Pour comprendre la logique interne et les enjeux réels des événements politico-sanitaires de 2020... (en route vers le « Nouveau Monde » !)
L’hypothèse qu’avance ce long article de synthèse ouvert à tous pour comprendre les incohérences vertigineuses de la politique sanitaire depuis 6 mois en France, comme dans d’autres nations, est que le confinement généralisé, avec arrêt de l’économie du pays, et aujourd’hui la mascarade de la substitution des « cas positifs » anodins aux chiffres de létalité pour faire perdurer le climat anxiogène et les restrictions de libertés publiques, semble répondre parfaitement à un ressort central caché d’effondrement du pays, de nécessité de recourir impérativement toujours plus au « Piège de la Dette », d’être ensuite livré pieds et poings liés dans les mains de la Troïka (en premier lieu la Banque Centrale Européenne aux mains des grands argentiers privés) comme la Grèce il y a une décennie. En parallèle à l’hyper-crise financière mondialisée inéluctable à venir, s’ensuivrait logiquement l’effondrement de « l’État-Social » français (et de ceux de ses voisins européens du Sud et d’ailleurs), et le basculement explicite dans une dictature d’ingénierie sociale européenne d’un nouveau type en lien systémique avec une gouvernance financière mondialisée. Celle-ci étant elle-même au cœur du cadre mondial d’une « guerre de 4ème génération », de plus en plus perceptible depuis « l’offensive » de mars dernier à l’occasion d’une pandémie de gravité modérée, pour imposer aux peuples par la duplicité et le mensonge ses valeurs liberticides, son contrôle social, et son pouvoir sans partage. Que cette thèse se voit confirmée ou légèrement et infirmée ne change rien au fait qu’il est encore temps d’agir en soi et collectivement pour opter vers un scénario infiniment plus positif, ouvrant sur le meilleur, ce qui dépend juste en fin de compte de la conscience de tout un chacun… S’éveiller, s’écouter intérieurement, sortir d’une posture de « Moutruche » dans laquelle on attend tout de l’extérieur, retrouver son pouvoir créateur, relève de la plus urgente nécessité. Une « révolution de conscience » selon l’expression d’Edgar Morin dans son ouvrage si bien titré « Le Paradigme perdu, la nature humaine » (1973), est ainsi déjà en émergence accélérée et salvatrice, notamment sur les réseaux sociaux. Mais chacun à son rythme, le but de ces lignes - à lire si envie avec beaucoup de détachement et de hauteur - n’étant pas d’ajouter de la peur à celle abondamment créée par les médias industriels mimétiques, ne vous sentez donc surtout pas obligé de lire ce qui suit, ce n’est peut-être pas encore le moment pour vous. Et ce n’est pas un problème. D’autre part, dans le contexte actuel de « pensée unique » véhiculée par la pluralité illusoire des industries médiatiques, j’ai bien conscience que mes propos de décodage critique seront inévitablement taxés de « conspirationnistes » par certains, ce à quoi l’on peut naturellement répondre que s’il y a peu ou prou de multiples analyses complotistes qui circulent sur les réseaux sociaux et ailleurs, c’est qu’il existe en certains cas des comploteurs… Et Dieu sait qu’ils semblent nombreux et fort déterminés en ce moment ! De multiples liens vidéo sont enfin proposés pour bénéficier de sources d’information non corrompues sur le sujet.
Vous êtes encore là ? Merci et bravo ! Petit retour donc d'un européen convaincu qui a vu sombrer par petites touches un bel idéal depuis bien des années déjà ! Pour contribuer calmement et positivement aux débats en cours, notamment pour apporter quelques éléments de réponse en remontant dans le temps à ceux qui se demandent à quoi rime l’acte extrémiste d’un « confinement généralisé » absurde et d’une « mascarade » qui ne l’est pas moins… Souhaitant exercer mes droits élémentaires de citoyen quant aux libertés d’opinion et d'expression, et ce de manière informative, positive et constructive dans l'intérêt de tous, car il y a urgence, voici une modeste analyse très partielle et parcellaire faute de temps (il faudrait écrire un livre !) de « décodage » souterrain des manipulations en cours sur le long terme, en résumé succinct d’une conscience ordinaire, une histoire parmi d’autres, en fonction d’un vécu intellectuel des 40 dernières années… J’ajoute que ma sensibilité est écologique depuis toujours, mais que comme il n’a jamais existé à mes yeux de véritable parti écologique en France, la question de ce type d’adhésion politique ne s’est jamais posée.
