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Accueil du site > Tribune Libre > Politique fiction : mes trois scenarios pour la rentrée 2010

Politique fiction : mes trois scenarios pour la rentrée 2010

Je ne suis pas Elizabeth Tessier mais un simple observateur de la vie politique de mon pays. 

Je vous propose avant de partir en vacances, d’imaginer la suite. C’est-à-dire la rentrée politique et sociale qui s’annonce houleuse. Je vous propose donc trois scenarii différents que Nicolas Sarkozy pourrait être amené à prendre en cas de conflits sociaux majeurs.

Etat des lieux.

Même si le pouvoir minimise et rappelle que les problèmes de la France sont ailleurs, les Français ne parlent que de cela : l’Affaire Bettancourt. Elle va couter très cher à Nicolas Sarkozy. Elle couronne une série de scandales souvent liée à une utilisation dispendieuse des moyens de l’Etat. Elle ravive l’idée que l’opinion s’est faite des rapports incestueux entre le pouvoir politique et l’argent.

La soirée au Fouquet’s et les vacances de milliardaires sur un Yacht, avaient produit un premier choc dans l’opinion publique qui avait cru naïvement aux intentions monacales du candidat Sarkozy lorsqu’il annonçait vouloir prendre une retraite, loin du bruit et du tumulte, pour appréhender avec gravité, sa future fonction de Chef d’Etat.

Une crise éthique sans précédent s’est installée dans le pays avec pour point d’orgue la débandade au sein de l’Equipe de France de football qui a concouru à rendre ce sentiment plus prégnant encore.

Ces manques de repères moraux, les français en ont assez. La crise financière des subprimes leur a révélé à quel point ils avaient été dupés par un système où la valeur travail était soit dilapidée dans le monde boursier du « tous pourris », soit prise comme la seule variable d’ajustement au sein de leurs entreprises qui multipliaient les plans « sociaux ».

L’électorat populaire qui soutenait jusqu’ici le Chef de l’Etat, revient petit à petit dans le giron de la droite nationaliste et identitaire.

En cet été caniculaire de 2010, il ne faut donc pas s’étonner que l’annonce de la mort d’un acteur comme Bernard Giraudeau émeuve à tel point la France entière. Il y avait longtemps (pour ainsi dire depuis Balavoine, Coluche ou l’Abbé Pierre) que les français ne s’étaient pas autant identifiés autour des valeurs de courage, d’amour et de partage qu’incarnait l’acteur, notamment avec son dernier combat contre la maladie.

La rentrée sociale et politique sera donc chaude et inquiète déjà Nicolas Sarkozy et ses proches.

La nouvelle posture prise par le Chef de l’Etat lors de son entretien avec le journaliste David Pujadas n’a pas convaincu les français qui continuent, par sondages interposés, à plonger le Chef de l’exécutif dans des gouffres abyssaux d’impopularité.

Les vacances de Nicolas seront brèves et celui-ci n’aura donc pas beaucoup le temps pour le farniente. Il y a peu de chance qu’on le voit courir à droite et à gauche.

Après la réforme des retraites, il y aura la réforme de la dépendance. Un climat général de contestations se fera ressentir dès les premiers jours de la rentrée, orchestré par tous les opposants à Nicolas Sarkozy. Les paysans et le personnel de santé ne seront pas en reste pour descendre dans la rue et venir grossir la cohorte déjà importante, d’une France syndicale traditionnellement mobilisée. Tous ces mécontents pourraient peser très lourd dans la marge de manœuvre du Chef de l’Etat et de son gouvernement. Les deux millions de Français descendus en juin ne pourraient n’être qu’un avant-goût d’un mécontentement beaucoup plus large.

Il suffirait donc que la situation économique internationale se détériore, pour qu’une explosion sociale sans précédent ait lieu.

Le Chef d’Etat en est conscient. Déjà, la crise grecque avait fait trembler l’Elysée, parce qu’une propagation du climat explosif hellénique pouvait à tout moment se répandre en France.

Le Chef de l’Etat et sa femme sont attaqués de toute part : dans la presse, à la radio et sur Internet. Facebook est devenu le défouloir numéro un de tous les opposants au régime. Des groupes sociaux se constituent chaque jour qui exaltent une haine et une violence verbales inouïes envers un Chef de l’Etat affaibli et de plus en plus contesté : qu’elles proviennent des gens du MODEM, des Centristes en général, des Verts ou de la Gauche traditionnelle, la nature radicale des dérapages verbaux est de plus en plus frappante.

