Pour ceux qui aiment l’Histoire : Les sociétés confrontées aux variations du climat
Pour ceux qui aiment l'Histoire : Les sociétés confrontées aux variations du climat, la recherche désespérée d'explications : dérives fanatiques, peur du refroidissement, peur du réchauffement, sorcières, CO2... mais jamais le soleil ?
Les sociétés confrontées aux variations du climat, la recherche désespérée d’explications : dérives fanatiques, peur du refroidissement, peur du réchauffement, sorcières, CO2… mais jamais le soleil ?
Il n’existe pas de changement climatique positif : toutes les sociétés se sont construites autour d’un climat relativement stable auquel elles se sont lentement adaptées.
Problème, le climat n’est pas réglé mais mécaniquement variable. Au cours de l’histoire les variations climatiques souvent plus importantes et plus rapides que l’actuelle, ont bouleversé les sociétés. Paradoxalement c’est la peur du refroidissement qui domine …
1 LES PERIODES CHAUDES FURENT PARADOXALEMENT LES PLUS FAVORABLES POUR L’HUMANITE ET LES PERIODES FROIDES SONT ASSOCIEES AUX CRISES
Les premières civilisations de l’Histoire ont dû leur essor à un climat propice. C’est l’intuition de Vincent Boqueho, validée par les données climatiques et météorologiques. Il a défini trois facteurs climatiques de nature à déclencher l’étincelle civilisatrice. Une demi-douzaine de territoires rassemblent ces facteurs sur la planète et Vincent Boqueho a pu constater qu’ils coïncident avec les lieux qui ont vu l’humanité entrer dans l’Histoire, il y a environ 5000 ans. La conclusion ne manquera pas de surprendre : les Olmèques (Mexique), Égyptiens, Sumériens, Indiens et autres Chinois doivent à une heureuse conjonction climatique d’avoir inventé avant tous les autres les villes, l’agriculture et l’État.
Il démontre que l’apparition des foyers de civilisation coïncide avec une notion essentielle : l’existence d’un fort stress climatique, qui tend à développer la culture d’innovation.
Tous les historiens ne partagent pas ce rôle du stress mais les grandes civilisations naissent effectivement dans ce contexte de températures élevés (certainement plus chaudes qu’aujourd’hui.
• La civilisation sumérienne en Mésopotamie, née vers 3500 avant J.-C..
• La civilisation égyptienne, née à peu près en même temps.
• La civilisation sabéenne à cheval sur le Yémen et l’Éthiopie actuels, qui trouve ses racines vers 2500 avant J.-C..
• La civilisation de l’Indus dans l’actuel Pakistan, qui prend son essor vers 2300 avant J.-C..
• La civilisation chinoise dans la vallée du Fleuve Jaune (nord de la Chine actuelle), qui commence à émerger vers 2200 avant J.-C..
• La civilisation indienne dans la plaine du Gange au pied de l’Himalaya, qui prend forme peu à peu de 1700 av J.-C. à 500 avant J.-C..
• La civilisation olmèque au sud du Mexique actuel, qui semble émerger vers 1200 avant J.-C..
• La civilisation de Caral sur la côte pacifique péruvienne, qui pourrait avoir émergé dès 3000 avant J.-C..
L’effondrement de ces civilisations s’inscrit dans un moment de refroidissement vers 1200 av JC, la variation serait significative et rapide
L’Effondrement de l’Âge du Bronze (ou de l’Âge du Bronze Final) est un terme moderne faisant référence au déclin et à la chute des principales civilisations méditerranéennes au cours des 13ème et 12ème siècles avant JC. Sa cause, ainsi que ses dates de début et de fin, sont débattues par les chercheurs depuis plus d’un siècle, le changement climatique semble une explication crédible. Ce qui est clairement connu, c’est qu’entre environ 1250 et 1150 avant JC, de grandes cités furent détruites, des civilisations entières tombèrent, les relations diplomatiques et commerciales furent rompues, des systèmes d’écriture disparurent, et qu’il y eut une dévastation généralisée et des morts à une échelle jamais connue auparavant.
