Paumés dans l’univers nous sommes !

 

Et si nous étions, tout simplement, juste paumés dans l’univers ?... Trop poussières pour capter la vérité, trop charnels donc faibles pour saisir le sens de la matière. Car la matière est bien là, c’est elle qui se donne à nous sans détour. Mais c’est son sens, son intelligence parfaite qui nous échappe.
Et si aucun lobby, aucune "société secrète", aucun Ordre n’avait jamais détenu la vérité totale ? Mais juste des tentatives, plus ou moins perspicaces, chiadées.

Et si le travail consistait à assumer l’absurdité ?!... Une chose est certaine, le hasard ne peut pas faire aussi parfaitement les choses. Une ou des intelligences sont forcément à l’oeuvre. Mais sommes nous les créatures capables d’en saisir le sens ? Il semble que oui. A priori. Mais les échanges entre les hommes, avec ou sans religions ont toujours adoré ce monde quitte à semer l’horreur, dans l’autodestruction, la bêtise, bien pire que des animaux. Si on arrête deux secondes l’hypocrisie. Des fastes du Vatican ou Bysance, ou des délices de Cordoue la tendance est à brasser de ce monde. Pourquoi alors amener les gens à mépriser ce bas-monde ? Et si la psychose des religions du Livre avaient déjà été une entreprise des matérialistes... Précisément pour mieux s’en emparer de la matière, à mauvais escient, pendant que chacun ne s’enquiert plus que de sa salvation ultérieure, hypothétique, ailleurs ? Ne pas confondre la sainte matière de la nature et le matérialisme... Je me demande même si finalement les prophètes du matérialisme ne se seraient pas laisser aller à une glouttonerie matérielle parce qu’ayant jamais trouvé le sens de l’Univers. De Marx et son Matérialisme Historique à Sartre et son L’être et le néant, on y est déjà bien. Mais que dire encore des origines du libéralisme, directement inspiré de la Nature, en effet la génèse du Libéralisme remonte aux Physiocrates qui ont proposé un modèle de société calé sur la Nature, où selon eux en laissant faire les choses, les laisser aller, La main invisible, alors tout irait pour le mieux, comme dans la nature, mais selon moi, modeste Rouge le Renard, je pense que les philosophes économistes qui ont institué la physiocratie libérale en libéralisme économique et social, comme John Stuart Mill, Malthus, Ricardo, ont fait une erreur de taille... Ils ont omis que la Nature est une intention, une volonté, une intelligence avec des objectifs, et non pas un laisser-aller  !... Par ailleurs on peut aussi évoquer Darwin s’inspirant de la Nature pour valider la loi du plus fort au travers de la Sélection naturelle, matériellement. Tous ont voulu copier la Justice immanente de la Nature, Hegel ? L’appliquer à la gestion des corps plutôt que des âmes. Hors tous ces dogmes n’ont eu comme seul effet que de couper l’homme et la femme de leur Nature, ce qui invalide l’aspiration à la muse Naturelle comme modèle. Il est pourtant évident que plus le matérialisme libéral s’est avéré technologiquement et industriellement, et plus l’homme a été coupé de la nature Mère, et plus la religiosité des gens a chuté, et même que le sang a coulé par quinto litres, les génocides ont pullulé, les maladies mentales ont sévit, les idéologies se sont fait contre l’humain. La société se pacifie dans les tranchées là où le libéralisme matériel tue psychologiquement par millions.
Pendant que tout le monde se persuade que quelques sociétés détiennent La vérité, ces mêmes sociétés dîtes "secrètes" tournent comme un disque rayé et sont tout aussi paumés dans l’absolu !... Ainsi ce serait une quête sans fin, pourquoi quêter cela ? Pourquoi ne pas travailler à trouver le sens de ce que la Nature nous a donné de cernable, de palpable, de mesurable, un sens divin sans chercher de manière obsédée à tout comprendre, tout savoir, jusqu’à l’origine des choses ? Peut-être même que nous en serions plus proches. Puisque l’infiniment petit porte la logique du grand infini ? La vraie question n’est même pas qui a créé l’Univers, mais bien : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien.

Ne surestimons pas les Ordres spirituels, finalement je pense qu’ils sont aussi paumés que la masse, avec juste quelques sciences aiguisées, mais leur façon de modifier régulièrement les choses prouve qu’ils n’ont pas de stabilité savante absolue, ils passent d’une chose à son contraire. Leurs manipulations et leur voracité destructrice prouvent qu’ils sont malades de ne pas pouvoir maîtriser le grand tout... Leur tendance au matérialisme prouve qu’ils ne sont pas dans le divin. Leur matérialisme absolutiste révèle la névrose née de la haine de la nature, car le matérialisme techno-industriel n’est rien d’autre que de faire payer à la Nature son silence increvable.