Carla Bruni n’est pas en reste. L’analogie avec Marie-Antoinette est à peine exagérée. A la veille de la révolution, la haine que vouait le peuple français à cette reine autrichienne a joué certainement un rôle déterminant en faveur des premiers soulèvements populaires. Il est loin le temps où la première Dame de France donnait l’image bienveillante d’une chanteuse à texte, jolie, intelligente et populaire. Lorsque le Chef de l’Etat affirme sur France 2 que lui et sa femme sont victimes de calomnies, aucun commentateur ne relève la petite phrase pour dire qu’elle serait abusive.

Contre-pieds :

Nicolas Sarkozy a annoncé un remaniement ministériel important à l’horizon d’octobre 2010 pour engager la dernière partie des réformes de son quinquennat. Il souhaite reprendre l’avantage et s’entourer d’une nouvelle équipe resserrée qui fasse oublier les couacs et les affaires qui ont pourri son image et sa popularité durant le premier semestre 2010.

 J’émets l’hypothèse que ce remaniement sera la réponse que donnera le Chef de l’Etat à l’ampleur de la contestation sociale qui s’exprimera dans la rue.

J’avance trois scénarii :

I - Jusqu’à 2 millions de personnes dans la rue : Nicolas Sarkozy procède à un remaniement ministériel important. Il construit une équipe resserrée autour d’un nouveau Premier Ministre qui s’exposera à sa place, jusqu’en 2012.

Comme le veut la tradition de la cinquième République, ce premier Ministre jouera son rôle de fusible protégeant le chef de l’Etat, tandis que Nicolas Sarkozy se peaufinera une nouvelle image médiatique de sage, en vue de sa réélection. Plus question pour lui de se mettre en avant. Il jouera à présent la rareté médiatique et la sagesse pondérée. Les réformes seront menées jusqu’au bout.

On peut très bien imaginer qu’à ce poste de premier ministrable, il fasse appel à un Xavier Bertrand qu’il apprécie personnellement ou à un Jean-François Coppé, plus jeune et plus frondeur, donnant une image dynamique à ce nouvel exécutif.

II - Entre 3 et 4 millions de personnes dans la rue, avec des mouvements sociaux importants : Nicolas Sarkozy ne peut plus nier la crise sociale et éthique profonde qui secoue le pays. Il est convaincu par ses conseillers qu’il lui faut créer un choc politique pour reprendre l’avantage tout en conservant l’objectif d’aller au terme de ses réformes : il en va de sa fierté d’image d’homme politique qu’il s’est donnée en arrivant à l’Elysée en 2007, lorsqu’il affirmait qu’il irait jusqu’au bout d’une transformation radicale du pays sans céder à la moindre pression.

Depuis le début de la crise, les Centristes ont des velléités d’indépendance affirmées vis-à-vis de l’UMP et se montrent de plus en plus critique vis-à-vis du Chef de L’Etat et de sa gouvernance. Nicolas Sarkozy sait qu’ils peuvent être des concurrents sérieux à la présidentielle de 2012 et le faire échouer au premier tour en présentant leur propre candidat.

Que cela ne tienne, il nomme un premier Ministre Centriste à la tête du gouvernement. Il jouera la carte de la cohabitation douce en acceptant le principe de l’amendement des réformes, sans toucher à l’essentiel. Il demandera à son premier Ministre de pratiquer l’ouverture vers des personnalités de gauche peu regardantes et tentées par un marocain ministériel (Emmanuel Valls, Jack Lang, etc...). Il espère ainsi partager le sale rôle que quatre crises successives (économique, financière, agriculture et euros) l’obligent à tenir sur le terrain de la vie politique.

Alors qui ? Dans un article précédent j’ai émis l’hypothèse (que d’aucun ont trouvé farfelue) que cela pourrait être François Bayrou lui-même. Je la maintiens.

L’homme a un parcours erratique. Il sait qu’il n’a plus aucune chance d’être président en 2012. Dans une posture Gaullo-Miterrandienne assumée, la situation de crise sociale dans laquelle se trouve le pays le désinhibe complétement. Et dans l’urgence de la situation, il tente une posture giscardienne et accepte le poste. L’opposant numéro un de Nicolas Sarkozy, veut incarner à présent un recours.

