Points de vue pandémiques
Du passe sanitaire à la comparaison de la pandémie avec le cancer en passant par le principe du soin
Points de vue pandémiques
Plutôt que m’attarder à documenter ou discuter des centaines de chiffres et statistiques, je trace ici plusieurs angles de vue gravitant autour de la pandémie et du traitement qui en est fait.
Je ne cherche pas l’exhaustivité, n’aborde pas le rôle des media ni l’intérêt des vaccins.
J’ai conscience que ces points de vue sont déstabilisants et induisent un décalage avec l’idée que l’État agit pour notre bien et nous protège. Lorsque j’établis des liens et des coïncidences, il ne s’agit pas de preuves mais d’éléments qu’il convient de garder à l’esprit.
Que deviennent les données du passe numérique ?
Tout le monde connaît en France le passe sanitaire. Si la version papier divulgue assez peu d’informations, un article rapportant l’analyse de deux chercheurs de l'INRIA met en lumière les accès à des serveurs centraux que réalisent sa version numérique i.
Leur conclusion : fuir l'application numérique est une bonne idée. Car elle contient en réalité beaucoup de données auxquelles des applications mobiles tierces auraient facilement accès, et qui sont échangées avec des serveurs centralisés et pour certain à l’étranger.
Le passe sanitaire ne s'arrêtera probablement pas le 15/11 et tout porte à croire que son utilisation sera étendue dans la foulée ou plus tard. Il s'agit clairement selon les auteurs de l’étude d'un outil utilisable à des fins de contrôle généralisé des activités, consommations, préférences et mouvements des personnes. Ce qui semble en bonne conformité avec l’esprit du Great Reset (K.Schwab, créateur du WEF, le forum de Davos).
Par rapport à la population générale, les détenteurs du passe se voient en quelque sorte crédités d’un accès privilégié à de multiples zones notamment de loisirs. Le passe serait ainsi censé veiller à la bonne « santé » de la population. Ce volet sanitaire suppose quand même que le nombre de vaccinés réinfectés et contaminants soit aussi faible que le Président l'a dit. Or sur la base de cette affirmation on se perd en conjectures ii, d’autant que les vaccinés ont une tendance naturelle et compréhensible à ne plus se faire tester, biais statistique bien identifié par Pierre Chaillot (Décoder l’éco).
Mais alors dans la même logique « sanitaire », pourquoi ne pas interdire l'achat de cigarettes aux fumeurs, l'alcool aux alcooliques, les burgers et sodas aux obèses ou diabétiques ?
Bien entendu cela reposerait sur un croisement entre données de consommation et profil d’identité sanitaire, irréalisable à l’heure actuelle. Mais à défaut d’interdire, le fumeur par exemple pourrait facilement recevoir un avertissement à proximité d’un débit de tabac : il suffirait d’une géolocalisation en temps réel, ce qui ne relève pas de la science fiction.
Mais ce questionnement extra-vaccinal connaît une autre formulation via certaines communications de soignants.
Ces soignants qui prennent la parole pour la vaccination
Certains soignants se sont médiatisés, déclarant que les non-vaccinés hospitalisés constituent une charge de travail épuisante et injustifiée et que la vaccination est le seul moyen de s'en sortir. Cette deuxième assertion est de plus en plus controversée, soit que cette éradication tienne du fantasme soit (inclusivement) que des alternatives thérapeutiques existent.
Quant à la charge de travail incidente, elle est factuelle, durable et pénible, MAIS ALORS :
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- que disent ces soignants au fumeur invétéré après ablation d'un poumon ?
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- que disent-ils au motard fou accidenté ou au VTTiste tétraplégique après sa chute ?
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- que disent-ils à l’alcoolique arrivé aux urgences avec 3g. dans le sang ?
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- que disent-ils à l’obèse qui est au McDo-soda tous les jours ?
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- que disent-ils au vacciné double ou triple dose comme en Israël ?
Et en réalité, qui est responsable du manque de moyens chronique et du flux tendu en personnel qui engorgent les hôpitaux, constituants essentiels de l’angoisse professionnelle des soignants et cadres de santé ?
On voit donc qu’en étendant l’aspect vaccinal à d’autres pathologies évitables, se glisse subrepticement la question d’un contrôle élargi de la société. Quels en sont les acteurs et que dire de la stratégie de Santé Publique mise en place ?
