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Accueil du site > Tribune Libre > Police : la réalité

Police : la réalité

Les articles critiquant la Police Nationale sont à la mode. J’en profite pour publier ce témoignage qui montre la réalité d’un policier en banlieue parisienne, histoire de montrer aux détracteurs de cette institution que les véritables responsables du « malaise » policier sont nos dirigeants qui je le rappelle, avaient fortement axé leur politique de campagne sur le thème de la sécurité !


"xxxxxxxx, 28 ans, est gardien de la paix à la compagnie départementale d’intervention de Bobigny. Membre du syndicat Force ouvrière, il livre ici un témoignage d’une rare intensité sur ses conditions de travail et celles de ses collègues. La politique du chiffre fait des ravages, les cités font la loi, la hiérarchie se fout de la base, les dépressions sont légion et les suicides en hausse.


En quoi consiste votre travail ?
 
Notre mission essentielle, c’est l’anti-criminalité : nous intervenons dans le cadres de violences urbaines comme en 2005, ou quand ça chauffe un peu dans une cité.
Parfois, nous assistons la police judiciaire pour des interpellations à domicile ou assistons les effectifs locaux lors de contrôles d’identité, au cas où cela pourrait dégénérer. Sinon, nous partons en patrouille, nous tournons et cherchons le flagrant délit.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Nous intervenons principalement en renfort des collègues, souvent au sein des cités mêmes. La situation est presque toujours un peu chaude. Il y a un manque d’effectifs locaux. Il n’est pas rare, lorsque nous ne faisons que passer en voitures dans les cités, de recevoir un tas de projectiles sur notre véhicule ; ça, c’est en journée. Mais le plus grave, c’est la nuit, on voit des cocktails Molotov arriver sur la voiture. Là, je peux dire que ceux qui font ça ont passé un cap. Je suis arrivé il y a 7 ans et demi dans le service, on se prenait alors un légume ou un œuf sur le véhicule, ça restait gentillet. Depuis les violences urbaines de 2005, ça s’est aggravé. On passe dans les cités, on se fait insulter, on se fait caillasser sans raison. On ne vient pas forcément voir les jeunes. On nous tire même dessus au flashball. La cité leur appartient. C’est de plus en plus virulent, ils viennent au contact. Il n’est pas rare qu’on ait des collègues blessés.

Et ces évènements se passent où ?

C’est un peu partout mais le plus critique, c’est les 4000 à La Courneuve, les 3000 à Aulnay-sous-Bois, à Stains au Clos Saint-Lazare aussi, les plus grosses cités du 93. Certains de nos agresseurs sont armés, ils ont notamment des flashballs, un armement de police, en principe. Là, dernièrement, des collègues qui contrôlaient des caves, ont voulu sortir d’un hall d’immeuble de la cité des 4000 et des habitants leur ont tiré dessus au flashball ; ils prennent un peu les mêmes armes que nous. On les retrouve aussi avec des armes de guerre, des kalachnikovs, il doit y avoir une filière parallèle, on pense que ça vient des pays de l’Est.

Ces difficultés sont-elles spécifiques à la Seine-Saint-Denis ?

Il y a un gros turn-over au sein de la police en Seine-Saint-Denis : la plupart des fonctionnaires veulent partir en province. Sur Drancy, il y avait une trentaine de fonctionnaires. Quand il a été mis fin à la police de proximité, les collègues qui partaient en province n’ont pasété remplacés. Quand je suis arrivé en 2002, il y avait 30 policiers à Drancy. Là, ils doivent être 6 ou 7. A Aulnay-sous-Bois, où il y a de 80 à 90 000 habitants, il y a deux, maximum trois voitures de patrouilles qui tournent. C’est bien trop peu. Pour être muté dans le Nord de la France, il faut trois à quatre ans de service. Un policier qui a fait ses 3-4 ans est remplacé par un jeune sorti de l’école. Or un jeune policier a besoin d’être cadré. Là, on lâche les jeunes policiers, comme ça.

Et alors, comment ça se passe ?

A l’école de police, on nous apprend tout ce qui est théorie, c’est-à-dire le code pénal, les moyens légaux d’intervention. Mais quand on intervient dans une cité, s’il y a 10 personnes devant nous, on n’ira pas interpeller l’une d’elles. Il y a tout un aspect psychologique de ces jeunes de cité qu’on ne nous apprend pas du tout.
En plus, il y a un manque flagrant d’encadrants en Seine-Saint-Denis. Ils essayent de remettre une police de proximité, ils les appellent pas comme ça mais c’est pareil. C’est les UTEQ (Unités territoriales de quartier). Ils sont très peu nombreux dans les cités ; je prends le cas au Franc-Moisin à Saint-Denis, ils doivent être une dizaine. Ils tournent à 6-7 par jour. Le camion les lâche dans la cité à pied et ils
tournent dans la cité.

Quels types de situations affrontent-ils ?

Maintenant, c’est les beaux jours et les scooters sont de sortie. On n’a pas le droit de les chasser lorsque ceux qui les conduisent sont en infraction ou font du tapage. Ils nous attendent tout le temps dans les cités. Là, j’ai été à Bobigny, dans la cité de l’Abreuvoir, il y a un gamin qui tournait sans casque, il essayait de nous attirer au milieu de la cité et non pas de s’enfuir. Quand on a un peu d’expérience, on sait, on n’y va pas, mais quand ce sont des policiers de 20 ans, eux, ils vont y aller et ils ne savent pas ce qui les attend. Depuis les émeutes de 2005, les guets-apens sont de plus en plus réguliers. Le ras-le-bol est plus que général au sein des fonctionnaires de la police. La Seine-Saint-Denis, c’est vraiment la Bérézina, on a des véhicules qui ont près de 200 000 km au compteur, nos moyens matériels et humains ne sont pas du tout à la hauteur des missions qu’on nous confie. Quand on attend 10 ou 15 minutes du renfort, quand ça chauffe vraiment, c’est plus que long.