Somme toute, devenir premier Ministre est un poste enviable et le place de nouveau dans le radar médiatique. La cohabitation ne sera pas facile et chacun, du Président et de son premier Ministre, tireront la couverture à eux. Sarkozy accepte le principe de l’abandon du bouclier fiscal, de l’augmentation d’un point de la TVA, de la suppression de l’ISF au profit d’une tranche d’imposition médiane. François Bayrou s’entoure d’amis centristes et nomme Robert Rochefort, Marielle de Sarnez et Jean Arthuis à des postes ministériels clés. Il propose, dans la foulée de reconduire Hervé Morin à son poste de ministre de la défense. Ce dernier refuse. François Bayrou joue la montre, évite les vagues et s’épargne au maximum une exposition médiatique tapageuse pour se présenter comme recours présidentiable en 2012 d’une France apaisée (en reprenant à son compte, le slogan du Nouveau Centre).

III - Plus de 4,5 millions de personnes dans la rue, avec des mouvements sociaux importants, un échauffement des Citées, et une situation altérée par une nouvelle dégradation de l’économie financière internationale : Nicolas Sarkozy n’a pas d’autre choix que de créer un électrochoc. Les nombreux conflits sociaux, les affaires et la dégradation du climat social l’obligent à dissoudre l’Assemblée Nationale. Il refait le coup de Jacques Chirac en 1997 et fait harakiri à ses députés. La France bascule à gauche.

Il nomme Martine Aubry à la tête d’un gouvernement de cohabitation. Il prend un risque calculé. En acceptant l’alternance, il pari sur l’incapacité des socialistes à redresser le pays, les exposant à l’usure du pouvoir. Il coupe l’herbe sous le pied à DSK, un des représentants les plus crédibles aujourd’hui de la gauche dite sociale/libérale, qui bloqué au FMI, se voit contraint d’assister en observateur au plantage du PS.

Le PS fait une ouverture à gauche et invite des députés Verts à venir diriger. Contre toute attente, ils se plantent dans leur gouvernance et n’arrivent pas à redresser le pays. Pas le moindre début de programme, ni aucun plan B venant se substituer à la direction économique et sociale engagée par Nicolas Sarkozy depuis 2007.

La France est dans l’impasse et les marchés financiers s’affolent. Des problèmes de leadership internes se font jour au sein du PS qui accumule les erreurs stratégiques. Contraints par les Verts à voter des Lois novatrices, ils acceptent quelques avancées sociétales controversées comme le mariage Gay et donnent leur feu vert pour la construction de plusieurs mosquées, le tout sur fond de polémique.

Rien n’avance sur le front social et économique. La poursuite des réformes commencées par le Chef de l’Etat est gelée et un ensemble de Lois tentant à annuler tout ce qui a été déjà engagé encombre le dispositif et est voté à la hâte. A l’alternance économique et sociale se substitue une contre-offensive idéologique sans vision précise.

Le gouvernement de Martine Aubry cristallise à son tour le mécontentement des français et hisse indirectement le Front National à des hauteurs de popularité jusqu’ici inconnues.

L’UMP tire à boulets-rouges sur ce qu’elle nomme « une équipe d’incapables » et espère déjà reprendre sa revanche en 2012 afin de terminer le travail des réformes engagées par Sarkozy. Le leardership du président est contesté au sein de son parti, et des courants divers se forment en vue de la future présidentielle. Sarkozy se bat à présent contre son propre camp pour tenter de rester le maître à bord.

Le pays est dans une situation difficile pendant deux ans et perd son poids et sa crédibilité internationale.

Voilà.

Il n’y a pas de conclusion possible pour l’ensemble de ces trois scenarii. Comme je l’écrivais au début de cet article, il y a de grandes chances que la vérité soit ailleurs et ne vienne contrarier mes prospectives. J’attends avec impatience le commentaire des uns et des autres.

Quoi qu’il en soit, je souhaite bonnes vacances à toutes celles et ceux qui s’apprêtent à partir et leur conseille de se débrancher complément et de profiter au maximum de leurs congés.


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31 réactions à cet article    


  • Ann O’Nymous 27 juillet 2010 11:42

    Intéressant.


    • DarkPhantom DarkPhantom 27 juillet 2010 12:04

      Scénario zéro = il ne fera rien de plus que maintenant.
      Quand au remaniement ministériel, ce sera juste pour la rigolade.