1. Une « défaite européenne » majeure il y a 30 ans
Dans les années 80, s'opposent principalement deux projets et modèles d'Europe, une Europe économique et solidaire à visée souverainiste défendue notamment par la France et l'Allemagne et une majorité d'autres pays, et dont le modèle de développement proposait à l’époque une « Europe vertueuse » à 3 cercles d'intégration concentrique (cf. les anciens articles du journal Le Monde de Paul Fabbra), respectueuse des droits sociaux, et une « Europe de commerce » uniquement et de « guerre économique », défendue en solo par le Royaume-Uni, avec son idée réductrice du « grand marché européen ». La presse économique française parlait alors de l'isolement de la vision anglaise minoritaire, du refus continental de l'idéologie ultralibérale mondialisée de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan, qui n'avaient alors selon elle aucune chance de passer. Or c'est cette dernière qui a triomphé en Europe (« la Communauté économique européenne des douze » à l’époque) ! L'ironie veut que ce soit ce même Royaume-Uni qui quitte l'Europe aujourd'hui, le peuple anglais ne supportant plus la désindustrialisation et la paupérisation induites par l’ultralibéralisme mises en place en Grande-Bretagne, en avance sur le calendrier de l’Europe continentale. Les citoyens anglais ont réussi fugitivement à faire entendre leur voix à l’occasion du référendum « imprudent » de 2016, cela en déjouant les sondages et calculs de ses élites au pouvoir. La France n’a pas eu cette chance en 2005, le « non » au référendum constitutionnel et la requête des citoyens français d’une « révision de la copie », et d’un « Plan B », s’étant heurté à une fin de non recevoir de la part de la Commission européenne : « lI n’y a pas de Plan B ». A l’époque, j’avais cru entendre à nouveau Margaret Thatcher : « Il n’y a pas d’alternative » (à l’ultra-libéralisme). Une pensée unique et idéologique, un parfait mensonge, alors qu’il existe évidemment une pluralité d’alternatives à élaborer démocratiquement, que l’industrie médiatique, en faillite dans son rôle de « 4ème pouvoir », prend soin d’éviter. Et l’on ne peut que sourire à « l’inversion des valeurs » sur 3 décennies, avec des États-Unis devenus en quelque sorte « souverainistes » (temporairement ?), et une dictature communiste chinoise autarcique devenue économiquement « hyper-libérale » après l’implosion de l’URSS, championne du libre-échange concurrentiel, et nouveau modèle de développement pour de multiples régimes et flux d’intérêts que la démocratie n’intéresse plus guère, contrairement aux citoyens de ces pays.
Qu'est-ce donc qui a fait dérailler une Europe partie pour construire en théorie dans mon regard matérialiste d’alors une troisième voie originale entre capitalisme et communisme ? Et bien précisément l’écroulement de ce dernier, la chute du Mur de Berlin fin 1989, et l’aubaine de l’implosion de l’URSS de 1991, avec ses ondes de choc successives, qui a changé les rapports de force, et permis la victoire inopinée en Europe de la conception anglaise (avec le ralliement massif des élites allemandes -« réunification » puis « élargissement »-, puis des français, ralliement passé sous silence dans l’hexagone car il s’agissait d’un revirement politique bien embarrassant !). Il faudrait du temps pour développer la logique systémique alors mis en branle, ce n'est pas le lieu ici.
