Penser la démocratie

De retour de Chine, de la Grande Bretagne et de la Belgique une nébuleuse de pensées et d’images fortes m’entraînent, me perturbent et, sans doute me déstabilisent. Le sujet ? La démocratie, ou plutôt son ersatz. J’essaie de faire la part des choses, de me dire que formellement celle-ci existe ici et pas là bas, rien n’y fait. Car dans les grandes métropoles chinoises de Shanghai à Pékin, de Canton à Hongkong la matrice démocratique, c’est à dire le citoyen, vit dans une sphère à tous points pareille que le Parisien, le Bruxellois, l’Anversois ou le Southamptien. Bombardé par la pub, cerné par un trafic dément dont il y contribue allègrement confortablement installé dans sa bagnole, consommateur des sitcom moulées et des jeux télévisés au même nom et à la même substance, assailli par la pollution des airs et des envies de consommation, il fait la queue pour acheter le dernier Iphone, boit son café dans les Starbucks, mange ses Pizza Hutt, et s’habille chez H&M. Jadis (mais pas si longtemps que ça) si vous demandiez à un pékinois le nom d’un français illustre il vous répondait : De Gaulle, Napoléon ou Curie. Aujourd’hui il vous citera Hermès, Vuitton ou Chanel. Les « opposants » rouspètent par ce que leur régime, autoritaire, les prive de la circulation avec leur voiture un jour sur deux à cause de la pollution, et vous avez beau jeu de répondre qu’en Europe, les démocraties en font de même, ils vous regardent de manière incrédule, et répondent : vous nous faites marcher. Ainsi donc, la globalisation a accouché d’un individu-consommateur universel, se croyant citoyen, se fantasmant aisé, s’endettant pour circuler, se parant et se coiffant des symboles de ce qu’il croit être la modernité. Ce citoyen vote pour rien, s’abstient de voter ou rêve de pouvoir, un jour, le faire (sont-elles des vraies différences ?), voyage dans des lieux qu’on lui vente comme exotiques en achetant des pacotilles qu’on nomme souvenirs, des chameaux en peluche, des tours Eiffel en verre, des Acropole en plâtre ou des Colisée en carton. Les pros de la mondialisation, ces roitelets des hôtels cinq étoiles - partout les mêmes -, s’endorment à Londres et se réveillent à Singapour, créent le matin une société écran et négocient l’après midi une norme universelle pour la tomate, « protègent » des brevets pour tout et sur tout, imposent leurs graines ou leurs rasoirs jetables, « font de la politique » dans les antichambres des chancelleries ou dans des colloques informatifs, nom que l’on donne désormais à toute action de lobbying.
La technostructure européenne, les exécutifs nationaux européens, la nomenclature chinoise, l’administration américaine, le Keindanren japonais, le gouvernement singapourien ou taïwanais, les autocrates derrière les murs du Kremlin décident du bon déroulé des affaires, prêtent et empruntent au marché, enfument jusqu’au paroxysme les consommateurs universels, leur vantant ici une grande patrie qui n’existe plus et là des valeurs non explicitées, tant galvaudées et malmenées qu’elle ont perdu en chemin leur identité. « Je suis fidèle à mes valeurs », cette phrase qu’on entend du matin au soir ici, me fait penser à la photo géante de Mao Zedong qui prône, proprette, sur la place Tien an men, et on se demande en passant comment elle ne s’assombrit pas avec toutes ces Bentley et autres BMW lui crachant les gaz de leurs tuyaux d’échappement.
L’humain d’abord, crient certains. Mais de quel humain parle-t-on ? L’individu universel (et « globalisé ») se résume l’image, ou la caricature, de ceux qui le gouvernent, à celle que lui renvoient les médias crétinisants, n’existe que par quoi il consomme, et s’engouffre, tel un automate, dans le dédale d’idées reçues et les enfumages de ceux qui, sans vergogne le manipulent par la peur de perdre le peu qu’il possède (et qui se rétrécît au jour le jour) ou d’accession à un bien être qui ne vient jamais.
83 réactions à cet article
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C’est la fin du monde ! Et je dis bien « du » et non pas « d’un », parce que ce monde qui se déploie et envahit tout est trop vide pour perdurer !
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@ALINEA bonjour,Oui mais la nature se charge systématiquement de ’’combler’’ les vides, par conséquent notre monde, sera bien remplacé par un autre. L’expression ’’fin du monde’’ est une expression humaine exclusivement. L’homme toujours accroché à ses valeurs dénuées d’imagination ; est persuadé que sans lui , rien d’autre ne peut exister...c’est autant original que stérile et narcissique, ne trouvez vous pas ? -
Armelle : c’est toujours l’argument donné ; et je le sais bien, mais je suis humaine et j’ai beau, avec mon imagination me réjouir de l’existence d’encore quelques gros mammifères sauvages ici et là, je ne peux pas, en étant sincère, me foutre de la disparition de mon espèce ! Surtout qu’avant que celle-ci ne survienne, il y aura des temps et des temps de destruction, de barbarie, et peu d’îlots de survie ! Que la vie puisse prendre des formes qu’on ne peut pas imaginer, qu’elle ait eu des formes qu’on ne peut guère qu’imaginer, ne me console pas ; non.
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Que ceci ne vous console pas, je l’entends volontiers, et même si je tiens ce discours, celui-ci ne me console pas pour autant non plus. Je pense simplement que si l’homme avait fait preuve d’une profonde humilité quant à l’origine de sa domination ’’universelle’’ (enfin pour le moment) , il aurait alors depuis très longtemps intégré l’idée de relativité , ceci l’aidant à accepter le fait que notre univers ne nous appartient pas mais plutôt que nous lui appartenons et que nous nen sommes pas le centre. Nous ne décidons de rien ou exclusivement dans le monde que l’on s’est créé de toute pièce, mais qui, j’en suis convaincue n’est qu’une image, une construction qui n’a rien de naturel. Et effectivement dans ce concept, je comprends cette sensation qui amène à ne pas concevoir le monde sans l’homme.
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Nous sommes bien d’accord !
Du reste, et depuis fort longtemps, la plupart de mes écrits vont dans ce sens : la volonté de maîtrise et l’absence d’humilité, non seulement détruit les biotopes mais ne rendent pas l’homme heureux ; c’est l’échec sur toute la ligne et pourtant, il s’entête ! C’est navrant, c’est tout ce que je peux dire !! -
Il s’agit bien moins de ne pas concevoir un monde sans l’homme, son absence imaginaire rendrait cette vue de l’esprit assez amusante si j’ose dire, que d’espérer un monde compatible avec la vie humaine, comme on dit au FDG (pour citer ma source avant qu’on ne m’en fasse procès personnel
) Coupons les cheveux en quatre... à quoi ressemble le sentiment d’un homme qui n’existerait pas, en un temps d’avant ou après sa présence terrestre, mais pensons quand même au jour même, au lendemain, qui nous concernent nous et nos enfants, quoi que le métaphysicien se figure.
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Oui Alinea :
« l’absence d’humilité, non seulement détruit les biotopes mais ne rend pas l’homme heureux »
C’est bien là le dilemme car
- d’une part l’humilité est certainement la force essentielle d’une démocratie qui serait vraie (Très succinctement : la vie est d’abord la capacité à auto-corriger des faiblesses ou inadéquations : ce qu’on ne fait plus dès qu’on se croit « arrivé » ou fort ...)
- mais d’autre part l’appel à l’humilité ne peut relever que d’un manque d’humilité si l’on en croit les mots de Gandhi :
« Cultiver l’humilité revient à cultiver l’hypocrisie. L’humble n’a pas conscience de son humilité. »... ce qui ne veut pas dire qu’il soit prétentieux que de chercher des réponses nouvelles (innovation / adaptation ...)
