• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Pour ceux qui aiment l’Histoire : Les sociétés confrontées aux (...)

Pour ceux qui aiment l’Histoire : Les sociétés confrontées aux variations du climat

Pour ceux qui aiment l'Histoire : Les sociétés confrontées aux variations du climat, la recherche désespérée d'explications : dérives fanatiques, peur du refroidissement, peur du réchauffement, sorcières, CO2... mais jamais le soleil ?

 

Les sociétés confrontées aux variations du climat, la recherche désespérée d’explications : dérives fanatiques, peur du refroidissement, peur du réchauffement, sorcières, CO2… mais jamais le soleil ?

 

Il n’existe pas de changement climatique positif : toutes les sociétés se sont construites autour d’un climat relativement stable auquel elles se sont lentement adaptées.

Problème, le climat n’est pas réglé mais mécaniquement variable. Au cours de l’histoire les variations climatiques souvent plus importantes et plus rapides que l’actuelle, ont bouleversé les sociétés. Paradoxalement c’est la peur du refroidissement qui domine …

1 LES PERIODES CHAUDES FURENT PARADOXALEMENT LES PLUS FAVORABLES POUR L’HUMANITE ET LES PERIODES FROIDES SONT ASSOCIEES AUX CRISES

Les premières civilisations de l’Histoire ont dû leur essor à un climat propice. C’est l’intuition de Vincent Boqueho, validée par les données climatiques et météorologiques. Il a défini trois facteurs climatiques de nature à déclencher l’étincelle civilisatrice. Une demi-douzaine de territoires rassemblent ces facteurs sur la planète et Vincent Boqueho a pu constater qu’ils coïncident avec les lieux qui ont vu l’humanité entrer dans l’Histoire, il y a environ 5000 ans. La conclusion ne manquera pas de surprendre : les Olmèques (Mexique), ÉgyptiensSumériensIndiens et autres Chinois doivent à une heureuse conjonction climatique d’avoir inventé avant tous les autres les villes, l’agriculture et l’État.

 Il démontre que l’apparition des foyers de civilisation coïncide avec une notion essentielle : l’existence d’un fort stress climatique, qui tend à développer la culture d’innovation.

Tous les historiens ne partagent pas ce rôle du stress mais les grandes civilisations naissent effectivement dans ce contexte de températures élevés (certainement plus chaudes qu’aujourd’hui.

• La civilisation sumérienne en Mésopotamie, née vers 3500 avant J.-C..
• La civilisation égyptienne, née à peu près en même temps.
• La civilisation sabéenne à cheval sur le Yémen et l’Éthiopie actuels, qui trouve ses racines vers 2500 avant J.-C..
• La civilisation de l’Indus dans l’actuel Pakistan, qui prend son essor vers 2300 avant J.-C..
• La civilisation chinoise dans la vallée du Fleuve Jaune (nord de la Chine actuelle), qui commence à émerger vers 2200 avant J.-C..
• La civilisation indienne dans la plaine du Gange au pied de l’Himalaya, qui prend forme peu à peu de 1700 av J.-C. à 500 avant J.-C..
• La civilisation olmèque au sud du Mexique actuel, qui semble émerger vers 1200 avant J.-C..
• La civilisation de Caral sur la côte pacifique péruvienne, qui pourrait avoir émergé dès 3000 avant J.-C..

 

L’effondrement de ces civilisations s’inscrit dans un moment de refroidissement vers 1200 av JC, la variation serait significative et rapide

L’Effondrement de l’Âge du Bronze (ou de l’Âge du Bronze Final) est un terme moderne faisant référence au déclin et à la chute des principales civilisations méditerranéennes au cours des 13ème et 12ème siècles avant JC. Sa cause, ainsi que ses dates de début et de fin, sont débattues par les chercheurs depuis plus d’un siècle, le changement climatique semble une explication crédible. Ce qui est clairement connu, c’est qu’entre environ 1250 et 1150 avant JC, de grandes cités furent détruites, des civilisations entières tombèrent, les relations diplomatiques et commerciales furent rompues, des systèmes d’écriture disparurent, et qu’il y eut une dévastation généralisée et des morts à une échelle jamais connue auparavant.

