Peur sur l’hôpital : propagande d’état sur France3
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Pour l’anecdote le "documentaire" sera suivi d’un "post scriptum" de la femme du ministre de l’écologie madame Béatrice Schönberg.
Depuis que la clique au pouvoir a décider la mise à mort de notre service de santé au profit des actionnaires des cliniques privées, on assiste à une violente campagne de propagande visant à décrédibiliser nos hôpitaux et ceux qui les font vivre : médecins infirmières, aides soignantes, etc...
Les "experts" comme le fameux et fumeux professeur Guy Vallenciens, lobyiste préféré des marchands de santé, sont mobilisés depuis des mois pour débiter la litanie de la sainte messe capitaliste. Ces "experts" qui oublient sciemment qu’en prêtant serment, ils s’engageaient à ne PAS NUIRE ont fait du serment d’Hippocrate le serment d’hypocrites. Ces "experts" préférant l’argent à la vie se déshonorent et salissent la médecine !
On va dans ce pseudo documentaire nous raconter une histoire pour endormir les enfants. Une histoire ou les hôpitaux publics sont de véritables coupes gorges. Monter en épingle un cas isolé pour en faire une généralité. Pourtant comme le disait Audiart : "y ’a aussi des poisson-volants mais qui ne constitue pas la majorité du genre", ce sont pourtant les "poissons-volants" qui vont être érigés au rang de norme.
Pourtant en ce début d’année est mort un bébé dans ce qui avait été une maternité. De cette maternité, il ne restait qu’un centre de périnatalité. La sage femme n’a rien pu faire faute de moyens humains et matériels pour sauver cet enfant. Cette information la aucun de nos médias nationaux n’en a fait état...
Juste un fait et un constat : quand on ferme une maternité, un service de chirurgie c’est des vies qui sont menacées. Ce n’est pas de la propagande mais la sinistre réalité de ce que nous concoctent Sarkozy et Bachelot.
Le mot propagande reste pour moi attaché à une période noire de nôtre histoire que je pensais révolue. Hélas, nous en sommes la ! France Télévision est devenue un outil de propagande au service de son actionnaire Sarkozy. Les médias nous parlent non de la réalité mais jouent de nos peurs de nos désirs pour les canaliser et nous amener à accepter l’inacceptable : devenir des êtres non conscients mais obéissants et craintifs.
Que disait Goebbels journaliste de formation et ministre de la propagande de Hitler à propos de la propagande ?
40 réactions à cet article
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Oui, c’est vrai, la télé est devenu la propagande de ceux qui ont le pouvoir et france 3 spécialement la chaine de propagande du gouvernement, combien ais-je vu de « reportages » et d’émissions consacrées aux forces d’élites, gendarmerie, militaires et autres corps du gouvernement qui n’étaient en fait que des publicités déguisées en reportages (pas de critique, seulement de l’admiration montrée à ceux qui prétendent nous défendre et nous protéger).
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bientot les blesses iront direct a la morgue
le temps d’arrive, ils seront deja mort-
Carland, le verbe résister se conjugue au présent et tout particulièrement aujourd’hui.
C’est au moment même où se lève le voile sur les méthodes pratiquées par la mafia italienne, en Calabre, pour pourrir l’hôpital public avec le feu vert des préfets et autorités locales et ainsi faire tapis rouge aux cliniques privées, lesquelles raclent les subventions publiques. A peine comprends on le système que la vague arrive chez nous faire ses dégâts aidés par la propagande du service public...
On n’est pas rendu ! La crozemarisation de notre système de santé est complètement vérolée, et de médiatiques draculas s’épanchent de nos misères.
Edi-fiante véinale et ap-putride hypocritique et sang-suelle médic(in)ale... Beurk !
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« Les médias doivent donner une image d’apparente diversité, pour cacher une réelle uniformité » (Goebbels)
« Si vous répétez un mensonge inlassablement les gens finissent par y croire » (Goebbels)
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D’ou le nombre d’émissions de désinformation et de lavage de crveaux qui passent en rediffusion sur certaines chaines jusqu’a une dizaine de fois !
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"Depuis que la clique au pouvoir a décider la mise à mort de notre service de santé au profit des actionnaires des cliniques privées..."
Ce n’est pas tout à fait exact...