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« C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre » Claude Bernard
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L’Humain d’abord !
Mais vous avez raison de nous rappeler quel humain, nous aspirons être...
Pour ma part, à chacun de choisir librement sa voie.
Nous pouvons reprocher légitimement aux pouvoirs en place ’politique, médiato-culturel, financier et économique) de vouloir nous infantiliser, débiliser et déresponsabiliser.
Et dans nos (certes imparfaites) démocraties il y réussissent parce que nous leur accordons ce pouvoir.
Contrairement à la devise des mousquetaires du Roi (qui étaient au service du monarque et non du peuple...) Nul Tous pour un, nul Un pour Tous mais du chacun pour soi.
Ne comptons pas sur quelques sauveurs providentiels pour nous sauver. Et n’esperer aucun soulevement de masse qui renversera une oligarchie mondiale (Némésis chimèrique « une soi-disante » classe prolétaire).
Je crois bien en l’Individu, mais certainement pas Universel. Je crois en moi et que chacun peut croire en lui. Je ne crois en personne d’autre et ne demande à personne de ne croire en moi...
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Croire à la fois en l’individu et l’universalité serait un oxymore de la pensée... la foi en l’Homme, que je crois déceler dans votre commentaire, est le carburant de l’espoir, mais j’ai l’impression là de réciter un lieu-commun, pardon.
Michel Koutouzis, merci encore de ce nouveau billet. Vous maîtrisez l’art de la clairvoyance :
"Ainsi donc, la globalisation a accouché d’un individu-consommateur universel, se croyant citoyen, se fantasmant aisé, (...) se parant (...)de(s) symboles de (...)modernité. Ce citoyen vote pour rien, s’abstient de voter ou rêve de pouvoir, (...) , voyage dans des lieux (...) exotiques en achetant des (...) chameaux en peluche, des tours Eiffel en verre, des Acropole en plâtre ou des Colisée en carton.«
Tout-à-fait. Même Allah, que son nom soit béni, dans sa grande et compréhensive mansuétude respectueuse des intérêts de ses fidèles, a pensé à (très temporairement) autoriser la vente de bière pour que les spectateurs du Mondial puissent trinquer à la santé des centaines d’ouvriers-esclaves morts pour leur plaisir de mutants, dans le pieu silence du secret d’état.
Remarquez, j’aurais aussi bien pu vous parler du nettoyage des favelas au Brésil...
Vous avez dit »Humain d’abord", Michel...
Que sens de la galéjade, pecaïre ! -
Pourquoi ne nous montre t on pas les images et vidéos des émeutes en Espagne ?
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Madrid n’est pas loin et ces manifs marquent mal, d’autant que vu les économies à faire de notre côté, faudrait pas donner trop d’idées aux désespérés.
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Une démocratie à échelle nationale dérive nécessairement vers le Fascisme. La Suisse en est un excellent exemple.
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bonsoir Isga,
bon t’est gentil avec le grand soir et l’internationalisme a tout crin, mais l’histoire a montré que ça ne fonctionne pas très bien.Au début du 20ème siècle, Marx n’en avait pas moins théorisé que les prolétaires, par solidarité de classe internationale n’iraient pas se faire la guerre au non d’un nationalisme. C’est pourtant ce qu’ils ont fait et bien fait en 1914.
Alors c’est vrai que la notion de nation est une notion très complexe à approcher (qui en fait se résume à savoir qui décide au sein de cette entité « nationale »), mais ça reste quelque chose de profondément ancré dans les sociétés humaines, et cela depuis des siècles. Le concept réellement novateur ayant été celui de la révolution Française, qui ne définissait plus une nation au travers d’un territoire ou d’une ethnie, mais au travers d’un objectif et des valeurs communes.
Pour résumer, si tu comptes sur un soulèvement mondial de prolétaires pour faire changer les choses, je crois que tu fait un peu du « JacquAttalisme » sans le savoir, et surtout que ça n’est pas prêt d’arriver.
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une notion difficile ?
non.C’était une institution difficile à renverser. Cela a pris 150 ans. Nous y sommes, les libéraux ont pratiquement achevé le travail pour nous. Réjouissons nous, il est temps de danser sur la tombe des états nations.Peu importe ce que tu crois. Ouvre les grands yeux : ce sera la Révolution ou la Guerre Mondiale. -
"il fait la queue pour acheter le dernier Iphone, boit son café dans les Starbucks, mange ses Pizza Hutt, et s’habille chez H&M.«
c’est juste pour les chinois »riches"
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non. Le Capitalisme homogénéise le niveau de vie de la population. L’ouvrier chinois aujourd’hui gagne de 400 à 600€ par mois (avec un cout de la vie bien plus bas qu’ici), ce qui est le même niveau de salaire que celui de l’Europe.
Au 18ème siècle, la vie d’un Français n’avait rien à voir avec celle d’un Chinois. Aujourd’hui, les deux sont des prolétaires qui se lèvent tous les matins pour aller travailler enrichir un bourgeois. -
tout à fait, c’est pour cela qu’il faut abolir le travail salarié :
Travailler gratuitement, sur la base du volontariat, voilà l’avenir radieux qui s’offrira à nos petits enfants (si leurs gros cons de grands parents n’ont pas déclenché une guerre mondiale entre État-Nation-Providence avant. ) -
« L’ouvrier chinois aujourd’hui gagne de 400 à 600€ par mois »
mdr !
http://french.peopledaily.com.cn/Economie/8078162.html
1450 RMB = 170€faut prendre tes cachets
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Tenez vous au courant :
Aujourd’hui, le travail d’un chinois coûte aussi cher que le travail d’un européen de l’Est ou que d’un Allemand.En toute logique Capitaliste, il devrait donc y avoir une vague de délocalisation des industries vers l’Afrique. Or, la France ne veut SURTOUT PAS que l’Afrique s’industrialise, et préfère mettre le continent à feu et à sang plutôt que d’y laisser les chinois et les américains y construire des usines.Dénoncer l’Impérialisme de puissances étrangères : c’est à la portée de n’importe quel fasciste.Dénoncer l’Impérialisme de son propre pays : voilà à quoi on reconnait un progressiste, un homme de gauche. -
Pour les salaires chinois, cela dépend grandement de savoir où (et qui)en Chine. Dans le sud les chiffres de 400 à 600 euros en moyenne ne me semblent pas exagérés (Je suis allé cinq ou six fois en Chine pour quelques semaines mais je n’ai pas assez étudié la question pour prétendre connaître les « vrais » chiffes). Cela dit, il y a un contraste énorme entre l’idée que vous vous faites du niveau de vie du citoyen chinois d’après les médias français et le niveau de vie réel que vous découvrez quand vous vous y rendez vraiment. En ce sens Isga ne me semble pas avoir tout à fait tort et je pense comme lui qu’une certaine uniformisation des conditions de vie des salariés est en train de s’instaurer. On utilise souvent « l’épouvantail » chinois pour nous faire accepter n’importe quoi ici. Si non, je suis assez d’accord avec les impressions de l’auteur de cet article.
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l’uniformisation du niveau de vie est une conséquence naturelle de la libéralisation. Un des rares effets positifs des politiques libérales.
Que le prolétariat français s’arroge un niveau de vie plus élevé que le reste du monde, tout en fermant ses frontières, et en finançant une politique néo-coloniale militarisée en Afrique est inacceptable.Il est grand temps de relocaliser en Afrique tous les emplois industriels français qui n’ont rien à faire en France, et ainsi de permettre au prolétariat Africain de sortir de la misère dans laquelle il se trouve. -
Bonjour, Michel.
