Poster sur Agoravox, un vrai travail de...roumain
Il y a des jours comme ça, me dit un vieil ami un peu pirate lui aussi (rencontré il y a un bon bout de temps !), « tu sembles »les« attirer, vraiment ». Il suffit pour ça d’écrire un ou deux noms, c’est simple en effet. La dernière fois, vous avez pu le constater, c’était celui de Reynouard, l’homme au bras levé, à la chemise brune et au brassard à croix celtique dont tous les amis, dont P-E.B, sont venus dire ici en masse que « non non, il n’est pas nazi, enfin, ce charmant père de famille nombreuse, si affectionné auprès de sa progéniture » ! « Que racontez-vous là ? Vous délirez ou quoi ? » Des posteurs impayables, à tenter de nous le faire confondre ou presque avec un déguisement si « fun » de soirée déjantée du Prince Harry, ce futur roi d’Angleterre en puissance (oh, certes avec quelques obstacles devant lui, dont une qui s’appelle ....son aîné, William). Des gens bien intentionnés, pour sûr, venus parfois de très loin pour nous citer... de l’Orwell !. De Suisse ou même de Roumanie, parfois, de l’endroit où notre bon président renvoie des « romanichels », comme on les appelait, en avion spécialisé Dash-8 de la Sécurité Civile : étonnant télescopage de l’actualité ! Un télescopage qui m’a fait retrouver, grâce à un seul post, une piste tout aussi étonnante et oubliée, ayant trait au même problème. Celle qui commence par... une condamnation, à 25 ans de prison, prononcée au tribunal d’Amiens, terre d’accueil et de bistrots, en ce début d’année, et que tout le monde avait déjà oubliée. Merci donc de me l’avoir remémorée ! Voici donc l’histoire assez symptomatique de ce qu’est la dérive de l’extrême droite négationniste, de ses supporters, de leurs comportements inadmissibles et asociaux, voire criminels, et des pistes brouillées qu’ils laissent savamment derrière eux... aux démocrates de les éclaircir.
Histoire aussi d’un des posteurs ici, venu flinguer l’article concerné en prenant soin de ne pas dire qui il était véritablement, en pensant son doute que son nom seul ne vous dirait rien (*). Ces gars-là croient en leur immunité, ce n’est pas possible, à venir ainsi envahir les forums de France de leur propagande douteuse. Le Net leur offre un tambour de résonnance inattendu, et ils ne se privent que rarement de ne pas y venir faire l’étalage de leurs idées nauséabondes, au nom, bien entendu, de la sacro-sainte liberté d’expression. Car il faut bien se rendre à l’évidence : ce qui crient le plus fort au loup, sur Internet, font très souvent partie d’une meute bien connue qui arbore sans honte la svastika. Qu’ils appellent entre eux Hakenkreuz.
Mon récit commence donc au Tribunal d’Amiens, le 28 janvier 2010 ; avec l’annonce d’un lourd verdict (25 ans de réclusion, l’homme, Dominique Caron, vient d’échapper de peu à la réclusion perpétuelle !), rapporté par l’excellent Courrier Picard, dans lequel a longtemps sévit un ami, nommé Jacques Frantz, alsacien d’origine, (passé à Oise Hebdo, sans avoir perdu sa fougue). Un vrai passionné de musique, le premier a avoir été dithyrambique sur le groupe régional Stocks dont je me suis occupé. Un article, cette fois, sorti de la rubrique des faits divers, des faits remontants au 19 août 2006 à Abbeville, où un homme avait tenté d’assassiner sa compagne qui le menaçait de rompre.