Dans les faits, les tarifs de remboursement des actes médicaux sont identiques (voire peut-être légèrement moindres) pour les établissements privés et n’ont été que peu été réévalués depuis 20 ans alors que parallèlement le coût d’une intervention est de plus en plus élevé.
Le bilan des courses, c’est que les établissement privés (tout comme les établissements publics d’ailleurs) peinent à garder la tête hors de l’eau d’un point de vue financier et a garder un bilan positif.
Je peux vous en parler car mon père est médecin libéral et que la clinique au sein de laquelle il travaillait a déposé le bilan... Ce qui au passage arrive a de nombreuses cliniques actuellement.
Le but n’est pas tant d’engraisser les établissements privés (la bonne blague !) que de s’arranger pour que les français ne puissent plus se soigner et que donc par voie de conséquence les dépenses publiques en terme de santé soient diminuées.
N’allez pas croire que les cliniques s’en sortent bien dans le climat actuel : Le remboursement des actes qu’elles réalisent leur est versé par la sécu qui rétribue de moins en moins pour un même acte (si on compare à l’inflation).
La plupart des cliniques en France sont en très grosse difficulté financière... Quant aux actionnaires, ce sont en général les médecins libéraux du secteur qui n’ont des parts dans ces établissements que parce qu’il s’agit là d’une obligation pour pouvoir utiliser cet outil de travail.
A noter que quand une clinique dépose le bilan, l’argent que ces mêmes praticiens ont pu y investir est perdu et qu’il ne leur est donc pas possible de réinvestir dans un nouvel outil de travail.
La conclusion est donc que les moyens mis à disposition de la population pour se soigner sont de moins en moins importants et qu’une forme de médecine a l’anglaise est progressivement mise en place par l’état : Moins de moyens, plus d’attente, pas de choix de praticien et globalement une qualité de soins en chute libre...
Le but étant de dépenser le moins possible dans la santé de la population.
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Je pense que le but n’est pas celui que vous annoncez. Le but est de mettre à terre tout le système de santé pour pousser les usagers vers les assurances et les « mutuelles » privées. Ensuite on reconstruira le système de santé en comptant sur la mémoire courte pour dire : vous voyez, avec les assurances privées, tout fonctionne mieux.
Regardez l’influence des dirigeants de banque et de compagnies d’assurance aujourd hui. -
Non, non... Croyez -moi : Le but est d’empêcher les gens de se soigner afin de limiter au maximum les dépenses de l’état en terme de santé.
C’est l’objectif logique de la politique gouvernementale depuis 20 ans :
-Réduction du remboursement des actes médicaux aux praticiens,
-Sanction des praticiens qui « soignent trop » par rapport a l’année précédente (alors que dans le même temps le nombre de praticiens dans les petites villes diminue, d’où un déficit progressif en terme d’acte de soin),
-Réduction du nombre de lits en établissement de santé,
-Cliniques poussées a la fermeture et non remplacement des lits perdus du fait de leur cessassions d’activité,
-Suppression de certains pôles de santé au sein de certains établissement (et concentration de ceux-ci au sein des grandes agglomérations, hors de porté d’une partie de la population),
-Maintient du « numerus closus » des étudiants en médecine a un niveau plancher,
-Recrutement de médecin étrangers qui sont moins rémunérés aux sein des établissements publics que leurs homologues français (et oui !...),
-Etc, etc, etc...Le but est simple : Réduire les dépenses en terme de santé !
Comme on ne peut pas empêcher les gens de tomber malade, alors la solution est de les empêcher de se soigner.
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Peut-être pourriez-vous nous préciser si les actionnaires principaux étaient les médecins et administratifs de cette clinique, nous assurer que cette clinique n’avait pas, entre temps, été rachetée par des « hedge funds »
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Je pense que votre tableau est vrai dans certaines régions. Mais il existe des régions en France où il y a une carence en médecins de l’ordre 30 %. Là il faut compter un an pour un IRM. Le numerus clausus est bas, c’est vrai. Pourtant il y a des médecins qui le trouvent trop élevé (sans doute pour maintenir la pression sur les prix qu’ils veulent faire monter).