Et l’Etat vous demande des résultats…

La pression sur les chiffres a explosé. Ce sont des objectifs chiffrés écrits. Chaque fonctionnaire de police reçoit les siens. Si on n’arrive pas à atteindre les objectifs chiffrés, on est sanctionnés. Je prends mon exemple personnel : il y a deux ans, il fallait faire quatre interpellations et j’en avais fait deux. J’ai été chez mon commissaire signer une lettre de mise en garde parce que je n’étais pas entré dans ces quotas. Il faut savoir qu’une mise en garde est dans votre dossier administratif. Avant, nous avions notre marge d’appréciation sur le terrain, nous arrêtions qui nous voulions. Maintenant, les chiffres sont précis, nous devons faire des chiffres de violence de voie publique. Parfois, ce sont des « ILE », interventions sur les étrangers...

Les sans-papiers...

Ce mois-ci, il faut interpeller plus de sans papiers. Ras-le-bol là encore des fonctionnaires, qui ont perdu toute capacité d’appréciation des situations. Il faut vraiment arrêter tout ce qui bouge. Le regard de la population sur nous est de pire en pire, la hiérarchie nous met de plus en plus la pression pour remplir les objectifs chiffrés. Le policier a vraiment le cul entre deux chaises et c’est pas facile pour lui.

Comment le policier gère-t-il cette pression ?

Il n’y a jamais eu autant de dépressions dans la police que ces dernières années, les chiffres explosent. Je ne parle pas des suicides qui sont en augmentation constante. Là où je travaille, en janvier dernier, il y a en eu trois en trois semaines sur la Seine-Saint-Denis. Il y avait sûrement des problèmes familiaux mais cette pression permanente du chiffre, ajoutée aux insultes des gens, auxquelles la hiérarchie nous interdit de répliquer... Quand, en plus, dans le cocon familial, ça va mal, alors c’est de plus en plus dur. Un fonctionnaire de police à Stains s’est suicidé en janvier parce qu’il n’avait pas réussi son permis de conduire alors qu’il le faut dans la police.

Pouvez-vous être plus explicite sur ce cas ?

Ce fonctionnaire de police devait passer son permis avant février 2009, c’était une injonction administrative. Or, il a eu une date de passage de permis en mars seulement. L’administration n’a jamais voulu lui accorder 15 jours de répit. Il n’avait que son boulot comme échappatoire à ses problèmes familiaux. Il s’est suicidé à son bureau, alors qu’il y avait des collègues derrière la porte. Eux, ils ont été plus que choqués. Dans ces cas-là, il y a un psychologue qui va venir une demi-journée et après il n’y aura plus de soutien. Il y a un psychologue pour toute l’Ile-de-France. On nous dit « si vous avez un problème, voilà le numéro du psychologue ». Mais pour prendre rendez-vous, c’est très dur. C’est pipeau, quoi. C’est vraiment histoire de dire vous avez des psychologues à disposition, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe. En plus, on a peur, car si on va les voir, les psychologues, le chef de la police peut à tout moment désarmer le fonctionnaire s’il sent qu’il ne va pas bien. Et ça sera notifié dans le dossier administratif. Donc ça nous freine. Tout ça fait qu’on ne va pas voir ces fameux psychologues.

Pourquoi la population n’est-elle pas plus au courant de l’état actuel de la police ?

Moi, je vous parle, je suis délégué syndical, mais il faut savoir qu’un fonctionnaire de police n’a pas le droit de parler à la presse. Tout doit rester en famille, tout est étouffé. On nous dit « faut interpeller ». Le problème c’est que s’il arrive la moindre « chiure » au sein d’une cité, on n’est jamais couvert. On va à l’IGS (Inspection générale des services) pour calmer la presse qui pourrait faire monter la pression, on va taper sur le fonctionnaire de police. C’est de plus en plus fréquent, il n’y a jamais eu autant de révocations et de conseils de discipline que depuis 4 ou 5 ans dans la police. Avant, il y avait 1 à 2 conseils de discipline par mois, maintenant c’est tous les mercredis.

Votre expérience personnelle en la matière ?

Il y a trois semaines de cela un scooter m’a foncé dessus et j’avais un flashball dans les mains. J’ai tiré sur le scooter avec le flashball. L’individu, je ne l’ai pas touché, j’ai touché la carrosserie. Il est tombé du scooter, il n’a pas été blessé. On l’a interpellé, il n’y a eu aucune vague. J’ai pris une lettre de mise en garde parce que j’avais tiré sur le scooter au flashball, alors que pour moi, j’étais en état de légitime défense. Encore, il y aurait eu une enquête qui aurait reconnu que je n’étais pas en état de légitime défense, je veux bien. Mais là, le procureur de la République a dit que je n’étais pas en état de légitime défense. Ils ne veulent pas que les tirs des policiers au flashball sur les scooters deviennent une habitude et que ça dégénère en émeutes. Alors que là, j’étais dans mon droit, j’ai pris une sanction. Surtout qu’en Seine-Saint-Denis, si vous avez le malheur de rayez un enjoliveur de voiture de police, c’est une sanction tout de suite. C’est de la sanction à outrance. La police nationale, je la compare à une usine de petits pois. On tape sur les ouvriers pour qu’ils en ramènent le plus possible. Mais, s’il y a un problème, le soi-disant fautif, on le dégage.