Un fait divers tragique comme il peut s’en produire plein, hélas, pouvait-on se dire, à part que ce dernier était dès le départ hors normes. Hors normes, par les conditions dans lesquelles s’était produite la tentative de meurtre, la victime ayant eu deux enfants avec son agresseur, alors en bas âge (2 et 4 ans !) qui étaient présents sur place. Une victime atteinte d’une balle en pleine tête tirée avec un silencieux, ce qui n’est pas très commun à vrai dire en cas de dispute familiale. "Aujourd’hui infirme à vie, paralysée des membres inférieurs, ses séquelles sont terribles" énonce son avocate.. Les deux enfants avaient été enfermés dans une pièce avant l’agression, ce que relèvera la même avocate : "Lorsqu’il est parti de l’appartement où il venait de tirer sur sa femme, il a verrouillé la porte comme on ferme un cercueil en y enfermant, en plus de la victime, ses deux enfants".. Les policiers (alertés par un coup de fil anonyme ; les enfants ayant sans doute crié et pleuré) retrouveront dans le HLM le soir même des enfants hagards et leur mère dans le coma, dont elle ne sortira que plusieurs mois après, avec de très lourdes séquelles. On nage dans le sordide le plus complet. Le tireur s’est entre temps enfuit , on ne sait où..
Un procès hors normes, en raison également de ’environnement mental du tireur, âgé alors de 34 ans, fait de délires néo-nazis prononcés, l’homme appartenant à la mouvance néo-nazie depuis des années. "Caron, fasciné par l’idéologie nazie, se serait fait photographier, le bras tendu, devant un drapeau à croix gammée" nous dit le même journal. Un nazi fier de l’être, qui bien entendu nie en bloc l’existence des chambres à gaz. L’avocate de sa femme ira jusqu’à parler de négationnisme total chez lui : « Depuis deux jours, à travers son comportement à l’audience, c’est son idéologie qui s’exprime. Il nie avoir voulu tuer cette femme comme il nie l’existence de la Shoah". Ayant fuit sa ville et sa région son crime effectué, on le retrouvera en réalité plus d’un mois après dans la région de Bihor, pas loin de la Transylvanie, ce qui n’est pas vraiment dans la Somme... mais en Roumanie actuelle. Intercepté par Interpol, à la suite d’une demande de la police française, qui se doutait que l’homme avait prix la poudre d’escampette assez loin de son pays d’origine, à la lecture de ses courriers et des documents saisis chez lui. Comment un picard pouvait-il courrir se réfugier et se cacher là-bas, alors qu’aucun lien familial ne l’y prédisposait, c’était bien ce qui avait surpris les enquêteurs. Qui étaient tombés des nues en apprenant ses fréquentations...
Qu’allait-il donc faire cet adepte de l’hitlérisme en Roumanie, où 380 000 juifs au moins sont morts lors de la seconde guerre mondiale ? Le pays du dictateur Ion Antonescu, le "Pétain roumain" autoproclamé, qui s’était allié à l’Allemagne nazie en 1940, et dont il reste quelques vestiges inquiétants, telle cette ahurisssante apparition costumée en juillet 2009 du maire de village de Costanta. Rudi Mazare, un habitué local du showbiz : "Il était déjà apparu déguisé en James Bond en public et organise de grandes réceptions pour le monde de la mode." dit-on. Cela suffit-il à a un pareil comportement ? Pour certains c’est un "bouffon planétaire" plutôt, ayant oublié ce qui s’était passé dans son propre pays. En Roumanie, on avait en effet assisté à un véritable nettoyage ethnique envers les juifs et les tsiganes lors de la seconde guerre mondiale. Il a bel et bien existé un holocauste roumain : pour certains, le nombre de morts dépasserait les 500 000, voire les 800 000. "Le territoire, en majeure partie situé en Ukraine actuelle, devint la poubelle hitlérienne pour juifs et les roms ", rappelle crûment la BBC. Le nombre exact de déportés roms est impossible à établir, aucun registre n’ayant été tenu par les autorités, et les roms n’ayant aucun document sur eux lors de leur arrestation. A Oradea, une vieille communauté juive créée en 1735 avait fleuri et prospéré, et était devenue la plus imposante de l’Empire Austro-Hongrois. 25 000 juifs roumains en furent déportés en camps d’extermination en 1944 : seuls quelques centaines survécurent. Les nazis roumains auront un particularisme : ils incluront dans leur mouvement la religion catholique orthodoxe, pour mieux convaincre les ruraux : le patron de la sinistre Garde de Fer sera l’archange St-Gabriel ! Antonescu, arrêté le 23 août 1944, et reconnu coupable de crimes de guerre sera sommairement exécuté en juin 1946.