Pour les médecins étrangers, je suis au courant. La défense que j’ai entendu était que ces médecins sont venus pour faire des études en France et devaient à terme retourner dans leur pays. Ils sont donc considérés comme en formation. Je ne travaille pas dans le milieu médical, si vous me dites que c’est faux, je suis tout à fait disposé à vous croire.Sinon, je sais qu’en Normandie, les cliniques privées sont assez prospères car elles multiplient les actes techniques au détriment des actes cliniques. Et la sécu paie bien mieux les premiers que les seconds. -
"Peut-être pourriez-vous nous préciser si les actionnaires principaux étaient les médecins et administratifs de cette clinique, nous assurer que cette clinique n’avait pas, entre temps, été rachetée par des « hedge funds »"
C’est pas forcément con comme remarque... Ailleurs je ne sais pas, là ou j’habite c’est l’hôpital (avec le soutient de la mairie) qui a repris les murs et l’activité de la clinique.
Cela a été possible car les deux établissements étaient déjà auparavant sur le même lieu (l’un a côté de l’autre) et qu’ils fonctionnaient déjà à ce moment là en synergie.
Le truc rigolo, c’est que le nouveau pôle de santé (sur lequel travaillent désormais les médecins publics mais également les médecin libéraux) marche du feu de Dieu !
L’intérêt c’est que tous les emplois de la clinique ont été sauvés (infirmières et autres) et que les médecins libéraux ont (presque) tous décidé de rester afin de poursuivre l’activité de santé qui autrement aurait cessé dans ma commune.
Tout le monde a été gagnant : L’hôpital a attiré dans sa structure des praticiens qui continuaient leur activité libérale tout en développant une collaboration constructive avec leurs collègue du pôle public, tous les emplois ont été sauvés (sujet très important pour le maire), les médecins libéraux n’ont pas perdu leur outil de travail et n’ont pas eu à se délocaliser et l’hôpital a grandement amélioré son bilan.
Seule ombre au tableau : C’est la première fois qu’une telle formule gagnante a été essayé... C’est un succès total sur tous les tableau mais personne ne l’a jamais fait avant... Je ne comprend pas pourquoi...
Ah oui !... Par contre il semblerait qu’au niveau politique, en dehors de la mairie, tout le monde a essayé de leur mettre des bâtons dans les roues...
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C’est intéressant ce que vous nous dites là d’une « expérience » réussie.
Il est vrai que les cliniques font souvent partie du service public et que la frontière n’est pas forcément très marquée car il y a - de nouveau - une activité privée dans les hôpitaux, des équipements complémentaires et, de fait, une « confrérie », des gens qui ont fait leurs études ensemble.
Une synergie qui existe.
On pourrait rapprocher ceci de l’action associative, la plupart du temps « subventionnée », dont la structure plus légère que l’administration permet tout simplement d’agir.
L’hôpital public a sûrement à apprendre - notamment à discerner ce qui est de l’organisation de ce qui est de la compétence « profession de santé » - Il a probablement appris durant ces longues dernières années à ne pas gaspiller. -
Ce qui est intéressant c’est l’absence de précision sur le nom de la ville qui marie aussi allègrement le privé au PUBLIC ?
Peut être s’agit-il de Bisounours-ville ?
Ou plutôt un comte pour endormir les enfants !
Carland
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Je pourrais nommer la ville, mais je sens surgir une pulsion sadique
Bon allez, je vais être bon joueur : La ville en question est la capitale de la danse bretonne !... J’offre un sachet de sablés d’Armor au premier qui trouve le nom !
Si vous êtes trop nuls je donnerai d’autre indices...
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Bon allez j’ai pitié de vous : Elle est aussi connue pour son équipe de foot (qui l’a mis bien profond a toutes les autres durant la dernière coupe de France)
Là si vous ne trouvez pas vous êtes vraiment des nains !
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Ce dont vous parlez n’est pas une première loin s’en faut... Partout en France les hôpitaux sont obligés par nos gouvernants d’accepter que le privé s’installe dans les murs payés par les contribuables.
C’est le baisé de la mort : le privé ne pratiquant que les actes rentables, quelques années après on annonce que l’hôpital est en déficit chronique... Ce qui justifie licenciements et fermeture de services.
La T2A (tarification à l’acte) a été mise en place pour le privé non pour aider le public. Avec la T2A facile de reconnaitre les actes rentables, ça c’est pour le privé. Le reste : actes dont le paiement ne couvre pas les frais et bien sur les pauvres sont pour le public.