Un constat sans fard et d’une grande lucidité. Le fait est, incontestable, que le moteur principal qui régit la planète est désormais le consumérisme, avec les mêmes marques et grosso modo les mêmes règles, à quelques nuances près. C’est effrayant !
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Ce qui est le plus effrayant c’est qu’il y en a peu qui ne tombent pas dans le panneau ! Il est évident que le salariat qui ne demande rien d’autre à l’homme que d’effectuer une tâche, sans responsabilisation ni créativité, sans non plus en récolter les fruits, induit une nécessité d’exutoire, de distraction, de futilité ; c’est un abrutissoir total ! Les paysans et artisans qui ont gardé ou repris leur savoir-faire et leur autonomie, ne sont pas dans le lot ! La masse de tous ces ectoplasmes est très utile aux profiteurs ; ce qui me fait enrager c’est la réussite de leur plan !
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les artisans et les agriculteurs sont fasciste par nature. Ce sont de petits bourgeois, ils ont intérêt à ce que les salaires et les impôts baissent, et que le temps de travail augmentent.
Il y a 80% de salariés aujourd’hui, 90% dans 10 ans, les poujadistes ont définitivement perdu.
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lsga ne sait pas que le smic est à 170€ en chine
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Bonsoir Alinea,
« Il est évident que le salariat qui ne demande rien d’autre à l’homme que d’effectuer une tâche, sans responsabilisation ni créativité, sans non plus en récolter les fruits, induit une nécessité d’exutoire, de distraction, de futilité ; c’est un abrutissoir total »Oui, vous avez presque tout compris. Le travail tel qu’il était conçu hier, ne marche plus.Tout peut être automatisé et de plus en plus.Que reste-t-il ? L’idée géniale. L’originalité, la créativité.Le chaînon manquant, quoi.Cela l’était déjà, hier, c’est encore plus vrai, demain.Mais heureusement, les neurones si elles turbinent un peu, ne chauffent pas et ne provoquent pas nécessairement un abrutissoir. Cela peut même leur être enrichissant.... -
Je ne suis pas partisan des entreprises qui exploitent des milliers d’individus !! Qui dit entreprise dit patron, dit pouvoir, et de pouvoir je ne veux point !!
La propriété privée pour la minuscule entreprise, la coopérative pour la moyenne, et la nationalisation pour les grandes ; je m’en contenterai pour commencer ! -
Chère Alinéa,De ce que vous êtes partisane ou non, je suis désolé de vous l’apprendre, tout le monde s’en fout.Les PME, les startups, oui, ça c’est l’avenir. Et quant elles grandissent, elles tombent dans la catégorie que vous n’aimez pas. Souvent, elles ne créent pas beaucoup d’emplois, d’ailleurs, elles restent légères. Ne faites pas une fixation sur les patrons. Faites une différence entre un patron qui démarre une entreprise et un patron nommé par un conseil d’administration gérés par uniquement des financiers et qui reste dans sa tour d’ivoire.Le patron qui participe apporte un pouvoir partagé. Mais vous avez raison, il y en a de moins en moins. -
90% dans 10 ans ???
Vous avez lu cela dans une BD fiction Isga ? Ou bien il manque le ou les liens dans votre remarque pour le confirmer !!!Car il semblerait plutôt que ce soit l’inverse qui se produira. Le statut de salarié ainsi que la notion de sur-protection dont il bénéficie n’est plus en adéquation avec la logique économique. C’est regrettable mais c’est ainsi.Je suis disposée à faire le pari ici, ( SI et seulement si bien entendu Valls souhaite sortir le pays de ce merdier insensé évidemmment) que Valls, qui représente le PS, rappelons le, donnera une lattitude plus grande aux patrons dans leur démarche de licenciement, stimulera l’initiative personnelle en terme de travail sous forme de missions.Non seulement c’est un droitier reconnu mais il sera comme tout les autres, à la botte de la finance et du patronat.Déjà qu’il ne sais pas comment trouver les 170 milliards nécessaires cette année (70 de déficit + 100 d’emprunt arrivant à échéance cette année), il n’aura pas le choix que de courtiser les détenteurs du vrai pouvoir et de l’argent. Donc de faire des concessionsLa réalité est parfois dure mais c’est ainsi !Le rêve c’était en Mai 2012... -
Je crois que les situations nous influencent !!
J’ai été salariée, peu de temps il est vrai, mais assez pour « voir » la différence !
À tort ou à raison ( à l’époque, c’était à raison), la garantie d’un salaire qui tombera le mois prochain nous éloigne absolument de la valeur des choses ! Certes on adapte ses désirs à son niveau de vie, mais à l’intérieur de cette case, on fonctionne en roue libre ; on s’ennuie ou pas dans son boulot, cela n’a rien à voir ! J’étais prof de fac, pas à plaindre et ma matière me passionnait ! C’est après, quand j’ai quitté tout ça, que j’ai compris : quand vous faites votre bois pour chauffer votre eau, et que ce n’est pas un chèque qui se perd dans les dépenses incontournables qui vous donne ce confort, vous vivez ce confort de manière très différente : tout est beaucoup plus précieux quand cela ne dépend que de vous ! Quand il ne faut compter que sur votre énergie, et non sur une routine où l’environnement professionnel vous porte, vous gagnez une grande sensation de votre vulnérabilité ! Et le monde n’est pas le même !! -
Ce que je ne comprends pas, Alinea, c’est la conclusion à tirer, ou que vous tirez, de votre constatation de la valeur de l’acte individuel, libérée du joug administratif. Ce qui me fait peur, c’est l’impression qu’il en résulterait que chacun doit se débrouiller : ce serait donc un plaidoyer pour un individualisme absolutiste. Et pourtant, il me semble que ce n’est pas ce que vous pensez ou espérez de la vie en société.
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Alinea, bonjour,
« Je crois que les situations nous influencent !! »Absolument, la vie nous influence.« la garantie d’un salaire qui tombera le mois prochain nous éloigne absolument de la valeur des choses ! »Cela a été mon cas, mais j’ai eu des moments d’hésitations. Partir loin, lancer ma propre entreprise. Mais comme on avait toujours besoin de moi, je suis resté par vraiment par lâcheté, par facilité.Mon pseudo n’a rien d’usurpé.« à l’intérieur de cette case, on fonctionne en roue libre »Exact...« ’on s’ennuie ou pas dans son boulot, cela n’a rien à voir ! »Là, pas du tout. Je ne me suis jamais ennuyé. Créatif, touche à tout, on ne s’ennuie jamais. Comme je l’ai écrit, si c’était à refaire, ilo n’y aurait pas tellement de différences. Peut-être comme vous « J’étais prof de fac, pas à plaindre et ma matière me passionnait !»C’est après«Comme je l’ai ajouté dans mon dernier billet le film »L’âge de raison« vous plaira.»tout est beaucoup plus précieux quand cela ne dépend que de vous ! Quand il ne faut compter que sur votre énergie, et non sur une routine où l’environnement professionnel vous porte, vous gagnez une grande sensation de votre vulnérabilité ! Et le monde n’est pas le même !!"Tout à fait. Vous me volez mes paroles. -
C’est un commentaire bracam ! il ne fait pas le tour de la question !
L’entraide, et ( moche appellation) le lien social, les travaux qui nécessitent une coopération, cela n’a rien à voir avec une routine qui vous impose un rythme qui n’est pas le vôtre, qui vous porte et vous mine en même temps et qui n’empêche pas, on le voit bien, la solitude ! Planter ou récolter ses patates, en bande, construire sa maison, etc, donnent un tout autre goût à vos patates et une toute autre valeur à votre maison !! Diversifier ses savoirs-faire, avoir plusieurs cordes à son arc, c’est un enrichissement ! Et le lien alors n’est pas une promiscuité avec une foule anonyme mais bien un échange. Cela me paraît, oui, plus riche et a le mérite de nous garder en contact avec l’autre, avec la matière, avec la terre...... -
Alinea,« C’est un commentaire bracam ! il ne fait pas le tour de la question ! »Je ne sais si ce commentaire m’était destiné. Mais sinon, je dirais « Evidemment ». Il ne fait que répondre à votre commentaire sans plus. Il faudrait bien plus que quelques lignes pour être complet.