Une Roumanie restée depuis littéralement infestée de néo-nazis, qui montrent régulièrement le bout de leur nez, en refaisant des parades de groupes para-militaires dont ils ont gardé le secret, observés de près aujourd’hui par un mouvement venu de Hongrie nommé Jobbick, de Gabor Vona, qui ne cesse d’étendre son pouvoir dans son pays. Il signifie à la fois "le plus à droite" et "le meilleur" en hongrois. "L’objectif du Jobbik est la réalisation d’une autonomie hongroise en Transylvanie fondée sur le modèle italo-autrichien du Tyrol du Sud", a déclaré le député européen Csanas Szegedi, selon les médias locaux" nous dit la Tribune de Genêve.Un parti qui repose sur une résurgence xénophobe, celle de la haine de l’étranger "C’était l’an dernier, au printemps. Comme chaque soir, Sanö Koka s’apprêtait à prendre sa voiture pour rejoindre à Tiszavasvari - un gros bourg du nord-est de la Hongrie - l’usine où il travaillait la nuit. Il a été tué sur le coup, d’une balle tirée à bout portant. Sanö Koka était tsigane. En deux ans, en 2008 et 2009, huit autres personnes appartenant à cette communauté ont été assassinées dans la région. Au total, une soixantaine d’attaques racistes y ont été répertoriées : jets de cocktails Molotov, coups de feu, menaces de mort... En août dernier, la police a fini par arrêter quatre suspects. Ils fréquentaient un bar de Debrecen - une autre ville du département - connu pour être un fief de l’extrême droite locale" nous dit justement L’Express. Les gens qui en France, y renvoient des tsiganes roumains ou Hongrois devraient y songer avant de le faire... ou alors, qu’il tombent sur la presse fascisante qui évoque sans sourciller un meeting de Noua Dreapta, "le 24 juin 2007 à Bucarest avec un meeting historique pour les 80 ans de la naissance de la Légion de l’Archange saint Michel, aussi appelée la Garde de Fer, et dirigée par Corneliu Zelea Codreanu..."
Un parti qui va plus loin, en recrutant des milices d’extrême droite poursuit le magazine : "le parti de la droite radicale ne se contente pas de plaider pour la suppression des allocations familiales après le troisième enfant. Entre autres "solutions", il a créé, en août 2007, un "groupe d’autodéfense", la Garde hongroise. Censée "protéger les familles", celle-ci organise des patrouilles musclées dans les villages à forte population rom. Si elle n’est pas armée, elle a, pour le reste, tout le décorum des milices fascistes de l’entre-deux-guerres. Etroitement encadrée par une hiérarchie quasi militaire, elle défile au pas. Ses membres, tout de noir vêtus, portent sur leur brassard l’écusson rayé rouge et blanc de la dynastie d’Arpad, le prince qui conduisit au ixe siècle les tribus magyares dans le bassin des Carpates. Un blason qu’avait également adopté, en 1944, le parti nazi des Croix-Fléchées...(**) " Une milice qui ne peut qu’attirer les têtes brûlées de l’extrême droite. On comprend pourquoi notre criminel avait pu trouver refuge à cet endroit, ou tout près... en Roumanie.
En Roumanie, on a en effet perpétué le culte du dictateur Antonescu : "Imaginez que dans la France du 21ème siècle le maréchal Pétain et Pierre Laval se prétendent être des héros nationaux. Mais pour les "jeunes" idémocraties d’Europe de l’Est, il est absolument habituel de glorifier les anciens dirigeants fascistes. En Roumanie, on demande depuis longtemps à "rétablir la réputation" de Ion Antonescu, dictateur cruel, fidèle allié de l’Allemagne nazie, l’un des plus grands criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale". La Roumanie, en ce sens, en cherchant à minimiser les crimes de son dictateur est devenue "la terre du révisionnisme" nous apprend "East and West Review".