Le climat se réchauffe ensuite vers le V eme siecle avant JC, apogée de la Grèce antique puis vers l’époque du Christ, apogée de Rome. Mais le constat est là : « L’époque romaine était marquée pr un climat majoritairement humide et chaud et relativement stable », explique Ulf Büngten, chercheur au Swiss Federal Research Institute de Zurich (Suisse) qui ajoute : « Le déclin de l’Empire romain d’Occident s’accompagne d’un climat nettement plus froid et plus instable à partir de 250 après J.-C. »

CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN ET REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE

Pour établir leurs données, l’équipe de scientifiques, composée de climatologues mais également d’archéologues, de géographes et d’historiens, a étudié les cernes d’environ 9.000 arbres en se servant de bois fossilisés, de bois historiques et plus récemment de bois vivants provenant d’Allemagne et de France ainsi que d’Italie et d’Autriche. « Nous nous sommes servis de chênes pour dresser l’historique des précipitations et de conifères d’altitude pour établir les températures », précise encore le chercheur

https://www.lefigaro.fr/sciences/2011/01/18/01008-20110118ARTFIG00772-les-cernes-d-arbres-le-climat-et-la-chute-de-l-empire-romain.php# : :text=Mais%20le%20constat%20est%20l%C3%A0,nettement%20plus%20froid%20et%20plus

D’après l’étude, la phase de fortes fluctuations météorologiques a duré un peu plus de 300 ans et, note le communiqué de l’institut suisse, « coïncide avec la catastrophe socio-économique des invasions barbares ». Des barbares « qui ont profité du fait que le Rhin avait gelé », rappelle Emmanuel Garnier, professeur à l’université de Caen-CNRS et historien du climat qui souligne d’autres influences majeures, à commencer par le facteur religieux avec les débuts du christianisme.

Des chercheurs mettent en parallèle changements climatiques et événements historiques.

https://16e02f37e5e23c0475a2cfb989741226.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-40/html/container.html

MAUVAIS MOYEN AGE PESTE NOIRE ET REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE

Les « coïncidences » présentées dans l’article de Science ne s’arrêtent pas à l’Empire romain. Les chercheurs relèvent ainsi une hausse des températures et des précipitations à partir du VIIe siècle qui aurait favorisé l’épanouissement culturel du Moyen-Âge. A contrario, la guerre de Trente Ans (première moitié du XVIIe siècle) correspond à une période froide accompagnée de famine.

Emmanuel Garnier, pour sa part, fourmille d’exemples où l’histoire ne peut se passer du climat. Près de cent mille musulmans chassés d’Espagne au tout début du XVIIe siècle « sont accueillis en France par Henri IV et plutôt bien acceptés par la population.

 Mais lorsqu’une terrible sécheresse apparaît en 1610 et 1611, ils sont alors montrés du doigt, accusés de jeter des sorts météorologiques. Henri IV venant de mourir, la régente cède et ordonne leur expulsion. En 1612, des dizaines de milliers d’entre eux sont embarqués, ils iront se réfugier au Maghreb et en Turquie », raconte ainsi le chercheur qui rappelle que l’Europe a connu des réfugiés climatiques bien avant que cette notion n’apparaisse récemment. Emmanuel Garnier ne peut pas non plus s’empêcher de porter son regard de scientifique sur les révoltes actuelles dans les pays du Maghreb poussé par un prix de la farine qui flambe. « Comme en 1788 en France », souligne-t-il.

 

2 LES EXPLICATIONS RELIGIEUSES DES CONTEMPORAINS

Le climat a longtemps fait l’objet d’une approche religieuse ou mystique. Il était fréquent de prier pour obtenir du beau temps ou de la pluie, voire même d’organiser des processions tout spécialement consacrées, comme en Espagne. À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, des centaines de sorcières ont été brûlées en Allemagne, notamment à la suite de gelées ayant détruit les raisins et dont elles étaient tenues pour responsables.

La chasse aux sorcières prend naissance dans les Alpes au milieu du XVe siècle. Elle est lancé « officiellement » par une bulle papale de 1484. Un temps contenue par les critiques des humanistes, elle embrase l’Europe dans la seconde moitié du XVIe siècle et culmine au tournant du XVIe et du XVIIe siècle. Pendant cette période, au moins 110.000 procès en sorcellerie ont lieu dont 60.000 se terminent par une exécution.

« La chasse aux sorcières, qui a fait au moins 60.000 victimes en Europe, se déroule au moment où le continent entre dans le petit âge glaciaire. Changement climatique et persécutions sont-ils liés ? »

En plus des données climatiques objectives, des réactions subjectives ou sociales peuvent également servir d’indicateurs dans l’évaluation des changements climatiques. Concernant le petit âge glaciaire, la conception de la sorcellerie est d’une importance énorme. La fabrication du temps compte parmi les capacités traditionnelles des sorcières. 