« L’entraide, et ( moche appellation) le lien social, les travaux qui nécessitent une coopération, cela n’a rien à voir avec une routine qui vous impose un rythme qui n’est pas le vôtre, qui vous porte et vous mine en même temps et qui n’empêche pas, on le voit bien, la solitude ! »Personne ne dit le contraire. Le rythme, c’est vous et vous seul qui devrez le créer. Aucun doute là-dessus.« Planter ou récolter ses patates, en bande, construire sa maison, etc, donnent un tout autre goût à vos patates et une toute autre valeur à votre maison !! »Oui, mais... même la France rurale se réduit au bénéfice de l’espace des villes. Là, je ne sais pas, mais on pourra dire que les patates sont cuites. Dans une ou deux décennies, les populations des villes auront dépassé celles des campagnes.« Diversifier ses savoirs-faire, avoir plusieurs cordes à son arc, c’est un enrichissement ! »Là, vous enfoncez des portes ouvertes, à mon avis.« Et le lien alors n’est pas une promiscuité avec une foule anonyme mais bien un échange. Cela me paraît, oui, plus riche et a le mérite de nous garder en contact avec l’autre, avec la matière, avec la terre...... »Je parlais des villes. Les échanges avec vos voisins c’est sur Facebook, mais pas avec une poignée de mains. Les chiens sont là pour tenter de faire parler leur maître sur les trottoirs. On pisse dans le bas et on parle dans le haut. -
Alinéa, puisque vous êtes une femme, je vais vous faire le petit cadeau que notre Laurence nous avait fait, vendredi dernier.
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@Alinéa,
Vous exposez effectivement des vérités à travers le ressenti qu’apporte le fait de ’’SE REALISER’’ plutôt que de réaliser pour l’autre par l’intermédiaire d’un statut qui rassure.Se réaliser marque un respect pour sa propre personne, lequel est indispensable pour respecter l’autre.Le principe que ce système impose est le même que j’évoquais dans un autre sujet et qui consiste à ’’robotiser’’ l’individu, au même titre qu’il apparaît dans ce principe de solidarité sociale que je trouve pervers qui est celui de donner du poisson aux gens plutôt que de leur d’apprendre à pêcher.Nous avons depuis toujours appliqué cette politique à l’égard des pays sous développés, et qu’en est il ressorti ? mise à part une dépendance accrue et une soumission terrible sans pour autant voir les pays en question se développer ?!!?!?Le social est sur le même principe en France, il ne suggère et ne suscite pas la pertinence.J’ai rencontré énormément d’individus, qui, après avoir fait le pas, ne retrouveraient le statut de salarié pour rien au monde et d’autant plus ceux qui ne semblaient pas en avoir le profil, car c’est là qu’intervient la notion de liens avec les autres dans un but de complémentarité des compétences. -
L’Enfoiré :
J’avais pas fait attention à ça :
« De ce que vous êtes partisane ou non, je suis désolé de vous l’apprendre, tout le monde s’en fout. »
Figurez vous qu’ici et ailleurs, c’est ce que tout le monde fait ; comme j’ai bien conscience qu’on ne sait ( à la belge !) pas faire autrement, par honnêteté, je l’affiche ! Mais vos vérités à vous, sachez que tout le monde sait que c’est du même ressort que ce que vous me reprochez !! -
Armelle : proposez à nouveau votre article ! Ce que vous dîtes là provoque chez moi tout un tas de réponses qui « lui » irait bien ! toutes ces contradictions, toutes ces conversations qui restent à la surface des choses et qui incitent les uns ou les autres à faire des catégories, des jugements hâtifs !!
( sur ce que vous dîtes là, je vous suis bien !!) -
Justement Alinéa, vous pointez justement du doigt le pourquoi d’un article comme celui que je proposais qui sans aucun doute (et le refus le confirme) a été lu au simple 1er degré, il n’était justement pas question d’entrer en profondeur dans le sujet (car je l’aurais trop orienté vers mes opinions) mais plutôt présenter un sujet qui peut exacerber la pertinence des réflexions de chacun et qui font qu’un échange peut ensuite devenir très enrichissant.
Cependant j’avoue que le titre que j’avais proposé était qqe peu provocateur mais il est nécessaire de ce recentrer sur l’aspect fondamental des choses et en l’occurrence le fondamental du sujet n’était pas de critiquer les fonctionnaires mais un système avec ses perversités et ses faces cachées, et pour lesquelles je ne les tiens évidemment pas responsablesDonc votre proposition ne peut avoir de suite dans la mesure où les divers sujets sousjacents n’ont pas été perçus par les modérateurs.Et je suis de nature pragmatique, c’est ainsi, j’accepte la sentence et garde ma persévérance pour d’autres causes qui en valent vraiment la peineComme pour mes enfants avec qui souvent je suis ce principe, leur mettant sous le nez des propos certes extravagants pour les faire réagir, tout en suggérant des explications qui au premier abord peuvent paraître totalement absurdes mais qui font leur bonhomme de chemin...Le monde n’est pas toujours tel qu’on le voit, ou pltôt qu’on veut nous le faire voir -
Mais non Armelle, vous vous trompez ! Il y a plus de deux mille modérateurs, et à peine trente qui donnent un avis sur un article ; le refus de cet article est pur hasard ! Cela ne vous coûte rien ! enfin vous voyez..
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Alinea, bien sûr que ce n’est qu’un commentaire, qui n’entend pas remplacer nii une vérité ni une thèse. C’est bien pourquoi, dans l’espoir de vous lire encore, je vous pose une question relativement ouverte. Quant aux moinsseurs, je leur adresse mon mépris toujours renouvelé.
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howahkan Hotah 6 avril 2014 18:01Si là de suite , je change mon regard sur moi même, attention on ne peut se forcer cela demande d’autres « capacités perdues », chaque « moi je » qui au lieu d’être le centre de son univers car chaque « moi je » pense penser être cela, si cela pouvait juste changer un peu et que « je » relativise son opinion qui souvent est mensonge et bien « je » pourrais peut être regarder aussi l’autre d’une maniérè différente.
Plus je suis spécialisé moins je connais le GRAND TOUT, plus j’ai des machines complexes plus le sens devient quasiment perdu pour de bon pour celui qui est sur ce chemin, et encore il y a toujours quelque part une corde pour la rédemption ( non pseudo religieuse) de soi même !! ,
sans cela la machine devient alors le sens, le sens n’est plus et la machine envahi tout, or une machine ça tue, ça blesse, ça détruit, etc sans aucun problèmes .. et des lors je fonctionne totalement en automatique aléatoire ..sans JAMAIS le savoir, ni donc savoir si cela peut être changé, bref je suis ignorant de moi même donc de la vie, donc des autres......oh certes je peux dire galaxies, trou noirs, relativité, quantum physic , parler de matière noire, mais sais je seulement que derriere ces mots il n’y a rien d’autre que des image virtuelles non existantes dans mon crane ?? pour expliquer cela clairement : vais je résoudre le problème de la famine en distribuant des livres de cuisines ? ça fait con non ? et bien je fais cela pour tout.............la première et dernière vraie chose à changer est « soi même », car le pire qui est là ne vient pas d’ ailleurs mais de milliards de moi ignorant de ce qu’ils sont et qui inter-actent ensemble en conflit et violemment parce que à l’origine « je » suis en conflit avec « moi » ..ce monde est totalement le notre , actifs ou passifs........je sais ca ne parle pas du tout......mais il va falloir que ca parle.....et tout le reste se mettra en place....y compris bien sur « soi » avec « soi »,car l’origine du malheur humain est là, en chacun..