Le climat se réchauffe ensuite vers le V eme siecle avant JC, apogée de la Grèce antique puis vers l’époque du Christ, apogée de Rome. Mais le constat est là : « L’époque romaine était marquée pr un climat majoritairement humide et chaud et relativement stable », explique Ulf Büngten, chercheur au Swiss Federal Research Institute de Zurich (Suisse) qui ajoute : « Le déclin de l’Empire romain d’Occident s’accompagne d’un climat nettement plus froid et plus instable à partir de 250 après J.-C. »
CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN ET REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE
Pour établir leurs données, l’équipe de scientifiques, composée de climatologues mais également d’archéologues, de géographes et d’historiens, a étudié les cernes d’environ 9.000 arbres en se servant de bois fossilisés, de bois historiques et plus récemment de bois vivants provenant d’Allemagne et de France ainsi que d’Italie et d’Autriche. « Nous nous sommes servis de chênes pour dresser l’historique des précipitations et de conifères d’altitude pour établir les températures », précise encore le chercheur
D’après l’étude, la phase de fortes fluctuations météorologiques a duré un peu plus de 300 ans et, note le communiqué de l’institut suisse, « coïncide avec la catastrophe socio-économique des invasions barbares ». Des barbares « qui ont profité du fait que le Rhin avait gelé », rappelle Emmanuel Garnier, professeur à l’université de Caen-CNRS et historien du climat qui souligne d’autres influences majeures, à commencer par le facteur religieux avec les débuts du christianisme.
Des chercheurs mettent en parallèle changements climatiques et événements historiques.
MAUVAIS MOYEN AGE PESTE NOIRE ET REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE
Les « coïncidences » présentées dans l’article de Science ne s’arrêtent pas à l’Empire romain. Les chercheurs relèvent ainsi une hausse des températures et des précipitations à partir du VIIe siècle qui aurait favorisé l’épanouissement culturel du Moyen-Âge. A contrario, la guerre de Trente Ans (première moitié du XVIIe siècle) correspond à une période froide accompagnée de famine.
Emmanuel Garnier, pour sa part, fourmille d’exemples où l’histoire ne peut se passer du climat. Près de cent mille musulmans chassés d’Espagne au tout début du XVIIe siècle « sont accueillis en France par Henri IV et plutôt bien acceptés par la population.
Mais lorsqu’une terrible sécheresse apparaît en 1610 et 1611, ils sont alors montrés du doigt, accusés de jeter des sorts météorologiques. Henri IV venant de mourir, la régente cède et ordonne leur expulsion. En 1612, des dizaines de milliers d’entre eux sont embarqués, ils iront se réfugier au Maghreb et en Turquie », raconte ainsi le chercheur qui rappelle que l’Europe a connu des réfugiés climatiques bien avant que cette notion n’apparaisse récemment. Emmanuel Garnier ne peut pas non plus s’empêcher de porter son regard de scientifique sur les révoltes actuelles dans les pays du Maghreb poussé par un prix de la farine qui flambe. « Comme en 1788 en France », souligne-t-il.
2 LES EXPLICATIONS RELIGIEUSES DES CONTEMPORAINS
Le climat a longtemps fait l’objet d’une approche religieuse ou mystique. Il était fréquent de prier pour obtenir du beau temps ou de la pluie, voire même d’organiser des processions tout spécialement consacrées, comme en Espagne. À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, des centaines de sorcières ont été brûlées en Allemagne, notamment à la suite de gelées ayant détruit les raisins et dont elles étaient tenues pour responsables.