Toujours est-il que dès le milieu des années 90, du fait du « projet d’inhumanité » non viable de « marchandisation de tout ce qui existe », porté par une union économique et monétaire (UEM) biaisée dès le départ dans le Traité de Maastricht de 1992 qui fonde l’Union européenne, il était clair pour moi que nous allions participer de notre vivant à l'effondrement de « l'État-Social », ce qui alors rabattrait d’un coup toutes les cartes. Et qu’il faudrait ensuite « tout reconstruire ». J'ai vu ensuite croître en France les débuts prudents et aussi masqués que possible de l'entreprise d'assujettissement croissante de l’État Français au modèle ultralibéral européen (très fortement vassalisé par les États-Unis dans un contexte de nouvelles normes initiées par un hyper-capitalisme rapace mondialisé), notamment avec les privations idéologiques de nos services publics, puis les délocalisations aberrantes du modèle inique de « globalisation » qui appauvrissaient structurellement nos concitoyens (jusqu'au co-financement auto-destructeur pour nos concitoyens du « miracle chinois » conduit par une dictature communiste !), et l’essor du système rusé de la « création des dettes » pour justement que ces derniers ne s'aperçoivent pas de leur appauvrissement et qu'ils ne risquent pas de mettre un « coup d'arrêt révolutionnaire » à cette évolution négative. Évidemment, lorsqu'on ferme sur injonction européenne le robinet des déficits (Hollande, 2016), le piège de cette dette s'étant refermé, tout se passe comme prévu, les conflits sociaux (« Gilets Jaunes ») peuvent commencer en ouvrant une nouvelle et durable ère de contestation populaire et de renforcement sécuritaire à visée totalitaire. Le pouvoir politique français sous contrôle européen (lui-même dépendant fortement des États-Unis), de Droite comme « de Gauche » prétendue (avec des industries culturelles locales majoritairement affiliées et des processus de corruption systémiques des élites plus ou moins avancés selon les secteurs) est alors devenu assez puissant pour les contrôler... Les dernières années marquent de nouvelles régressions sociales, toujours présentées hypocritement, c’est la règle, dans une restriction inéluctable des libertés toujours insidieusement croissante, degré après degré.
2. Une politique à rebours de l’hyper-crise systémique
L’ultralibéralisme à l'échelle de la planète étant insatiable, il « fait de l'argent avec l'argent » de manière follement spéculative, avec donc des risques insensés, la « crise des subprimes » de 2008 (profits privatisés, déficits mutualisés -Islande excepté du fait de la rébellion populaire), n'ayant été qu'un coup de semonce. Les grandes industries bancaires dominantes et leurs intérêts alliés, qui sont sans aucun doute les vrais Maîtres de la planète (à l’exception dans une certaine mesure de la Chine et de la Russie), savent que leur système ne peut que s'écrouler, dans un monde fini ou la croissance sans fin pour épurer les créations monétaires irresponsables est impossible. Comment le faire perdurer ? Un « Grand Reset » inquiétant est à l’étude, que je ne vais pas développer ici (pour sa « partie émergée », cf. par exemple sur YouTube l’excellente capsule vidéo pédagogique du 31 août 2020 de Charles Sannat dans Le Grenier de l’éco intitulée « Le Grand Reset selon l'Homme des hommes de Davos » https://www.youtube.com/watch?v=lQ9cJqxYWcE ). En 2004, un article cosigné par Lionel Jospin qui s'inquiétait de la proportion du pourcentage d'argent spéculatif (97,8 %), par rapport à celui adossé à l’économie réelle (2,2 %) m’avait interpellé. Il était certes déjà si loin le temps de la parité nominale or-dollar de Bretton Woods. Aujourd'hui, avec la « planche à billets » illimitée de la Banque Centrale Européenne (coordonnée avec la FED et consœurs internationales), qui échappe dramatiquement à tout contrôle démocratique des citoyens, et même, très dangereusement, des États, le déséquilibre s’est encore plus accentué, toujours plus immensément et vertigineusement délirant... Selon moi, la majorité des « grands argentiers mondiaux » le savent aujourd’hui parfaitement, qui, au lieu de le conjurer, ne font que reculer artificiellement et faire grossir encore « l’hyper-crise systémique » financière, économique, écologique, sociale, culturelle, etc. pour engranger le maximum de profits tant qu’il est encore temps… et ensuite garder, asseoir, et accroître encore leur pouvoir oligarchique et ses privilèges sur des foules paupérisées croulant sous les dettes et conditionnées à subir « l’écologie punitive », et de surcroît privés de tous biens communs privatisés, et de toutes libertés démocratiques... Comme le confiait le milliardaire et investisseur boursier Warren Buffet en 2015 sur CNN à propos d’une lutte des classes, « c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte, et nous sommes en train de la gagner ».