Cela dit entre nous , ce mot démocratie, vous ne le trouvez pas totalement grotesque ??!!
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L’homme ne peut se changer que sous l’injonction d’événements ou d’aléas : s’il veut le faire lui-même, il se fourvoit ! Il suit un gourou, une recette, navigue dans les eaux troubles de son bocal ; ce qui nous change c’est la vie ; les prises de conscience, c’est dans la vie qu’elles se produisent. Ce qui est bien avec le monde moderne, c’est qu’il n’y a plus de vie ; les émotions meurent, les cultures populaires meurent, la créativité vraie meurt, ainsi, l’homme ne changera pas et continuera d’être le pion manipulable à merci !
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howahkan Hotah 6 avril 2014 20:26Salut Alinea
tu dis : L’homme ne peut se changer que sous l’injonction d’événements ou d’aléas :
non ca n’est pas du tout suffisant de ce que je vois pour moi même. c’est une partie du « deal » seulement, l’autre manque et c’est le principal, « je » doit agir d’une certaine facon avec soi même qu’il ne fait pas, je ne fais pas ce qu’il faut...
sinon vu la démence et l’horreur qui règne sur terre nous devrions tous avoir changé et encore et encore et avoir créé une société en paix ou les enfants n’apprendraient pas comme des « cons » à se battre des l’école les uns contre les autres, car les notes et le pseudo sport c’est ca bien sur...et pire que ca encore
or depuis 5000 ans à part nos machines et outils qui changent le barbare reste barbare, et même devient de + en + pervers et mauvais récemment ! ..sauf exceptions bien sur, qui saisissent et com^penne par eux même et pour eux même un peu comment être en paix avec soi même et donc avec les autres, or c’est le contraire qui se produit donc ceci n’est pas exact...les événements et aléas ne sont pas suffisant du tout je pense ! .« je » suis le principal artisan d’un éventuel changement radical pour moi quelque soit les circonstances...le seul choix que l’on ait il est la, le libre arbitre pour moi est : je vais en moi même ou pas, pour nous c’est : je n’y vais pas !! l’occident n’est pas du tout concerné avec cela, et le pire c’est qu’il a contaminé toute la planète.. souvent je vois pour moi que je m’abrite derriere des grandes phrases vides pour ne jamais changer moi même, que la faute c’est les autres etc Alors je reviens vers moi car j’ai appris que je suis responsable de ma vie en intégralité, pas de celle des autres et déjà la j’ai changé car le refus de la compétition et du business apparait déjà à ce moment,sans le rechercher, c’est un effet secondaire de la découverte de soi même ,donc de mon fonctionnement....si je suis a bout et ne sais pas quoi faire même pour moi même seulement déjà ,alors effectivement ca sonne le glas ...pour moi même...a chacun de voir , le seul choix profond réel que l’on ait est..je m’enfonce en moi , ou je me fuis et j’envahis le monde, les autres..etc enfin c’est ma vision .....
comme disait l’excellent paul muadhib, usul , le dormeur doit s’éveiller..
merci
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« Je », oui ! Il y a une bonne partie de « je », ici du moins, qui trouve son content dans le monde tel qu’il est ; une immense majorité de « je » qui est si asservie que les portes de la liberté lui semblent closes à jamais ; sauf événement !
Entre les deux, ceux qui « se cherchent » et peuvent mettre toute une vie à la trouver, leur liberté ; c’est le processus d’individuation de Jung.
Il n’y a que les événements qui nous forment si l’on compte que notre petite enfance, enfouie quasi à jamais dans notre inconscient, a tracé le chemin de nos vies !! Mais je n’ai pas dit que cela nous tombe dessus, « je » en tous les cas doit avoir le libre arbitre C’est une question philosophique : l’homme a-t-il son libre arbitre ? Si oui, tous les hommes l’ont ! Sinon, on crée des élites !! Mais il est des situations où tout n’est pas si simple !!!!! -
howahkan Hotah 7 avril 2014 08:57re salut Alinea
tu dis : Mais je n’ai pas dit que cela nous tombe dessus, « je » en tous les cas doit avoir le libre arbitre C’est une question philosophique : l’homme a-t-il son libre arbitre ? Si oui, tous les hommes l’ont ! Sinon, on crée des élites !! Mais il est des situations où tout n’est pas si simple !!!!!
de ce que j’ai vécu, et vis par moment, « je » que j’appelle cerveau analytique( qui est une partie outil d’analyse comparative vital pour la survie) à comme seul choix profond de renoncer à son leadership sur le cerveau en entier en utilisant un catalyseur pour ce faire..
pour moi le catalyseur a été et est la souffrance psychologique y compris à peine perceptible, ...méfiance ,méfiance , je ne trouve pas bcp de personnes sur ce chemin à part le buddha et krishnamurti ,
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comme ici :Krishnamurti : Il existe tellement de variétés, de complexités et de degrés dans la souffrance. Nous le savons tous. Vous le savez très bien, et nous portons ce fardeau tout au long de notre vie, pratiquement de l’instant de notre naissance à l’instant où nous basculons dans la tombe...
Si nous disons que la souffrance est inévitable, alors il n’y a pas de réponse ; alors vous avez déjà cessé d’enquêter. Vous avez fermé les portes à toute investigation plus poussée ; si vous fuyez la souffrance, vous aussi vous avez refermé la porte. Vous pouvez fuir à travers l’autre, homme ou femme, ou dans l’alcool, les distractions, diverses formes de pouvoir, d’ambition sociale, de prestige, et dans le bavardage intérieur de votre néant. Vos échappatoires passent alors au premier plan ; les objets à travers lesquels vous fuyez prennent une importance colossale.
Vous avez donc à votre tour fermé votre porte à la souffrance, comme la majorité d’entre nous... Alors, pouvons-nous cesser de fuir par tous les moyens possibles, et revenir à la souffrance ?...
Ce qui signifie ne pas lui chercher de solution. Certes la souffrance physique existe – rages de dents, maux d’estomac, opérations, accidents, formes diverses de douleurs physiques ayant toutes leur propre réponse. Il y a aussi la peur des douleurs à venir, futures causes de souffrance. La souffrance est étroitement liée à la peur, et sans compréhension de ces deux éléments essentiels de la vie, nous ne comprendrons jamais ce que c’est que d’être compatissant, aimant. Un esprit qui se préoccupe de comprendre la compassion, l’amour et tout le reste ne peut évidemment que comprendre ce qu’est la peur et ce qu’est la souffrance.
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car ça fait peur...mais qu’est ce que la peur ??