      • katalizeur 27 juillet 2010 12:26

        c’est toi qui vois juste l’ami....il n’y a rien a attendre de cette populace a 95% constiuée d’oesophage ambulant.....

        a moins que dans les années qui viennent, se leve un CHAVEZ français.........., a mon humble avis il n’est pas encore né, et peut etre meme pas encore conçu...

        pauvre france...............l’hongrois t’a tuer......


      • W.Best fonzibrain 28 juillet 2010 09:48

        Sarkozy est un agent d’israel. C’est un traitre qui mène la France au chaos.juillet 26, 2010 par fonzibrain

        UNE OFFICINE a-t-elle voulu déstabiliser Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle ? Une enquête confiée à la Direction centrale de la police judiciaire doit l’établir. Fin mars 2007, dans la dernière droite de l’élection, tous les directeurs départementaux de la sécurité publique, soit une centaine de hauts fonctionnaires, ont été destinataires d’un étrange courriel. Le futur président y était taxé, ni plus ni moins, d’avoir été recruté dans les années 1980 par le Mossad, le service secret israélien.
        Le texte envoyé se présente sous la forme d’une « note de synthèse » de deux pages. Son titre : « L’infiltration du Mossad israélien dans l’UMP. Nicolas Sarkozy : le quatrième homme. » Au-dessus, un pseudo-logo de la « DGSE ». « Tout cela respire la manip à plein nez, avec des relents d’extrême droite », prévient un cadre dirigeant au ministère de l’Intérieur.
        Selon l’auteur du message, en 1978, le gouvernement de Menahem Begin aurait commandité l’infiltration du parti gaulliste pour en faire une sorte de partenaire d’Israël. L’opération aurait été montée par Rafael Eytan, maître-espion israélien. « Trois citoyens français prédisposés à collaborer » auraient donc été ciblés : Patrick Balkany, Patrick Devedjian et Pierre Lellouche. Balkany est présenté comme le chef du « réseau ».
        En 1983, Patrick Balkany aurait recruté le « jeune et prometteur » Sarkozy, le « quatrième homme du Mossad ». Une cinquième recrue serait venue compléter le dispositif dans les années 1990 : Manuel Aeschlimann, député-maire d’Asnières (Hauts-de-Seine). Le cybercorbeau affirme que ce proche de Sarkozy est « chargé d’établir des contacts avec des responsables iraniens en France ». Une assertion d’autant plus perfide que sa ville d’Asnières accueille effectivement une forte communauté iranienne.
        Aucune empreinte
        Embarrassé, l’état-major policier d’alors a dû rapporter en haut lieu le contenu de ce courriel farfelu et la qualité de ses destinataires. Aussitôt, une enquête a été diligentée, confiée à la PJ. Les policiers ont découvert que le message est parti d’un cybercafé du Val-d’Oise.
        Mais le corbeau a bien choisi le lieu de ses persiflages : dans ce commerce où l’anonymat est la règle, puisque la loi n’impose pas de présenter ses papiers pour accéder aux ordinateurs, il n’y avait pas de vidéosurveillance. Aucune empreinte, aucune trace d’ADN n’a pu être exploitée. L’expertise des machines n’a rien donné. Pas plus que l’analyse sémantique du texte.
        Et l’enquête se poursuit à la demande du parquet. Au risque de donner à cette affaire une importance qu’elle ne méritait pas.
        le figaro l’article date d’octobre 2007.

        À mon avis, ce n’est pas une officine nationale ou internationale qui a envoyé ce mail, c’est un agent de la DGSE patriote et dépité de voir qu’un agent étranger se retrouve à la tête de l’état.
        En même temps il suffit de voir ce que fait sarko en politique étrangère pour comprendre que cet homme ne travaille pas pour la France.

        Les mini émeutes dans une cité à grenoble, les gitans qu’on laisse casser dans un village, l’otage français de 78 ans éxécuté, on va voir si ça continue mais je soupçonne que des décisions aient été prises pour en arriver à ces drames. Je ne comprends pas pourquoi les gendarmes ne sont pas sortis et ont laissé les gitans tout casser, c’est incompréhensible d’autant qu’aucune sanction n’a été prise contre les gendarmes passifs, alors que le préfet de l’isère a été demis de ces fonctions bien qu’il ne soit en rien responsable de la situation dans la cité du sud de grenoble. Il aurait suffit que deux gendarme tirent deux grenades lacrymogène pour que les gitans se dispersent. Pour le français otage, sarko gagnait à tous les coups, si il le liberait c’était banco et si il mourrait c’était banco aussi, c’est toujours bon de taper sur les islamistes qui tuent des innocents, c’est très vendeur…