Vous estimez être traités comme des gamins ?

Je donne un exemple : la brigade anti-criminalité avait serré un mec qui avait 3 kg de cocaïne sur lui. Le commissaire a dit à ses agents qui se félicitaient de la prise qu’ils avaient faite, « moi, je préfère que vous preniez 3000 mecs qui ont un gramme ». Quand vous avez un chef de service qu’il vous dit ça, alors que vous, vous pensez avoir fait votre travail correctement, ça ne peut pas vous motiver. Ils préfèrent qu’on fasse deux jeunes en train de fumer un joint qu’un jeune qui vole une voiture. On ne regarde plus les affaires. C’est des croix dans les cases. Après, ils peuvent se targuer que la délinquance baisse, mais si c’est 5000 fumeurs de joints... La violence augmente. On ne fait plus de travail qualitatif depuis 2004-2005. Les syndicats n’arrêtent pas de le dénoncer. On a fait des tracts...Mais il y a tout cet effet médiatique autour, faut que les chiffres soient là, à la fin de l’année.

Bref, l’ennemi, c’est les chiffres.

Faudrait avoir la source de ces chiffres. Des collègues qui travaillent dans le bureau de ces patrons nous disent que les chiffres sont trafiqués. Un collègue m’avait raconté qu’une personne avait brûlé trois voitures ; trois voitures, ça a donné au final trois rapports différents, pour gonfler les chiffres, et ça c’est tout le temps, tout le temps...
Avant, le policier, il aimait son métier. Là, c’est terminé. Le nombre d’indisponibilités demandées par les fonctionnaires n’a jamais été aussi élevé. Environ 80 % sont entrés dans la police par vocation. Mais au bout de 3, 4 ou 5 ans en Seine-Saint-Denis, la vocation disparaît. On a tous été à l’IGS pour un rien. J’ai interpellé quelqu’un deux fois en deux ans : une fois, il roulait sans permis, une autre fois, c’était pour outrage et rébellion. Il a dit que je le harcelais. J’ai été convoqué à l’IGS sans qu’on me dise pourquoi. Et à l’IGS, on vous prend votre carte. Donc, pendant un laps de temps vous n’êtes plus policier. Je me rappelle, j’avais demandé à aller aux toilettes, on m’avait dit : « Non, non. Vous, vous ne circulez pas librement », comme si j’étais un délinquant et on m’y avait accompagné. Si un jeune policier course un scooter et que ce dernier se renverse, la carrière du policier, elle est finie.

A vous entendre, on a l’impression que le discours de l’Etat sur la sécurité est dur, mais que dans les faits, c’est plutôt laxiste.

Pour aller en prison en Seine-Saint-Denis, il faut vraiment être multirécidiviste, et encore, il faut avoir commis des actes très graves. Ça faisait trois semaines que j’étais à Drancy quand un de mes collègues s’est pris un coup de couteau au niveau du cœur. Heureusement, il n’a eu qu’une côte cassée car il avait un gilet par balles, moi j’avais été assommé avec une chaise. On a interpellé la personne sur place. Il a pris deux mois de prison et il nous devait 1000 euros qu’il ne nous donnera jamais, alors qu’il a essayé de tuer un fonctionnaire. N’importe qui vous dira que c’était une tentative d’homicide sur un agent de la force publique, or ça a été requalifié en violence volontaire. Il y a vraiment un régime à deux vitesses en
Seine-Saint-Denis. Les juges qui font des erreurs ne sont jamais sanctionnés et nous, si on fait une rayure, on y a droit. Du coup, on ne dépose plus de plaintes, ça ne sert à rien.

Ce qui est étrange, c’est que votre hiérarchie ne se révolte apparemment pas contre les situations que vous décrivez. Pourquoi ?

L’administration a été maligne là-dessus en distribuant des primes. J’ai un ami qui est sorti de l’école de commissaires, il m’a dit que maintenant, pour lui, c’est du management. Il s’agit de rendre l’« entreprise » rentable… Des commissaires se révoltent mais pas très longtemps. Quand vous avez 15 000 à 20 000 euros de primes à la fin de l’année, ça incite à vous taire."
 
J’ai trouvé ce témoignage sur un forum de la Police Nationale.
Sidérant ! Il serait temps de taper sur les vrais fruits pourris du système !
 

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45 réactions à cet article    


  • Caturix 6 juillet 2009 14:42

    J’ai bien peur que cette politque de rentabilité sur papier, que l’on observe dans d’autres domaines, ne nous mène dans des situations impossibles à gérer. Les individus faisant partie des institutions concernées peuvent ils conserver un jugement favorable de leurs administrations ? Je veux dire que s’il a le sentiment que tout n’est que mensonge entre decideurs et réalités, ne risque t’il pas de perdre confiance en nos décideurs et dans ce cas, ne risque t’il pas lui aussi de dériver vers une non-responsabilisation ?

    Ce système me rappelle fortement ce que me disait un ancien patron d’entreprise : on me demande des chiffres complètement hors réalité, alors on bidouille nos résultats, tout le monde le sait plus ou moins, mais on continue pour pas perdre son job. Il y a cassure entre réalité et papier... Et parfois, cassure entre devoir moral et actions...

    Ce qui est « amusant » dans les deux cas, c’est que pour compenser cette cassure morale, on vous offre une belle prime. Tout s’achète...