La santé est devenu un Marché comme les autres avec ses études de marchés, ses méthodes de « management », ses comptes d’exploitations", ses clients ...
Le privé vend du soin comme d’autres des savonnettes.
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"Mais qui a jamais vu en difficulté financière un chirurgien ou autre médecin qui détient des parts dans ces cliniques ? Il change peut-être moins souvent de Porsche, c’est vrai."
Votre point de vue me semble biaisé par le fait que vous oubliez que tous les médecins n’exercent pas sur Paris et qu’il y a également des praticiens qui travaillent en province avec un petit cabinet et des moyens forts modestes en comparaison des grands pontes (gorgés de fric et de gloire, j’imagine) de la capitale...
Maintenant il est vrai que j’ignore totalement comment la profession se comporte dans les grandes villes... (là ou j’habite il n’y a pas de grandes ville... Sauf si l’on considère St Brieuc et ses 30 000 habitants)
Cependant la description quelque peu caricaturale (a mon sens) que vous faites des médecins libéraux me pousse a vous rappeler que dans le reste de la France, ces derniers sont de moins en moins remplacés, que donc l’argent qu’ils ont investi dans une clinique est perdu lorsqu’ils partent en retraite (car personne ne les rachète) et que par voie de conséquence ces derniers se voient souvent contraint de rester travailler au delà de 70 ans (le sentiment de devoir personnel jouant aussi un grand rôle là dedans).Sur Paris je ne sais pas... Encore une fois je le précise... Mais en province les médecins libéraux sont très rarement les vampires assoiffés d’argent que vous semblez décrire...
Accessoirement ils sont également très loin de rouler sur l’or... Ils font partie de la classe moyenne et non pas des nantis capables de s’offrir une porche (il faudrait que vous m’expliquiez où vous avez vu des médecins capables de s’offrir de tels biens, cela intéresserait l’ensemble des praticiens de ma commune !).
Bref !... J’ignore chez vous, mais ici le serment d’Hippocrate n’est pas un serment d’Hypocrite...
Si c’est par contre c’est ce que vous constatez chez vous, posez-vous alors la question de savoir s’il ne s’agit pas là plutôt d’une caractéristique commune à l’ensemble des habitants de votre région plutôt que celle d’une profession que vous me semblez un petit peu prompt à stigmatiser.
La solidarité et le sens du devoir sont encore des valeurs très encrées chez les individus habitant ma région (qui reste très rurale je le rappelle)... Mais ce n’est peut-être pas le cas chez vous (peut-être vivez-vous dans une région ou une ville peuplée d’égocentriques ?...), ce qui indiquerait la différence de comportement que vous observez....
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"Ce dont vous parlez n’est pas une première loin s’en faut... Partout en France les hôpitaux sont obligés par nos gouvernants d’accepter que le privé s’installe dans les murs payés par les contribuables."
Dans le cas particulier que j’ai cité, il faut rappeler que l’hôpital grâce à cette opération a pu presque doubler le nombre de lits dont il disposait pour une somme très restreinte vu qu’il n’a racheté que les murs et le matériel et non pas le fond de commerce...
Les médecins libéraux ont eux perdu l’argent qu’ils avaient investi dans cet outils de travail... Par contre ce dernier a été sauvé, ce qui explique pourquoi ils ont soutenu et encouragé la démarche qui été initiée par le maire (dont l’objectif était de sauver les emplois de la commune) et le directeur de l’hôpital (dont l’objectif était de renforcer la performance et les moyens du nouveau pôle de santé).
Sans la bonne volonté de chacun, rien n’aurai été fait... Et au passage si les médecins libéraux n’avaient pas décidé de rester sur la commune, c’était perdu (quelques-uns sont néanmoins partis...).
A noter que depuis l’hôpital a dégagé un bien meilleur bilan financier (l’expérience apporté par les praticiens du privé souvent très proches de leur clientèle et pratiquant énormément d’actes au quotidien a certainement beaucoup joué).
D’après ce que j’ai saisi, l’exemple de Guingamp est observé de très près par d’autres pôles de santé de la région qui connaissent les mêmes difficultés que celles qui ont été expérimentées ici avant reprise par l’hôpital.
Pour le contribuable, cette opération a donc été excellente.
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Vu de Carhaix votre roman est amusant, tout autant que votre acharnement à défendre la privatisation des hôpitaux.