Absence de soin et « thérapeutique terminale »
En France dans le contexte de la covid19, Agnès Buzyn a interdit la prescription d'hydroxychloroquine et d'azythromycine (ou autre antibiotique) et plus tard la DGS l'ivermectine, pour des raisons assez obscures. Ces médicaments connus de longue date ont une pharmacovigilance bien établie. En particulier l’ivermectine n’a pas d’effet secondaire délétère.
Prescrits précocement ces deux médicaments disponibles et peu onéreux auraient pu au pire être sans effet, mais au mieux épargner des vies. Encore aurait-il fallu être pragmatique sur le sujet : prescrire précocement cette thérapeutique et en consigner les effets dans un registre centralisé. Un protocole simple facile de mise en œuvre qui avait le mérite d’essayer de soigner.
Rien n’a été fait en ce sens ni au début ni plus tard, ce que confirme l’affaire très opaque du Clofoctol préconisé par l’Institut Pasteur Lille iii début 2021. Quant aux études dites « de référence » (randomisées en double aveugle) elles étaient impossibles à mener ailleurs qu’en hôpital, donc trop tardives. D’ailleurs en début d’épidémie, on imaginait mal un médecin administrer du placebo à des malades en détresse absolue.
Dans le même temps le Rivotril a été utilisé pour faire mourir les vieux dans de meilleurses conditions (!) mais aussi plus rapidement, cette molécule étant déconseillée en cas d’insuffisance respiratoire. Ceux-là même auxquels on n'avait rien donné d'autre que du paracétamol hépatotoxique en attendant qu'ils étouffent avant de les hospitaliser en détresse respiratoire iv.
On a donc sciemment empêché le soin, et cet élément factuel précis laisse considérer l’administration du Rivotril comme une euthanasie qui n'a pas dit son nom.
A noter qu’en 18 mois, à part interdire les thérapeutiques précitées, on n’a toujours rien trouvé d’autre à prescrire officiellement. Et l’on s’est bien gardé aussi d’évoquer les rôles de la vitamine D et du zinc dans le renforcement immunitaire, notamment une fois connu l’expression excessive de cytokines dans les cas graves.
Il apparaît au final une stratégie médicale assez éloignée du serment d'Hippocrate.
On aperçoit maintenant l’industrie pharmaceutique entrer « discrètement » en scène. Ce sont les contrats Remdesivir d’abord, puis l’étude Surgisphere à l’origine du LancetGate, dont personne ne s’est acharné à trouver le véritable commanditaire. Enfin la négociation des contrats pour les vaccins dans une opacité remarquable.
Et il semble qu’à propos de disponibilité thérapeutique s’étende encore l’ombre de BigPharma.
Accélération de la pénurie de médicaments "majeurs"
Les pénuries de médicaments se sont multipliées par 6 en 4 ans. C’est ce qu’on lit ce mois de septembre dans Que Choisir. Elles sont une durée médiane de 250 jours sur une majorité de médicaments de plus de 25 ans et pas chers. Conclusion de l'étude : ces médicaments n’intéressent pas les laboratoires.
On peut en déduire sans être médisant que c'est bien leur bénéfice financier qui prime. Et que ces pénuries sont la conséquence d’une désinvolture, qui met quand même la vie de patients en danger, sans parler du stress subi.
En allant un cran plus loin, on peut aussi se demander si ces pénuries ne sont pas « délibérées », ce qui serait une façon pour BigPharma de signaler aux états leur emprise en matière de santé publique v. Voilà un moyen de pression des plus convaincants, une occasion formidable d’influencer la finance mondiale ... et provoquer une perte de souveraineté dramatique des états.
Et la pandémie a admirablement servi le propos, sur un plateau … TV !
Covid vs. Cancer : en matière de pandémie
Cette pandémie est synchrone à la fois de la publication du Great Reset et des plans de vaccination mondiale élaborés par Bill Gates et l’OMS, le premier budgétant le second à hauteur de 25 % vi. C’est une coïncidence.
Si je limite mon propos à la France, le covid19 aurait causé 115 532 décès environ en un peu plus de 18 mois aujourd'hui 13 septembre 2021. Ceci en admettant que tous ces décès sont bien imputables au virus, affirmation qu'il conviendrait de confronter à la perte d'espérance de vie par tranche d'âge.
Dans le même laps de temps, le cancer en aura causé 157 000 x 1,5 sur 18 mois (chiffres de l'année 2018, car je n’ai pas encore les chiffres de 2019 !) , soit environ 234 000.
