistes, étudie leur parcours et leur déviance, faisant œuvre de sociologue et de clinicien. Il tâche de réunir dans une longue enquête empathique, qui le ruinera psychologiquement, les éléments d’analyse et de compréhension. La meilleure façon de désamorcer des bombes futures est bien d’en comprendre les mécanismes.
On est loin des déclarations lénifiantes de Manuel Walls à propos du terrorisme : « Il ne peut y avoir aucune explication qu vaille. Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser ! »
Garde à vous ! Coups de menton virils dans la cour de la caserne ! A quoi bon, faire les grandes écoles, quand un grade d’adjudant suffit à assurer ce genre de sortie ! On est dans la posture, dans le langage fascisant. Celui qui exclut la pensée, suspecte, assimilée à une faiblesse, préférant l’action, le raccourci, la séduction des foules beuglantes et envoutées !
En opposition totale avec Pamela, qui tente de nous convaincre de la pertinence de son combat. C’est pourtant d’elle dont on se moque…Allez comprendre les mœurs de la basse cour et de la chambre !
Elle a réagi vertement en direct, quand après avoir vu les images et entendu les paroles des députés après son allocution : "Pourquoi est-ce qu’on considère que c’est une plaisanterie quand je dis quelque chose, alors que je voyage dans le monde entier ? Je me suis exprimée au Kremlin, je parle aux gouvernements du monde entier pour lutter contre la cruauté animale. Je trouve que c’est pathétique, c’est sexiste. Alors, évidemment, il y a cette image de moi, mais cela ne veut pas dire que je n’ai pas de cœur ou pas de cerveau. Je suis venue m’exprimer pour quelque chose de très important !".
Son image ? Elle est consciente que grâce à elle, elle peut maintenant donner un sacré coup de mains aux militants d’une cause qui lui est chère. Un coup de pot tout de même ! ...« Le conte de fée », comme on dit a commencé le jour où elle assiste à un match de football canadien. Alors que son visage, cerné par un caméraman, apparaît sur l’écran géant du stade, toutes les télés vont prendre le relais, tant elle fait sensation.
Vous pouvez tenter votre chance à la roue de la fortune demain, vous aussi… Mais Pamela sait d’où elle vient, ne semble pas être dupe des miroirs et des faux sourires ! Elle connaît les réalités les plus sombres de l’existence. Une bonne personne, honorable et fière, qui mérite le respect ! Sans faire d’études statistiques, je ne pense pas en voyant le panel de bons bourgeois la traitant de moins que rien, assis sur les bancs de l’hémicycle, que beaucoup d’entre eux ont eu une expérience de vie les ayant amener à réfléchir sur la souffrance du monde, comme elle l’a fait !
Ne leur parlez pas du sort des animaux ! Ils vous citeront Descartes !…. D’où viennent-ils ? Enormément de hauts fonctionnaires, n’ayant jamais bossé dans le privé. En fait, beaucoup n'ont toujours été que des politiciens professionnels, tout juste sensibles à leur gauche et à leur droite. Une chose juste utile pour traverser la route, retourner leur veste, ou éviter les fientes de pigeons.
Ils possèdent les codes, les pratiques, et les éléments de langage de la communication, ainsi que le parfait petit carnet d’adresses indispensable au salut.
Au parti socialiste, un député sur deux est un ancien collaborateur de parlementaire. http://bit.ly/1Tk40HX
. « Mais ne faisons surtout pas d’amalgame ! » Comme on dit toujours.
Tout de même, cela laisse songeur sur la fameuse diversité, dont on nous décline la formulation ethnique, de temps à autre, pour ne jamais parler de la plus importante, qui est sociale, et même de caste, renouant ainsi avec l'ancien régime. Une chose qui vous donnne "des éléments d’analyse et de compréhension du problème, comme on dit, aussi, dans cette novlangue parlementaire !
Pamela, ce jour là, a juste fait office de révélateur, mais ne vous attendez pas qu’ils soient différents demain. A ce niveau, il est urgent de ne rien faire, de ne rien changer. On laisse les choses en l’état… Il n'y a pas urgence !
Cette affaire est à la rencontre du militantisme, de sexisme, mais aussi de l’affairisme et de la ploutocratie. Comme pour l’écosystème, où l’on s’aperçoit que tout se tient en interdépendance.
Il serait temps donc que le pays s’interroge sur sa représentation politique, cette dalle de ciment : Des gens rebondissant mollement, de mandat en mandat, cumulant honneurs et représentations, en dépit de l’âge, pour donner une image détestable, mais oh combien révélatrice de leurs pratiques et de leurs soucis.
Bien loin, si loin, de ceux de la Cop 21, de ses déclaration ronflantes, et de nos intérêts vitaux, sur fond d’un état d’urgence reconduit « ad vitam aeternam », situation qui interroge maintenant le parlement européen.
Au delà de Malibu, Pamela au pays des libertés et des droits de l’homme ?
C’est comme si on essayait de mettre « The girl from Ipanema » au garde à vous ! http://bit.ly/1nipSH3
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