Pierre Bellon se paye JM Ayrault
Un mouvement des patrons indignés va naître. A l'université d'été du MEDEF il y a eu du roulis et du tangage quand les ministres, dont le Premier et non le moindre, sont venus leur sussurer le chant des sirènes. Heureusement, les vieux comme les jeunes s'accrochent au mât et au bastingage et crient : "mille sabords, ils osent venir nous aborder ! Ouvrez les sabooords ! feu contre l'ennemi !"
Bien dans son domaine Sodexo, le maître queux, en la personne de Pierre Bellon, actuel champion mondial de la restauration collective, a servi un plat de... résistance !
Parmi les CRITIQUES ET LES LAZZI contre le gouvernement, il y a eu l'intervention de Pierre Bellon PDG de Sodexo. Brève, hein (je cite de mémoire, je l'ai entendue sur une radio). C'était pas mangé aux vers ni aux charançons.
" Il y en a assez que vous nous disiez ce que nous devons faire.
Ce que nous devons faire nous le savons et votre contrat de génération
c'est de la CONNERIE et vous le savez.". Paroles qui ont été rapportées de la façon suivante dans L'Usine Nouvelle : "Malgré tout le respect que nous avons pour les hommes politiques et les hauts fonctionnaires, on a ras-le bol de nous entendre dire ce que nous devons faire, aussi bien vous que vos prédécesseurs, avec les actionnaires, avec le personnel, avec les syndicats et avec les consommateurs, on en a ras-le-bol des leçons de morale."
Difficile pour le plus grand restaurateur de France, voire du monde, d'être plus aimable... et respectueux. Il a gardé pour lui, "votre contrat de génération"vous pouvez vous le mettre où on pense, et n'a pas entonné le slogan des manifs : "Aucu... aucu... aucune hésitation !" Vont-ils, à l'issue de cette université d'été, pour étudiants attardés, créer un mouvement "Occupy Matignon et l'Elysée " ? Ils n'ont pas sequestré Ayrault ni Montebourg d'Ailleurs. Pour l'instant.
Ils vont rejoindre le mouvement des indignés.
Mieux vaut en (sou)rire, ce serait dommage d'en pleurer. ¤
noodles
NB : rappel Le contrat de génération vise tout d’abord à inciter les entreprises à embaucher des jeunes arrivant sur le marché du travail. En effet, les entreprises françaises hésitent à recruter des débutants, et privilégient les recrutements de personnes ayant déjà une première expérience, ce qui rend difficile l’entrée des jeunes dans le monde du travail.
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