        Faisons attention, sarko est mal en point, n’oublions pas que des gens travaillent à ses cotés pour nous manipuler et nous distraire…

        http://fonzibrain.wordpress.com/


      • foufouille foufouille 27 juillet 2010 12:18

        je dirais plutot banlieue qui brule, loi martiale
        et pas d’election avant 10a


        • LOKERINO LOKERINO 27 juillet 2010 12:30

          «  » que cela pourrait être François Bayrou lui-même.(.....)Il sait qu’il n’a plus aucune chance d’être président en 2012«  »

          farfelue peut etre mais surtout completement irrealiste !
           
          Le premier ministre EST ISSU de la majorité , on pourrait eventuellement considerer que la majorité va jusqu’au nouveau centre ou les diverses alliance centriste mais Bayrou a rompu avec ce « clan » 

          et par pitié , si vous pouvez nous epargnez de Sarnez ministre de quoi que ce soit....

          Par contre, Bayrou president en 2012, ce n’est pas completement impossible  !!
          Même s’il a bien contrbuer à s’auto detruire , il n’en demeure pas moins que dans un scen
          ario catastrophique tout est possible les français sont friands de voter l’inverse de ceux qu’on leur dit ( cf referundum constitution europénne...)

          Maintenant les« troisieme homme » changent a chaque election et après Chevenement en 2002, Bayrou en 2007 , pour 2012 je vois plutot une Marine ou un Dominique ou autre encore !!

          Et si d’aventure le bearnais arrivait a ses fins, comptre tenu qu’il ne se sera pendant ces cinq dernieres années , que préoccupé de son destin et absolument pas de monter une force d’opposition ( cf ce qu’il a fait de l’udf, de la nouvelle udf et du modem..), ce serait forcement un president de coabitation avec un premier ministre Ps ou Ump..


          • Francis, agnotologue JL 27 juillet 2010 13:18

            Vous dites : « Premier scénario : Comme le veut la tradition de la cinquième République, ce premier Ministre jouera son rôle de fusible protégeant le chef de l’Etat »

            AMHA, il est trop tard pour recourir à un « fusible ». Cela ne vaut que dans la première partie du mandat, et c’est surtout vrai dans un quinquennat.

            Maintenant, je ne crois pas que ce soit au nombre de personnes dans la rue qu’il faille évaluer les scénarios. Je dirais :

            Scénario un : pas ou peu de mouvements sociaux. « Circulez, il n’y a rien à voir », avec éventuellement un nouveau premier ministre choisi dans les rangs de l’UMP.

            Scénario 2 : à la suite de désordres et de grogne dans la rue, il change le premier ministre pour Bayrou, pourquoi pas.

            Scénario 3 : il dissout l’assemblée et s’il y a une vague rose, effectivement, il pourrait y avoir coalition. Mais je crois qu’il n’a pas assez d’envergure ni de crédit pour imposer celle solution à ses troupes.


          • Francis, agnotologue JL 27 juillet 2010 13:20

            Ha, post mal placé ! Mes excuses à LOKERINO.


          • heliogabale boug14 27 juillet 2010 13:13

            Si Sarkozy dissout l’AN et perd les législatives, il ne lui restera qu’une seule solution : la démission. Je vois mal la gauche accepter de prendre la tête du gouvernement à 18 mois des présidentielles et ce serait tout à fait normal d’aboutir à des présidentielles anticipées. Donc, j’écarte la dissolution car ça aboutirait forcément (si Sarkozy ne veut pas démissionner) à une grave crise de régime avec un pays totalement ingouvernable et divisé en deux...si on en arrive là, ce serait vraiment tragique car on n’a pas le flegme des Belges.


            • HELIOS HELIOS 27 juillet 2010 15:24

              Cette bande n’a ni fierté ni respect pour rien ni personne.

              La demission, qui suppose une prise de conscience d’un echec, n’est pas dans la (mauvaise) education de cette caste politique.

              Meme en se noyant dans la merde, ils continueront a dire que tout va bien et que ce qu’ils font ce n’est que pour notre bien !

