Pensée humaine contre intelligence artificielle
Grandeur sans décadence du nombre Pi ! Pi comme modèle de pensée illimitée ? Voilà en gros ce que je propose comme postulats dans mon essai qui déroule ensuite une description parallèle des géométries formées par les valeurs du nombre mythique et des notions humaines qui semblent se définir en écho : bonheur, confiance, etc.
Cet article vient à la suite de l'article de Robin des villes, "Tout est relatif et tout est fractal". En effet, ma thèse et la sienne se rejoignent sur un point : la conception de l'Univers comme une force qui va, en suivant une forme de spirale, voire de deux spirales, celles que l'on peut voir représentées dans le dessin du tàijí tú.
Selon la thèse développée dans mon essai publié en 2017 ("Dimensions & directions d'une pensée augmentée - Penser aussi grand que Pi"), en partant comme l'auteur de l'article précité de la suite de Fibonacci (associée à la loi de Galilée), j'en viens à exposer les 162 premières décimales de Pi dans un tableau de 9 fois 9 (comprenant les valeurs à deux chiffres). J’ai montré ainsi une organisation géométrique et arithmétique dans mon essai philosophique (lien et extrait) page 133 où le dessin taji tu se superpose à la forme construite par les décimales de Pi dans un tableau carré (à condition de faire pivoter légèrement vers la gauche la forme incluse dans ce tableau).
Que voyons-nous ? Deux forces qui s'opposent au sein de deux spirales opposées, et deux trous (l'un noir, l'autre blanc) du tàijí tú. Je ferai grâce aux lecteurs ici des nombreux détails de calcul qui montrent l'enchaînement logique des
valeurs de Pi. Je dirai simplement d'une part que les 4 nombres des deux zones (28, 32, 50, 58) se répondent, et d'autre part, qu'une force diagonale se dessine à partir du 14 initial pour aller vers l'infini (le coin en bas à droite) en suivant ce que j'ai appelé la "ligne du temps". La ligne du temps comprend les valeurs du temps terrestre.
Ainsi, le tàijí tú, avec son Yin et son Yang, serait confirmé par la présentation des valeurs de Pi ainsi organisées, comme en quelque sorte la symbolisation duale de l'Univers, lequel est en création permanente autour de deux forces qui se contredisent et se complètent tout à la fois (puisque le rond blanc est une part empruntée à la spirale noire et réciproquement).
Le carré de 10 se trouve dans le triangle de 10 !
Mais sur quel fondement, me direz-vous, fais-je reposer tout l'édifice ? Je suis parti d'une intuition à partir du constat étonnant que le carré de 10 se trouve dans le triangle de 10 ! Pas de panique, je vous explique avec un dessin :
Ceci est le Tetraktys, le nombre 10 tel que le représentaient géométriquement les pythagoriciens. Le Tétractys de Pythagore était vénéré, car le Tétraktys (ou Tétrade) se constitue visuellement par des lignes de points valant successivement : 1, 2, 3 et 4, le total faisant 10. Si nous plaçons les dix premières valeurs du tableau à la place des points (nous prenons les valeurs unitaires : 1 puis 4 etc.), voici ce que nous obtenons :
........................................................1 4.................05
.....................................................1 5 9 2..............17
..................................................6 5 3 5 8 9.......... 36
...............................................7 9 3 2 3 8 4 6........42
Les valeurs numériques sont obtenues ligne par ligne, pour respecter la procédure du tetraktys de Pythagore : on obtient ainsi 1 + 4 = 5, puis 15 + 92 = 17, puis la 3ème ligne donne un total de 36 et la dernière un total de 42.
Le total global des 4 totaux fait 100. Comme on peut le voir, Iil s'agit du carré de 10.
Nous pouvons ainsi affirmer que le carré de 10 est dans le triangle de 10.
La Force du Trois
Cette corrélation entre la force triangulaire et celle en carré est à la base de ma théorie selon laquelle la force de Trois, combinée à la forme carrée, peut être fertile en déductions.
Il m'a suffit ensuite de combiner deux lois des dimensions : la dimension horizontale et la dimension verticale. J'ai construit le tout premier tableau des valeurs de Pi sur ces bases et - oh suprise ! - les valeurs s'organisent selon des lois arithmétiques très précises dans le tableau.
D'abord, voyons les deux lois fondamentales.
1°) Loi de l'horizontalité
La suite de Fibonacci pour le dimensionnement horizontal exprime l’étendue.
Il s’agit d’une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Cette suite se déroule donc ainsi : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, etc. Cette loi, découverte par le mathématicien Fibonacci (1175 – 1250), exprime l’expansion dans l’espace et dans le temps. Elle fut d’ailleurs employée par son inventeur pour décrire le rythme de prolifération des lapins sur plusieurs générations. Cette suite de nombres s’est vérifiée, par exemple, dans le nombre des pétales de fleurs, les pâquerettes en particulier, dans la forme des graines de tournesol, dans les spirales de la pomme de pin.
2°) La loi de la verticalité
C'est la loi de la chute des corps de Galilée. Pour l’ancrage de notre structure de Pi dans la dimension du temps, nous nous référerons à Galilée qui a prouvé que, pendant une chute, le temps passé est égal au carré de la distance parcourue. Ainsi, pour un espace parcouru de 3 unités de distance, la boule, roulant sur un plan incliné simulant la pesanteur terrestre, mettra 9 unités de temps.
Par étude de comparaison entre les deux lois, nous retenons le rapport de 3 à 9 pour bâtir les fondements de notre structure du tableau de Pi qui contient ainsi les 27 premiers chiffres de Pi (par nombres à deux chiffres) sur neuf colonnes et trois rangées.
Indiçons les cases en fonction des noms de colonnes : « X1 », « Y1 », etc. Les deux premières lois qui se dégagent sont les suivantes :
Loi n°1 (zones grisées) : X1 + Y1 = Z1 (14 + 65 = 79)
.......................................X2 + Y2 = Z3 (46 + 38 = 84)
.......................................X3 + Y3 = Z2 (19 + 39 = 58)
Loi n° 2 (zones en rouge) : X2 + Y2 = Z… (15 + 35 = 50) (26 + 32 = 58). La loi n° 2 s’épuise dans sa troisième opération (imparfaite) : en effet, 71 + 93 font 164. Comme la valeur dépasse 100, elle est contrainte de s’étendre sur deux cases.
L'organisation des décimales sous la forme de ce tableau de 9 sur 3 s'avère donc efficace. Je ne vais pas pouvoir tout montrer ici faute de place et pour ne pas harasser le lecteur, et aussi parce qu'il s'agit avant tout d'un essai philosophique. Pour avoir des aperçus du contenu philosophique, vous pouvez vous référer aux articles qui ont servi de "brouillons" pour la construction de mon livre. Liens (liste non exhaustive) :
Ces articles sont autant de travaux de réflexion qui m'ont aidé à bâtir mon essai philosophique.
Alors, à votre avis, la thèse de Robin des villes et la mienne ne sont-elles pas le début de quelque chose d'infiniment intéressant ?
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