A la fin du 14ème et 15èmesiècles, la conception traditionnelle de la sorcellerie s’est transformée en l’idée d’une grande conspiration de sorcières, pour expliquer des phénomènes climatiques « non naturels ». En raison de leur nature dangereuse, en particulier de leur capacité à générer des orages de grêle, l’idée même des sorcières a fait l’objet de discussions controversées vers 1500. La résurgence du petit âge glaciaire a révélé la susceptibilité de la société. 

 Les énormes tensions créées dans la société à la suite de la persécution des sorcières démontrent à quel point il est dangereux de discuter du changement climatique sous les aspects de la morale.

Ce qu’ils voient ? Des hivers plus longs et plus froids que ceux auxquels ils sont habitués. Des cultures qui déperissent entraînant parfois avec elles des pans importants de l’économie : c’est l’époque où la vigne et le vin, par exemple, disparaissent du centre et du nord de l’Europe. Et des phénomènes climatiques – tempêtes, grêle, gelées et neiges tardives… – qui leur apparaissent sans précédent…

Pour la théologie médiévale, le diable peut intervenir dans le climat

Face à ces phénomènes qui les dépassent, ils vont naturellement chercher des explications. Or à depuis la fin du Moyen Âge, la doctrine chrétienne admet les interférences humaines dans le climat.
Selon les termes de Saint Thomas d’Aquin : « le monde des corps obéit naturellement à celui des esprits pour ce qui est mouvement local. Par conséquent le diable a le pouvoir de causer dans ce monde inférieur tout ce qui peut provenir du mouvement local ». Or la météo est bien un de ces mouvements locaux puisque « le vent, la pluie et d’autres dérangements similaires peuvent être causés par le seul mouvement de la vapeur libérées par la terre ou par l’eau« , rien n’empêche dès lors que le démon et ses alliés s’en mêlent.
S’appuyant sur ce passage de St Thomas, le fameux Malleus Maleficarum, manuel de référence en matière de sorcellerie publié à Strasbourg à la fin du XVe siècle, est parfaitement explicite : « le diable et ses disciples peuvent par sorcellerie créer des éclairs, des orages de grêle, des tempêtes ».

La manipulation de la météo se retrouve donc dans d’innombrables procès en sorcellerie. La sorcière faiseuse de grêle en particulier est un classique de la démonologie : en Lorraine, dans les années 1590, sur près d’un milliers de procès, 22% mentionnent (entre autres) l’invocation de la grêle. Au XVIe siècle, elle figure dans un acte d’accusation sur 5 à Zurich…

La cas de l’été 1562 en Allemagne illustre le lien entre caprices de la météo et vagues de persécutions. En aout 1562, l’Europe centrale est traversée par une violente tempête.
Dans la petite ville de Wiesensteig, entre Stuttgart et Ulm, le seigneur local accepte d’emprisonner quelques femmes. Une mécanique implacable se met en route et bientôt les bûchers fonctionnent à plein régime. Avant la fin de l’année 1562, 63 femmes sont brûlées à Wiesensteig.

La cas n’est pas isolé : on retrouve le même scénario en Allemagne encore en 1570 (famine causée par deux années froides), en Europe centrale à la fin des années 1570 (famine aussi), en Franconie en 1626 (gelée tardive : à Bamberg 600 personnes sont brûlées vives, 900 à Wurzburg…), etc.

Il est donc clair que des épisodes météorologiques défavorables ont joué un rôle dans le déclenchement de certaines vagues de persécutions

Pour l’historien allemand Wolfgang Behringer, la réponse est oui : selon lui, en provoquant des événements climatiques d’apparence anormale voire surnaturelle, l’entrée dans le petit âge glaciaire a provoqué le retour de la chasse aux sorcières dans la seconde moitié du XVIe siècle et l’a amené à des dimensions inconnues jusqu’à là. D’autres, dont le spécialiste français Emmanuel Le Roy Ladurie, se montrent moins catégoriques.