La chasse aux sorcières prend naissance dans les Alpes au milieu du XVe siècle. Elle est lancé « officiellement » par une bulle papale de 1484. Un temps contenue par les critiques des humanistes, elle embrase l’Europe dans la seconde moitié du XVIe siècle et culmine au tournant du XVIe et du XVIIe siècle. Pendant cette période, au moins 110.000 procès en sorcellerie ont lieu dont 60.000 se terminent par une exécution.
« La chasse aux sorcières, qui a fait au moins 60.000 victimes en Europe, se déroule au moment où le continent entre dans le petit âge glaciaire. Changement climatique et persécutions sont-ils liés ? »
En plus des données climatiques objectives, des réactions subjectives ou sociales peuvent également servir d’indicateurs dans l’évaluation des changements climatiques. Concernant le petit âge glaciaire, la conception de la sorcellerie est d’une importance énorme. La fabrication du temps compte parmi les capacités traditionnelles des sorcières.
A la fin du 14ème et 15èmesiècles, la conception traditionnelle de la sorcellerie s’est transformée en l’idée d’une grande conspiration de sorcières, pour expliquer des phénomènes climatiques « non naturels ». En raison de leur nature dangereuse, en particulier de leur capacité à générer des orages de grêle, l’idée même des sorcières a fait l’objet de discussions controversées vers 1500. La résurgence du petit âge glaciaire a révélé la susceptibilité de la société.
Les énormes tensions créées dans la société à la suite de la persécution des sorcières démontrent à quel point il est dangereux de discuter du changement climatique sous les aspects de la morale.
Ce qu’ils voient ? Des hivers plus longs et plus froids que ceux auxquels ils sont habitués. Des cultures qui déperissent entraînant parfois avec elles des pans importants de l’économie : c’est l’époque où la vigne et le vin, par exemple, disparaissent du centre et du nord de l’Europe. Et des phénomènes climatiques – tempêtes, grêle, gelées et neiges tardives… – qui leur apparaissent sans précédent…
Pour la théologie médiévale, le diable peut intervenir dans le climat
Face à ces phénomènes qui les dépassent, ils vont naturellement chercher des explications. Or à depuis la fin du Moyen Âge, la doctrine chrétienne admet les interférences humaines dans le climat.
Selon les termes de Saint Thomas d’Aquin : « le monde des corps obéit naturellement à celui des esprits pour ce qui est mouvement local. Par conséquent le diable a le pouvoir de causer dans ce monde inférieur tout ce qui peut provenir du mouvement local ». Or la météo est bien un de ces mouvements locaux puisque « le vent, la pluie et d’autres dérangements similaires peuvent être causés par le seul mouvement de la vapeur libérées par la terre ou par l’eau« , rien n’empêche dès lors que le démon et ses alliés s’en mêlent.
S’appuyant sur ce passage de St Thomas, le fameux Malleus Maleficarum, manuel de référence en matière de sorcellerie publié à Strasbourg à la fin du XVe siècle, est parfaitement explicite : « le diable et ses disciples peuvent par sorcellerie créer des éclairs, des orages de grêle, des tempêtes ».
La manipulation de la météo se retrouve donc dans d’innombrables procès en sorcellerie. La sorcière faiseuse de grêle en particulier est un classique de la démonologie : en Lorraine, dans les années 1590, sur près d’un milliers de procès, 22% mentionnent (entre autres) l’invocation de la grêle. Au XVIe siècle, elle figure dans un acte d’accusation sur 5 à Zurich…
La cas de l’été 1562 en Allemagne illustre le lien entre caprices de la météo et vagues de persécutions. En aout 1562, l’Europe centrale est traversée par une violente tempête.
Dans la petite ville de Wiesensteig, entre Stuttgart et Ulm, le seigneur local accepte d’emprisonner quelques femmes. Une mécanique implacable se met en route et bientôt les bûchers fonctionnent à plein régime. Avant la fin de l’année 1562, 63 femmes sont brûlées à Wiesensteig.
