Paris a-t-il sacrifié ses otages du désert ?
De forts soupçons avaient déjà pesé
sur l’opportunité du coup d’Etat militaire au Niger. En effet, l’ex président
Mamadou Tandja, accusé de vouloir modifier

Certains accusaient Areva d’avoir fomenté ce putsh au Niger, d’autant plus que la junte au pouvoir a été mystérieusement adoubée par Paris et les autres, au grand dam des démocrates. On se souvient que Salou Djibo, chef de la junte, a été reçu tour à tour à Paris ou à Bruxelles. Alors en quête de reconnaissance internationale, une certaine presse parlait même de cette junte qui a su convaincre ses interlocuteurs par…sa bonne foi. L’une de ses promesses était pourtant de revoir les contrats miniers. Alors qu’on a vu s’exprimer Salou Djibo, le 23 septembre dernier, à l’ONU, un groupe de Nigériens vivant aux Etats-Unis aurait déposé une plainte en Action Collective contre Areva pour préjudice subi par l’Etat du Niger ainsi que les habitants d’Arlit notamment. Si elle aboutit, le groupe français pourrait payer une amende record de l’ordre de 20 milliards d’euros. Les 57 chefs d’accusation dont escroquerie, négligence criminelle, non-respect des termes du contrat le liant à l’Etat du Niger entre autres, vont de la période 1961 à 2007.
Alors, Paris a-t-il sacrifié ses ressortissants avec la complicité du régime pour empêcher que les Chinois ne s’installent au Niger ? Probablement. C’est ce qui ressort d’une information de l’Obsevatoire du nucléaire. Pour lui, l’enlèvement des sept salariés d’Areva et de Vinci au Niger, le 16 septembre dernier, serait une manœuvre tactique de l’armée française destinée à conserver la mainmise de
D’après plusieurs sources sahéliennes,
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