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Penser le monde aujourd’hui avec un nouveau Conseil National de la Résistance

 (Pour la deuxième étape de son voyage européen en tant que nouveau chef du gouvernement italien, Enrico Letta a tenu une conférence de presse commune avec le président de la République, François Hollande, mercredi 1er mai.)

  

 Mélenchon : « Letta et Hollande, deux ectoplasmes de la même tribu. »

 Qui a bien pu penser un seul instant que de tels hommes puissent dans un premier temps endosser les habits de chef d’Etat, dans un second temps, être capables de trancher en faveur de l’intérêt général - celui des Peuples et des Nations -, avant d’en remontrer qui au MEDEF, qui à la BCE, , au Président de la Commission européenne et à ses commissaires, aux Banques, aux paradis fiscaux, à la corruption, à Wallstreet, à l'ONU, à l’OTAN ?

Qui donc ?

*** 

 

  Penchons-nous un instant sur notre passé – passé riche en enseignements quant au présent -, et plus précisément sur ceux qui, depuis le départ de de Gaulle, ont présidé, ou du moins, on tenté de présider au destin de la France et de l’Europe, d’une pierre deux coups. 

C’est Pompidou qui ouvre le bal après la démission quasi forcée d'un de Gaulle dépité. Venu de la Banque, Pompidou n’aura pas tardé à y retourner en nous vendant tous à cette même Banque avec la loi Pompidou-Giscard- Rothschild qui empêchera l'Etat de battre monnaie ; loi... véritable bombe à retardement d’un endettement diabolique. Faut dire que… Président ou pas, Pompidou semblait, une fois cette loi votée, le devoir accompli donc, bien plus intéressé par la publication d’une anthologie de la poésie française que par la fonction de chef d’Etat ; quarante ans après, personne ne l'en blâmera : l'homme était condamné par un cancer ; quant à ses successeurs, ils ne feront guère mieux côté leadership comme on le verra. 

Lui succédant, Giscard d’Estaing n’aura pas cessé pendant sept ans de chercher dans les penderies de l’Elysée ses habits de Président sans y parvenir ; en lui, on ne voyait que l’effort, vain de surcroît et dans la confusion des genres entre deux petits déjeuners avec ceux qui vident nos poubelles… histoire sans doute de nous faire oublier ce qu’il aurait dû être : un véritable chef d’Etat Président.

Pour Mitterrand, élu à la fonction suprême après une cinquante années d’une activité politique bien remplie, riche en péripéties de toutes sortes, une fois ses fesses posées dans le fauteuil présidentiel, très vite on se rendit compte qu’il n’y avait plus que lui qui l’intéressait finalement, lui et la postérité.

Certes, Jacques Chirac qui lui succéda sans enthousiasme aura su provoquer et précipiter des événements dignes d’un Président chef d’Etat… mais pas longtemps, et trop rarement… avant de baisser les bras et de céder la place à un agité qui répond au nom de Sarkozy, arriviste et inculte dans tous ses états excepté celui auquel il est d’usage de mettre une majuscule. 

Et tous ont servis sous tous les autres.

 Aujourd’hui l’Elysée est occupé par un certain François Hollande qui a tout l' air d’un pharmacien ou d’un notaire de province sans histoire. Un Hollande sans vitalité, Président à la Obama qui sans doute n’aura de cesse pendant cinq ans de rembourser le crédit qui lui a été généreusement accordé ainsi que le bénéfice du doute sans lesquels son élection eut été inenvisageable.

Aussi, depuis le départ de de Gaulle, le seul Président chef d’Etat de la cinquième république semble-t-il, force est de constater que la droite n’a pas cessé de ne pas présider, et quand elle l’a fait, c’était au profit d’aucun d’entre nous car, ce qu’il faut bien comprendre c’est que depuis les années 70, il s’est agi, et aujourd’hui encore il s’agit bien, de deux droites : une première droite (le PS) qui a abandonné son projet socialiste une fois installée à l’Elysée et une autre droite (RPR - UMP) qui a renié son héritage Gaulliste.

 

________________

 

Restaurer la souveraineté abondonnée il y a cinquante ans

 Avec pour figures tutélaires : Jeanne d'Arc (le mystère de la foi et de la résistance), Jean Jaurès, Jean Moulin et Charles de Gaulle.