Enfin. Grâce à vous j’ai appris que GUINGAMP avait été renommée Bisounours-ville..
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"La T2A (tarification à l’acte) a été mise en place pour le privé non pour aider le public. Avec la T2A facile de reconnaitre les actes rentables, ça c’est pour le privé. Le reste : actes dont le paiement ne couvre pas les frais et bien sur les pauvres sont pour le public.«
Faux... Cette logique n’est valable que dans le cas ou un fond de pension souhaiterait racheter les établissement du secteur pour ensuite concentrer les activités sur certains site suivant une logique comptable.
Et effectivement au moment du dépôt de bilan de la clinique de ma ville un tel acteur s’est pointé.
Il faut savoir que s’il n’a pas réussi sont coup, c’est parce que l’ensemble des intervenants du dossier se sont serré les coudes pour trouver une autre solution (c’est d’ailleurs pour cela que l’idée de reprise des murs par l’hôpital a été développée).
Les praticiens eux n’avaient aucun intérêt à voir une partie de leur outil de travail disparaitre du pôle de santé pour être réorganisé à 50 bornes de là !...
Une clinique a la base est un outil de travail permettant aux médecins de pratiquer leurs actes. Leur intérêt n’est pas d’en exclure les actes les moins rentables car sinon cela encouragerait leur clientèle a aller voir directement là ou il peuvent être soignés (c’est à dire pas chez eux).
On rappellera qu’une personne qui a un problème gastrique aura peut-être besoin de passer dans le département de chirurgie (voire celui de cancérologie) en plus de celui de gastroentérologie...Si l’un de ces pôles d’activité manque au sein de la structure, quel intérêt le patient a-t’il à ne pas aller directement dans un plus gros établissement mieux équipé ?...
Mais bien entendu, si un fond de pension a racheté tous les établissements du secteurs afin de les réorganiser selon une logique comptable, alors là bien sûr le patient n’a plus le choix et se verra imposer la démarche sans pouvoir y redire quoi que ce soit...
Seulement là, ce que je décris ce n’est pas (pour l’instant) la description du paysage clinique de ma commune.
Cela aurait pu le devenir si tous les acteurs (praticiens privés et décisionnaires politiques locaux) n’avaient pas mis un frein aux ambition d’un investisseur extérieur.
»La santé est devenu un Marché comme les autres avec ses études de marchés, ses méthodes de « management », ses comptes d’exploitations", ses clients...Le privé vend du soin comme d’autres des savonnettes."
Tout dépend de qui vous parlez au sein du privé... Les praticiens privés qui exercent sont moins à craindre que les investisseurs des fonds de pension si vous voulez mon point de vue.
Je parle en prenant le point de vue de l’expérience que nous avons vécu au sein de ma commune. Pour le reste j’ai la modestie d’admettre que je ne sais pas.
Cependant j’ai tendance à croire que ce n’est pas sans raison que le gouvernement essaie de monter la population contre les praticiens privés... Peut-être leur point de vue permettrait-il de saisir d’où vient le véritable danger et qui est le véritable ennemi.
Accessoirement cela nous empêche de construire et trouver des solutions pérennes avec eux.
Or, pour ce que j’ai pu en saisir ici, la mise en place d’une solution coordonnée avec privé et public permettrait de préserver la qualité des soins au niveau local et de chasser du paysage les acteurs ayant intérêt à marchandiser le dommaine de la santé.Réfléchissez bien là dessus : Notre connard de gouvernement ne peut faire avancer ses poins qu’en nous divisant.
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« Vu de Carhaix votre roman est amusant, tout autant que votre acharnement à défendre la privatisation des hôpitaux. »
Je ne veux pas être méchant, mais exactement c’est le contraire qui s’est passé... Au passage, les médecins libéraux payent l’hôpital pour pouvoir utiliser ce plateau technique.
Le pôle de santé est donc un pôle 100% public qui permet aux praticiens libéraux (contre cotisation !) à venir exercer sur le nouveau plateau médical.
Elle est ou la privatisation de l’hôpital là exactement ?...
« Enfin. Grâce à vous j’ai appris que GUINGAMP avait été renommée Bisounours-ville... »Encore un jaloux à cause de la coupe !
