Décidément, Mme Monnier, difficile de ne pas croire que vous êtes de mauvaise foi dans cette affaire ! Abdou Diouf, « Bourreau de la Casamance » ?!?
Et puis, avant d’utiliser des formules tapageuses du genre :
« Certaines indiscrétions qui nous parviennent en hauts lieux, en Afrique comme en Occident, le désignent désormais comme le »bourreau de la Casamance« .
Il serait bon, pour un tant soit peu de rigueur journalistique, de nous citer quelques unes de vos sources. Votre torchon ne mérite pas que l’on s’épanche là-dessus. Alors, je ne ferai que reprendre un commentaire que j’avais laissé sur ce site, suite à un de vos billets tout aussi plein de calomnies pathétiques !
»Désolé de le dire ainsi, mais cet article est un tissu de mensonges qui témoigne, soit de la malhonnêteté de l’auteur, soit d’une profonde méconnaissance de l’histoire de Abdou Diouf et du Sénégal. En arriver à comparer Abdou Diouf et Bokassa, il faut le faire !
Le passage sur la Casamance est particulièrement faux ! L’armée sénégalaise est une armée exemplaire (et non ! Il n’y a jamais eu d’armée d’Abdou Diouf au Sénégal...) qui participe depuis des décennies aux missions de l’ONU. Ce qui savent quelque chose de la situation en Casamance vous diront que ce sont plutôt les pseudo-rebelles qui saccageaient les villages de Casamance et commettaient toutes sortes de forfaits. Ce n’est pas parce qu’on est un dirigeant africain que l’on est un boucher ! Je le dis d’autant plus aisément que je n’ai jamais voté pour Abdou Diouf, à quelque élection que ce soit ! Il avait certes des défauts, mais il n’a jamais été un tyran ou un meurtrier en tant que président du Sénégal. Il a d’ailleurs quitté le pouvoir en 2000 en reconnaissant sa défaite avant la proclamation des résultats. Que vous le vouliez ou non, les pays africains n’ont pas eu que des criminels à leur tête. Alors, ras-le-bol les clichés !
Que certaines personnes ne veuillent plus voir Abdou Diouf à la tête de l’OIF, soit ! Mais cela ne vous donne pas le droit de raconter n’importe quoi !
Par ailleurs, tout le monde sait que Calixthe Beyala, candidate au poste de SG de l’OIF (on aura tout entendu !), est entrée dans une basse campagne de dénigrement de Abdou Diouf dont le parcours professionnel et éthique n’a rien en commun avec celui de Mme Beyala.
AgoraVox, d’accord ! Mais parce que, sur la voie publique, on écrit et entend de tout, il faut savoir faire le tri. Histoire de salubrité publique !
Sans Rancune.«
Pour votre gouverne, je ne suis pas un »ami" de Abdou Diouf, mais tout simplement, un citoyen sénégalais qui a eu le privilège de vivre le Sénégal de la période que vous décrivez de chez vous, aux premières loges. D’ailleurs, je ne pense pas que se faire élire SG de la francophonie mérite de subir de pareils mensonges à longueur de journée. Aurais-je M. Diouf que j’aurais déjà renoncé à défendre une langue qui n’en vaut pas la peine et une communauté qui n’en est pas une.
La francophonie n’a aucun avenir et cela, les jeunes générations d’Africains (en particulier, les étudiants) l’ont déjà compris, elles pour qui, la France n’est plus une destination digne de ce nom. Et elles ont bien raison, vu le vent de racisme et de xénophobie qui souffle à tout va sur l’ensemble de l’Europe. L’avenir, c’est l’Afrique et bientôt, l’Europe et le France le constateront à leurs dépens.