POLITIQUE-FICTION : “François doit partir !” selon Moscou, Pékin et Téhéran
Voici un bref article de politique-fiction, qui vise à illustrer l’absurdité de la couverture médiatique occidentale des « révolutions » touchant des pays n’ayant pas les faveurs de l’OTAN, d’Israël et/ou du CCG. Aujourd’hui en Occident, la guerre est avant tout psychologique et médiatique. Dans ce contexte, les journalistes ont plus que jamais le devoir de relayer des faits recoupés, et non de manipuler l’opinion avec des arguments biaisés et des informations non vérifiées – comme celles qui ont précédé la catastrophique intervention de l’OTAN en Libye.

MOSCOU, Russie – En réponse aux brutalités des forces du régime Hollande contre la population civile, le Président Vladimir Poutine a pris l’initiative de réunir en urgence les pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), invitant leur proche allié iranien à cette réunion de crise. Depuis Moscou, la Chine, la Russie et l’Iran ont annoncé qu’ils souhaitaient imposer une zone d’exclusion aérienne en France pour empêcher l’aviation du régime Hollande de tirer sur la foule. Le Conseil de Sécurité n’ayant pu se mettre d’accord sur une résolution contraignante, le Président Poutine a indiqué que la Russie et ses alliés interviendraient militairement en France « car les populations civiles vont être massacrées par le tyran François ». S’exprimant depuis le Kremlin, le Président russe a ajouté que « nos satellites ont identifié des colonnes de chars fonçant vers Nantes, Lille et Paris. Il est aussi question de faire intervenir l’armée pour empêcher les manifestants d’exercer leur droit de grève. Nous ne pouvons accepter que François réprime dans le sang les manifestations contre la Loi Travail, et nous avons donc l’obligation morale de contourner cet énième blocage aux Nations Unies. » Au regard de la situation préoccupante des droits de l’Homme en France, le régime Hollande a été qualifié par le Président Xi Jinping de « dictature financière où les multinationales et les banques concentrent tous les pouvoirs ». S’indignant du passage en force de la Loi Travail grâce au 49-3, et de la féroce répression policière qui a accompagné cette manoeuvre du régime Hollande, le Président chinois a affirmé que « la démocratie française, qui est si souvent invoquée par le régime Hollande, n’existe plus. Il faut en prendre acte et aider les Français à recouvrer leur liberté ».
Un CRS du régime Hollande brutalise la fille d’un rebelle modéré français de la CGT
Des sources anonymes dans les services spéciaux iraniens ont affirmé que plusieurs milliers de tonnes d’armes de guerre avaient déjà été livrées à des rebelles modérés avec l’aide de leurs homologues syriens et russes, notamment dans les bastions de la CGT, et dans les banlieues de Marseille, Paris, Lyon et Toulouse – des zones abandonnées par le régime Hollande et rongées par la pauvreté et le chômage. À Moscou, le ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a fustigé la « dictature feutrée » du régime Hollande. D’après lui, « François doit partir ! », ajoutant que ce dernier « ne mérite pas d’être sur cette terre ». La Chine, la Russie et leurs alliés ont annoncé qu’ils allaient cesser toute coopération militaire, technologique, financière, industrielle et énergétique avec le régime Hollande. Les avoirs des entreprises françaises dans les nations de l’OCS et de l’OTSC ont été gelés, et les multinationales liées au régime Hollande qui sont implantées dans ces pays ont été nationalisées par décret. Les armées de la coalition dirigée par les états-majors russe, iranien et chinois sont en état d’alerte maximale. Une intervention humanitaire de ces puissances, qui viserait à sauver les civils et les rebelles modérés français en bombardant le régime Hollande, semble donc inéluctable.
En France, le régime Hollande a décrété l’état de siège et a indiqué qu’il « réagirait avec force à toute ingérence de nos ennemis », n’excluant pas le « recours au feu nucléaire ». À Washington, le porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que les États-Unis se tenaient « aux côtés de la France », excluant néanmoins toute implication militaire directe dans une potentielle guerre contre les puissances de l’OCS et de l’OTSC. Des hauts responsables du régime Obama ont affirmé sous couvert d’anonymat que Washington envisage de dissoudre l’OTAN, cette organisation étant jugée « obsolète » et « contre-productive » à la suite des échecs du Kosovo, de l’Afghanistan et de la Libye. « Nous ne pouvons nous permettre une guerre nucléaire à cause de l’intransigeance de François ! » a ajouté l’une de ces sources bien informées. Même son de cloche à Bruxelles, où le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est dit « vivement préoccupé » par les « violences qui secouent la France et qui menacent sa population, la Loi Travail étant certes utile pour réformer ce pays, mais ne justifiant pas de telles violences policières ». D’après lui, la question d’une exclusion de la France des institutions européennes serait « en discussion ».
Au vu de l’extrême dangerosité de cette situation, le Président Poutine et son homologue américain ont décidé de se rencontrer prochainement pour « éviter la guerre et donner une chance à la paix », selon le secrétaire d’État John Kerry. Du côté des marchés financiers, les cours du pétrole et de l’or ont grimpé en flèche, à l’instar des cotations des entreprises d’armement, tandis que la Bourse de Paris s’est brutalement effondrée. En réponse à ces perspectives de guerre imminente, François a déclaré qu’il irait « jusqu’au bout » car « la CGT n’est plus un syndicat, mais une mafia de casseurs qui prend les Français en otage ». Contre toute attente, François a affirmé qu’il souhaitait « maintenir l’Euro 2016 coûte que coûte », en dépit du forfait de la majorité des pays qualifiés pour cet événement. Alors que le régime Hollande est aux abois – ce qu’illustrent les étranges déclarations de son Premier ministre –, le pire est à craindre, et un embrasement généralisé de l’Europe n’est plus à exclure. Dans ce contexte, Ban Ki-moon a appelé « toutes les parties à respecter le Droit international et à rétablir le dialogue diplomatique », rappelant toutefois que l’ONU vient de dénoncer les abus du régime Hollande contre sa population civile.
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