    • Reinette Reinette 6 juillet 2009 20:44

      Article intéressant

      bien sûr que cela est évident que les services sont en manque de personnel (depuis 5 - 6 ans, tous les services administratifs sont dans un état pitoyable.... plus facile après d’en appeler aux sociétés de sécurité privées de Monsieur BAUER, par exemple ( pendant ce temps-là certain s’augmente de 170% sur le dos des contribuables)


      comme dans la politique de l’immobilier, on décide de laisser pourrir un quartier pour mieux le vendre aux promoteurs privés



      NOUVELLE étonnante !

      La police annule ses concours de recrutement

      Ces quelques lignes sur le site Internet du ministère de l’intérieur seraient presque passées inaperçues si leur objet ne constituait pas une première : les concours de la police nationale, prévus en septembre, sont annulés : « En conséquence, peut-on lire, aucun recrutement de gardiens de la paix n’est actuellement programmé ». Quelques heures plus tard, alors que la nouvelle se répandait, une nouvelle version moins abrupte apparaissait sur le site : « Le concours de gardien de la paix est reporté à une date ultérieure non connue à ce jour. »


      La décision a été prise vendredi 3 juillet, en raison d’un trop plein de… lauréats. Une bonne partie des candidats reçus en 2008 n’ont en effet toujours pas pu être incorporés, du fait du non remplacement d’un départ sur deux à la retraite. Selon nos informations, ils seraient ainsi 2 400 jeunes gardiens de la paix, sur 3 200 reçus, en attente de suivre leur formation à l’école.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/07/06/la-police-annule-ses-concours-de-recrutement_1215935_3224.html


    • RilaX RilaX 6 juillet 2009 14:47

      Ah bon la politique sécuritaire de Sarkozy ne fait qu’empirer les problèmes ?!

      Ce serait bien que certain électeurs s’en rendent compte ... Et par la même occasion, qu’ils se rendent compte que Sarkozy fait des effets d’annonce dans tous les domaines, sans jamais résoudre aucun problème. A part ses problèmes a lui et a ses amis cela va de soit.


      • Caturix 6 juillet 2009 15:17

        Salut,
        Je ne suis pas très fan de notre président, ni de sa personne, ni de sa politique. Toutefois, il me semble que le problème est plus profond et que cette situation n’est que le résultat d’une évolution de notre société (dont Sarkozy en est à la fois acteur et bénéficieur). Bref, ne le rendez pas plus important qu’il ne l’est, ca ferait trop plaisir à son ego.


      • RilaX RilaX 6 juillet 2009 22:08

        Ce n’est certes pas l’unique responsable, mais sa croix est lourde dans la delilquescence de la police. Ca a commencé avant lui, ca continuera apres lui mais :

         - c’est lui qui a supprimé la police de proximité, qui etait un lien indispensable entre les gens des cités et les policiers
         - c’est lui qui a chaque campagne electorale ressort le theme de l’insecurité
         - c’est lui qui a fait pression pour que les policiers fassent du chiffre. Et quand il s’agit de vrais gens, le quantitatid nuit toujours au qualitatif
         - c’est lui qui s’amuse a mettre le feu aux poudre des qu’il en a besoin.

        Bref, il se fait elire chaque fois sur le theme de l’insecurité, et c’est lui qui la provoque. En ce moment. Apres lui, le deluge.

        Il est d’ailleur interressant de noter que le theme de l’insecurité, ca marche, ca fait gagner ; mais que parallelement ce devrait etre un aveu d’echec, vu que ca fait quoi, 10 ans (?) ou presque qu’il est aux commande de la securité (ministre de l’interieur, puis president). Il ressort encore le theme de l’insecurité, alors qu’il en est responsable depuis de nombreuses années. Attention, je ne dis pas qu’il aurait du supprimer l’insecurité, c’est impossible, je dis juste qu’il nous vends de la sécurité qu’il ne nous a jamais amené voir meme au contraire, il a contribué a amener plus d’insécurité. Mais apparement ca plait a certains ...

      • Caturix 7 juillet 2009 11:56

        Oui, je suis d’accord avec vous sur ces points. Il surfe sur la vague sociale de la sécurisation et l’amplifie, ca lui réussit puisqu’il a été élu. Sauf que ca risque de rendre la situation encore plus instable.
        Un autre point est à rajouter à la liste : autrefois, les avocats avaient des contacts avec les policiers, ce qui leur permettait de collaborer en échangeant quelques impressions etc. (sorte de pause café constructive). Or depuis quelques temps (je ne sais pas exactement combien mais environ 2-3 ans), une directive bloque cette possibilité. Selon quelques avocats dans le droit pénal, il y a une volonté de rendre « adversaires » ces deux professions.
        Autre détail sur la vie des policiers, on leur demande d’enregistrer les dépositions des enfants mineurs, sauf qu’ils n’ont pas le matériel. Parfois, ils se servent de leurs ordis personnels, parfois, ils mentionnent qu’ils ne peuvent pas faute de matériel... En gros, on sort des lois sans donner les moyens d’appliquer ces lois. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.


      • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:31

        « minorités importés » : c’est bien la première fois que je vois un maghrébin utiliser ce genre de terme...


      • Traroth Traroth 7 juillet 2009 17:03

        Vous avez mcm, si vous ne nous expliquez pas comment il est possible que quelqu’un d’origine maghrébine exprime des idées aussi ouvertement hostiles aux Arabes, aux musulmans et aux étrangers d’une manière générale, je ne suis pas près de vous lâcher avec ça, hein. En d’autres termes, les populations d’origine étrangère utilisent rarement des termes comme « minorités importées », par exemple. Surtout si c’est pour faire une généralisation comme dans « les malfaiteurs des minorités importées ». Donc je vous accuse, encore une fois d’être un menteur. Un imposteur, en somme, pour reprendre un terme cher à un autre insignifiant.