Ce qui permet de donner le change sur le plan médiatique et de faire diversion, c’est l’essor des profits privés effectivement partout favorisé au détriment de la solidarité publique, essor qui monopolise toute les critiques, mais qui voile le but caché. Méthodiquement, et en ce qui nous concerne directement, tout se passe comme si des factions puissantes de la caste de ces grands capitaines d’industries financières et leurs soutiens préparaient obstinément les conditions idéales de l'effondrement de l’État-providence français. Si l’on choisit l'image d'une tour que l'on veut détruire sans qu'elle ne s'écrase sur les immeubles environnants, il suffit pour cela de déposer des explosifs bien placés pour obtenir un effondrement massif rapide et « propre »... Par exemple pour notre pays, il suffit de retirer les cotisations salariales d'assurance-chômage des salaires pour la faire assure par la CSG étatique, de retirer les travailleurs de la négociation des indemnités chômage pour ne la faire dépendre que des organisations patronales et surtout du budget de l’État, de modifier les règles de financement de la retraite pour le lier via l’État à celui de l’activité économique sinistrée à venir... Cela ne vous rappelle rien ? Toutes ces réformes involutives présentées comme « modernisatrices » depuis 2017 par un « Président-Marionnette » (plus profonde que « l’image jupitérienne » superficiellement créée par les médias mainstream) n’auraient-elles pas comme finalité fondamentale de déverrouiller toutes les protections des travailleurs ? Cela pour pouvoir d’un coup, par un ou plusieurs votes contraints « d'économies de force majeure » de l’Assemblée Nationale, provoquer l’effondrement du système social et sa « restructuration » dure à la sauce ultralibérale européenne, dans le cadre émergent d’une dictature financière « post-démocratique » ? (pour reprendre le titre du bel essai d’Emmanuel Todd de 2018, Après la démocratie). A chacun de répondre en son for intérieur ! Je rappelle simplement que lorsque l’hyper-crise financière systémique et mondialisée se présentera et que les taux explosant, la dette publique de 2 000 milliards d’euros de la France deviendra insoutenable - sans même parler de la dette privée équivalente, toujours idéologiquement soustraite des débats publics, et de la nécessité pour les contribuables de renflouer de grandes banques en faillite comme 2008 en a fourni en quelque sorte l’essai, le modèle réduit, et la « répétition générale », il ne sera pas possible de dévaluer la monnaie, et que sauf à sortir de l’UEM, la France se retrouvera totalement piégée. Dans le chaos généralisé qui s’ensuivrait au sein des États de l’UE, l’euro, et même l’Union européenne, pourrait aussi avoir vécu...
Serges Halimi dans un éditorial inspiré du Monde Diplomatique, juste après la crise de la dette publique grecque d’il y a dix ans, écrivait alors que la Grèce allait être le « laboratoire expérimental des réformes » économico-sociales de l’oligarchie européenne (je préfère pour ma part le terme de ploutocratie européenne). Et à l’époque de la survenue de cette « crise de la dette », j’espérais vivement et fraternellement que le peuple grec ai le cran de sortir de l’Europe, même si cela représentait un sacrifice douloureux à court terme. Le gouvernement grec ne l’as pas eu, funeste erreur, l’Histoire a prouvé que la Grèce, prise au piège de la dette sans fin et des emprunts successifs des « Plans d’Aide » européens aussi hypocrites qu’inefficaces a été plus que déchiquetée sur la durée (baisses moyennes de 35 % des salaires, de 45 % des retraites -diminuées depuis à 27 reprises !-, faillite de la moitié des entreprises à taille humaine de moins de 10 employés, pays dépecé de ses forces vives par des privatisations forcées et bradées tous azimuts, etc.). La crise financière chypriote de 2012-2013 est un bel exemple également des engrenages financiers européens iniques qui conduisent à la paupérisation des citoyens.
