Plaidoyer pour un régime mondial
« Comment avons-nous pu ne pas paniquer alors que nous avions sous les yeux les preuves irréfutables qui montrent que nous avons franchi tout à la fois les lignes rouges en matière de croissance, de climat, de ressources naturelles et de population ? » C’est la question éminemment urgente que se (et nous) pose Thomas Friedman, respecté éditorialiste du New York Times.
Oui, comment avons nous fait pour ne pas paniquer jusqu’ici et surtout qu’attendons nous pour nous mettre à paniquer maintenant, devant les preuves de plus en plus évidentes qui envahissent nos médias sous forme d’articles, de documentaires et même de discours politiques ?
Surtout comment se fait-il que nous découvrions seulement aujourd’hui le pic pétrolier, l’effet de serre, la surpopulation et la stagnation économique ?
Et bien j’ai une bonne nouvelle : C’est le moment de paniquer parce que la solution est prête.
En fait nous savons tout cela depuis les années 1970, c’est à dire depuis le rapports Warren qui prédisait que le pic pétrolier mondial serait dépassé dans la première décennie du XXIe siècle.
Nous savons aussi depuis le rapport Kissinger de 1974 (National Security Study Memorandum 200) que la cause de tous ces maux ne réside ni dans la voracité des industriels et des banquiers, non plus que dans l’incapacité des dirigeants à les résoudre mais bel et bien dans la surpopulation.
Heureusement depuis les années peace & love, certains ne se sont pas contentés de faire l’amour sous LSD, mais ont réfléchi à comment résoudre définitivement et efficacement tous ces problèmes.
Parmi eux il y a un savant injustement méconnu du grand public et qui gagnerait à être reconnu comme le sauveur de l’humanité, je veux parler du professeur John Holren.
John Oldren est l’actuel conseiller scientifique du président Obama, role qu’il a déjà remplis auprès de Bill Clinton entre 1994 et 2001. Obama l’a aussi nommé directeur de l’Office of Science and Technology Policy.
Diplômé de Standford et du MIT, c’est un éminent spécialiste du réchauffement climatique et a reçu le prix Nobel de la Paix en 1995 au nom du Pugwash Conferences on Science and World Affair dont il était le directeur.
S’il est quelqu’un qui doit vu que nous passions les lignes rouges bien avant l’éditorialiste du New Yortk Time c’est bien John Oldren, scientifique reconnu, informé et influent. Et heureusement pour nous, il n’a donc pas chaumé.
Dans un pavé de plusieurs milliers de pages intitulé « Ecoscience : Population, Resources, Environment » il nous a donné l’ensemble des solutions qui lui valent d’être aujourd’hui le scientifique le plus influent du globe.
Alors me direz- vous, quelles sont ces solution ? N’ayant pas la place de les exposer ici dans le détails, je vais me contenter de vous en décrire le mécanisme général. Pour le détail lisez le pavé (190$ hors frais de port)
· Postulat de débat : Ce n’est pas un problème de ressources, c’est un problème de surpopulation.
· Constat d’échec de la politique du rapport Kissinger : La régulation des naissances n’a marché que dans les pays développés, générant un déséquilibre nord-sud croissant.
Régime mondial : Une solution efficace ne peut être que globale. Il faut donc mettre en place un régime mondial
Contrôle de la procréation : Le nombre d’enfant par couple devra être limité par la loi et cette loi appliquée grâce à des moyens biologiques.
Moyens légaux : un permis de reproduction sera décerné aux femmes en âge de procréer.
Moyens biologiques : Contrôle de la fertilité féminine par implant sous-cutané.
Prévention : Stérilisation forcées des individus « contribuant à la détérioration sociale ».
Retrait des enfants aux mères-filles (mineures célibataires)
Répression :
Avortement imposé.
Retrait des droits sociaux en cas de dépassement du quota d’enfants autorisés.
Des drogues stérilisantes peuvent être ajoutée à l’eau potable ou à la nourriture pour abaisser la fécondité de l’ensemble d’une population.
Quelques citations :
P838 : Dans le monde d'aujourd'hui le nombre d'enfants dans une famille est une question d'intérêt public profonde. Par exemple, aujourd’hui, nul ne peut légalement avoir plus d'un conjoint. Pourquoi la loi ne pourra pas empêcher une personne d'avoir plus de deux enfants ?
P837 : En effet, il a été conclu que le contrôle coercitif de la démographie incluant même des lois exigeant l'avortement obligatoire pourrait être maintenue en vertu de la Constitution en vigueur si la crise de la population est devenue suffisamment grave pour menacer la société.
P786 Le développement d'une capsule de stérilisation à long terme qui pourraient être implantés sous la peau et retirée lorsque la grossesse est désirée ouvre des possibilités supplémentaires pour un contrôle coercitif de la fécondité. La capsule peut être implanté à la puberté et peut être amovible, sur autorisation officielle, pour un nombre limité de naissances.
P838 Si certains individus contribuent à la détérioration sociale générale par surproduction (sic) d’enfants, on pourra leur opposer par la loi leur responsabilité de reproduction , tout comme il existe une responsabilité de ressource(…)
P942 Le Régime planétaire pourrait être chargé de déterminer la population optimale pour le monde et pour chaque région et pour arbitrer les parts des différents pays dans leurs limites régionales. Le contrôle de la taille de la population pourrait rester de la responsabilité de chaque gouvernement, mais le régime aurait un certain pouvoir de faire respecter les limites convenues.
P917 Si cela pouvait être accompli, la sécurité pourrait être assurée par une organisation armée internationale, une sorte de force de police globale. C’est un objectif admit par beaucoup de gens. (…) La première étape implique nécessairement rachat partiel de souveraineté à une organisation internationale.
En lisant l’éditorial du New York Time, j’avais commencé à paniquer. Mais là, inutile de vous dire que je suis rassuré. Les solutions existent et les hommes qui les connaissent sont en place.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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