La cas n’est pas isolé : on retrouve le même scénario en Allemagne encore en 1570 (famine causée par deux années froides), en Europe centrale à la fin des années 1570 (famine aussi), en Franconie en 1626 (gelée tardive : à Bamberg 600 personnes sont brûlées vives, 900 à Wurzburg…), etc.
Il est donc clair que des épisodes météorologiques défavorables ont joué un rôle dans le déclenchement de certaines vagues de persécutions
Pour l’historien allemand Wolfgang Behringer, la réponse est oui : selon lui, en provoquant des événements climatiques d’apparence anormale voire surnaturelle, l’entrée dans le petit âge glaciaire a provoqué le retour de la chasse aux sorcières dans la seconde moitié du XVIe siècle et l’a amené à des dimensions inconnues jusqu’à là. D’autres, dont le spécialiste français Emmanuel Le Roy Ladurie, se montrent moins catégoriques.
3 ET SI L’ACTIVITE HUMAINE PROTEGEAIT DU GRAND REFROIDISSEMENT ?
Au XVIIIe siècle, plusieurs philosophes ou hommes de sciences commencent à s’interroger sur le fait de savoir si l’action de l’homme peut avoir des conséquences sur le climat.
https://www.encyclopedie-environnement.org/climat/penser-le-changement-climatique-16e-21e-siecles/
Réchauffement au 18eme : responsables, les défrichements
En 1745, les observations du docteur Gautier, correspondant de l’Académie au Québec vont dans le même sens : « Nous avons dit qu’on remarquoit en Canada que le printemps commençoit plus tôt, et l’hiver plus tard qu’anciennement, et qu’on attribuoit ce changement dans la température de l’air à la quantité de bois qu’on avoit abattus et à la quantité de terres qu’on cultivoit maintenant. Les Anciens du pays assurent aussi qu’autrefois on ne commençoit la moisson des bleds que le 15 ou le 16 de septembre, et qu’ils ne parvenoient que rarement à une parfaite maturité »
La conclusion de l’article « climat » de l’Encyclopédie de médecine en 1792 va dans le même sens : « On peut calculer cependant un changement qui est dû à la culture, au défrichemens, aux abbatis des forêts, aux dessèchemens des étangs et des marais. Veut-on une preuve démonstrative de cette vérité ? Que l’on jette un coup d’œil sur l’Amérique, partout où la culture n’a pas gagné, des forêts épaisses que la lumière ne pénètre jamais, des marais que la chaleur du soleil ne peut dessécher, couvrent toute la Terre et rafraîchissent tellement l’atmosphère que lorsqu’on est obligé d’y passer la nuit, on est obligé d’y allumer du feu ».
Refroidissement au 19eme : la faute aux défrichements
C’est sans doute l’agronome Rougier-Labergerie, préfet de l’Yonne, qui en l’an IX (1801) exprime le mieux cette inquiétude nouvelle : « On croit observer déjà des transformations dans la direction des vents, les températures, les précipitations. Les forêts abattues… ont changé le climat, ont ouvert un passage aux vents qui font périr les fleurs des arbres et des vignes, changent les pluies en ondées, les montagnes en rochers, les plaines en champs brûlants » [16]. Au même moment, le prophétique ingénieur François-Antoine Rauch lance l’alarme : « Aussitôt que l’homme a porté sa hache sacrilège, ou la torche guerrière dans les forêts, il a commencé par altérer la chaleur et la fécondité de la Terre, en diminuant le domaine des animaux… en détruisant des végétaux, dans lesquels circulait sans cesse le feu de la vie [17]. » Ouragans et tempêtes, menace grandissante des glaciers résultent pour lui de la dévastation des forêts.
