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Accueil du site > Tribune Libre > Plan vite fait pour un Etat africain en manque de nourriture

Plan vite fait pour un Etat africain en manque de nourriture

7 éléments fondamentaux :

1. La terre.

2. L'eau.

3. Les graines.

4. Les animaux d'élevage.

5. Les outils.

6. Le savoir-faire.

7. Les lois de protection de la propriété.

Voici l'idée :

Pour que la chaine de production élémentaire de nourriture puisse exister, il faut que les 7 éléments soient réunis et pour que ce système de production fondamental se propage dans tous les secteurs concernés de l'état, il faut commencer par mettre en place le premier secteur qui sera un noyau établi comme une sorte de maquette d'essai.

Dans un premier temps il faut faire un état des lieux, estimer les fonds nécéssaires pour réunir les 7 éléments et les réunir dans un secteur volontaire (mettre en place des canalisations d'eau vers la zone d'essai aprés avoir creusé des puits ou financer toutes autres sources d'eau, envoyé sur place des paysans bénévoles occidentaux pour des courtes périodes d'aide, etc...). Pour les fonds de départ il faut monter un dossier du projet et ensuite demander une aide financière à la communauté internationale ou faire des collectes.

Il faut un secteur protégé par l'état d'une surface d'environ 100 km carré (un carré de 10 km de côté) à l'intérieur duquel s'installera une communauté volontaire qui travaillera à l'élevage et à la culture de fruits et légumes.

Au début il leur faudra un troupeau pour commencer l'élevage, des outils pour travailler la terre (pioche, animaux de trait, charrue etc.), en effet il ne faudra pas leur donner ce qu'ils ne sont pas capables d'avoir puisque le but est de mettre en place une zone capable de propager d'une façon ou d'une autre la production de culture et d'élevage par le jeu du commerce local associé a une protection de l'état.

Lorsque la production sera en excédent dans le secteur d'essai, alors il faudra acheter leur produit et les donner aux paysans qui voudront suivre l'exemple mais qui n'ont pas assez de nourriture et bien sûr aux enfants et vielliards qui meurent de faim dans la région.

Si le buiseness fonctionne, alors le système de production artisanal se propagera de proche en proche lorsque le premier secteur aura réussi à établir son autonomie au bout d'un certain temps (au bout de 2, 3 ans).

L'aide matérielle et législatif ne doit concerner que le développement du premier secteur qui devra développer son bénéfice en donnant du travail, etc...

Bon c'est un truc qui a besoin d'une impulsion occidentale pour démarrer et qui doit pouvoir se développer par lui-même au bout du contrat d'aide....

Le problème le plus difficile à résoudre est le problème de l'eau, donc je donne une solution.

Exemple :

Pour 7 sources d'eau à l'intérieur de l'état ou à défaut dans un état voisin. Vous avez besoin de canaliser cette eau et l'emmener vers les zones concernées. Disons 2000 km de collecteur par source ça fait 7 fois 2000 km = 14 000 km de conduite principale d'un diamétre de 20 centimétres. Faisons l'hypothèse que ces 7 colecteurs principaux existent, il suffit alors d'installer un certain nombre de prises d'eau le long du collecteur et d'alimenter des cuves en hauteur avec des conduites de 2 ou 3 centimètres de diamétre.

Le volume des cuves se calcule à l'aide du débit principal et du volume d'eau utile par jours et par zone collectée qui sera renouvelé chaque nuit ,

c'est-à-dire :

débit du collecteur principal = somme des volumes utiles par dérivation.

Bon ok, il faut donc 14 000 km de conduitte pricipal + les petite conduite de dérivation (on va dire que c'est équivalent à 1000 km de conduite principale) c'est-à-dire que vous avez besoin de 15 000 kilométres de conduite principale de 20 cm de diametre.

Ça coûte très cher donc il faut s'arranger autrement.

voici ma solution.

La plupart des états africains ont eu des petites guerres et beaucoup de chars russes type T54 sont détruits par-ci par-là et chacun de ses char pèse environ 35 tonnes de féraille brut prêt à être refondu ! Ensuite il y a toutes la féraille de l'état africain en question qui peut être récupéré et il faut jouer la carte de la solidarité africaine c'est-à-dire récupérer toute la féraille que les autres états africains voudront bien donner pour cette cause.