3 ET SI L’ACTIVITE HUMAINE PROTEGEAIT DU GRAND REFROIDISSEMENT ?

Au XVIIIe siècle, plusieurs philosophes ou hommes de sciences commencent à s’interroger sur le fait de savoir si l’action de l’homme peut avoir des conséquences sur le climat.

https://www.encyclopedie-environnement.org/climat/penser-le-changement-climatique-16e-21e-siecles/

Réchauffement au 18eme : responsables, les défrichements

 En 1745, les observations du docteur Gautier, correspondant de l’Académie au Québec vont dans le même sens : « Nous avons dit qu’on remarquoit en Canada que le printemps commençoit plus tôt, et l’hiver plus tard qu’anciennement, et qu’on attribuoit ce changement dans la température de l’air à la quantité de bois qu’on avoit abattus et à la quantité de terres qu’on cultivoit maintenant. Les Anciens du pays assurent aussi qu’autrefois on ne commençoit la moisson des bleds que le 15 ou le 16 de septembre, et qu’ils ne parvenoient que rarement à une parfaite maturité »

 La conclusion de l’article « climat » de l’Encyclopédie de médecine en 1792 va dans le même sens : « On peut calculer cependant un changement qui est dû à la culture, au défrichemens, aux abbatis des forêts, aux dessèchemens des étangs et des marais. Veut-on une preuve démonstrative de cette vérité ? Que l’on jette un coup d’œil sur l’Amérique, partout où la culture n’a pas gagné, des forêts épaisses que la lumière ne pénètre jamais, des marais que la chaleur du soleil ne peut dessécher, couvrent toute la Terre et rafraîchissent tellement l’atmosphère que lorsqu’on est obligé d’y passer la nuit, on est obligé d’y allumer du feu ».

Refroidissement au 19eme : la faute aux défrichements

C’est sans doute l’agronome Rougier-Labergerie, préfet de l’Yonne, qui en l’an IX (1801) exprime le mieux cette inquiétude nouvelle : « On croit observer déjà des transformations dans la direction des vents, les températures, les précipitations. Les forêts abattues… ont changé le climat, ont ouvert un passage aux vents qui font périr les fleurs des arbres et des vignes, changent les pluies en ondées, les montagnes en rochers, les plaines en champs brûlants » [16]. Au même moment, le prophétique ingénieur François-Antoine Rauch lance l’alarme : « Aussitôt que l’homme a porté sa hache sacrilège, ou la torche guerrière dans les forêts, il a commencé par altérer la chaleur et la fécondité de la Terre, en diminuant le domaine des animaux… en détruisant des végétaux, dans lesquels circulait sans cesse le feu de la vie [17]. » Ouragans et tempêtes, menace grandissante des glaciers résultent pour lui de la dévastation des forêts.

Fin du 19eme début 20èm, le CO2 nous protège du refroidissement climatique

Après avoir été le premier à situer l’effet de serre dans le cycle du carbone, c’est à Svante Arrhenius que revient en 1903 de lier la question du réchauffement climatique à celle de l’utilisation des combustibles fossiles. Mais pour lui, comme pour le médecin québécois Gautier un siècle et demi auparavant, le réchauffement généré par cette combustion devient le gage d’une sécurité future. Il donnait à la Terre l’assurance de repousser une hypothétique nouvelle ère glaciaire et à ses habitants la promesse d’un avenir radieux :

« Par suite de l’augmentation de l’acide carbonique dans l’air, il nous est permis d’espérer des périodes qui offriront au genre humain des températures plus égales et des conditions climatiques plus douces. Cela se réalisera sans doute dans les régions les plus froides de notre Terre. Ces périodes permettront au sol de produire des récoltes considérablement plus fortes qu’aujourd’hui, pour le bien d’une population qui semble en voie d’accroissement plus rapidement que jamais [19]. »

Des années 1950 à la fin des années 1970, c’est davantage à la crainte d’un retour du grand froid dont les médias américains ou européens se font l’écho.

L’inquiétude prend en partie appui sur les théories mathématiques du climat développées par le géophysicien croate Mitulin Milankovic qui prévoit le retour cyclique des grandes périodes de glaciation en fonction des variations (connues) de l’orbite et de la rotation terrestre (excentricité variable de l’orbite, obliquité variable de l’écliptique, et précession de l’axe de la Terre) (Lire La théorie astronomique des climats).

Mais elle fait surtout écho à des phénomènes conjoncturels : un contexte international porteur (la « Guerre froide », la peur de l’hiver nucléaire, une baisse des températures (entre 1940 et la fin des années 1970 ou la crise énergétique durant les années 1970. Lors du grand hiver de 1954, l’appel de l’abbé Pierre émeut toute la France.