3. Que faire ?
J’aimerai évidemment me tromper, et qu’un scénario plus positif que mes hypothèses prospectives se mette en place dans les prochaines années… Souhaitons le bien sûr ! Pour ce faire, il est de toutes les façons objectivement lucide et raisonnable de construire dès à présent un « optimisme de résistance » (André de Peretti) d’un tout nouveau type face à cette menace sournoise et imminente de « dictature politico-financière », et d’explosion programmée de la paupérisation. Un « optimisme de résistance » pacifique qui ne soit pas strictement matérialiste, qui incite à apprendre à incarner les changements positifs que nous voulons tous pour le monde (et cela commence avec l’élévation de la moindre de nos pensées, de la moindre de nos actions dans une « conscience écologique » décloisonnée et universelle en train de naître à grande vitesse). Il convient bien sûr également d’informer au mieux pour agir collectivement au niveau européen et mondial pour combattre le « cancer politico-financier » avancé qui gangrène peu à peu toute la planète : rappelons par exemple le cas du « socialiste » Jean-Claude Juncker, l’un des architectes clefs du traité de Maastricht, qui a usé selon The Guardian de sa fonction de Premier ministre du Luxembourg pour opposer son veto aux initiatives présentées devant l’Union européenne pour lutter contre l’évasion fiscale des multinationales avant de devenir Président de la Commission Européenne de 2014 à 2019 sans jamais encourir la moindre sanction. Ou celui de son prédécesseur de centre-droite durant une décennie José Manuel Barroso, à 18 ans Président des étudiants Maoïstes du Portugal financé par la CIA, soutien actif de la « seconde Guerre en Irak » sur le fondement d’armes de destruction massives imaginaires, devenu son mandat terminé président non exécutif du conseil d'administration de la banque américaine Goldman Sachs ! (pour son précieux « carnet d’adresses » et ses « bons services rendus » ?). On croit rêver...
Il convient enfin de construire une véritable démocratie, une Europe Solidaire et Souveraine, non corrompue, celle que veulent la grande majorité des citoyens, avec une Constitution Citoyenne, qui passe impérativement par une refonde totale de son fonctionnement (en premier lieu en retirant à l’industrie financière privée européenne le pouvoir exorbitant, totalement arbitraire et dangereux, de la création monétaire) avant qu’il ne soit trop tard…
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4. Au 23 septembre 2020...
La première mouture du texte ci-dessus, ici enrichie, a été diffusé à des proches et collègues le 8 janvier 2020, suite aux mouvements des Gilets Jaunes. Depuis, les évènements se sont précipités dans une spirale inédite avec la gestion ubuesque de la crise du ou de la « Covid 19 », un coronavirus probablement d’origine partiellement artificielle, l’Histoire jugera. Certes, nous savions depuis longtemps que « l’État profond » en France préférait les intérêts industriels à ceux de la santé publique, comme en témoigne, exemple parmi beaucoup d’autres, les scandales médicamenteux ou la politique publique d’extension du diesel en ville par son subventionnement en toute connaissance de cause au détriment de l’essence beaucoup moins toxique pour les poumons, cause de nombreux décès, délit d’état resté d’ailleurs totalement impuni. Mais face à la démonstration de force très impressionnante de multiples intérêts totalitaires, en convergence d’action offensive depuis six mois, il me semble maintenant passé le temps de réformer l’Europe. L’Histoire n’attend pas ! Tout s’accélère ! Et plusieurs degrés ont été incontestablement franchis d’un coup vers l’effondrement démocratique de l’État de droit, avec une montée dictatoriale en perspective. L’austère mais rigoureux François Asselineau nous avait prévenu pourtant déjà depuis longtemps, de manière pédagogique et très sourcée (voir : son site, ou les vidéos de sa chaîne UPR TV -l’Union Populaire Républicaine- sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=3z5QX78z3QI ). Et le philosophe étiqueté à gauche Michel Onfray , (https://frontpopulaire.fr/ ; cf. son dernier entretien fort instructif avec André Bercoff du 18/09/20 sur Sud Radio : https://www.youtube.com/watch?v=iW4LyDdt_Xs ) cherche de son côté depuis peu avec courage et détermination à fédérer des « souverainistes » de tous horizons, « de droite, de gauche, de nulle part et d’ailleurs ». Ceux-ci se voyant réunis par l’unique aspiration à sauver la République Française, aujourd’hui très gravement menacée dans ses fondements, ses valeurs, et sa prospérité par une minorité non-démocratique qui a infiltré/corrompu au fil des dernières décennies tous les centres décisionnels stratégiques et placé tous ses « influenceurs d’opinion ». Il semble donc bien à présent qu’il n’y ait plus d’autres solutions, en restant dans le cadre transitoire d’une analyse classique unidimensionnelle, que de quitter l’Union Européenne, malgré toutes ses hauts potentiels et réussites, ou à minima l’union économique et monétaire et l’euro, avant que cette possibilité ne soit susceptible de devenir démocratiquement impossible. Cela lorsque le « Piège de la Dette » sera complètement refermé dans les conséquences d’une hyper-crise financière et économique d’ici deux-trois ans, et que le pouvoir de vote se voit possiblement à terme retiré aux citoyens.