              Pour moi, il n’y a qu’une solution pour lourder Sarkozy, c’est la destitution. Je ne suis pas sur que les conditions, même dans le pire des scandales, soient atteintes... d’autant que cela ne ferait pas plaisir aux voisins italiens, allemands et peut etre anglais.


            • Imhotep Imhotep 27 juillet 2010 13:37

              l’auteur nous écrit ceci :

              Les vacances de Nicolas seront brèves et celui-ci n’aura donc pas beaucoup le temps pour le farniente.

              1- il nous parle de Nicolas. Ils ont gardé les enveloppes ensemble ?
              2- s’il y a bien un roi fainéant dans la Vé c’est bien Sarkozy. Au moment de cet article Nicolas Sarkozy vient de s’offrir 4 jours à Cap Nègre et justement d’y faire du vélo. On ne compte plus les vacances de Sarkozy (au Mexique, deux jours avant le voyage officiel révélé par une gaffe de sa première dame, au Maroc, à Cap Nègre avec nombre de WE du vendredi au mardi matin, les agendas du président ne sont pleins (et encore) que des réunions avec les UMP et les satellites, ou avec Thirery Henri ou Lance Armstrong (avant même les coureurs français) quand Floyd Landis confirme que ce coureur est un super dopé du reste comme Virenque qui était du Fouqet’s ne l’oublions pas).

              Au fait et Pimprenelle ?

              • plancherDesVaches 27 juillet 2010 16:11

                « Ils ont gardé les enveloppes ensemble ? »
                PTRRRRR !!!  smiley smiley

                Sûr, Imhotep, que ce « président » a bien profité des caisses de l’état non seulement pour ces copains, mais aussi, pour lui-même.

                Et si j’écris « président », c’est qu’avec un financement occulte de campagne, les pseudo-contrôles de financement de campagne AURAIT dû être sérieux, soit faire leur boulot, et le destituer au bout de 15 jours.


              • airlane 28 juillet 2010 11:06

                Pimprenelle ? elle tourne (pas les tables, un film...)

                Quant à la destitution dont parle un commentateur, pas de chance, la loi organique devant permettre cette application de la constitution n’a toujours pas été signée.... et pour cause !


              • Login 27 juillet 2010 13:40

                 Scénario bis. Continuité sur le scénario parles toujours et guerre avec l’Iran.

                 
                 

                • Bulgroz 27 juillet 2010 15:13

                  Il y a un peu moins de 6 millions de fonctionnaires en France.

                  Avec un peu moins de 6 millions de manifestants dans les rues, on peut considérer que la réforme des retraites peut passer comme une lettre à la poste.

                  Car l’avis des gréviculteurs fonctionnaires ne vaut pas plus qu’un pet de lapin.


                  • Arafel Arafel 27 juillet 2010 15:19

                    A la rentrée, il ne se passera pas grand chose.
                    Les millions de français que vous imaginez dans les rues, sauf si leur salaires sont amputés de 20% et plus, vous ne les verrez pas défiler ni manifester....De toutes façons, les syndicats sont là pour éviter ce genre de chose, un deal a certainement été passé pour cela.
                    Au niveau remaniement, là aussi pas grand chose à attendre, un plus grand équilibrage entre toutes les factions composant la majorité, en vue de la candidature future du président, mais rien de vraiment nouveau.

                    Bayrou, Villepin ne sont pas des concurrents pour le président, mais plutôt des personnes qui joueront leur rôle de ratissage, et qui échangeront leur voix au second tour contre qq avantages.
                    Le danger vient plutot du FN. Avec le départ du vieux chef, et la prise de pouvoir à peu pres certaine de la fille.
                    Pire encore, il était facile de diaboliser JMLP, et de dresser un cordon sanitaire autour de sa candidature.
                    Apres son départ, des électeurs UMP ou de gauche ou abstentionnistes qui était tentés pour diverses raisons de voter FN, mais qui ne passait pas à l’acte à cause de son chef, verront des digues entieres s’écrouler, et passeront le guet sans aucunne hésitation.
                    Même sans être au second tour, la candidate du FN peut faire un mal terrible au président sortant, et ne parlons pas des législatives qui suivront.
                    Quand à éliminer les candidats FN du second tour, au travers d’une loi, les partielles récentes ont montré que même si celui ci ne pouvait se maintenir, ses voix ne se portait pas pour autant sur le candidat UMP.