Fin du 19eme début 20èm, le CO2 nous protège du refroidissement climatique
Après avoir été le premier à situer l’effet de serre dans le cycle du carbone, c’est à Svante Arrhenius que revient en 1903 de lier la question du réchauffement climatique à celle de l’utilisation des combustibles fossiles. Mais pour lui, comme pour le médecin québécois Gautier un siècle et demi auparavant, le réchauffement généré par cette combustion devient le gage d’une sécurité future. Il donnait à la Terre l’assurance de repousser une hypothétique nouvelle ère glaciaire et à ses habitants la promesse d’un avenir radieux :
« Par suite de l’augmentation de l’acide carbonique dans l’air, il nous est permis d’espérer des périodes qui offriront au genre humain des températures plus égales et des conditions climatiques plus douces. Cela se réalisera sans doute dans les régions les plus froides de notre Terre. Ces périodes permettront au sol de produire des récoltes considérablement plus fortes qu’aujourd’hui, pour le bien d’une population qui semble en voie d’accroissement plus rapidement que jamais [19]. »
4 Des années 1950 à la fin des années 1970, c’est davantage à la crainte d’un retour du grand froid dont les médias américains ou européens se font l’écho.
L’inquiétude prend en partie appui sur les théories mathématiques du climat développées par le géophysicien croate Mitulin Milankovic qui prévoit le retour cyclique des grandes périodes de glaciation en fonction des variations (connues) de l’orbite et de la rotation terrestre (excentricité variable de l’orbite, obliquité variable de l’écliptique, et précession de l’axe de la Terre) (Lire La théorie astronomique des climats).
Mais elle fait surtout écho à des phénomènes conjoncturels : un contexte international porteur (la « Guerre froide », la peur de l’hiver nucléaire, une baisse des températures (entre 1940 et la fin des années 1970 ou la crise énergétique durant les années 1970. Lors du grand hiver de 1954, l’appel de l’abbé Pierre émeut toute la France.
En 1968, c’était le livre retentissant de Paul Ehrlich, The population Bomb, qui expliquait que l’humanité allait mourir de faim. « La bataille pour nourrir l’humanité est perdue. Au cours des années 1970, des centaines de millions d’êtres humains vont mourir de faim. […] Rien ne peut empêcher une aggravation notable de la mortalité dans le monde. […] D’ici à 1985, l’humanité entrera dans une ère de pénurie des ressources et de pauvreté croissante. » Refroidissement et famine se faisant attendre, les annonces catastrophiques se sont ensuite focalisées sur les pluies acides détruisant les forêts et le trou dans la couche d’ozone (années 1980). L’homme, bien sûr, était responsable de tout cela. Puis ce fut le bug de l’an 2000, qui devait provoquer une guerre nucléaire.
Time titre à plusieurs reprises (décembre 1973, janvier 1977, décembre 1979) sur « The Big Freeze ». En juin 1974, le même magazine, tout comme en France Science et Vie, évoquent l’éventualité d’un nouvel âge de glace, le magazine français proposant même de lutter contre cette évolution… en faisant fondre l’Arctique ! Newsweek n’est pas en reste dans un article de 1975 intitulé « The cooling world » : « Après trois quarts de siècle de conditions extrêmement douces, le climat de la Terre semble se refroidir » .
Une possibilité, suggérée il y a quelques années, est de faire fondre une partie de la couche de glace, épaisse de 2 à 3 m, sur l’océan Arctique. Un océan « Ouvert » tempérerait le climat arctique, provoquant dans ces régions une augmentation de température de 10 à 15 °c. L’un des moyens suggérés pour faire fondre cette masse de glace est, de répandre à sa surface des particules sombres (de la suie, par exemple) pour augmenter ; l’absorption de la radiation solaire. On pourrait envisager également une série d’explosions thermonucléaires « propres » pour rompre la glace et faire remonter vers la surface des eaux plus chaudes. Mais les conséquences d’un tel projet sont encore imprévisibles l’une d’elles pourrait être d’accélérer la glaciation de l’hémisphère Nord, car l’accroissement de l’humidité atmosphérique risquerait d’augmenter considérablement l’enneigement.
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