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Et en plus, ce que je viens de raconter là était déjà décrit en long en large et en travers dans le Ouest-France et le Télégramme au moment du dépôt de bilan de la clinique (premier employeur de la commune à l’époque !)
Ça avait pourtant fait grand bruit dans le département !
Ça m’étonne qu’à Carhaix vous n’en ayez pas entendu parler... (C’est même suspect !)
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Enfin je dis dépôt de bilan... C’est même la liquidation qui avait été prononcée par le tribunal...
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LE constat que j’ai pu faire de l’hôpital public (CHU) lors de mes récentes hospitalisations n’a rien à voir avec un enfer ou un mouroir :
des médecins très compétents et attachés à lutter contre la douleur qui renseignent longuement sur la maladie et font en sorte que les externes (étudiants en médecine) cherchent à se renseigner sur les dossiers (j’ai vu un professeur gronder une externe car elle ne connaissait pas mon dossier alors qu’elle m’avait fait un électrocardiogramme : elle aurait du se renseigner selon lui).des infirmières attentives et très sensibilisées aussi à la lutte contre la douleur mais en nombre insuffisantdes aides soignantes efficaces et dévouées... en nombre tout aussi insuffisantLa nourriture n’a plus rien à voir avec l’horreur qu’on nous servait il y a quinze ans.En bref, au niveau du personnel, c’est vraiment excellent. Au niveau des moyens matériels, il y a certaines carences dues aux crédits limités. Je pense notamment aux délais pour obtenir certains examens et ces délais allongent parfois la durée d’hospitalisation (mais maintenant, c’est le malade qui paie ou plutot sa mutuelle ce qui revient au même.... ) alors qu’il y a parfois un manque de lits.Un séjour aux urgences m’a fait voir l’autre facette de l’hôpital :des usagers ivres qui bousculent violemment le personnel, des personnes qui insultent car elles en ont marre d’attendre alors qu’on vient de voir passer un blessé qui justifie une plus grande urgence. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ces malades violents (une infirmière a même pris un coup de poing devant mes yeux) n’étaient pas des « minorités visibles », pour utiliser les termes en vigueur.-
Autant que je saches, le plus grand scandale concernant les maladies nosocomiales a eu lieu dans une clinique privée.
Et il faudra regarder si l’analyse est complète, fait apparaître l’origine des dysfonctionnements.
Le problème du service public étant une certaine forme de déresponsabilisation et c’est là que tout se complique :
Je me souviens d’une réaction qui m’a horrifiée, alors que nous tentions d’analyser les problèmes du service public hospitalier, d’un « militant »(?) politique à propos d’un opération pour un membre de sa famille : « tu penses ben que je ne l’ai pas fait opérer à l’hôpital ! en clinique bien sûr ! » (une clinique qui d’ailleurs s’est trouvée être très mal notée pour le nombre de cas de maladie nosocomiale)
Voilà comment ceux qui se battent pour conserver un service public hospitalier disposant de tous les atous pour un meilleur service possible se heurtent à d’immense difficultés, y compris celles de se confronter à de grands chefs de service...
Oui, il faut avoir peur, mais partout, tout en sachant que la peur n’évite pas le danger et qu’il vaut mieux réfléchir à la manière dont on va être soignés avant d’être malade...
Mais là, la foi ou le jeu règnent en maîtres sur la majorité des citoyens.-
Je dirai ce que j’en pense uniquement quand j’aurai vu le documentaire, impossible avant.
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Votre avis sera interessant car je crois me souvenir que vous travaillez en structure hospitalière
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et hop voilà un lien pertinent :
En bref, les hopitaux de Paris vont perdre 3000 à 4000 postes dont la moitié de soignants.-
Vous avez été le plus rapide K, je voulais justement parler de ça.
Le documentaire de F3 n’est que le commencement de la désinformation, ils commencent par dénigrer les hôpitaux pour ensuite justifier les suppressions d’emplois, tout sera bon pour eux pour grappiller des sous même si c’est au prix de la vie des gens, la vie des gens du peuple, parce que pour eux il n’y a aucun souci à se faire, ils se feront soigner ailleurs, à l’étranger s’il le faut, bref là où la plèbe n’a pas sa place faute d’avoir les moyens.