A un moment donné « je » en a marre de cette non vie ( je ne détaille pas) et peut sans rien attendre en retours ,( ce qui est totalement inhabituel pour lui car il cherche constamment le + de profit et de gain pour lui même partout et tout le temps d’une manière mécanique )..dire : « je suis vaincu, ce non sens me pèse trop si c’est ca vivre alors je ne sais plus , je ne cherche plus , je ne sais pas, je renonce , je laisse ce non sens être ce qu’il est, je verrais bien alors, mais je n’en peu plus », sans atteindre le stade ou l’idée de suicide est là, « je » se rends compte que sa vie est une grosse m...e infâme, stupide ,avec de petits moments de lumières bien terne et sans profondeur etc etc et pour la première fois n’essaye plus d’agir, (analyser, expliquer, penser,chercher des solutions sans connaitre le problème, faire face, fuir, essayer de s’y faire , prendre de l’alcool, des drogues , fuir dans l’hyper travail , devenir tres riche, puissant , devenir sex maniac etc etc ) « je » suis vaincu , « je » renonce à ma grandeur c’est des conneries .Et là le miracle peut être , plusieurs choses peuvent se produire comme la révélation de parties inconscientes qui en général ne sont pas généralement des parties du passé , de l’enfance pseudo traumatisante mais bien du présent auquel du fait du cerveau qui ne marche plus bien on n’a plus accès, alors que cet inconscient est encore plus fort que le conscient...ceci va a la source des problèmes, la vision intégrale de ceux ci les élimine sans rien y faire, il y a alors une sorte d’énergie étrange présente qui n’est pas encore l’énergie de Mère Nature(bliss) mais l’énergie d’un cerveau qui commence enfin à marcher tel qu’il le devrait....le chemin de la vie peut commencer, il s’arrêtera pour chaque entité humaine avec la mort du corps..qui elle aussi peut être vécu avec le cerveau intégral ouvert comme l’ impermanence etc etc etc...ceci rejoint des écrits que le buddha aurait dit,car il n’a rien écrit, ou des gens comme krishnamurti,mais faut trouver dans tous ses livres, car il est tres tres dense...ces gens là comme personne ne peut rien pour chacun, on peut évoquer le sujet entre nous ce qu’il faut faire , mais il demeure chemin personnel..pour faire simple personne ne peut manger pour moi, il n’y a donc rien de mystérieux derrière cela.
Ceci ne nécessite aucune étude, aucune spécialisation et surtout pas psycho , aucun talent particulier et est là pour chaque humain, il ne peut y avoir d’elites, de chef, de guru, etc mais juste des personnes qui partagent entre elles..cette notion de libre arbitre ne me parle pas, pour moi c’est comme de créer un mot et ensuite d’y mettre un sens, ou de faire une théorie et ensuite de la remplir...
« je » ou capacité analytique, qui est un programme limité à certaines opérations par conceptions, crée sa propre référence à partir de la mémoire, « je » est né, sans mémoire pas de « je » ...en clair ma memoire regarde ma mémoire, voila une partie de notre problème en gros, je ne suis pas relié au autres..« je » qui s’auto decerne le mot supreme de conscience, se félicite lui même d’être si génial , tue , massacre, vol, détruit et fait des machines car c’est une machine qui fait des machines etc etc etc là aussi pas de mémoire pas de pseudo conscience non plus..« je » est devenu pure machine, en ce faisant il a perdu toute sensibilité autre, tout capacité autre, et n’est plus lié à l’univers, ce qui ôte alors tout sens à nos vies...Alors on souffre, on en devient mauvais, on ne comprends rien du tout, faut dire que on n’essaye pas. on s’en remets aux autres , à des spécialistes qui disent qu’ils savent et en profite pour se remplir les poches .....c’est un désastre humains global.....et là que fait « je » encore ? il cherche des solutions sans savoir quel est le problème.....l’ignorance des humains est si profonde.....
c’est long et en même temps si court pour un sujet qui ne finit pas, il est lié à L’Univers au delà du temps car il s’agit de vie et non de survie par laquelle nous sommes seulement concernés..et qui nous amène au pire...le cerveau doit s’ouvrir en entier
...ne pas aller bien est le signe que l’intelligence cherche à s’éveiller... -
J’ai bien vécu et ressenti ce que vous écrivez là Hotah ! Mais c’est curieux, le langage ne me sert pas à essayer de décrire ou de définir ce chemin ; parfois la poésie vient toute seule, il y a la musique aussi. Sinon, le langage sert à la réflexion, à la description, aux commentaires, aux opinions....
Les écrits du Bouddha, Krishnamurti, mais d’autres encore, sont des sources qui touchent le cerveau de la vie et aident à se défaire des entraves, des peurs, des blessures et pour nous, occidentaux, ils sont précieux, par les horizons qu’ils ouvrent !! Car tout est fait ici pour nous scinder, nous égarer... -
howahkan Hotah 7 avril 2014 11:36tu dis : J’ai bien vécu et ressenti ce que vous écrivez là Hotah ! Mais c’est curieux, le langage ne me sert pas à essayer de décrire ou de définir ce chemin ; parfois la poésie vient toute seule, il y a la musique aussi. Sinon, le langage sert à la réflexion, à la description, aux commentaires, aux opinions....
Salut..le langage pour moi sert à communiquer aux autres , à entrer en relation. il est aussi le langage de la machine cerveau qui se parle à elle même, évalue ,compare, hiérarchise et blablate toute la journée avec elle même....ce qui est communiqué peut être réflexion, description, opinions ,commentaires, etc etc oui tout à fait...mais aussi bien sur mensonge, fausses vérités , tromperie, etc etc
décrire ou definir le chemin que celui qui le decrit voit par experience est décision instantanée, non pensée , claire et personnelle, je decide ou pas de dire au autres,....en général toute decouverte intelligente donc non personnelle mais globale-qui influe sur le personnelle sera naturellement partagé sans même y penser...elle peut tres bien ne servir a rien,mais partager est eouvre intellibgente naturelle..de L’ Univers entier, sauf pour les humains ...quand cet état de l’esprit est, la competition et le business sont deja fini...seule coopérer existe...et encore pas sur tout....je sais refuser de coopérer aussi...honnetement là on parle d’une autre dimension réelle qui ne concerne pas du tout les humains depuis 5 à 10 000 ans..tu dis : Les écrits du Bouddha, Krishnamurti, mais d’autres encore, sont des sources qui touchent le cerveau de la vie et aident à se défaire des entraves, des peurs, des blessures et pour nous, occidentaux, ils sont précieux, par les horizons qu’ils ouvrent !! Car tout est fait ici pour nous scinder, nous égarer...
Mais ils ne peuvent rien pour moi, toi , comme ce que je dis ou tu dis , mais cependant « on » sait profondément que cela doit être partagé, mais pour partager se connaitre est impératif, sinon je ne dis que des opinions donc mes désirs je ne partage rien mais impose, partager c’est donner une partie de son vécu vrai qui a amener quelque chose de clair, profond, et doit on le dire emprunt d’une certaine béatitude (rien à voir avec les religions) !!qui peut avoir une incidence pour d’autres, et la planète si le nombre est là pour faire basculer du pire vers le bon.. et si ca n’est pas reçu et bien peu importe ...Bouddha et krishnamurti on quand même prêché dans le désert, même si le bouddhisme hélas devenu une religion comme les autres a une influence certaines .. k a dit à la fin : personne n’a compris !! 60 ans de dialogues et conférences qui n’ont rien apporté ,car là encore seul « moi » peut faire le premier pas, !! ensuite l’intellect n’a aucune solution pour nos problèmes, car il ne sait pas trouver les problèmes , pour moi il est le problème quand il se trouve comme pour nous en position de contrôle total du cerveau, contrôle total du cerveau qui devient contrôle total de la planète et nous ne sommes jamais concernés par l’origine de la démence,c’est incroyable non ??.....
c’est réellement une catastrophe énorme qui est sur chacun et nous tous, on a loupé le fait de vivre tout simplement, rien n’est perdu cependant, mais que faire quand je ne cherche que la continuité sécurisé en absolue de demain..ca n’existe pas !!! demain c’est la mort et l’incertitude...la partie manquante du cerveau sait vivre cela comme l’inconnu................la catastrophe elle est notre création à tous.....
ciao !
salutations...