      • Traroth Traroth 7 juillet 2009 18:15

        Et les « malfaiteurs des minorités importés », il est où le rapport avec l’islam ???


      • Le péripate Le péripate 6 juillet 2009 15:24

        Pour une fois sur Avox, un titre qui reflète l’article.


        • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:32

          Parce que le point de vue d’UN policier, c’est forcément « la réalité » ?


        • debase 6 juillet 2009 19:09

          Je me tue à répéter sur AV qu’il y a une volonté <b>issue du plus haut niveau de l’état</b> de combattre le ’de souche’, de lui retirer tout pouvoir et de favoriser l’allogène.

          C’est la politique clairement énoncée de la caste UMPS (dénommé occasionellement ’front républicain’), composée en grande partie de demi-français, qui a pris le contrôle du pays et dispose de tous les leviers de commande.

          Encore une fois écoutez leurs discours sur ’le métissage’, ’l’ouverture au monde’, « l’immigration est une chance pour la France » etc... etc... 

          On peut dire que le présent article nous décrit les conséquences désastreuses de cette politique au niveau du travail d’un simple flic de banlieue.

          Les membres de la police ou de la gendarmerie sont-ils conscients qu’ils devront mourir sur place plutôt que de ’mal-agir’ et ainsi contrarier la volonté de nos maîtres ? 


          • RilaX RilaX 6 juillet 2009 22:12

            c’est quoi un demi francais ?


            est-ce que 2 demi francais ca vaut un francais ?

            Et tiens, question piege : c’est quoi pour toi un francais ?

            Et question bonus : es tu un bon francais toi ?

          • Massaliote 7 juillet 2009 09:22

            Je suis d’accord. Nous avons été VENDUS. Je pense que les flics sont conscients du problème. L’attaque du commissariat marseillais, vendredi dernier , à la grenade défensive, venant après plusieurs agressions contre les mêmes policiers, trop efficaces (taux d’élucidation augmenté de 65% !) montre la montée en puissance de la racaille et son impunité. Cette attaque avait été précédée d’une attaque aux cocktails molotov ! Il va falloir que les citoyens s’organisent sérieusement pour pallier les carences d’un pouvoir corrompu.


          • Gazi BORAT 7 juillet 2009 12:43

            @ MASSALIOTE

            Je recherche , intrigué, plus d’information sur cette attaque de commissariat..

            Première réponse qui apparait : NOVOPRESS, officine d’intox d’extrème droite.

            Sur cette agence, qui « reconditionne » des articles tirés de la grande presse pour fournir matière à des débats divers, tels celui d’aujourd’hui :

            http://www.acrimed.org/article2106.html

            gAZi bORAt



          • debase 7 juillet 2009 15:56

            Concernant le terme ’demi-français’ je précise ma pensée :

            Je ne parle pas bien entendu de ces vrais Français ’de coeur’ ayant le souci sincère de respecter les habitudes de vie et l’histoire des autochtones. Les exemples abondent (Zola, Gallieni, ...)

            Je vise plutôt ces personnes d’origine étrangères récentes se disant avant tout admiratrices des ’valeurs républicaines’ (comme si la France n’existait que depuis 1789) et dont le premier souci n’est visiblement pas de respecter les moeurs et la culture française traditionnelle. Il viennent en France en critiquant tout et en voulant tout changer, notamment dans le but de se créer des opportunités. Un des moyens consiste à favoriser une certaine forme de submersion du pays par l’immigration.

            Ces personne détiennent aujourd’hui tous les pouvoirs...

            La France a mis 2000 années à se construire et le résultat n’est pas si mal. Si on laisse les choses se faire sans réagir, dans 20 ans au plus le pays est fichu (perte de toute cohésion sociale, dette abyssale, guerre civile)  !


          • chlegoff 6 juillet 2009 20:24

            Ayant travaillé dans certaines zones dite de « non-droits » semblables à celles décrites dans cet article, je confirme que la politique UMPiste ne fait que maintenir une situation d’insécurité et de prospérité de la criminalité. Cette stratégie sarkosienne est certainement rentable électoralement.

            Ceci dit il ne faut pas non plus trop s’apitoyer sur le sort des policiers. Je me souviens de l’époque ou je travaillais dans ces cités, lorsque je rentrais chez moi le soir vers 23 heures, il m’arrivais régulièrement d’être contrôlé sur la route par des policiers, dans des coins très tranquilles et même à la campagne. Il est vrai qu’un automobiliste c’est solvable.

            Je rappel également que la France compte deux fois plus de policiers par habitant qu’au Québec. Il y a longtemps que l’activité de la police répressive en France ne consiste plus à assurer la sécurité publique mais plutôt à maintenir une pression permanente sur la population.

            Quand à ce gentil policier qui semble avoir du vague à l’ame, rien ne lui interdit non plus de changer de boulot. C’est ce que des tas de gens un peu courageux font dans le privé.


            • chmoll chmoll 7 juillet 2009 10:31

              d’accord avec s’post, si si

              dans les grandes villes ou j’chui passé j’leur tire mon chapeaux a ces flics si si

              pasque ils doivent avoir des yeux derrière la tète lors de certains controle

              par rapport a la plupart de leur potes dans les petites villes ou villages,là c le club med pour eux

              à mon avis ils devraient les faire tourner ;là les club med vont ètre confonté à la réalité

              surtout à paris ,lyon, marseille, et nice

              tention c pas pour ça que j’chui copains avec eux, mais c une réalité


              • avogt 7 juillet 2009 11:23

                ok avec chlegoff. Franchement quand je lis cela, je n’arrive pas à les plaindre. On croirait presque qu’ils ont été enrôlés de force dans la police. Quand les flics collent un pauvre type en garde à vue « pour faire du chiffre » sans motif sérieux, c’est les policiers qu’il faut plaindre ? Dur métier n’est-ce pas ?