 

 A l'occasion du 70e anniversaire du Conseil National de la Résistance (CNR) : Meeting organisé par le M'PEP (Mouvement politique d'émancipation populaire M'PEP) en marge de son Université d'Automne. Avec : François Asselineau (UPR), Georges Gastaud (PRCF), Jacques Nikonoff (M'PEP), Jacky Omer (Front syndical de classe), Jean-Luc Pujo (Clubs Penser la France).

 

Georges GASTAUD du PRCF

 

_________________________

 

CNR  : Le Conseil National de la Résistance était l'organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943.


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14 réactions à cet article    


  • daniel paul 18 mai 2013 15:46

    Merci Serge....
    Panser la france aurait aussi été un autre titre possible, panser la France et le monde aussi...

    salut.


    • Thierry Zureck 22 mai 2013 13:20

      COALITION LIBERTICIDE

      Le pourquoi, le comment et la - fin - de la construction de l’UE.

      Pour plus d’information concernant le construction de l’UE, se reporter, SVP, sur Google, puis taper Vladimir Bukowski (vidéo). Edifiant !

      Il est urgent de réinvestir - et vite ! - la politique participative et citoyenne de la France.
      Et ne plus continuer, ad vitam aeternam, à permettre à la ploutocratie internationale et à ses auxiliaires politiques européistes de prendre le pas et sur son indépendance et sur sa souveraineté démocratique.

      D’autant que, on le voit tous les jours, il importe peu aux pantins et aux gredins de tout poil - ainsi qu’aux dirigistes gouvernementaux actuels - que les Français et leurs valeurs ancestrales s’effilochent encore plus vite que leur pouvoir d’achat.

      Allégorie : se rappeler que, sur le billot du boucher, toutes les viandes mortes se valent...

      Ainsi de la coalition liberticide contre la souveraineté des nations européennes d’une oligarchie politico-économique sans états d’âme. En réalité, une réunion de mafieux financiers pour qui il n’y a jamais trop de petits profits. Ni jamais trop de mise sous contrôle des opinions publiques.

      De ce point de vue, ce n’est pas Elisabeth Guigou, qui déclarait dans un passé récent : « Il faut renoncer à la démocratie pour plus d’Europe ! » - qui nous démentira.

      Ainsi soit-il... Ainsi soit-il ?...

       


    • Peretz1 Peretz1 18 mai 2013 17:59

      Mêlenchoc au moins voudrait une 6 e République. Sur mon site elle existe, avec une Constitution sans président de la République élu au suffrage universel. Et d’autres dispositions anti-gaulliennes qui corrigent les avatars qui ont permis la perversion actuelle.


      • dominominus Dominique GOUTARD 18 mai 2013 18:40

        Une sixième république aurait plus de sens et bousculerait moins les consciences que leur foutu gadget de mariage pour tous au nom d’une « liberté anthropologique »...


        • ddacoudre ddacoudre 18 mai 2013 22:01

          bonjour serge

          Un raccourcie historique très schématique mais juste car le résultat est là. Nous sommes au bout d’un système qui va périr sous ses propres déchets si nous restons dans la pensé unique capitaliste qui c’est mondialisé. Comme tout organisme qui ne reçois rien de l’extérieur pour se réformer il se gangrène comme un cancer quand il a réduit toute la diversité de la pensé humaine a son unité structurelle capitaliste. Les citoyens confondent allégrement la liberté d’entreprendre et l’appropriation des moyens de productions et de financement qui substituent au pouvoir souverain des peuples en faisant de l’état qui en est son émanation un adversaire comme s’il s’agissait d’une monarchie d’antan dont le libéralisme a libéré les bourgeois, et ensuite les populations avec l’émancipation du socialisme historique.
          Malheureusement nous avons continué à vivre sous l’égide du salariat sans parvenir à une collaboration « partenariale » abolissant l’exploitation capitaliste. Ce n’est donc pas le capitalisme seul qui est à l’origine de toutes les évolutions qui ont conduites à une explosion exponentielles des Savoirs. Contrairement à l’idée répandu il est sclérosant car il exploite les sources essentiellement rentables et participe peu à la recherche fondamentale, et livré à lui même comme aujourd’hui il ne connait comme mesure que l’explosion conflictuelle ou celle de ses propres espérances de rentabilités spéculatives. Or société n’a jamais disposé de moyens, d’intelligence, de technologies, de Savoirs et savoir faire. notre seule erreur fut de donner les pouvoirs aux marchands, non qu’il n’aient pas leur place, mais pas à la place des peuple même si nous savons qu’un peuple ignorant ne se choisit que des tyrans.
          C’est ce vers quoi nous tendons car nous vivons un paradoxe celui de n’avoir jamais eu autant de populations instruites, mais ignorante des savoirs qui émancipes les populations pour qu’elles se choisissent leur destin et non qu’elles le confient à quelques individus argentés,à une élite de spécialistes, à quelques ordinateurs déterministes ou à ceux qui s’approprient la propriété intellectuelle après avoir bénéficié gratuitement de celle de ceux qui les ont précédés, qu’elles soient en mesure de lire et comprendre la complexité de notre monde plus que de fréquenter essentiellement les temples de la consommation.
          si le libéralisme libéré les hommes du joug de la monarchie,il semble qu’aujourd’hui il doive les libérer de la pensé unique capitaliste pour débloquer les cerveaux.
          http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html cordialement.