Faisons un calcul d'estimation pour voir :

15 000 km de colecteur principal pèse :

P=(MV)(2)(pi)[(R_1)^2-(R_2)^2](14 000 000 metres)

avec :

MV=masse volumique de la féraille (en m^3)

R_1 et R_2 = rayon extérieur et intérieur du colecteur principal.

on a environ : MV=7 tonnes le m^3 et on peut poser que l'épaisseur R_1-R_2 du collecteur fait=0,05 mètre c'est-à-dire 5 milimétres soit R_1=0,2 metre, R_2=0,195 métre.

Ça donne :

P = 14(3,14)(0,2^2-0,195^2)(15 000 000)= 1 millions 500 milles tonnes de conduitte à sortir de la fonderie.

Bon ok c'est très lourd mais c'est possible.

Résumé :

1. financer une grosse fonderie artisanale dans l'état africain concerné

(avec 200 000$ c'est déjà possible de commencer à refondre et couler, c'est pas trop cher, la plupart des éléments peuvent etre récupérés d'occasion).

2. Demander à la communauté internationale de préter une dizaine de portes chars pour récupérer toutes les carcasses de blinder qui trainent en Afrique + une vingtaine de camions poulpes (c'est des camions benne munis d'une pince pour attrapper la petite féraille par-ci par-là). Petit à petit la féraille arrivera à la fonderie, ce qui laisse le temps de couler les collecteurs et de les installer progressivement.

Faut flinguer le vautour.

Fabrice Bresil


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6 réactions à cet article    


  • hans 28 juillet 2012 12:58

    Merci de votre article, vous essayez d’apporter une solution mais derrière le drame d’une partie de l’Afrique se cache l’Omc et aussi certains pays qui forcent l’importation de produits et tuent ( c’est déja fait) les petits producteurs locaux, plus en ajoutant à cela par le biais de la privatisation forcée ( Mr FMI) notamment des lignes de transports qui étaient vitaux pour les habitants, et vous avez deux éléments du coktails ayant détruit les ressources locales , au besoin en modifiant les codes alimentaires des habitants.


    • tosfot 28 juillet 2012 15:43

      Salut,

      en fait se que vous dite est indépendant de la solution fondamental qui est une solution qui fonctione et sa na pas deja était fait comme vous le dite, le problème c’est quil y a un conflit d’interet entre la vérité et le biseness de OMG.
      (je profite pour rectifier les chifres dans mon ptit calcul destimation : il faut deux fois moins de féraille puisque la surface d’un disque est (pi)R au carré)


      • joelim joelim 28 juillet 2012 16:40

        Plan synthétique très bien argumenté. Utiliser les vieux chars et autres armements pour faire des conduites d’eau est ce qui s’appelle couper le nœud gordien...


        • Patricia 28 juillet 2012 20:04

          Une Afrique de mines d’or et de diamants,


          Des gouvernements corrompus,

          Une entente mondiale pour exploiter ces peuples,

          Et, des millions de gens crèvent la faim et la soif sous les yeux de tous ces profiteurs sans âme.

          • Hervé Hum Hervé Hum 29 juillet 2012 10:12

            L’intention est louable .

            Comme le rappelle Patricia, l’Afrique ne manque pas de richesses mais de stabilité politiques et d’un peu plus d’honnêteté de tout son appareil d’Etat.

            La vérité est que le problème majeur de l Afrique remonte à la colonisation et son découpage fait pour diviser les peuples et continuer son maintien sous influence des anciens colonisateurs pour en poursuive l’exploitation via ses entreprises privés et assuré par l« aide » militaire. La boucle est bouclé.

            La réalité est que la production alimentaire mondiale permet à tout citoyen de cette planète de manger à sa faim. Si des gens meurent de faim, il s’agit d’une véritable volonté et non d’une impuissance réelle.

            Tout cela nous met face à un crime de l’humanité et non contre l humanité, puisque relevant de la conscience humaine de l’humanité sur sa manière de gérer les biens communs que sont l’eau, la terre et la nourriture.

            Se crime de l’humanité n’existait pas tant que cette dernière n’avait pas les moyens d’empêcher la famine et la guerre dans le monde. Mais aujourd’hui les moyens le lui permettant, ce crime devient une réalité de la conscience humaine


            • BioFOCUS Magazine BioFOCUS Magazine 29 juillet 2012 14:40

              Le problème concerne plutôt les mauvaises graines qui existent patout dans le monde et qui sont la cause de tous les malheurs et misères que subissent malheureusement les démunis !

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