Que ce scénario soit trop pessimiste ou non, il n’en demeure pas moins que les forces non-démocratiques ont manifestement acquis beaucoup trop de pouvoirs. L’étendue actuelle de ces derniers a surpris nombre d’observateurs attentifs et lucides, dont je pense faire partie. Chacun voyait bien évidemment la tendance à moyen terme, les deux côtés de l’étau économico-financier se rapprocher, et le « totalitarisme des médias » se généraliser et se densifier toujours plus depuis une vingtaine d’années dans un climat de crise de la presse, de rachats et de concentration capitalistiques. Mais peu s’attendait à un panorama de corruption systémique aussi avancé, organisé, et généralisé, et une attaque délibérée contre les citoyens aussi brutale. Précisons que la « corruption ordinaire » fait en sorte que nombre de personnes se retrouvent « corrompues » sans même sans apercevoir vraiment, leur conception éthique se voyant toujours plus biaisée degré après degré dans l’écosystème généralisé perverti de travail qui est le leur. Et l’omerta et l’auto-censure ensuite sont de règle. Pourtant, seule une ultra-minorité semble aux commandes, dans le privé, comme dans « l’État profond », et surtout au niveau des échanges et flux mondialisés. De fait, la seule conclusion acceptable est que, de fait, les réseaux dominants de l’industrie bancaire mondialisée accoquinée aux multinationales et autres GAFAs, et autres détenteurs du capital, gouverne déjà de fait l’essentiel de la planète. Est-ce tolérable ? Il s’agit là d’une donnée essentielle dont tous les citoyens doivent prendre conscience ! Il ne leur manque plus que la légitimité officielle du pouvoir... Le pouvoir communiste chinois leur a démontré preuves à l’appui (comme la mise en place liberticide en cours du « Contrôle social généralisé » permis par les dernières technologies numériques -reconnaissance faciale, traçage numérique, notation socio-électronique, etc.) que l’on peut « combiner profits et dictature », et c’est ce qu’une branche très active de l’industrie bancaire internationale, de multinationales numériques et de grosses fortunes cherche aujourd’hui à imposer à son profit à terme via une ingénierie sociale très sophistiquée et la prise de contrôle des structures décisionnelles à tous niveaux. Et la crise sanitaire a permis de constater que ce processus est inégalement avancé selon les pays et leur degré culturel et éthique de résistance à la corruption.
