Paraitre au risque de ne plus être, ou les vœux creux de la macronie pour la nouvelle année
Nous avons encore commis la même erreur !
Nous nous sommes pourtant juré de ne plus regarder le jeune homme pavaner dans le petit écran…
Néanmoins, devant la gravité de la situation provoquée par le vide sidéral de l’action du pouvoir exécutif face au coronavirus, nous avons cédé et nous nous sommes mis, en famille, devant la télé à 20h00, ce 31 décembre !
Personnellement, j’ai écouté la première phrase et je suis parti préparer l’apéro : « Nous avons sauvé des vies, nous avons réussi… », c’en était trop !
L’indécence de la citation de tous ces prénoms, l’autosatisfaction (sans mauvais jeu de mots !), « le combat que je dirige » dans la bouche du jeune homme, faisaient tâche face au désastre national : la quatrième (ou cinquième, je ne sais plus) puissance économique mondiale qui se targue de donner de leçons à tout le monde, réduite à « réussir » (dans la bouche du jeune homme) le début des vaccinations : 200 vaccinés en trois jours !!! Et oser appeler ça une réussite !!!
Mais, le décor de la prochaine campagne présidentielle était planté : feu de cheminée, président apaisé (après le covid), implants capillaires soigneusement coiffés, posture aisée, mains confiantes… J’avoue, les communicants du Palais ont bien travaillé leur copie… Le seul ennui, c’est que cela ne prend plus. Vous connaissez, l’histoire du berger menteur ! A force de ne faire que de la com, on tue la com ! Et ce 31 décembre ce fut le cas !
Oser se présenter en pater familias n’ayant réussi qu’à enrichir les riches (en réalité les vraiment très riches) et enfiler le costume du bon père de famille… On se refuse rien au Palais !
Bref, un discours vide de sens, plein d’astuces de communicant mais avec de ficelles tellement grosses que cela ne passait pas.
En ce jour de ripaille du 31 décembre, mi-confiné, mi- couvre-feu, l’indigestion est venue du discours du jeune homme…
Le seul ennui (il me semble que j’ai déjà utilisé cette expression, mais, tant pis !) c’est qu’en face, c’est le désert ! Entre le mégalo Mélenchon (la République c’est moi) et la fille de son père, il n’y a vraiment rien ! Si, quand-même, il y a quelques bonnes femmes (ne voyez rien de sexiste là-dedans, vous allez comprendre tout de suite pourquoi j’utilise cette expression) qui rêvent de nettoyer « comme les femmes savent le faire », comme a dit l’une d’entre elles…
La plaidoirie sur le fond ?
Le discours du jeune homme se résume à :
* Fini, le covid ; j’ai gagné !
* Les dizaines de milliers de morts : absents, sinon condoléances aux familles, en passant rapidement !
* Aucun projet sur la vaccination, sur la sortie de la crise sanitaire et économique, mais : ouverture sur les élections présidentielles de 2022.
* Si, il me semble qu’il a parlé de l’Europe et du climat !!!???!!! (Est-ce cela que les Français attendaient ? Je n’en suis pas sûr)
C’est tout, et c’est déjà beaucoup ! Les équipes, la flopée je voulais dire de communicants du Palais ont bien révisé leur copie, mais, en faisant abstraction des Français et de leurs préoccupations, comme d’habitude, car ils ne connaissent pas les Français. Ils voient les Français comme une entité négligeable, malléable et corvéable à merci, au service du jeune homme « bien propre sur lui et beau parleur ».
Ah, j’oubliais ! Ma plus jeune fille qui passe ses vacances scolaires avec nous a dit que le discours était vide et que seul le paraitre avait de l’importance aux yeux du président (c’est le terme qu’elle a employé, moi, j’aurais pas utilisé ce terme) et que seul son image de sage rassurant comptait. De là vient le titre de ce papier.
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