Pas une de bonne !!!!
La vague moralisatrice qui est en train d’envahir depuis quelques mois les débats publics a un méchant arrière goût d’hypocrisie crasseuse.
Car les galipettes sexuelles d’un nombre incalculable de personnages publics, qui, quand elles ont été révélées, même si elles ont eu parfois quelques répercussions désagréables dans la vie des personnes impliquées, ont été surtout objet de la raillerie populaire.
Personne n’a oublié l’épectase du Président Félix Faure ni celle du Cardinal Jean Danielou, ni ignoré les exploits des présidents VGE, Mitterrand (surnommé « bite d’acier »), Chirac, Hollande pour la France, JFK ou Clinton pour les USA, des hommes politiques comme l’anglais Profumo (ballets roses) ou le français DSK, liste largement non exhaustive, ainsi qu’une ribambelle de personnages du monde du spectacle dont même une liste très succincte remplirait plusieurs tomes.
Sexe, Argent, et Pouvoir : 3 mots interchangeables qui sont la vraie Trinité une et indivisible de l’Humanité entière.
L’adage populaire dit, à raison, que c’est ce qui fait tourner le monde.
Les bassesses de M. Weinstein qui a assurément usé et abusé de son pouvoir (à chacun ses moyens) pour amener des actrices dans son lit, sont à la hauteur de celles de ses « victimes » qui, même de mauvaise grâce, ont été toutes consentantes.
Ce qui leur a grandement servi à être là où elles sont, peut-être même plus que leurs dons professionnels.
Mordre la main de son maître, voilà une bonne pratique vieille comme le monde.
Et combien d’autres, aspirantes starlettes, auraient pris volontiers leurs places dans le lit du Weinstein de service pour figurer au casting.
Et celles qui sont prêtes, même aujourd’hui, à le faire.
Les actrices qui sont venues pleurnicher dans les médias racontant avoir loupé quelques rôles faute d’avoir cédé aux avances, devraient « balancer » celles qui ont pris leurs places. Et peut-être comprendre pour quelles raisons « professionnelles » on les avait vraiment convoquées.
A tous ces débats trash vient de se greffer celui autour de la majorité sexuelle, qui doit indiquer à partir de quel âge les rapports sexuels librement consentis sont entièrement légaux.
Cette limite sert uniquement à différencier un seuil où la justice interviendra si des 2 partenaires l’un est au dessous de cette limite l’autre au dessus.
Car la loi n’interdit pas les rapports consentis entre partenaires qui sont TOUS d‘un coté ou l’autre de cette barrière.
Cet âge limite va être, selon les dernières nouvelles, établi à 15 ans en France (elle est de 12 en Espagne et aux USA).
C’est la malheureuse décision de Madame Schiappa.
Et c’est une aberration totale, cette limite est bien trop haute et ne protège pas les plus exposés !!!
On cherche par là à éviter la répétition de cas comme celui de cet homme de 28 ans qui a eu un rapport sexuel avec une fillette de 11 ans (âge supposé), consentante et sexuellement aboutie (tombée enceinte).
Ca a créé débat, mais c’est un cas limite.
Ce genre de rapports, avec une telle différence d’âge, voire bien plus grande, existent au quotidien mais se passent le plus souvent en milieu péri-familial, et sont rarement dénoncés.
Le vrai danger est ailleurs.
Il ne faut pas oublier que les écoliers d’aujourd’hui sont tous au fait de la sexualité, les images pornographiques circulent librement sur leurs Smartphones, et, dès l’âge de 9 ans ils ont pratiquement tous tapé le mot « sex » (en 3 lettres) sur la barre de recherche.
Même des émissions « grand public » comme par ex. « Le Douze coups de midi » de TF1 parlent librement et presque quotidiennement de tout ce qui entoure ce sujet, sans état d’âme.
Dans des magasins type « La Farfouille », des sex-toys plus vrai que nature et à portée de main d’un enfant de 3 ans cotoient les jouets.
Fixer la limite à 15 ans signifie qu’en dessous la liberté sexuelle est totale.
C’est ignorer que la pleine maturité sexuelle d’un garçon s’établit entre 12 et 13 ans, et qu’il est impatient d’en profiter.
Pour les filles, d’après une étude suédoise, l’âge de la puberté commence en moyenne à 9 ans et 10 mois pour se terminer à 12-13 ans.
C’est la période la plus vulnérable, car la maturité hormonale n’est pas en phase avec la maturité tout court, et c’est en général à cet âge là qu’elles ont leurs premières expériences.
Or pour une gamine de 11 ou 12 ans le garçon qui en a 14-15 c’est un « grand » qui lui en impose et qu’elle est fière d’exhiber devant ses copines.
Les autorités suisses, qui ont fixé la limite à 16 ans, ont été confrontées à une vague de véritables partouzes en milieu scolaire, dûment enregistrés sur les mobiles, sans pouvoir légalement intervenir. Leurs responsables de la jeunesse se demandent actuellement comment protéger les 10-11 ans, en se faisant très peu d’illusions.
Au point de vue juridique même, il y a de beaux débats en perspective.
Car s’il est facile au premier coup d’œil de reconnaître dans la plupart des cas une adolescente de 11-13 ans, à partir de 14-15 ans ça devient plus compliqué.
Un physique épanoui, un maquillage poussé, des vêtements adéquats, des manières désinvoltes dénotant une certaine expérience de la chose, des sorties tardives pourraient tromper n’importe qui.
Ainsi ce jeune « majeur » pourra toujours arguer de bonne foi qu’il ignorait l’âge réel de sa partenaire, draguée dans un café alors qu’elle buvait une bière, boisson alcoolisée interdite aux mineurs de 16 ans.
Sans compter les dérives de chantage possibles.
Il faudrait un vraie reflexion au lieu d’une initiative « politique ».
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