Et c’est actuellement en Europe un véritable festival d’« imbécilités » à tous les étages qui feraient hurler de rire, via les humoristes, des générations entières de spectateurs si des dizaines de milliers de victimes innocentes n’avaient pas, ne serait-ce qu’en France, déjà été sacrifiées. Pourquoi les faits vérifiés et les propos scientifiques intègres sont-ils systématiquement écartées des médias privés et d’ État ? (une courte synthèse éclairante avec Les Tontons flingueurs du Covid-19 ; https://www.youtube.com/watch?v=gRvxIj_JeLM ). Et les médecins globalement réduits au silence, dans leur parole comme dans leur liberté souveraine de prescription, discrètement bâillonnés par un Ordre corporatiste créé sous le Régime de Vichy et jamais significativement réformé depuis ? Que penser, entre turpitudes innombrables, à notre échelle hexagonale locale, d’un Ministre de la Santé qui envoie à la mort à l’hôpital des milliers de français en interdisant l’utilisation précoce d’un médicament utilisé avec bonheur par la moitié de l’humanité que l’on sait agir sur les coronavirus depuis une dizaine d’années, et préconisé dans le cadre d’un protocole médical (hydroxychloroquine - azithromycine+zinc) dès le début par le meilleur infectiologue français -voir mondial-, le Pr Raoult, hélas non corruptible ? Qui continue à jeter des masques jusqu’à la fin mars ? Qui impose avec son supérieur hiérarchique un confinement moyenâgeux (« l’État profond » a-t-il intentionnellement supprimé les masques et l’excellente politique de prévention mise en place à la suite de la précédente pandémie de coronavirus SARS-CoV1 ou n’est-ce qu’une « maladresse » ?) et met à l’arrêt tout un pays, parfaitement inutilement, l’exemple de la Suède qui n’a pas confiné et sans masque obligatoire à l’extérieur le confirmant amplement ? Qui fait mourir nombre d’aînés isolés dans les maison de retraite via à ce qui ressemble à une médication quasi-eugénique d’élimination des « inutiles » (Remdésivir) ? Que penser aujourd’hui encore d’un « Conseil Scientifique Privatisé » mis en place par le « Président -Marionnette » qui donne de la Science une image honteuse et truquée à la manière d’une mise en scène de feu les époux Ceaușescu ? D’un gouvernement qui s’acharne par tous les moyens à faire durer une épidémie (alors qu’elle est en extinction et non mortelle dans l’écrasante majorité des configurations, seuls restant des cas sporadiques biens connus des épidémiologistes), à faire croire à l’arrivée toujours repoussée d’une seconde vague totalement imaginaire, dans une « mascarade » de très mauvais goût, les meilleures plaisanteries étant assurément les plus courtes ? Et alors que d’autres pathologies délaissées sont considérablement plus mortelles en France et dans le monde ? Et l’on peut continuer durant des heures à s’effarer d’une telle fourmilière grouillante de mensonges ! J’ai eu comme beaucoup durant le confinement un petit avant-goût de l’expérience des dissidents en URSS sous Brejnev ! Les formes semblent changer du tout au tout, mais le fond est le même... Est ce seulement incompétences multiples comme le pense encore tant de personnes qui s’interrogent sans trop comprendre le pourquoi du comment, dans le sillon du livre à juste titre célèbre de l’intègre et courageux Pr. Christian Perrone : Il y a t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?
5. Derrière le décor du Président-Marionnette...
Je pense hélas comme vous le devinez que c’est beaucoup plus grave. Certes le gouvernement et sa haute administration « aristocratique » à bien des égards jouent souvent la partition de l’incompétence, plus ou moins à leur corps défendant, pour justifier leurs contradictions et dissimuler leurs buts véritables. Mais, au-delà des seuls intérêts bien réels et corruptions profondes des industries chimiques médicamenteuses mondialisées et des réseaux de la recherche, dans la perspective hypothétique d’une « partie d’échecs » de réseaux majeurs de la finance internationale et de grosses fortunes pour tenter d’établir un nouvel ordre mondial à leur profit, tout se passe comme si dans un double jeu acrobatique, le but réel et opportuniste de la politique télécommandée de « Président-Marionnette », aidé par l’hypnotisme extrêmement puissant de peur copieusement généré et amplifié par des industries médiatiques main-stream aux ordres, était en réalité de « rendre cette crise sanitaire la plus grave et durable possible pour la France ». Cela pour justifier le passage en force de ses contre-réformes ultralibérales selon des directives européennes fort précises (la plupart aisément consultables, voir par exemple une excellente analyse de l’UPR du 19/05/19 https://www.youtube.com/watch?v=lo9XJWpF5ZU ), pour empêcher coûte que coûte l’expression démocratique, et pour se dédouaner et justifier à terme l’hyper-crise financière imminente, la nécessité alors de « renflouer les banques », et pour précipiter et engluer la France dans le carcan d’une Dette toujours plus coercitive en s’exonérant de toute responsabilité (ainsi que pour le méta-système de finance dévoyée en réalité responsable de l’effondrement inéluctable du système financier actuel). Et plus globalement pour ceux qui ont porté le « Président-Marionnette » au pouvoir, en quelque sorte, parvenir à mettre au pas cette « turbulente région de l’ouest de l’Europe », râlante et indisciplinée, qui donne un trop mauvais exemple de services publics fonctionnels et d’un état social encore généreux devenu intolérable aux yeux d’une infime minorité, et dont il convient en conséquence d’organiser l’implosion.