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C’est d’autant plus inquiétant que lors de mon hospitalisation, j’ai pu constater un manque de personnel. Pour être précis, les infirmières et aide soignante ont juste le temps de faire toutes les taches qui leur sont assignées si tout se passe bien. Oui, mais voilà, les gens sont rarement hospitalisés pour rien. Il suffit d’un malaise ou d’une douleur importante ou d’une piqure difficile ou d’une urgence pour que tout se dérègle. Et certaines taches doivent alors être reportées ou annulées faute de personnel.
Lors d’une hospitalisation précédente, un médecin m’a dit qu’on lui avait supprimé un cadre administratif ce qui faisait qu’i tapait lui même des papiers pour essayer de gagner un peu de temps. Mais on ne peut pas tout faire et il ne pouvait plus soigner autant de personnes ! -
Et une fois l’opération de propagande menée à son terme il suffit juste d’annoncer ça aux foules convaincues : La direction des Hôpitaux de Paris confirme la suppression de 3 à 4.000 emplois
Tout est bien ficelé.
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Encore une fois Peillon a raison : AFP Peillon évoque « la servilité » de certains dirigeants de France Télévisions
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Je ne regarde plus la propagande des télés et radios
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oui , moi aussi je rejette tous les médias-propagandes que sont devenus la presse , les radios et la majorité des chaines de la télévision !
je m’informe sur INTERNET , et en lisant les auteurs s’opposant à la « pensée unique » .
Cordialement .
RA . -
"Sinon, je sais qu’en Normandie, les cliniques privées sont assez prospères car elles multiplient les actes techniques au détriment des actes cliniques. Et la sécu paie bien mieux les premiers que les seconds."
La Normandie n’est pas un cas isolé. Partout, les sociétés privées pratiquent de la même façon : privilégier ce qui rapporte.
Ainsi, lorsqu’un acte comporte plusieurs niveaux de remboursement (la radiologie par exemple), le privé facturera SYSTEMATIQUEMENT l’acte le plus élevé quitte à ne pas avoir réalisé cet acte (pour les moins scrupuleux).
Il FAUT QUE CA RAPPORTE !Et le pain est vachement bon car le nombre de sociétés privées croit à un rythme impressionnant.
Dans les grandes villes bien entendu : Lyon, Paris, Bordeaux, Strasbourg, etc.Il est même sacrément bon car une une clinique, ici à Lyon (la clinique Mermoz, groupe Générale de Santé), dont la construction a été loupée (vice de forme de la part du cabinet d’audit Véritas) a été entièrement rasée alors qu’elle était hors eau (le terrain qu’elle occupait, environ 6 hectares a été ENTIEREMENT remis à neuf comme un terrain vague (et donc les sous-sols furent également détruits)... et reconstruite.
J’ignore quel fut le montant versé par les assurances mais c’est impressionnant !Bien entendu, la communication de ces groupes, à l’instar des groupes pharmaceutiques (qui sont souvent les mêmes) passe TOUJOURS par la mise au centre de leur préoccupation du patient.
Enfin, du patient qui rapporte bien entendu : le cancéreux, le malade chronique.
Le gus en bonne santé ne les intéresse pas du tout.Enfin, c’est un prospect, un prospect que l’on tente d’attirer dans les filets. Raison pour laquelle les groupes pharmaceutiques sont souvent de la partie. Ainsi la chaîne est complète : rendre malade en commercialisant des produits onéreux et douteux (exemple de Merck qui a TUE un millier de personnes aux US) puis soigner à grands frais en profitant, en France, de la manne de la sécu.
C’est-y pas beau la vie ? Enfin ... la maladie ?Pour peu que les assurances rentrent dans la ronde, en fournissant des indications précieuses aux groupes sus-mentionnés sur qui a quoi.
Ceci tout en prélevant leur dîme au passage (ben oui, faut bien augmenter la prime lorsque le risque est accru).
Pour vraiment boucler la chaîne il faudrait que les groupes pharmaceutiques et de santé investissent le dernier maillon (ils ont déjà investi le premier, à savoir la maternité) : les pompes funèbres.
