PénélopeGate : une maman aux journées de 35 heures !
Comment Madame Fillon pouvait-elle faire tout ce que son époux, François Fillon, prétend qu'elle faisait, en 24 heures, si ce n'est pas à l'insu de son plein gré ?
Imaginons les journées de Pénélope qui, par ailleurs, a dû élever 5 enfants. Mon épouse et moi avons eu 4 enfants et, je vous certifie, que les journées de la "Pénélope" Teslier, étaient pleines à craquer, jusqu'à ce que les enfants ne soient plus au lycée. Alors, imaginez avec 5 gosses (à torcher, à éduquer, à jouer avec eux, à faire faire les devoirs, à faire réciter les leçons, etc.) et, une maison de 1 102 m² à entretenir avec un parc de 120 000 m² ? Maison est un faible mot, quand on voit la photo, plutôt un petit château, un manoir, acheté avec le seul salaire (et l'argent du contribuable) de député ou de sénateur, c'est-à-dire environ 4 962 euros nets par mois.
Ayant gagné un peu plus, j'aurais aimé pouvoir acheter la même maison, mais notre banquier aurait refusé, car les remboursements, sur 20 ans en mensualités fixes, auraient dépassé 33% de nos revenus.
Comment est-ce possible, pour une femme qui paraît si frêle, de travailler autant ? Et, elle était, en plus, attachée parlementaire de François ou de son suppléant, et, même plus, encore, car elle été aussi collaborateur (mot, au masculin, employé par Fillon lui-même dans sa déclaration à la HATVP) à la Revue de mondes en 2012 et 2013. Par ailleurs, Fillon oublie de publier le salaire de sa femme alors "collaborateur" de la fameuse Revue !
Pénélope, c'est beaucoup plus que Super Woman !
Pénélope, qui a tout d'une honnête personne (comme son mari d'ailleurs), ne doit pas comprendre ce qui lui arrive ! Elle paraît tellement surprise de tout le travail que son mari lui attribue, qu'elle voudrait bien se justifier, mais ses avocats l'empêcheraient de parler, notamment lors d'une interview dans Paris Match.
Alors son travail était-il celui d'un emploi fictif ?
Selon des sources proches du dossier, pour ne pas dire à l'intérieur du dossier, les enquêteurs n'auraient rien eu à se mettre sous la dent quant à un éventuel travail bien réel, mis à la part les 2 notes de lecture faites à la Revue de mondes.
Aucune preuve d'un travail un peu acharné ! C'est la raison pour laquelle, François Fillon commence à évoquer le fait, via ses avocats, que le Parquet national financier (PNF) n'est pas compétent pour le juger.
En effet, si la justice de notre pays ne classe pas, sans suite, l'affaire Pénélope, Fillon aura bon jeu d'invoquer l'incompétence du PNF et ne sera plus tenu de démissionner comme il l'a pourtant promis, le 26 janvier, au journal de 20 h sur TF1.
Restant en course, Fillon perdra l'élection présidentielle et ouvrira, de fait, un boulevard à Le Pen, elle aussi poursuivie par la justice. Notre pays fera, alors, définitivement sien, le concept de "banalité de la fraude" (*) pour ses politiques et cela corroborera ce que l'Europe pense de nous, c'est-à-dire d'être une quasi-République bananière.
N.B : Pénélope ayant eu des indemnités de licenciement (45 000 euros), est-elle allée s'inscrire à Pôle Emploi ? A-t-elle touchée le chômage et, pour quel montant ? Est-elle, d'ailleurs toujours inscrite à Pôle Emploi et touche-t-elle encore une indemnité chômage ?
(*) Tiré du concept d'Hannah Arendt : la banalité du mal.
Crédits photos : Wikipédia (photo de 2007) et Immobilier.lefigaro.fr
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