                • Surveyor SURVEYOR 7 juillet 2009 11:36

                  La politique du quota et ses dérives......Encore un cadeau de notre empereur, n’oublions pas qui a était ministre de l’intérieur à une époque, on ne peut pas s’occuper décemment des cités genre « 4000 », et en même temps traire les automobilistes qui eux sont disons très solvables.
                  Au fait qu’a fait notre président pour ces mêmes cités........
                  Ce n’est certainement pas plus de répression qui résoudras le malaise, mais un espoir d’avenir pour ses habitants.


                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 7 juillet 2009 11:39

                    Bonjour à tous,


                    Pour info cette année les concours pour rentrer dans la police nationale sont annulés


                    http://www.google.com/search?hl=fr&q=police+concours+annul%C3%A9s&btnG=Rechercher&lr=


                    Je suis en retraite ( policier gardien de la paix ) de puis vingt ans ... et je remarque que qu’entre :police,population en générale et surtout avec les jeunes de banlieues que c’est vraiment le souk .


                    Je suis pressé je part à la plage pique-niquer avec mes petits-enfants, un jour je ferais un article détaillé sur la situation que j’ai connu et l’actuelle... mais une chose est sure ( sans faire du catastrophique )en France il y a le feu dans la demeure .


                    @+ P@py


                    • Reinette Reinette 7 juillet 2009 11:50

                      bonjour Gilbert dit Papy

                      j’ai mis l’info hier (voir plus haut)

                      étonnant cette info ? on nous prépare une police privée ou quoi ?


                    • Gazi BORAT 7 juillet 2009 13:02

                      @ L’AUTEUR :

                      Est-ce là du journalisme citoyen..

                      Reproduire une interview, dont la source originelle semble être ici :

                      http://20minutes.bondyblog.fr/news/200905120002/flics-au-bord-du-gouffre


                      .. et qui est abondamment copiée et diffusée sur de multiples sites.. et signer curieusement en tant que « rédacteur » Agoravox..

                      Cela s’apparente à de la distribution de tracts.

                      http://mondejean.unblog.fr/2009/05/25/policedelinquance-version-non-censuree/

                      http://www.drzz.info/article-31365325.html

                      http://francaisdefrance.wordpress.com/2009/05/page/4/

                      http://www.forumfr.com/sujet281437-flic-au-bord-du-gouffre.html


                      http://www.cozop.com/pacalvotan_agoravox/police_la_realite

                      gAZi bORAt



                      • Gazi BORAT 7 juillet 2009 14:14

                        Travail de journaliste ?

                        Copier-coller et signer comme rédacteur ?

                        Et elle est où, la valeur ajoutée, le complément, la confrontation avec d’autres sources, la mise en perspective ?

                        Nenni..

                        L’information n’a rien d’exceptionnelle.. Elle reprend ce qu’on a entendu mille et mille fois sur ces « banlieues devenues zones de non-droit » - « Ces territoires perdus par la république » - « Les délinquants de plus en plus jeunes et violents » - etc, etc.. avec la « kalashnikov » pour actualiser un peu..

                        San compter que le policier, plaide pour sa paroisse, qu’il souhaiterait avoir plus de moyens, un meilleur salaire et a donc tout intérêt à noircir le tableau..

                        gAZi bORAt


                      • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:21

                        « Le problème c’est que s’il arrive la moindre « chiure » au sein d’une cité, on n’est jamais couvert » : Alors si ça, c’est pas le Bobard de l’année !!!


                        • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:25

                          Mais il y a de la concurrence : « Environ 80 % sont entrés dans la police par vocation », pas mal non plus. Genre : j’ai bac+5 mais je suis flic...


                        • debase 7 juillet 2009 15:13

                          @Traroth

                          Les policiers/gendarmes se retrouvent de plus en plus souvent en situation de légitime défense, leur vie est en danger et un jour, c’est certain, il y aura morts d’homme (jets de très grosses pierres pouvant être mortels, coktails molotov, grenade offensive, tirs à bout portant, emploi d’armes de guerre). La coupe est pleine depuis assez longtemps maintenant et pourtant ils ne répliquent toujours pas vraiment...

                          Dans tout autre pays ’démocratique’ (en particulier celui d’Obama mais aussi en tout autre pays d’Europe) on considèrerait qu’au stade où nous en sommes chez nous, une réplique plus brutale serait chose normale et même nécessaire.

                          Comment expliquez-vous cette situation de tolérance sinon par cette RAISON D’ETAT née de la POLITIQUE OFFICIELLE DE NOTRE GOUVERNEMENT : la France doit se muer au plus vite en un pays multi-ethnique (et par conséquent multi-confessionnel), étant bien entendu que cela doit s’effectuer dans l’ordre.

                          Comme je l’ai dit plus haut, au nom de cette politique prioritaire nos policiers/gendarmes doivent être prêts à mourir sur place sans avoir le droit de se défendre.

                          Il faut ajouter que cette POLITIQUE OFFICIELLE DE NOTRE GOUVERNEMENT nous mène à la guerre civile et nous en voyons d’ailleurs les premisses...


                        • Traroth Traroth 7 juillet 2009 16:03

                          Vous pourriez développer un peu la « raison d’état » qui produirait ce type d’effet ?