En 1968, c’était le livre retentissant de Paul Ehrlich, The population Bomb, qui expliquait que l’humanité allait mourir de faim. « La bataille pour nourrir l’humanité est perdue. Au cours des années 1970, des centaines de millions d’êtres humains vont mourir de faim. […] Rien ne peut empêcher une aggravation notable de la mortalité dans le monde. […] D’ici à 1985, l’humanité entrera dans une ère de pénurie des ressources et de pauvreté croissante. » Refroidissement et famine se faisant attendre, les annonces catastrophiques se sont ensuite focalisées sur les pluies acides détruisant les forêts et le trou dans la couche d’ozone (années 1980). L’homme, bien sûr, était responsable de tout cela. Puis ce fut le bug de l’an 2000, qui devait provoquer une guerre nucléaire.

 Time titre à plusieurs reprises (décembre 1973, janvier 1977, décembre 1979) sur « The Big Freeze ». En juin 1974, le même magazine, tout comme en France Science et Vie, évoquent l’éventualité d’un nouvel âge de glace, le magazine français proposant même de lutter contre cette évolution… en faisant fondre l’Arctique ! Newsweek n’est pas en reste dans un article de 1975 intitulé « The cooling world » : « Après trois quarts de siècle de conditions extrêmement douces, le climat de la Terre semble se refroidir » .

Une possibilité, suggérée il y a quelques années, est de faire fondre une partie de la couche de glace, épaisse de 2 à 3 m, sur l’océan Arctique. Un océan « Ouvert » tempérerait le climat arctique, provoquant dans ces régions une augmentation de température de 10 à 15 °c. L’un des moyens suggérés pour faire fondre cette masse de glace est, de répandre à sa surface des particules sombres (de la suie, par exemple) pour augmenter ; l’absorption de la radiation solaire. On pourrait envisager également une série d’explosions thermonucléaires « propres » pour rompre la glace et faire remonter vers la surface des eaux plus chaudes. Mais les conséquences d’un tel projet sont encore imprévisibles l’une d’elles pourrait être d’accélérer la glaciation de l’hémisphère Nord, car l’accroissement de l’humidité atmosphérique risquerait d’augmenter considérablement l’enneigement.


Moyenne des avis sur cet article :  2.83/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

29 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 7 avril 2023 09:00

    Trop complexe pour un « cerveau » d’écolo-neuneu, n’allez pas leur carboniser leur religion de substitution.

    Les cerveaux de homard pour reprendre la métaphore de Jordan Peterson.




    • Matière 8 avril 2023 11:27

      @paparazzo Oui et en plus il réfléchit, voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=1pqtu5dJIQ4


    • Sirius paparazzo 7 avril 2023 09:01

      « E pur si muove ! » 


      • Yann Esteveny 7 avril 2023 09:14

        Message à tous,

        Pour ceux qui aiment l’Histoire, les manipulations médiatiques pour instaurer des peurs sur les populations et les contrôler : climat, maladie, patrie.

        Une bonne dose de peur du « réchauffement climatique », du Covid-19 et du « fascisme » permet à l’oligarchie de diriger les masses.

        Bravo à ceux qui ne tombent plus dans ces pièges !


        • Sirius paparazzo 7 avril 2023 09:23

          @Yann Esteveny

          la bête du Gévaudan, c’était bien aussi



          • chantecler chantecler 7 avril 2023 12:21

            @troletbuse
            On appelle ça passage à niveau !
            Laissons faire !


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 7 avril 2023 12:40

            C’est un concept médiatique plus vaporeux encore que « communauté internationale ». Généralement, quand la presse l’invoque, c’est qu’on traite d’une question pour laquelle il n’y a aucun consensus. Le problème c’est que convoquer un expert sur un plateau de télé qui va vous dire « on n’en sait foutrement rien, et c’est mathématiquement imprédictible et impossible à modéliser », ça fait pas recette. Il faut du spectaculaire, c’est faisable en restant dans le cadre de la science, il suffit de dire « il y a une probabilité que » événement catastrophique, milliards de morts etc. Quand la catastrophe n’arrive pas, il suffit d’invoquer le principe de précaution, la dite « probabilité » fut-elle infinitésimale.


            • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 7 avril 2023 12:43

              @Opposition contrôlée
              PS : il manque la première phrase :

              Dès qu’on entend prononcer « communauté scientifique », il faut sortir son revolver.



