Pauvre France...
En déclarant être « à la tête d'un état en faillite » François Fillon nous a fait prendre conscience de la gravité de notre situation financière nationale. Mais nous étions loin de soupçonner la précarité dans laquelle sont contraints de survivre nos dirigeants. Les révélations qui se succèdent ont le mérite de nous ouvrir les yeux.
Ainsi Son Excellence Nicolas-le-Petit, au lieu de voyager dans un bel avion flambant neuf comme celui de son camarade Barack, a été contraint d 'acheter un vieux coucou d 'occasion qu'il a fallu retaper de fond en comble pour l'adapter aux normes internationales. Résultat : tout son budget vacances y est passé. Il a donc dû se résoudre à taper ses autres camarades et aller squatter chez le plus compatissant d'entre eux : le roi Mohamed ; il a donc passé ses congés payés aux crochets des pauvres contribuables marocains...
Idem pour les ministres, comme MAM , et même le premier d'entre eux, François Fillon qui ont dû mettre leurs amis dictateurs à contribution. Sans la générosité (forcée) des populations de Tunisie et d'Egypte, ces malheureux auraient été obligés de se passer de vacances pourtant bien méritées...
Mais il y a pire : il semble que même notre vie démocratique ne peut se passer de financement extérieur. On sait que le bon tonton Omar Bongo a arrosé tous nos partis dits « de gouvernement » : du Front National au PCF, ils ont tous profités des fonds volés au peuple gabonais par le leader françafricain. Une dépêche américaine mise en ligne par wikileaks en a apporté récemment une nouvelle preuve. La timidité des réactions de ces partis face au coup d'état électoral qui a empêché les gabonais de mettre fin à 50 ans de fausse indépendance trouve ici son explication...
Qui l'eut cru ? Notre Marianne nationale jadis si fière et orgueilleuse est devenue tapineuse ! Il faudra bien qu'un jour nous nous décidions à demander des comptes aux responsables de sa déchéance...
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