                          Je ne dis pas non, mais je ne suis pas certain qu’on parle de la même chose. Si vous parlez de pourrissement délibéré en vue d’attiser la division de la société, ce qui permet d’utiliser les thèmes sécuritaires à chaque élection, ou d’économies mal placées, on est d’accord.
                          Si vous voulez dire que le gouvernement favoriserait délibérement les immigrés (on lit ce genre de truc sur ce forum même), je pouffe !


                        • Arcane 7 juillet 2009 14:24


                          Allo la police ?

                          Ah, c’est toi Nicolas ...

                          Bon alors, ça marche super bien le sentiment d’insécurité.

                          Oui je sais, TF1 , LCI , France Info ...etc.. font du super boulot aussi. Ça aide à bien faire entrer le sentiment dans la tête des moutons, euh des citoyens . Ce soir tu peux nous mettre un crime de sang ou un acte de barbarie en « Une » du JT ? Avec des auteurs français issus de l’immigration, c’est pour faire la propa , euh la promo de notre nouveau ministre des expulsions ?

                          Ah bon, t’as qu’une agression filmée d’une bande de jeunes en train de caillasser un véhicule de pompiers. Bon ok, ca marche aussi.

                          Comme ça on fera le lien avec la loi sur les agressions en bande organisée. On peut mettre un gros plan du ghetto en intro avec une femme en burqa ? Ok ça roule.

                          Nan nan, t’inquiète, on parlera pas des centaines de CRS nécessaires à tes moindres déplacements , ni de la prévention et des subventions manquantes aux associations de terrain.On dira pas non plus que la France est le pays possédant le plus de policiers par habitant en Europe.

                          Le chômage ? Quel rapport ? T’es fou, c’est les vacances d’été. Un ptit reportage sur les plages et la nécessité des lunettes de soleil pour les enfants de riches fera l’affaire.

                          Ok ça roule, c’est dans les tuyaux et on termine par une ptite prière nostalgique pour Mickaël Jackson suivie de chanson jusqu’à 22h30, l’heure du couvre-feu.

                          Allez a demain Nicolas, nan j’te vois pas en vrai mais j’entends ta voix partout.

                          Demain on parlera des nouveaux équipement vidéo de la police, ca c’est bon et on enchaine sur une pub, euh un reportage sur les flashballs et les tasers avec camera, collection été-automne 2009.

                          Audimat et vote assurés jusqu’en 2012 et pis on alternera avec la nouvelle grippe et le vaccin antinsécurité .... grippale.

                          Mais oui, t’inquiète, on a largement de quoi tenir jusqu’aux régionales ...


                          • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:29

                            Ce qui transparait dans cet articles, c’est que tous les reproches qu’on fait à la politique sécuritaire de Sarkozy depuis 2002 (suppression de la police de proximité, politique du chiffre, primes au rendement) sont en fait justifiés. Les policiers sont même d’accord ! Un sarkozyste pour donner son avis ?



                            • Traroth Traroth 7 juillet 2009 16:49

                              Il y a quand même des moments où les sarkozystes sont étrangement silencieux. Pas le moindre petit commentaire pour dire que tout va bien ?

                              Ca doit être ça l’idée qu’ils se font du débat. Ou alors, il ne reste plus de sarkozyste...


                            • Traroth Traroth 7 juillet 2009 14:35

                              Dommage qu’il ne parle pas du contrôle au faciès...


                              • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 7 juillet 2009 14:58
                                 Les flics de base ont toujours été des pions méprisés par leur hiérarchie ce n’est pas un fait nouveau, cela n’a juste qu’un peu empiré avec Sarkozy et sa culture imbécile du chiffre.

                                "Environ 80 % sont entrés dans la police par vocation. Mais au bout de 3, 4 ou 5 ans en Seine-Saint-Denis, la vocation disparaît."

                                C’est un gros mensonge la plupart sont devenu flics pour échapper au chômage et ils n’osent pas démissionner car ils se retrouveraient vigile (moins bien payé), le seul boulot à leur portée. 

                                Sinon pour se défendre contre leur hiérarchie il y a des syndicats, ils n’ont pas le droit de grève mais peuvent faire grève du zèle, ça ferait des vacances aux gens qui n’ont pas la peau blanche, quoique même tout blancs on est des suspects !

                                Ce fil est infesté de réacs avec des commentaires peu ragoutants, berk berk !...

                                     

                                • dapeacemaker911 7 juillet 2009 16:07

                                  Le poteau rose, ou comment emmener doucement une nation a la guerre civile :

                                  D un coté, la pression sociale, l inexistant partage des richesse pousse chaque jour plus de personnes dans la misere et donc par effet domino, la proportion de delinquants, de consommateurs de drogues, de violences, subies comme comises, augmentent aussi.

                                  De l autre, les forces de l ordre sont eux aussi soumis a la pression ; sociale et professionnelle.
                                  Ils sont en manque de moyens, mais leur objectifs chiffrés ne font qu augmenter (comme dans la pluspart des entreprises d ailleur).

                                  Si l on ajoute a cela le fait que les quartiers sensibles sont gerés a l inverse meme du bon sens (manque de moyens toujours, ordres inadaptés, l ex type d arreter 3 fumeurs de joints plutot qu un gros bonet) font que tot ou tard, si les deux bords ne s elevent pas contre les pratiques mises en oeuvres, les rapports de forces deviendront ingerable.
                                  La delinquence ne peut, dans ces conditions, que croitre.

                                  Aujourdhui, les forces de l ordre ne tuent quasiment plus ; c est un fait.
                                  Tant que les forces de l ordre peuvent gerer la foule a l aide de gaz lacrymogene et de flashball, ca ira... mais pas pour tres longtemps encore.

