Politiques scandale, mensonges ou vérités

Pour faire de la vente, de l’audimat, certains journaux utilisent l’invective ou la suspicion pour augmenter leur tirage.

 Quand des journalistes privilégient leur carrière au détriment de la vérité, c’est contribuer à la désinformation, c’est prendre la responsabilité de l’appauvrissement politique dans notre pays.

Les raisons, les motivations de ces magouilleurs de la vérité, ne manquent pas :

 Raison politique pour donner le change.

 Recherche du scoop pour vendre et rentabiliser. 

 Le rôle d’un journaliste c’est d’informer, d’investiguer, et de formuler des hypothèses. Mais quand ce dernier utilise des « on dit » sans en amener la preuve cela porte atteinte à la dignité de la personne, c’est faire fi d’honnêteté professionnelle.

 Dans ces pratiques, on retrouve le mal être de notre société qui basée sur le profit, sur la sacro-sainte rentabilité ne laisse pas de place pour un avenir humain et serein. Aussi pour perpétrer et pérenniser ce système tous les moyens sont bons.

 S’il existe des journalistes qui font bien leur travail, malheureusement beaucoup se contentent de déformer l’information pour protéger les intérêts financiers des grands groupes de presse. Ces grands groupes de presse qui sont financés et dirigés par les grosses fortunes, le déchainement des médias ces derniers temps en sont l’illustration.

 Bien sûr nous subissons cette malhonnêteté de la part de nos hommes politiques, sans vouloir jeter l’opprobre sur tous les élus et sur tous les dirigeants de l’état, il nous faut tout de même constater que ces dernières années ont été favorables aux scandales financiers ou autres. Alors messieurs de la presse par pitié n’inventez pas, contentez-vous de relater des faits et non des rumeurs.

 La clarté, la transparence oui !!! C’est une nécessité. Dénoncer des voyous qui sous couvert de leurs mandats en profitent pour trafiquer entre eux c’est bénéfique pour la vie politique et sociale de notre pays. Mais en utilisant des méthodes légales sans invectives ni suspicion. Les journalistes ne sont ni policiers ni juges. Seulement des témoins qui relatent des faits. Les ragots, les potins sont d’une autre époque.

Epoque où le slogan « taisez-vous méfiez-vous, l’oreille des ennemis vous écoute » était de mise.

 Vivons autrement dans la confiance et la sérénité loin de ces spéculations médiatiques avec la volonté que la justice sanctionne conformément à la loi républicaine.