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C’est exactement pour cette raison Hotah, que je pense que le langage n’est pas adapté pour partager cette expérience de vie, pour la communiquer ; par un fait étrange on dirait que cela préexiste en celui qui voudra suivre ce chemin, et que ce qu’il rencontre l’aidera ; il prendra, sans sa « raison », tout indice, tout prétexte pour se dépouiller des scories mortifères. Sinon, cela devient le discours d’une secte, donc, d’un nouvel asservissement !
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« Il existe tellement de variétés, de complexités et de degrés dans la souffrance. Nous le savons tous. Vous le savez très bien, et nous portons ce fardeau tout au long de notre vie »
Pourquoi ne parlez-vous que de souffrance ?Il y a autant de variétés, de complexités et de degrés dans l’appréciation de la gaieté.Mais vous ne voyez que le côté sombre de la vie.Ouvrez les yeux et rêvez.... cela fait un bien fou. -
howahkan Hotah 7 avril 2014 15:03le rêve donc l’illusion donc le faux, non merci je vous le laisse...
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howahkan Hotah 7 avril 2014 15:10alinea : C’est exactement pour cette raison Hotah, que je pense que le langage n’est pas adapté pour partager cette expérience de vie, pour la communiquer
oui c’est non communicable pour le fond, sur la forme des choses peuvent être dites....mais si on ne se sert que de la partie analyse du cerveau, évidemment là rien ne se passe, ne se passera car tout tourne en rond comme le monde des humains, comme pour les poissons rouges ......dont pleins de gens s’accomodent du moment que dans leur rue ça va....les autres ? je m’en tape,tout le monde n’est pas comme cela...
fin du sujet..merci.
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Merci pour cette vision comparative au travers du monde.Oui, les peuples sont devenus des consommateurs avant d’être des penseurs.En a-t-il été autrement dans le passé ?La pensée était réservée aux philosophes, aux réfractaires du système. Tant que l’humain a à manger et à boire, pourquoi penser ?Les plus grosses fortunes se sont créées sur ce principe.Je viens de voir le film sur Coco Chanel.On parle des riches d’aujourd’hui qui le deviennent toujours plus. Était-ce différent des richesses qui permettaient l’oisiveté de l’époque ?Il fallait se pavaner et être reconnu comme faisant partie de la haute société.Ce qu’on vend a changé. Les priorités ont changé pour le citoyen lambda.Le mondialisme a permis d’uniformiser les désirs. Bien sûr.-
« ...la globalisation a accouché d’un individu-consommateur universel, se croyant citoyen, se fantasmant aisé, s’endettant pour circuler, se parant et se coiffant des symboles de ce qu’il croit être la modernité. »
Il a de plus en plus bonne mine, le Marx, avec son prolétaire rêvant d’émancipation, de société sans classes et d’univers fraternel dans la solidarité. Pour ne rien dire des autres truffes, façon Reich, Marcuse, Althusser Bourdieu...Comme l’avait noté Eugène Enriquez : "« Le dix-neuvième siècle fut le siècle de l’espoir, de la croyance au progrès social, de l’aptitude de chaque homme à devenir un être fraternel pour les autres. Le vingtième siècle est celui de l’inquiétude et des désillusions du progrès. », révélant ainsi que le précédent était, en réalité, celui des utopies et des égarements. Qui, au demeurant, doivent beaucoup aux fameuses Lumières, que les nécessaires économies d’énergie conseilleraient d’éteindre-
Marx, qui s’est celui-là ?
Il vend quoi ? des voitures ?Je plaisante, bien sûr.C’est sur notre Grand Place qu’il a créé le 18 avril 1885, le Parti Ouvrier belge. -
« Le dix-neuvième siècle fut le siècle de l’espoir »
Désolé, mais je peux sourire un peu en fonction de ce que je viens de dire ci-dessus. -
Bonsoir l’auteur, et merci pour ce texte que j’approuve.
Pour refuser la société de con sommation on a essayé le Larzac au début des 70’s.
C’est super beau en été mais putaing que ça caille en hiver !
Bon, on en est revenu.
Que nous proposent les politiques ? pour en sortir ? rien. On va pas tuer la poules aux oeufs d’or quand même !
Les écolos proposent des taxes et sont sortis du Gouvernement.
Tous les matins, je me prends à rêver d’un avenir radieux pour l’humanité pendant que je me promène le long de l’Adour, mais l’utopie s’arrête avec le retour à la maison.
« Sous le pont Saint-Frai coule l’Adour
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure »cdlt.
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Monsieur Koutouzis,
Comme d’habitude, vous avez écris un article d’une très grande pertinence... Vous pouvez voyager, cette après midi j’ai vu ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=FhMFvZFHo2c (resonance- being of frequency) qui nous explique la « soupe » dans laquelle nous survivons... Hier soir, j’ai pu écouter Guillemant en conférence, il est « optimiste » quand au fait que les machines ne réussiront pas à nous dominer... On ne peut que souhaiter qu’il a raison. En tout cas, les psychopathes dominent la réalité que l’on nous impose... le matérialisme est une absurdité...Prenez soin de vous Michel, que l’Univers vous garde et que vous puissiez encore écrire d’excellents articles...
PS : Je souhaite que lors d’un de vos voyages, vous rencontriez un de ces résistants, Chinois, Belges etc... il y en a beaucoup.
D’ailleurs salut à tous ceux Agoravox !!
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howahkan Hotah 7 avril 2014 08:59salutations également...merci du mot...
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Merci Lionel,
Permettez-vous que le Belge résistant, s’appelle l’enfoiré ? -
Merci pour vos interventions... Prenez soin de vous.
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Peut être qu’à force de « révélations » de Greewald and Co (http://www.informationclearinghouse.info/article38145.htm), de plus en plus de personnes deviendront des « individus, exerceront leur créativité et la richesse de leur idiosyncrasie en rejetant ces technologie dites de »communication", poison qui tend à imiter l’absolu, à tromper...
http://www.awakeninthedream.com/wordpress/reaching-the-edge/
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« s’engouffre, tel un automate, dans le dédale d’idées reçues et les enfumages de ceux qui, sans vergogne le manipulent par la peur de perdre le peu qu’il possède (et qui se rétrécît au jour le jour) ou d’accession à un bien être qui ne vient jamais. »
ici, on s’engouffre dans l’extrême droite et son enfumage tous les jours : Agoravox TV est leur poubelle, on y déroule un tapis rouge aux thèses extrémistes de fêlés notoires : les survivalistes, les Dieudonnistes ou les Meyssaniques !Agoravox se fait bouffer au nom de la liberté d’expression par une frange extrémiste qui utilise tous les moyens pour déformer l’information et la rendre à sa seule image : ils multiplient les inscriptions, à peine virés de réinscrivent sous un autre avatar, viennent chasser en meute et quand ils sont virés rejoignent un site d’autres virés pour s’en prendre à ce site. Ils soutiennent les pires fêlés opposés à la démocratie, applaudissent ici-même les dictateurs (Kadhafi ou Bachar el Assad) ou les demeurés du type JP Petit, admirateur d’extra terrestres qui n’étaient qu’un hoax ou des policiens en chambre qui viennent de découvrir la littérature (genre Chouard) ou des politicards ratés qui ne sont pas au FN alors qu’ils parlent comme lui en « souverainistes’ (du genre Asselineau).... ces gens là rendent Agoravox MALADE. Malade de la sur-représentation dans le site de ces fascisants, des tapis rouges déroulés a de pseudo »agences« ou de pseudo »associations« tel le Cercle des Volontaires ou le sigle »Agence Info Libre« qui se résume à un activiste d’extrême droite ou à l’annexe de Radio-Courtoisie, radio de fachos notoires.le site s’intitule »démocratique« et ce n’est plus le cas : les articles critiquant ceux cités sont CENSURES.La »modération" envahie par une majorité fascisante BLOQUE les écrits démocratiques. C’est de l’enfumage en effet.-
Votre synthèse est si imparfaite qu’elle en devient fausse ; le monde n’est pas binaire pour tout le monde, et c’est tant mieux !!