                                  La reponse est proportionnelle aux actes auquelles elle fait face.
                                  Le jour ou suffisement de gens seront suffisement desesperés pour refusé de reculer sous les coups de tonfa et de lacrymo, nous devront faire face a de tres graves evenements.

                                  Une fois ce stade depassé, il sera tres dur de faire machine arriere.

                                  Trouble periode.



                                  • Gazi BORAT 8 juillet 2009 08:50

                                    Article recopié, diffusion déjà conséquente, signature d’un « auteur » qui n’a, en fait de production, que copié et collé celle d’un autre...

                                    Et qui ne daigne même pas apparaitre pour répondre aux commentateurs....

                                    Existe-t-il une fonction « EJECT » en dessous de la liste des « auteurs » ?

                                    gAZi bORAt


                                    • frédéric lyon 8 juillet 2009 09:06

                                      Au Xinjiang, la presse parisienne ne nous cache pas qu’il y a des émeutes ethniques entre Turcs Ouighours et Chinois, à la suite du viol et du meurtre de deux jeunes filles Chinoises par des ouvriers Ouighours.


                                      Les deux communautés se sont affrontés et l’armée quadrillent la ville d’Oroumqi en ce moment même. Le président Chinois a renoncé à participer au sommet du G8 pour rentrer en Chine à toute vapeur.

                                      Emeutes ethniques, donc.

                                      Et voici à présent des évènements qui se sont produits hier à Firminy, dans le département de la Loire :

                                      Des incidents ont éclaté hier soir entre la police et des bandes de jeunes d’un quartier de Firminy, dans la Loire, dont est originaire un homme de 21 ans dans le coma après avoir fait une tentative de suicide alors qu’il était en garde à vue au commissariat.
                                      Peu après 3h30, des poubelles flambaient encore dans le quartier du Grand H, au sol s’amoncelaient des déchets et des cailloux, et on pouvait encore sentir l’odeur de pneus brûlés, témoins des incidents ayant éclaté hier soir.
                                      Selon un animateur de quartier, « tout a commencé vers 21 heures. Les jeunes se sont révoltés, c’était une grosse émeute, qui a duré quatre à cinq heures ».
                                      « C’est n’importe quoi ce qu’ils ont fait, avec d’autres et la famille de +Momo+, on a appelé au calme, on leur a dit de rentrer chez eux, que ça servait à rien », a expliqué « Sam », 30 ans, « marié et père de famille ».
                                      Des « bandes de jeunes » ont donc provoqué une émeute grave hier à Firminy. La question est la suivante : s’agissant-il d’une émeute ethnique ? Et sinon pourquoi ?
                                       

                                      • frédéric lyon 8 juillet 2009 09:24

                                        Et une seconde question se pose. Le Président Chinois est rentré en Chine précipitamment.


                                        Fort bien.

                                        Pour faire quoi ? Est-ce que vous croyez qu’il va créer une « police de proximité » ?

                                        Les évènements s’enchainent d’un bout du monde à l’autre, inéxorablement. L’armée ne quadrille pas encore les banlieues nord-africaines en France. Mais pour combien de temps encore ?

                                        Des soldats patrouillent déjà, l’arme à la bretelle, dans toutes les gares et tous les aéroports !

                                        Un jour ou l’autre, il faudra bien se résoudre à appeler un chat, un chat et une émeute raciale, une émeute raciale. Il faudra bien se résoudre à appeler les choses par leurs noms 

                                        Sans doute la prochaine fois que se reproduiront des évènements comme ceux de 2005, que l’opinion publique ne supportera sûrement pas. Car personne n’est dupe, surtout lorsqu’on voit que des évènements semblables se produisent ailleurs.



                                        • Traroth Traroth 8 juillet 2009 10:08

                                          « Un jour ou l’autre, il faudra bien se résoudre à appeler un chat, un chat et une émeute raciale, une émeute raciale » : Et une erreur d’analyse, une erreur d’analyse. Emeute, oui. Raciale, non.


                                        • frédéric lyon 8 juillet 2009 09:28

                                          En fait, l’intérêt de cet article est de nous dévoiler que la situation est telle dans nos banlieues nord-africaines, qu’elle est désormais à l’extrème limite de ce qui peut être traité par une police.


                                          Nous sommes à la veille d’une intervention de l’armée.

                                          • Traroth Traroth 8 juillet 2009 10:14

                                            Vous n’avez manifestement pas lu l’article, et vous risquez le ridicule...


                                          • Gazi BORAT 8 juillet 2009 11:44

                                            @ TRAROTH

                                            Tout ceci est le fruit d’une intense méditation à Eurodisney, retraite favorite de notre expert en géopolitique centrasiatique option « sécurité » en Ile de France..

                                            gAZi bORAt


                                          • Pacalvotan Pacalvotan 10 juillet 2009 20:49

                                            Désolé Borat j’ai pas eu accès à internet depuis la publication. J’aurai aimé participer au débat mais je suis reconnecté que depuis aujourd’huiEnsuite je n’ai pas signé l’article. J’ai juste souhaité partager ce témoignage avec les lecteurs d’agoravox. Je ne me considère en aucun cas rédacteur ( c ’est le seul extrait que j’ai publié). Ce n’est pas non-plus de la publication de tract. Je crois que vous vous méprennez sur mes intentions. Agoravox nous permet d’échanger des infos il me semble. Certes je n’ai pas eu à faire travailler mes neurones, mais de là à parler d’« eject » ! Un jour je tenterai une rédaction et Gazi Borat, vous serez le premier informé. Ne me jettez pas la pierre.
                                            Bien à vous

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