Première question sibylline : laquelle des deux épidémies est la plus meurtrière ?
Parmi ces 234 000 décès, au bas mot 40% sont évitables (nombreuses sources), les causes principales en sont le tabac et l'alcool. Si on rajoute la malbouffe dont la surconsommation de sucre -un tiers de Français en surpoids-, et l'exposition aux pesticides (air et alimentation), on avoisinerait probablement les 60%. Mettons que 130 000 décès par cancer soient facilement évitables.
Concernant le tabac, la taxation a commencé vers l'an 2000. Celle de l'alcool est dérisoire. Celle de la malbouffe est nulle comme celle des pesticides.
Deuxième question moins anodine : pourquoi dès lors s'acharner à tenter d'éradiquer une pandémie à coûts de milliards -si tant est que ce but soit réaliste-, quand on en laisse une autre perdurer, deux fois plus mortelle, dont la taxation rapporterait des sommes considérables ?
Un constat en guise de réponse : ce laisser-faire reste éminemment favorable à cette machine industrielle lancée à fond depuis longtemps, que sont BigPharma, les géants de la chimie phytosanitaire et de l'agroalimentaire. Sans omettre l’univers financier tapis dans leur ombre.
Progrès vs. transhumanisme
Et c’est bien cet univers qui a des intérêts dans l’affaire. Que ce soit pour la finance ou les multinationales, les états nations n’existent plus. Leurs frontières deviennent invisibles, comme en témoignent les manœuvres d’optimisation fiscale et ces accords de libre change transatlantiques par exemple. Dans cette économie mondialisée, ne vont subsister que les grandes chaînes commerciales où le petit commerce cher aux Français n’aura plus droit de cité.
Dans ce monde, la technologie s’impose. Plus personne ne se demande si telle ou telle découverte ou avancée technologique est une bonne chose ou pas. Si elle sert un intérêt industriel donc financier, elle sera promue, mise en œuvre, commercialisée. Le marketing fera le reste, avec ses outils d’influences non-conscientes des consommateurs vii. La définition du progrès, plus personne ne se hasarde à la donner ou en discuter. Faut-il encore citer Rabelais (Pantagruel, vers 1530) « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
La suite du passe numérique que nous connaissons aujourd’hui, une fois l’acceptation d’usage populaire obtenue, ce sera une puce insérée sous la peau viii, comme expérimenté en Afrique par des Américains (!), alors qu’on sait déjà que la puce seule passe facilement par l’aiguille d’une seringue ix. Ainsi, toujours pour son bien, l’individu pourra être pisté en temps réel et en permanence.
Et puis nous attendent le « metaverse » de Zuckerberg, et l’aboutissement des puces en interaction avec le cerveau d’Elon Musk x.
Toujours pour le bien du peuple.
Il est l’heure pour chacun de se positionner.
ihttps://www.lebigdata.fr/enquete-passe-sanitaire-donnees-personnelles
iiInformations passeablement évasives, surtout compte-tenu des variants : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/29/peut-on-transmettre-le-covid-19-en-etant-vaccine_6089910_4355770.html
iii Ici https://blogs.mediapart.fr/thierry-gillet/blog/010421/episode-5-feuilleton-du-covid-clofoctoltherapide ou là : https://www.arte.tv/fr/videos/100942-000-A/france-un-espoir-venu-du-nord/
ivdécret 2020-369 publié au journal officiel le 28 mars dernier
vhttps://www.lemonde.fr/culture/article/2021/09/09/penuries-de-medicaments-a-quoi-jouent-les-labos-sur-france-2-notre-sante-sous-l-influence-de-strategies-commerciales_6094074_3246.html
vihttps://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/24/est-il-vrai-que-bill-gates-est-proprietaire-d-une-partie-de-l-oms_6044030_4355770.html
viihttp://impactmemoire.com/experts-savoirs/#sciences
viiihttps://www.lesechos.fr/2003/06/des-puces-sous-la-peau-pour-surveiller-sa-sante-668030 et https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html
ixhttps://theconversation.com/il-est-possible-techniquement-dinjecter-une-puce-5g-via-un-vaccin-mais-impossible-den-extraire-des-informations-164420
xhttps://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/le-nouveau-projet-delon-musk-une-puce-implantee-dans-notre-cerveau_4095997.html et https://www.francetvinfo.fr/culture/jeux-video/qu-est-ce-que-le-metaverse-l-univers-parallele-qui-fait-rever-les-geants-du-numerique_4719223.html
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