            • Eric F Eric F 7 avril 2023 15:55

              On peut prendre le problème autrement :
              -Qu’est-ce qui dégage du CO2 ?
               les combustions.
              -Est-ce que les combustions ne dégagent que du CO2 ?
               Non, elles dégagent aussi des fumées, microparticules, oxydes d’azote,
               oxydes de soufre, et autres polluants néfastes pour la santé et pour la nature.
              -Voulez-vous réduire l’émission de ces particules et oxydes ?
               Réduisons les combustions (charbon, pétrole, bois, gaz...).
               ....dans la foulée, ça réduira aussi les émission de CO2
               (tant mieux dirons les uns, tant pis, dirons les autres).


              • joletaxi 7 avril 2023 18:08

                @Eric F
                micro particules, une daube « étude » commanditée par l’EPA américaine, qui malgré de multiples injonctions et procédures, n’a jamais voulu publier les données ayant servi à statistiquement trouver des morts
                oxydes d’azote dont la taux varie naturellement plus que ce que pourrait produire la combustion dans un moteur(les oxydes d’azote ne s produisent que dans des pressions élevées)
                oxydes de souffre, cela fait belle lurette que les pétroles sont désulfurisés
                la dernière centrale mise en ligne en Allemagne n’émettait aucun polluant, ils l’ont évidemment fermée( quelques milliards de + ou de bof)

                je trouve symptomatique de la société, qu’un artleic qui expose des faits qui devraient nous interroger sur l’hystérie actuelle d’un petit degré de réchauffement en 150 ans, au demeurant sans aucune conséquence dommageable, que du contraire ne trouve aucun écho
                on préfère s’épancher sur la corrida, le dernier borborygme de Vlad,alors que cette folie sectaire va nous ruiner du moins nous autres occidentaux
                finalement,après l’épisode covid on a compris que les populations sont moutonnières, dans ce cas-ci des lemmings


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 8 avril 2023 07:26

                Bon article.

                A préciser la rencontre de Paul Ehrlich, et Julian Simon.

                Julian Simon théoricien des mathématiques et de l’économie cornucopienne.

                Ils ont parié ensemble l’épuisement des ressources pour l’un, et l’autre la découverte de plus en plus de ressources.

                Simon propose donc à Ehrlich de choisir un panier de 5 matières premières et si elles deviennent rares et chères au bout de 10 ans Ehrlich gagne et si elles deviennent Simon gagne.


                Simon a gagné, haut la main !


                Mais hélas les théories cornucopiennes sont ignorées en France, en économie, en éducation nationale et fait de notre pays des Français niveau 4 ans en économie.

                Julian Simon devrait faire partie des programmes, alors qu’en 2023 on en fait plus sur Marx en seconde et que tous les étudiants comme les profs ignorent Simon.


                Aujourd’hui en 2023, 80% de la population confond les ressources naturelles et les ressources utiles sans en comprendre la différence et pense en jeu en circuit fermé.


                Combien d’intellos expliquent que les ressources sont épuisables et que c’est un drame, alors qu’ils ne comprennent pas que les ressources que nous utilisons sont les ressources utiles et qu’elles sont interchangeables, alternatives simplment parce que ce n’est pas intuitif et que les gens n’ont pas étés éduqués à l’économie de marché.

                https://leblogdenathaliemp.com/2021/01/22/epuisement-des-ressources-le-dementi-du-pari-simon-ehrlich/


                • Legestr glaz Legestr glaz 8 avril 2023 08:52

                  @Spartacus Lequidam

                  copié-collé : « ’ Ils ont aussi constaté que les produits qui s’achetaient avec 60 minutes de travail en 1980 ne demandaient plus que 21 minutes de travail en 2017 »...

                  Et pourquoi ce gain de temps ? 

                  Vous « enlevez les énergies fossiles » de la production industrielle et le monde s’arrête.

                  https://www.alamyimages.fr/photos-images/exploitation-minière.html ?sortBy=relevant


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 8 avril 2023 09:54

                  @Legestr glaz
                  Que c’est con comme raisonnement, et montre a quel point les Français sont ignorants.

                  Personne n’utilise des « énergies fossiles », mais des Energie fossiles transformées.

                  Dans ta voiture ru met pas du « pétrole » tu mets de l’essence, c’est a dire une énergie « utile ».
                  Si les ressources naturelles sont « épuisables » les ressources utiles sont infinies, remplaçables, alternatives et si tu comprenais cela tu serai moins ignorant du cornucopien.

                  Une voiture elle ne roule pas qu’au pétrole, elle peut rouler au gaz, à l’air comprimé, à pédale, au nucléaire, à l’éolien, au solaire, à l’alcool, ou même la gravité.