Un véritable vivier xénophobe et antisémite y sévit, donc, à cet endroit de l’Europe, entre la Hongrie et la Roumanie, gardé, choyé et entretenu depuis des années, dans lequel on vient puiser des hommes de main lorsqu’il s’agit d’opérations douteuses organisés de loin par des états dont le nom ne doit pas apparaître à l’affiche en cas de problèmes. Un réservoir de nervis, en quelque sorte. Qui sert parfois dans des endroits inattendus du monde : rappelons par exemple l’épisode que j’ai décrit ici-même (***), celui lié au sort du dénommé Rozsa Flores, et de son collègue d’extrême droite, l’rlandais Michael Martin Dwyer, des conjurés arrêtés alors qu’il voulaient supprimer le ched d’état...bolivien : "Eduardo Rozsa Flores, le chef d’origine hongroise de la conspiration pour assassiner le Président bolivien Evo Morales, appartient aux cercles de l’extrême droite hongroise proches du parti néonazi Jobbik qui entretient illégalement une organisation paramilitaire, la Garde Hongroise". Un réservoir à assassins fort pratique, surnommés par les USA "Combattants de la Liberté", puisqu’envoyés combattre les communistes ou les pays sous influence. « Je crois que la CIA a travaillé avec les « combattants de la liberté » en Europe de l’Est de la même façon qu’elle a créé la mafia de Miami dans le cas de Cuba ou les dénommés « Afghans » pour détruire l’Algérie socialiste après la guerre-provocation d’Afghanistan », commente depuis Paris Bruno Drewski, historien et politologue, spécialiste de l’Europe de l’Est". Bigre : on a donc pas affaire à des enfants de choeur. D’ailleurs, dans le pays, les droits de l’homme sont régulièrement bafoués, dénonce... l’ambassade US en 2009 !
Mais ce que va trouver Interpol est pire encore. "Après des mois d’une enquête minutieuse, conduite en collaboration avec leurs collègues roumains, via Interpol, et un officier français de liaison sur place en vertu d’accords internationaux, les policiers française sont parvenus à localiser Caron en Roumanie, dans le comté de Bihor, à Pietroasa. A la mi-septembre 2006, Dominique Caron était arrêté. Mardi soir dernier, il a été extradé en France, où il a été mis en examen et écroué à Amiens" nous dit Marie-Paule Angel. Caron habitait depuis sa cavale dans un chalet à quelques km de Pietroasa, petit village rural de 3 341 habitants (c’est Vasaskőfalva en hongrois), bien desservi (mais lentement, en moyenne 60km/h !) par le train régional du CFR, équipé de vieilles motrices et de wagons... français. Une large bâtisse appartenant à un néo-nazi notoire, le franco-roumain George Piscosi Danesco, qui se présentait comme secrétaire général de "l’Association française de philosophie stylistique" et est en fait un vieil idéologue nazi, ancien conférencier à ses heures (en 1989) au sein du Club de l’horloge, qui a beaucoup écrit et même fondé à Paris une librairie, la "Librairie Roumaine Antitotalitaire", au sein de celle de la "Librairie du Savoir"... que dirigeait le leader de la Vieille Taupe, Pierre Guillaume, dont je vous ai déjà parlé également. La librairie distibutrice des " Annales d’histoire révisionniste "... qui diffusera du Roger Garaudy, autre négationniste. Une maison située au nord-ouest du pays, proche de la frontière hongroise, facilement retrouvable sur Google Earth depuis qu’elle a été prise en photo en 2008 : les policiers n’ont pas eu trop de mal à la localiser. Sur son fronton, il y a une... une croix gammée d’apposée, nous apprend le Courrier Picard !