          • politzer politzer 19 mai 2013 04:07

            bonjour

            Oui il nous faut un nouveau CNR et la condition nécessaire c ’est le rassemblement des salariés autour d’un projet qui ressemblerait au programme de l’upr. Mais pour rassembler les travailleurs il faut affirmer notre solidarité entière avec la défense de leurs intérêts et donc donner un contenu à cette sortie de l’UE : la fin des délocalisations « humaines », matérielles et financières . Pour cela un protectionnisme sélectif doit être envisagé comprenant notamment l’ arrêt de toute immigration du Sud comme de l’Europe centrale. C’est seulement à cette condition que la classe ouvrière de France ( je ne dis pas français NB !) nous reconnaîtra comme les authentiques défenseurs de ses intérêts. Les travailleurs désemparés qu ont voté néo fasciste par vote protestataire abandonneront cette voie sans issue et ceux qui se sont réfugiés dans l abstention , retrouveront le chemin des urnes. Cette position fera sentir son influence bien au-delà de la classe ouvrière comme le montrent tous les sondages français et européens qui rejettent rès majoritairement le communautarisme à l anglo saxon et la disparition des nations au profit de peuples balkanisés vivant au sein d’ensembles régionaux sans histoire. Il nous faut non seulement affirmer la nécessaire sortie de l’UE pour recouvrer notre indépendance mais aussi ce qu’on va en faire sans en rester à la vague promesses de referendum ultérieur comme le propose le programme de l’upr par exemple. le programme du CNR était lui affiché et donc mobilisateur . Grâce aux communistes qui pouvaient compter sur 25% de l’électorat on a pu créer notamment la sécurité sociale qui eut un retentissement mondial en tant que mesure véritablement « communiste » en régime capitaliste ! anticipant le futur d’une société solidaire débarrassée de l’exploitation de ’l’homme par l’homme" .


            • himmelgien 19 mai 2013 04:55

              .... Mais quel « responsable » osera aujourd’hui défier le Monde ?... Soixante millions de personnes le peuvent !... Seul problème  : les notions de « Partage » et « Ensemble » restent inusités ( ou peu usités ) dans la pensée politique !... Le nouveau « chef » sera celui qui empruntera un tel langage , avec un programme tout chaud, tout rôti, à peine à rédiger : la « Restauration » ( républicaine ) du programme du CNR ( et des Ordonnances de 45 ) comme plat de .... résistance, à consommer pour une Constituante !... ( et la création d’une nouvelle Garde Nationale, héritière des « Fifis », pour être sûr d’être respecté !... ) 


              • Captain Marlo Pilou Camomille 19 mai 2013 10:06

                La Constitution française s’appelle désormais.... Traité de Lisbonne. Le Droit européen est supérieur au droit français. D’ailleurs, tous les Traités européens, à commercer par le Traité de Rome, ont violé, bien avant Lisbonne, la Constitution française.
                Préambule de la Constitution :

                « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l’ homme et aux principes de SOUVERAINETE NATIONALE, tels qu’ils ont été définis par la déclaration de 1789. »

                Œuvrer contre la souveraineté nationale en refusant le résultat d’un referendum, ou en transférant les droits régaliens à Bruxelles, est passible du délit de Haute trahison, que Sarkozy s’est dépêché de supprimer en 2007, avant de faire adopter le Traité de Lisbonne avec la complicité du PS.