Mais ça ne doit pas rapporter suffisamment je pense.
db-
ce débat m’amuse
la semaine dernière, ma femme a glissé, est tombée et s’est cassé le fémur
après deux heures d’attente, elle a été évacuée sur les urgences de l’Hopital Tenon Dans le 20°
où elle a passé 4 heures à hurler de douleur dans un couloir non chauffé
ni médecin, ni infirmière, ni rien
des flics qui venaient déverser des SDF à moitié gelés, ou des clodos, ou des blacks, ou des ivrognes, ou des narcos pétés, tout ça en tas dans une arrière-couraucun soin, tout le monde s’en fout
c’est crade, lépreux, puant
au bout de quatre heures elle a demandé un bassin
les infirmières, au nombre de quatre, buvaient leur café et rigolaient avec les ambulanciers
après cinq demandes, elles ont amené le fameux bassin, et de mauvaise grâce, et lui ont demandé de faire en vitesse dans le couloir
il y avait dans ce couloir vingt personnes, malades, flics et ambulanciers....
aucun box de libre....disaient-elles...Moi, ce que je souhaite, c’est qu’on leur supprime plein de postes, et qu’on les mette enfin au boulot, ces flemmardes parasites.
ça suffit, le « Service Public » glandeur, arrogant et nullard
qu’elles bossent, et il en faudra quatre fois moins, ou alors Pôle -Emploi pour ces chouchoutes, et comme ça elles vont un peu plus faire attention à l’avenirle Service Public de la Santé, en France, c’est pitoyable, c’est la Turquie
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Que répondre a ce torrent de haine. Que je demande sa suppression.
C’est un lieu de débat ici pas une poubelle qui convient mieux à votre logorrhée.
Carland
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@ jakpad
ca se passe comme ca aussi dans certaines cliniques prives
mais y a pas d’urgence
j’ai vu ca aussi dans le public,
dans certains services ou le medecin chef est un fils de ou aun autre boulot et est rarement la -
quel torrent de haine ?
quelle poubelle ?
c’est comme ça, et tout le monde le sait
et c’est pareil à la Pitié-Salpêtrière, à Saint -Antoine, à Bichat ou ailleurs
c’est le système qui est malade, et ce sont les soignants qui ne foutent rien, profitant de ce battage : ils mettent des affiches braillant contre les suppressions de poste, et ils vont boire un café
ça glande, et ça ne fiche rien
que tous ceux qui par malheur ont été une fois aux urgences s’expriment
moi, j’y ai été il y a 4 ans, c’était crade , flemmard et désolant
aujourd’hui, c’est crade, flemmard et désolanton s’en fout de vos suppressions de postes, je vous en souhaite un max, de suppressions de postes, et quand vous ferez la preuve que vous n’y arrivez pas, il y aura peut-être des créations de postes
dans l’immédiat, je vous en souhaite le plus possible, de suppressions !
j’ai vu des types en état pitoyable que l’on jetait dans un coin non-chauffé, et ils restaient 3 ou 4 heures( je suis resté 3 ou 4 heures), et comme ils étaient SDF ou CMU, personne ne venait même jeter un coup d’oeil
ils ressortaient de temps à autre, dans le froid, et certains revenaient, et se recouchaientet il y avait quatre infirmières qui rigolaient avec les ambulanciers, en buvant leur café
Où et quand ? jeudi 14 janvier 2010, Hôpital Tenon, Paris 20°, entre 23h et 3h du matin
Vous n’avez pas honte ?
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juste une remarque : êtes vous certain qu’il s’agissait d’infirmières ? Dans un hopital tout le monde ne peut pas pratiquer des actes médicaux. Il y a des administratifs, des aides soignantes, des personnes d’entretien etc... Et les infirmières ne sont pas si nombreuses. Les aides soignantes ne peuvent pas soulager la douleur (brancher un cathéter de morphine etc... ) Encore moins si vous n’avez pas encore vu de médecin (on ne peut pas donner n’importe quel médicament à n’importe qui).
Aux urgences, il peut toujours y avoir des urgence plus importantes que la votre. Les médecins étaient peut être pris par un cas plus grave où le pronostic vital est engagé par exemple. Ce n’est pas parce que vous êtes le premier arrivé que vous serez le premier soigné.Les services là où j’étais étaient nettoyés tous les jours. LEs SDF ne sont probablement pas des cas urgents : certains sont là uniquement pour ne pas être au froid dehors. Il y en avait aussi tous les jours à l’hopital où j’étais. Onn ne les laissait pas aller partout pour des raison d’hygiène. -
ca devait des interim paye a coup de lance pierre sous le smic
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