La maison abritait Dominique Caron, recherché par Interpol, George Piscosi Danesco qui avait fuit la France où il avait été accusé de négationnisme et.. un troisième individu. "C’est d’ailleurs au domicile de Danesco, pointure du mouvement néonazi européen et propriétaire de la « Maison verte », un centre culturel local, que les deux hommes ont établi le siège de leur association qui a pour but de propager des idées niant le génocide juif durant la Seconde Guerre mondiale." Un suisse, ce troisième, libéré par la justice suisse en 2005, pour bonne conduite au bout des 2/3 de sa peine de 17 mois, libéré sous conditions de contrôle judiciaire... visiblement non remplies : pour lui, à l’arrivée des policiers, c’est retour obligatoire à la case départ en Suisse. Un "négationniste condamné à maintes reprises par la justice fribourgeoise, René-Louis Berclaz, le secrétaire de la défunte association châteloise Justice & Vérité, décrétée interdite en 2002 par la Tribunal civil de la Veveyse". Lors de l’enquête de 1995 le concernant, les policiers suisses avaient découvert chez lui l’ignominieux "Rapport Rudolf", qui niait le gazage des juifs dans les camps de la mort. Un texte largement diffusé en France par le négationniste Serge Thion. Et par un autre, tant admiré sur les sites néo-nazis : Vincent Reynouard. Son mouvement a été depuis dissous par la justice suisse. Condamné également plus tard pour abus de confiance, il s’enfuit en 2004 en Serbie-Monténégro ou un mandat d’arrêt est lancé contre lui. "Dans la chambre de Berclaz, les enquêteurs auraient trouvé « un fusil, 130 cartouches et un pistolet Derringer, et des milliers de brochures, livres et CD qui ont pour objet principal le négationnisme ». Berclaz a été mis en examen par la justice roumaine pour contrebande d’armes et constitution d’une organisation fasciste. Comme Danesco, Berclaz est aussi suspecté de « recel de malfaiteur ». L’enquête des policiers français donne en effet un coup de projecteur sur l’existence d’un réseau néo-nazi qui aurait aidé Caron dans sa fuite. Sinon, comment cet homme, réputé dangereux, aurait-il pu traverser une partie de l’Europe et trouver refuge dans une villa roumaine occupée par des adeptes de cette idéologie ?"...
Les policiers français ont finalement trouvé comment l’agresseur de la Somme s’est retrouvé en Roumanie : tout simplement chez ses amis néo-nazis, chez qui il s’était réfugié et qui l’ont aidé dans sa fuite. Le 11 août 2010, un posteur venait de loin défendre Paul-Eric Blanrue sur Agoravox en sortant des allusions à Big Brother et la défense de la liberté d’expression. Dans la librairie de son ami Piscosi Danesco, des textes parlaient aussi de liberté d’expression : mais pas tout à fait de la même façon, dont n’a évidemment pas parlé notre posteur. Une diatribe sur les "antifascistes", chère aux néo-nazis cherchant au prétexte de liberté d’expression à réhabiliter sinon Hitler, du moins le national-socialisme et le fascisme. "L’antifascisme a servi à justifier les pires monstruosités. Il constitue l’alibi du totalitarisme. Il autorise l’utilisation contre tous les adversaires, déclarés peu ou prou "fascistes", de tous les procédés attribués aux "fascistes". C’est dire que l’antifascisme est le mécanisme mental grâce auquel toutes les barrières morales, et toute retenue dans l’exercice de la violence et de la mauvaise foi à l’encontre des adversaires, peuvent être transgressées. L’antifacisme n’est même pas limité par l’obligation de ne pas dépasser le fascisme en monstruosité, ou plutôt cette limite est illusoire dès lors que l’antifaciste peut librement fantasmer la monstruosité de son ennemi. L’antifascisme contribue donc à faire advenir à la réalité les monstruosités qu’il dénonce" (archives de la Vieille Taupe). Un homme comme Pierre Guillaume, qui viendra lui aussi parler de "liberté d’expression" : le seul moyen pour eux de présenter un nazisme présentable en niant l’existence même des camps d’exterminations, ainsi que l’holocauste. "Tout au contraire notre expérience du goulag nous permet d’affirmer que la liberté d’expression pour tous constitue l’ultime rempart, et le seul efficace, contre tout totalitarisme". disent-ils.
Cet homme, qui venait nous donner des leçons de liberté d’expression avait été condamné plusieurs fois pour négationnisme dans son pays, avait fuit sa justice et était porteur lors de sa cavale une arme de poing. Il a également hébergé avec son collègue un criminel recherché par la police française, ce qu’ils ne pouvaient tous deux ignorer, un ami qui avait les mêmes idées politiques que les leurs. Du recel de malfaiteur, pur et simple. Cet homme, c’est bien celui qui est venu poster le 11 août à 12:05 en nous donnant des conseils de probité. Un comble. Personne, sauf le subtil Reymo ne s’est aperçu de qui il était et pourquoi il venait. `
Paul-Eric Blanrue a beaucoup d’amis semble-t-il. Dont certains dont il devrait plutôt se passer.
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