                    Alors, oui, gros soucis pour le président, s’il veut être réélu, et ce ne sont pas les faits divers de ces derniers jours qui vont l’y aider, ils jouent plutôt en faveur du FN.
                    C’est pour ces raisons, qu’il ne se passera pas grand chose à la rentrée...................trop tard ou trop tot.


                    • denis84 27 juillet 2010 17:15

                      Assez d’accord
                      Et si les breches déjà ouvertes entre ump et fn s’élargissent encore un peu d’ici 2012,c’est plutot le ps qui doit craindre un 21 avril « bis » (sauf si l’ump est descendue assez pour devenir « le 3ème homme » !!)


                    • jako jako 27 juillet 2010 15:21

                      Bonjour auteur
                      Vous oubliez un point important à mon avis, c’est le premier quinquennat qui se déroule vraiment dans le monde 2.0, sans le monde 2.0 très peu d’affaires serraient apparues
                      comme dans le monde 1.0
                      Cela laissera des traces et si autrefois on pouvait jouer sur l’oubli il n’en est plus de même aujourd’hui.
                      Je pense que tout ce qui a approché Sarkozy de près ou de loin est grillé définitivement
                      et il y aura surement bien peu de volontaires pour son gouvernement nouveau (s’il y en un ) et surtout pour le poste de 1ER


                      • Patico 27 juillet 2010 15:24


                         Un portefeuille ministériel, c’est un maroquin, et pas un marocain, sauf au Maroc où ce sont des marocains qui sont ministres. Encore que chez nous, Eric BESSON s’est vu attribuer un maroquin alors qu’il est un peu marocain. Vous me suivez ?


                        • plancherDesVaches 27 juillet 2010 16:17

                          Ce qui se passe dans l’hémisphère nord de la planète est pour l’instant de temporiser.
                          Ceci est visible dans tous les pays.
                          Car le printemps et l’été sont des périodes où des déclenchements de violence sont les plus faciles et violents.
                          Le froid est le pire ennemi de l’agitation.

                          Hors, GDF vient de révéler qu’il y avait eu 10 000 coupures pour impayé en 2009.
                          Ils pronostiquent, au vu des 6 premiers mois de l’année, 300 000 coupures cette année.
                          Et ceci ne concerne que le gaz, bien sûr...

                          Nous aurons peut-être un hiver plus chaud que prévu.


                          • LE CHAT LE CHAT 27 juillet 2010 17:30

                            il n’y aura jamais plus d’un ou 2 millions de personnes dans la rue et le nain a déjà dit que c’est pas la rue qui gouverne !

                            il fera juste le gros dos et attendra que l’orage passe , 2012 c’est plus que deux ans , Bayrou ira juste causer à l’oreille de ses chevaux en attendant un score à moins de 2%


                            • ELCHETORIX 27 juillet 2010 17:48

                              Comme l’ a si bien dit katalyseur , il nous faut un Chavez pour changer carrément la situation sociale de l’hexagone , donc vos 3 scénarios ne me conviennent pas du tout !
                              Il faut donc complètement changer de système économique , comme celui politique avec des responsables qui servent les citoyens et non pillent les deniers de la république , il faut donc changer les institutions , avec des députés payés au salaire médian soient 1500 euros mensuels , non cumul de mandats etc..
                              Hasta la victoria , siempre !
                              RA .


                              • Crevette Crevette 27 juillet 2010 21:38

                                Avant d’être président, il n’avait pas de cheveux blancs. A son dernier passage
                                devant Pujadas, il en avait. Les soucis probablement...

                                Je ne crois pas que ce type démissionne un jour...
                                Je ne croit pas trop à l’agitation sociale, même si je l’espère.

                                Il est prêt à tout pour rester au pouvoir, y compris à truquer les élections, si ce n’est pas déjà fait...
                                Ils viennent de dire que vigiepirate est toujours d’actualité... Le gouvernement par la peur va probablement prendre de l’ampleur pour noyer le poisson.

                                Mais bon, en vérité, je n’ai vraiment aucune idée de ce qui peut se passer.
                                Plus ça va, plus je me désintéresse de la politique, il y a des choses plus importantes à faire...

                                Comme le dit Dmitry Orlov :
                                "Il est parfois difficile de discerner l’effondrement politique, parce que les politiciens tendent à être tout à fait bons pour maintenir l’apparence du pouvoir et de l’autorité alors même qu’ils s’amenuisent."