                La souveraineté nationale est la base de la République, quand on est contre la souveraineté, on est contre la République. Etre patriote, c’est aimer son pays ; être nationaliste, c’est détester le pays des autres. Nuance !

                Ce n’est pas en changeant une « République- coquille vide », par « une autre coquille vide » que cela changera, mais en sortant de l’ UE pour retrouver la souveraineté, c’est à dire le droit de décider ce qui est bon pour l’intérêt général.

                Histoire d’enfoncer un peu le clou dans le crâne de tous ceux qui croit encore que le Gouvernement a un pouvoir de décision quelconque, Viviane Reding, Vice Présidente de la Commission européenne, est venue à l’ Assemblée nationale expliquer :

                « Il n’y a plus de politiques intérieures nationales, il n’y a plus que des politiques européennes dans une souveraineté partagée. »

                Partagée avec qui ? Avec les banksters et les lobbys qui font à Bruxelles la pluie et le mauvais temps.

                Violer les Traités peut coûter cher : une plainte de la Commission à la Cour de justice européenne. La France a refusé d’appliquer la loi sur les OGM, cela nous a coûté 168 000 euros de pénalités par jour de retard.

                Tout traité international dispose d’une clause de sortie , c’est l’article 50
                « Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. »

                Il y a 5 organisations qui sont favorables à une sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN :

                 l’ UPR de François Asselineau, le PRCF, le M’PEP, le Front de Classe, les Clubs « Penser la France ».
                Le plus simple, c’est de cesser de se désoler, et de les rejoindre !


                • spartacus spartacus 19 mai 2013 10:19

                  Le CNR fut une faute grave que l’on paye encore aujourd’hui.

                  Un groupe de pression qui a engendré les malheurs de notre société actuelle.

                  Il a engendré la naissance d’une dynastie de Hauts fonctionnaires Nomenklatura (ENA, Sce Po), devenus tous Keynésiens et socialistes dans les années 60 dans les directions étatiques et politiques.

                  Il a imposé dans des structures le contrôle a des syndicats monopolistique d’obédience Bolchévique le contrôle de secteurs stratégiques, du style EDF, SNCF, éducation, santé et retraite, qui ont pour fonction de perpétuer dans la société le venin du communisme par leur corporatisme et le financement occulte par leurs CE du PCF.

                  Alors que l’Allemagne de l’Ouset a pu s’affranchir du communisme, la France avec ces entités a perdu sa puissance économique. La France est dirigé par des hauts fonctionnaires placés dans des circonscription choisies à la place des locaux. Les entreprises publiques sont phagocytées de marxistes imperméables à l’économie de marché et aux changements, zélés défensseurs de privilèges corporatistes.



                  • Francis, agnotologue JL 19 mai 2013 10:28

                    ’ Le CNR fut une faute grave que l’on paye encore aujourd’hui. Un groupe de pression qui a engendré les malheurs de notre société actuelle.’’ (spartacus)

                    Où étaient-ils, ceux qui nous avaient menés à cette guerre, quand le CNR a repris les choses en main ? Où étaient-ils ceux qui aujourd’hui tirent à boulets rouges contre les acquis du CNR ? Ils se terraient ! Et pour cause !


                  • spartacus spartacus 19 mai 2013 21:28

                    Système juste ? T’y croit ? Abonné aux régimes spéciaux ?

                    Expose nous la justice entre les régimes qu’on se marre.

                    La sécu c’est privé, moi je réclame la concurrence, ni plus ni moins.

                  • spartacus spartacus 21 mai 2013 09:37

                    Ca répond pas a la question pourtant simple.

                    Quelle justice y a t-il a favoriser les uns plus que les autres ?. 
                    Est ce normal que cerains aient plus de privilèges que les autres ?

                  • spartacus spartacus 21 mai 2013 14:17

                    Belle langue de bois pour ne pas répondre sur l’injustice de régimes spéciaux différenciés des autres.

                    La normalité des privilèges pour les copains fonctionnaires. 
                    Plus pour les obligés de l’état que pour les autres !


                  • spartacus spartacus 19 mai 2013 12:12

                    Les acquis ? Un concept de l’injustice des groupes de pression d’obtention de privilèges..


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