                  Les énergies fossiles sont infinies, simplement parce qu’une matière première est matière première parce qu’on le décide.
                  On est passé de l’énergie du mammouth à celle du cheval, à la machine à vapeur à celle du pétrole, à celle du gaz, à celle du nucléaire et c’est pas terminé.
                  L’imagination de l’homme est infinie.

                  Les gens comme toi à l’époque du roi soleil n’aurai jamais imaginé le Smartphone, et expliquaient qu’on ne pourrai jamais se passer de chevaux.


                • pemile pemile 8 avril 2023 10:11

                  @Spartacus Lequidam « Personne n’utilise des « énergies fossiles », mais des Energie fossiles transformées. »

                  Va bosser dans les mines de charbon, y’a encore de belles réserves ?


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 9 avril 2023 07:51

                  @pemile

                  L’Inde a ouvert 121 nouvelles mines en 2021, et la Chine en a ouvert 42.

                  Le charbon est transformé en gaz, il n’est pas utilisé comme tel de nos jours.

                  Mais va expliquer la réalité à ceux qui sont incapables de se remettre en cause et préfèrent conspuer que de réfléchir.


                • LeMerou 25 avril 2023 06:49

                  @Spartacus Lequidam

                  Bonjour,
                  J’avoue que c’est stupéfiant de lire de tel propos, j’en reste presque coi.

                  « Les énergies fossiles sont infinies, simplement parce qu’une matière première est matière première parce qu’on le décide. »

                  C’est tout d’abord méconnaitre la définition d’une « énergie fossile », ces dernières sont la base du développement de l’ère industrielle. Se dire, penser même que n’importe quoi selon notre bon vouloir pourrait se substituer à ce qui est employé aujourd’hui, tient de la science fiction, tant « l’humanité » n’à pas atteint un stade de développement ou de maturité permettant éventuellement de le faire et je pense que si elle en était à ce stade, l’humanité serait déjà plus humble et vivrait différemment.

                  Il est toujours très étonnant de lire de tel propos sous-entendant que « l’imagination humaine est infinie » sans limite ajouterais-je au tableau. Ces grandes affirmations ne sont généralement jamais suivies de propositions, d’idées de génie, permettant d’étayer ceux-ci.
                  Je l’affirme du fait de mon statut social, de mon savoir, et c’est donc une vérité encore méconnue de l’humanité, qui ne soupçonne pas son pouvoir sur notre modeste planète. Trop fort..non ?
                   
                  Qu’importe, affirmer pour vous reprendre , que nous n’utilisons pas « d’énergies fossiles » directement mais simplement les produits issus de sa transformation n’est que verbiage philosophique de salon soupoudré d’inconscience.
                  A toute fin utile, l’énergie nucléaire n’est pas considéré comme une énergie fossile.

                  Il est clair que la planète peut vivre sans l’humanité, d’ailleurs elle le fait, toujours en perpétuelle évolution, notamment sismique. « L’histoire » permet de raccrocher des faits à ses états successifs. C’est aussi fort de ces faits, que se développe un état d’esprit de reniement de l’impact participatif de l’humanité sur ce qu’il l’entoure, cela rassure et permet de faire durer le système.

                  Nous polluons notre air, nos sols et notre eau, qui sont quand même les composants essentiels de la vie sur terre, ne prenant en compte que l’humain, le restant n’ayant qu’à s’adapter...

                  Ce que l’humanité dans sa suffisance grandissant plus vite que son savoir, n’arrive pas à percevoir c’est qu’elle est aussi fragile, qu’une fourmilière que l’ont écrase par négligence, alors une partie de pseudo intellectuels de salon, même diplômés en tout genre, rêve, font même des prédications, développent de brillantes théories.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 avril 2023 09:03

                  @LeMerou
                   
                   en effet, la pensée que les énergies fossiles sont infinies ne peut naître que dans un esprit qui croit que les arbres montent jusqu’au ciel, un esprit malade de ses contradictions.


                • Gaspard des Montagnes Max31 8 avril 2023 07:41

                  Lisez et vous comprendrez de quoi il retourne vraiment dans ce post !!

                  Pour ceux qui veulent comprendre à quoi se réfère républicain, voici le lien vers la publication scientifique :

                  https://www.researchgate.net/publication/258215955_Pacific_Ocean_Heat_Conten t_During_the_Past_10000_Years

                  Comme quoi une série de données pour un lieu précis sortie de son contexte induit une généralisation largement abusive !!