                                Vous pouvez le lire ici, ça vaut vraiment le coup :
                                http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/index.html


                                • airlane 28 juillet 2010 11:27

                                  « Avant d’être président, il n’avait pas de cheveux blancs. A son dernier passage
                                  devant Pujadas, il en avait. Les soucis probablement... »

                                  Je ne suis pas convaincue que c’était naturel....


                                • barbapapa barbapapa 27 juillet 2010 23:31

                                  Quel que soit le nombre dans la rue, même contre la politique Sarkosy, je n’irai pas dans la rue.

                                  Majoritairement on y trouve que des professions corporatiste, et je ne voudrai pas y être identifié.


                                  • Lord WTF ! F.F Von F.S A.K.A Long Wurst Franz 28 juillet 2010 00:54


                                    Considérant que la proportion d’abrutis (abrutis au sens d’abrutissement : ou boeufs si vous préférez) au sein d’une population donnée est stable…terriblement stable : fournissant là la constante et l’assise parfaite pour notre système démagocratique qui voit l’accès/maintien au pouvoir d’une caste d’enfoirés de profession (ici autocensure activée) assuré par le suffrage renouvelé&rituel de cette masse abrutie précédemment citée : celle-ci étant somme toute largement majoritaire : aucune raison de considérer que cela changera à la rentrée, en 2012, etc…

                                     

                                    Bien entendu nous pouvons imaginer quelques évènements d’ordre exceptionnel voir surnaturel : 1) les dits bienheureux abrutis sous l’effet d’une overdose d’UV associée à quelque étrange réaction chimico-métabolique produite par leur écran total atteignent l’Eveil satorique ou gagnent subito 100 points de QI 2) réduction&sélection naturelle  par overbronzage qui verrait une hécatombe estivale 3) l’intervention d’entités exoterrestres et la mise en place d’une dictature alpha-centaurienne…

                                     

                                    Je sais, je sais…


                                    • Waldgänger 28 juillet 2010 01:19

                                      Toujours lucide Badguru.

                                      Je vois une bonne solution, à la soviétique, une éducation forcée. Loin des chaînes de variété, de la culture MTV et Skyrock, l’éducation pour tous, mais sans laisser le choix, la culture forcée. 

                                      3) l’intervention d’entités exoterrestres et la mise en place d’une dictature alpha-centaurienne…

                                      Bonne hypothèse, mais à suivre le diagnostic fait plus haut, ils risqueraient de considérer l’humanité comme irrécupérable, avec les conséquences qui s’imposent.

                                      J’ai pensé à vous aujourd’hui dans le métro, les gens ne regardent pas autour d’eux quand ils avancent, il n’y a que leur sphère et leur bulle qui importe au monde pensent-ils. Résultat, tracer sa route sans céder le passage à tout bout de champ est une vraie épreuve de force.

                                      Bonne soirée, pour moi, c’est un peu de Baudrillard et au dodo. smiley

                                    • Lord WTF ! F.F Von F.S A.K.A Long Wurst Franz 28 juillet 2010 01:44


                                      Je vous suis dans cette idée : je m’attelle d’ailleurs dès à présent à la production du Manifeste du Parti Culturaliste (culturiste ayant déjà été pris, semble-t-il, et sémantiquement définitivement à l’opposé de mon propos) où le concept de base sera la Dictature du Philosophat et l’Eveil Collectif par le retour à la Culture….une fois cette étape franchie : et bien le Comité Central du Parti Culturaliste envisagera le retour à la consultation populaire : mais pas avant !  smiley


                                      sur ce, good night à vous ! 


                                    • Reg68 28 juillet 2010 02:33

                                      Le scénario n°2 est complètement farfelu.
                                      Bayrou n’acceptera jamais d’être Premier ministre de Sarkozy !
                                      le reste mérite réflexion


                                      • airlane 28 juillet 2010 11:22

                                        Complètement de votre avis !

                                        Bayrou a eu l’occasion de dire à Sarkozy ce qu’il pensait de sa politique que ce soit en privé ou par son livre Abus de pouvoir, si ce dernier et les françaos n’ont pas compris qu’il n’ira pas plus loin et restera dans l’opposition c’est désespérant. 


                                      • goc goc 28 juillet 2010 11:14

                                        @ l’auteur

                                        quel égocentrisme franchouillard

                                        il ne vous est pas venu à l’esprit qu’il puisse exister un scenario issu du reste du monde, genre guerre ou crise économique majeure ??

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