PénélopeGate : Fillon, monsieur Propre, un homme fini ?
Les dernières photos du leader contesté, pour certains, et incontesté, pour d'autres, du parti LR, montrent un homme de plus en plus inquiet, aux abois.
Hier à Tourcoing, ayant été obligé de rentrer par une porte dérobée, il avait le regard absent, même hébété. Tout laisse à penser qu'il se disait intérieurement : "Si je perds le 23 avril, je suis un homme fini. De plus, je laisse ma famille politique dans la merde ainsi que mon foyer, surtout mes enfants et petits-enfants, qui sont et seront pour longtemps la risée du pays ! Si j'arrête, si je passe la main, je suis cuit aussi, et je laisse mes deux familles dans la même merde !
Fillon n'a donc qu'une possibilité pour retarder le moment où il sera fini, c'est de continuer, coûte que coûte. De tenir bon, malgré la honte intérieure qui l'assaille continûment, de plus en plus. Espérant que le Christ Sauveur, son dieu, lui vienne en aide et le mène à la victoire le 7 mai 2017, en battant Le Pen de quelques voix : 50,001% contre 49,999%.
Pourquoi Jésus ne l'aiderait-il pas, lui qui le prie tous les jours ? Lui qui n'a jamais clairement fauté, même pas trompé Pénélope, sauf à lui avoir caché qu'elle était très grassement payée à ne rien faire. Oh ! juste quelques confitures, entretenir leur misérable demeure, ses quelques dépendances, leur petit parc,
élever ses 5 enfants et prier aussi, le plus souvent possible pour être sûre d'aller au Paradis des catholiques. Paradis des gens honnêtes, probes et propres sur eux, comme il y en a de moins en moins, en France !
Finalement, que me reproche-t-on se dit Fillon, l'air de plus en plus hagard, perdu ? Que celle ou celui qui n'a jamais fauté lève la main !
Fillon, inconsciemment, lève la main, puis, j'apercevant qu'il est le seul à lever la main, il se dit qu'il avait bien raison. Il est bien celui qui n'a rien à se reprocher. Tellement propre, qu'il ne comprend pas pourquoi la justice, de son pays, enquête sur lui. Lui, le politique français le moins attaché à l'argent ! Lui qu'on n'a jamais pris la main dans le pot de confiture. Lui qui a toujours crié haut et fort, qu'il fallait punir les politiques malhonnêtes : les Balkany, les Chirac (c'est fait), les Sarkozy, les Cahuzac (c'est fait), les Tiberi (c'est fait), les Solère, etc., etc. D'ailleurs, seules deux justices peuvent le juger, lui François Fillon, élu de la République :
- la justice de Jésus, fils prétendu d'un dieu dont la Thora (Bible hébraïque, dont le Pentateuque date d'environ 2 700 ans) fait le récit fabuleux.
- la justice du suffrage universel, celle qui sera rendue par le Peuple souverain, le 23 avril et le 7 mai 2017.
On le voit, François est dans une tourmente intérieure. Sûrement plus incommensurable que ne le laisse filtrer Fillon.
Fragile intérieurement, son MOI catholique lutte, chaque seconde, contre son MOI politicien. L'Enfer ou le Paradis ? Il ne sait plus qui il est vraiment. Il ne comprend plus rien à rien. Il est comme un bateau ivre à la dérive, dans la tempête, sans aucun capitaine à bord.
Crédits photos : Le Figaro.fr et PASCAL ROSSIGNOL/REUTERS
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