                  • mmbbb 8 avril 2023 10:13

                    La fin des civilisations dut au climat , votre propos est un peu rapide 

                    Exemple des sumeriens , l irrigation prolongée aurait modifié les caractéristiques physico chimiques du sol selon certains chercheurs , Ce qui n est pas idiot comme hypothese .

                    Quant à l empire romain , la peste « antonine » a fait des ravages . Il s agit avant tout de mauvaises conditions d hygiènes .

                    Les Romains avaient construit le Limes , un ensemble de fortification pour se preserver des hordes barbares du nord et Alaric mit a sac Rome en 410 apres JC.

                    La révolution francaise , l explosion du volcan Laki a entraine de mauvaise récolte mais la spéculation sur le blé a été plus un vecteur de la révolte du peuple 

                    Donc votre relation entre changement clmatique et chute des empires est a prendre avec quelques précautions, Vous pechez par exces en vous appuyant sur les etudes historiques , Il faudrait que le contexte d alors soit mis en perspective .

                    Quant a votre raisonnement , il pêche par ceci comme LAVAU qui s attachat à fournir des données et des études sur le passé , certes justes, vous omettez de mentionner l explosion demographique , chaud froid , un excès de variations climatiques provoquera d amples migrations humaines qui seront un des factuers de troubles sociaux .


                    • joletaxi 8 avril 2023 14:15

                      @mmbbb

                      oui oui, tout cela est très embêtant, aussi on va tout faire pour minimiser, nier, manipuler car bien évidemment cela ruine le récit imposé
                      par exemple, retrouver des souches d’arbre dans le lit d’un glacier qui fond, ou des restes de tombes, d’habitation, de champs dans un autre glacier en récession , et tant d’autres petits cailloux dans la chaussure des Phimipulus de bazar, tout cela devrait au moins faire sonner le bulschitalarm non ?

                      tiens, ils ont de 4X4 sur Mars

                      https://pgibertie.com/2023/04/04/alerte-les-soucoupes-volantes-des-martiens-fonctionnent-au-diesel-leur-planete-se-rechauffe-plus-vite-que-la-terre-cest-pire-sur-la-lune/

                      et petit rappel qui rend inécoutable le concert de fin du monde de cette clique

                      https://rclutz.com/2023/04/07/the-less-it-warms-the-louder-is-zero-carbon-push/


                    • quijote 8 avril 2023 14:07

                      Il va falloir ressortir les fourches et les torches de la cave... Peut-être même la machine de Guillotin...

                      Le patron de JPMorgan veut que tous les gouvernements du monde imitent celui des Pays-bas et exproprient les terres des propriétaires pour atteindre cette folie pure du projet messianique « Net Zéro ». Dont je rappelle qu’il est l’équivalent poli de « Mort aux pauvres ! ». La moitié de la planète...

                      https://twitter.com/KeillerDon/status/1644302055635402752/photo/1

                      Si c’est eux ou nous, alors il faut que ce soit nous. Qu’ils crèvent et cette râclure de Jamie Dimon le premier.


                      • mmbbb 8 avril 2023 15:12

                        Begaudeau devrait plutot débattre avec Denis Daeninckk, communiste et un des idiots utiles des barbus d Aubervillers .

                        Il ne le fera pas parce que ce type est dans le déni permanent .

                        Et pourtant ce ne sont les « beaufs de francais » qu il abhorre qui ont eu la peau de Cabus et de Charlie .

                        Idem pour Paty 

                        Ce type est un sale type .


                        • mmbbb 8 avril 2023 15:24

                          @mmbbb hors propos je me suis trompe


                        • josy&jacq josy&jacq 8 avril 2023 18:21

                          « Paradoxalement » ,

                          Tu avais oublié ta tête au vestiaire ?


                          • mmbbb 10 avril 2023 15:50

                            @josy&jacq il vaut mieux oublier sa tête au tête au vestiaire que de l avoir sous le bras comme S Paty , mon cher LAVAU .


                          • troletbuse troletbuse 12 avril 2023 13:44

                            Le réchauffement climatique, une manipulation de la fausse élite pour installer la dictature, le CO² n’étant pas un gaz à effet de serre.

                            En 2023, le pétrole devrait manquer, la température de la Terre à 30°C, des millions de m² sous les eaux, etc

                            Allez les gogos, applaudissez à toutes ces prévisions identiques à celles du Maire 2 sur l’économie russe. smiley

                            Sans oublier la sécheresse afin que Tarlouzette échange de l’eau contre des hydrocarbures, la raison de son déplacement à Savines le Lac.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité