Pandémie de candidats pour la présidentielle 2022
À la louche, ils sont au moins trente candidats qui envisagent de se présenter à la présidentielle de 2022. Cette liste n'est pas exhaustive, il est possible que Zemmour soit de la partie. N'oublions pas non plus le Covid 19 qui pourrait perturber l'élection et faire monter l'abstention.
Rappelez-vous ces paroles pleines de bon sens de notre président :
« La crise sanitaire n’est pas derrière nous. Nous allons vivre pour encore plusieurs mois avec ce virus » et peut-être même « plusieurs mois de l’année 2022 »
C'est les 10 et 24 avril que les citoyens Français devraient se déplacer et voter en masse pour élire celle ou celui qui présidera la France pendant cinq ans. Mais, la faible participation aux élections régionales ( 34,69 %) et départementales (34,36 %) n'a pas fini de hanter les nuits des prétendants à la fonction suprême ? Un bruit de couloir élyséen prétend que le "pass sanitaire" avait été envisagé un court moment pour pouvoir voter, finalement l'idée a été abandonnée, l'ordre serait venu d'en haut ! L'isolement dans l'isoloir sera suffisant pour ceux qui voudront bien se déplacer.
Le casse-tête des 500 signatures
Revenons sur cette pandémie de candidats avant écrémage, car pour obtenir le fameux pass électoral il faudra que chaque postulant parle beau aux élus de nos villes et petits villages de nos campagnes pour obtenir les parrainages convoités. 500 signatures que certaines personnalités politiques n'obtiendront sans doute pas, d'autant que les règles avec la loi du 25 avril 2016, sont devenues encore plus contraignantes...
Ces présentations d'élus doivent provenir d’au moins 30 départements et 10 % des parrainages maximum (soit 50 signatures) peuvent venir d’un même département.
Sans oublier la machine à perdre des primaires organisées par EELV et LR voire peut-être au PS. Les têtes vont tomber et le survivant n'aura que des ennemis dans son propre camp.
Qui profiterait d'une forte abstention ?
Les spécialistes, les éditorialistes et autres chroniqueurs, ceux qui lisent dans le marc de café, sont d'avis que l'abstention favorise les extrêmes. Or, le RN de Marine Le Pen n'est plus un parti extrémiste pour bon nombre d'électeurs, et si son socle électoral semble plus solide que celui de l'actuel président, une faible participation de l'électorat ne devrait pas beaucoup changer la donne ; donc la balle au sortant ?
Pour info - Nous avons sur notre territoire, 7,6 millions de mal inscrits et un peu plus de 5 millions de non inscrits.
Pour qui voteraient ces gens restera un mystère ; n'est-il pas temps de passer au vote par internet ?
En 2017, l'abstention lors de la présidentielle était de 22,23 % au premier tour et à 25,44 % au second tour ; donc rien de catastrophique. C'était beaucoup moins brillant aux législatives avec 42,64 % de participation pour le second tour et seulement 49,7 % au premier tour. La France est un pays où les morts ne votent pas et où la fraude électorale est rare. Alors que peut faire le pouvoir pour attirer les électeurs vers les bureaux de vote. Une loi d'urgence électorale ! Le vote à 16 ans, où comme pour le vaccin les jeunes pourront décider seuls sans autorisation parentale. Ou encore le vote obligatoire comme en Suisse dans le Canton de Schaffhouse, où le vote est obligatoire "jusqu'à l'âge de 65 ans, sous peine d'une amende de six francs suisses". Mais, jamais un président de la République oserait faire ça, il aurait bien trop peur de perdre les prochaines élections...
Alors, pour redonner confiance au peuple déçu par ses représentants, la seule solution serait d'avoir des idées neuves... Qu'en pense Emmanuel Macron ?
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