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Salut Morice,
Il y a longtemps que je n’ai pas jeté un coup d’oeil à vos écrits.Toujours aussi nombreux mais qui sortent de mon champ de vision. Une peu d’éclectisme serait peut-être bienvenu.Par contre pour ce qui est d’Avox, j’en parlais encore dans mon dernier billet ’Débat interactif ou radioactif". Et j’allais dans votre sens. Nous avons connu une autre époque plus sereine et plus productive d’idées neuves et constructives.La modération, j’en ai fait partie et en parlé.Non, Alinéa, ce n’est pas une question de binarité des choses. -
et oui morice, quand les progressistes se battent pour faire progresser la démocratie, ce sont souvent les réactionnaires qui en profitent au final.
Imaginez un peu les révolutionnaires tunisiens, qui voient les Islamo-Fascistes récupérer leurs victoires démocratiques....Face à ce problème de revirement réactionnaire suivant les grands élans démocratiques, Marx conseillait une phase de dictature du Prolétariat : après tout, les progressistes état ceux qui ont fait la révolution, ils ont légitimité pour gouverner une quinzaine d’année en dehors du cadre démocratique.C’est ce qu’a fait Lénine, quand il s’est aperçu que la démocratie directe de conseil qu’il avait mis en place avait donné la victoire aux forces réactionnaires des Menchévick.Toutefois, nous qui vivons au XXIème siècle, nous savons que ce faisant, ce sont les progressistes eux-mêmes qui deviennent réactionnaires. Lénine, en mettant à bas les réactionnaires qui floodaient le système conseilliste Russe, a mis en place les bases de ce qui allait devenir le Stalinisme.Bref ? Que faire ?Sur agoravox : supporter les rustres. En fait, c’est une EXCELLENTE chose que tous ces néo-fascistes et néo-nazis affichent clairement leur filiation idéologique. 80% des français vomissent sur Dieudonné, qui se tient à côté de Marine Lepen. Quand les vipères se mettent à parler, elles finissent par s’étrangler dans leur propre poison.De manière général : Il faut priver les réactionnaires de la seule entité qui leur reste pour se battre : l’État Nation. Il faut doubler les réactionnaires en instaurant une démocratie directe à échelle européenne.Bien sûr, d’ici là, si on pouvait forcer la République Bourgeoisie a elle-même faire le sale travail en nous débarrassant des menchévicks, ce serait pas mal aussi... -
Ça m’arrangerait l’enfoiré que vous arrêtiez de me prendre pour votre petite soeur à moitié demeurée !
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« Ça m’arrangerait l’enfoiré que vous arrêtiez de me prendre pour votre petite soeur à moitié demeurée ! »
J’adore les petites sœurs demeurées. -
Mais je ne le suis qu’à moitié !!
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Hé oui, c’est troublant.
Il y a des pays notoirement démocratiques et d’autres qui ne le sont notoirement pas.
Mais pour les gens qui y vivent, ça ne change presque rien : la maîtrise qu’ils ont de leur destiné et de celle de leur descendance dépend principalement de leur porte-monnaie.Pour Foufouille, le smic est une bonne blague, en Chine comme ailleurs.
Le revenu minimum, c’est zéro.
En Chine, ce ne sont pas forcément les ouvriers les plus mal payés.C’est vrais que ce ne sont pas eux qui font la queue au Strabuck car ils sont en général en ville pour gagner de l’argent, pas pour se faire plumer.
Par contre, partout en Chine où il y a ce genre de piège à sous, il y a la queue. C’est un fait.
On peut dire aujourd’hui que la Chine manque d’offre pour assouvir la soif consumériste de sa classe moyenne.Mais la question n’est pas là.
Le problème est que le Français de base n’a pas plus de solution pour faire évoluer son pays comme il le souhaite que le chinois de base.
La question de la réalité de la démocratie doit être posée constamment.
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cela ne change rien ?
va donc en parler avec les homosexuels qui sont envoyés en camps de concentration en Russie, ou aux journalistes qui sont exécutés en pleine rue... -
Pour penser une vraie démocratie, il y a le Plan C d’Étienne Chouard
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une démocratie à échelle nationale vire nécessairement au fascisme.
l’économie française repose entièrement sur l’exploitation des matières premières africaines, les africains devraient donc avoir le droit de voter pour tout ce qui concerne l’appareil de production français. -
« une démocratie à échelle nationale vire nécessairement au fascisme. »
On peut intuitivement concevoir que la démocratie aura du mal à être garante des libertés. Mais la dictature du plus grand nombre est-elle du fascisme ?Et à quelle échelle la démocratie a-t-elle le plus de chance d’être fructueuse ?
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La Russie, je ne connais pas. Mais on nous a bien dit qu’elle était devenue démocratique, non ?
En tout cas, elle n’est plus communiste. Donc on ne lui crache plus dessus.Et d’autre part, ça ne change pas vraiment grand chose non plus à mon propos.
Il y a des minorités qui dérouillent dans tous les systèmes. Elles ne dérouillent pas de la même façon et ce ne sont pas les mêmes minorités partout, mais qu’est-ce que ça change ?
Surtout, qu’est-ce que ça change pour la plupart des gens ?-
« La démocratie, ou plutôt son ersatz »
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« ou plutôt son ersatz » !
Ok !...mais quelle est la référence de la VRAIE démocratie , à supposer que l’on puisse en proposer UNE !
...vaste débat !-
Il y a un autre problème.
Nous discutons de démocratie comme si c’était un but.
Comme si ça tombait sous le sens qu’il nous faut la démocratie et surtout que l’avoir garantie que la société est devenue la meilleure possible.Or, je veux bien entendre que la démocratie soit « le pire des système à l’exception de tous les autres », mais ce sur quoi une société doit être claire, ce sont ses buts.
La démocratie n’est qu’un outil. Le tout est de savoir au service que qui et de quoi.
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du contrat social
( en l’occurrence « contrat » me semble effectivement plus pertinent que « outil » )
« Dans le pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une liberté civile » -
Les conditions d’exercice de la démocratie sont variables selon les pays et les époques mais les fondamentaux demeurent :
- la Liberté d’expression de toutes les opinions
- le droits de chacun à se proposer aux suffrages
- l’Élection libre
- la possibilité pour les élus du peuple d’agir ou de demander l’arbitrage du peuple par voie de référendum
La démocratie n’est pas une règle particulière mais la manière dont le peuple en décide.
S’il est exclu de la décision, ce n’est pas la démocratie.Le peuple peut être trompé, anesthésié, acheté dans le cadre d’une démocratie.
Tout cela est possible, sujet a débat et peut être corrigé par la volonté du peuple.
La question est « que se passe t il lorsque la majorité du peuple veut changer les lois, ou la maniére dont elle sont appliquées ».En ce qui me concerne, je pense que la volonté du peuple n’est pas respectée lorsqu’elle s’oppose à la volonté de la classe dirigeante. C’est pourquoi, nous devons les ramener dans le droit chemin, ou les remplacer, par l’expression patiente mais insistante de nos demandes. Nous ne demandons pas tous la même chose, c’est pourquoi nous devons demander ensembles des règles acceptables par tous, le retour aux fondamentaux de la démocratie. Et ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’a partir à Bruxelles, à Washington, à Ryad ou au Diable.
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La Révolution française n’est pas terminée.Mardi 8 avril 2014 :Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.Augmentation de 14,8 %.François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.C’est pas bientôt fini ?C’est la question que les Restos du Coeur se posent en voyant le chiffre effrayant du million de personnes accueillies franchi cet hiver.
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