Pour soutenir cette hypothèse, je suis fort loin d’être le premier à dire que ce « Président-Marionnette de l’oligarchie financière internationale et des grosses fortunes » a été créé de toutes pièces, est arrivé au pouvoir avec 5 ans d’avance sur le calendrier d’une « démocratie simulée », croissante depuis le traité de Maastricht (1992) et de plus en plus évidente, suite à un enchaînement favorable de circonstances pour les intérêts prédateurs dont il est la façade présentable. A l’annonce des résultats de l’élection de 2017, je m’étais entendu dire tristement que « les français avaient fait entrer le loup dans la bergerie. » L’oligarchie financière et ses alliés étaient à mes yeux parvenus à « pirater » légalement le sommet de l’État de droit français en y plaçant un « cheval de Troie » d’intérêts privés illégitimes. Et 3 ans plus tard, les « prospérités du vice » à ce niveau battent effectivement selon moi et beaucoup d’autres tous les records ! Tout ne se passe-t-il donc pas comme si le but stratégique réel poursuivi en sous-main aujourd’hui au plus haut niveau était de « saigner le pays » le plus possible dans ses forces vives, réelles et non virtuelles, c’est à dire précisément l’endetter toujours plus pour le « contrôler » toujours plus ? On peut interpréter en ce sens le simulacre du « récent plan européen » très défavorable pour la France, les prêts -certes bien nécessaires- apparemment « généreux » de prime abord pour les entreprises et particuliers, la menace des reconfinements partiels pour contrarier la reprise des agents économiques réels et non virtuels, le maintien du climat anxiogène, le « dressage » des français à la restriction des libertés publiques, etc., en réponse à une crise sanitaire devenue globalement imaginaire (mais à tenter de faire perdurer ad vitam aeternam, en particulier pour interdire les mouvements de contestations de toutes sortes via des restrictions ou des confinements à géométrie variable). Car endettement accru signifie simplement enferrer le pays et les citoyens toujours plus inextricablement dans le piège de la Dette, se retrouver donc obligatoirement pieds et mains liés dans les mains de la Banque centrale européenne au service du Marché ultralibéral, de la « Troïka » (BCE, FMI, Commission Européenne), pour des « plans de restructuration » forcés et toxiques dans le « vrai monde » non dématérialisé, avec évidemment une paupérisation accélérée à la clé, la disparition des classes moyennes, et un effondrement social généralisé, la France ayant perdu, rappelons le, toute souveraineté financière.
Si cette hypothèse pessimiste se voit comme je le crois hélas toujours plus vérifiée au fil des semaines et mois à venir selon des scénarios certes imprévisibles mais aux mêmes bassins d’attraction inéluctables, on verrait réformes anti-sociales, violents mouvements sociaux en réponse à ces violences symboliques et physiques, contre-réponses punitives du pouvoir dans un « double-jeu » acrobatique de communication, alibis d’une diminution croissante, voire d’une suppression complète du périmètre des libertés publiques, dans une spirale liberticide extrêmement dangereuse. Et le reste du monde ne serait évidemment pas en reste, car ces processus pervers et systémiques seraient les mêmes partout ou c’est possible, avec faillites à venir, conflits graves, privatisations, baisses des salaires et des pensions, ruptures multiples d’approvisionnement en flux tendu, retour inéluctable de famines que l’on croyait à jamais disparues, etc. Sans compter la « catalyse » de catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes et importantes... Les choses peuvent aller très vite, et, en ce qui nous concerne, la France semble incontestablement en Europe, et même dans le monde, l’une des cibles privilégiées à abattre, ou du moins à « mettre au pas » : L’état social est encore fort, la France est historiquement le symbole et le pays de la « Révolution » des Citoyens contre la Royauté et le Clergé, elle constitue un poids lourd de l’Europe, le Secteur public fait perdre d’énormes parts de marchés aux gros acteurs privés, etc. « La déclaration de guerre au Peuple a été lancé », c’est ainsi en tout cas que j’interprétais à chaud la « déclaration de guerre » à la pandémie en « double langage orwellien » de mars 2020 du si piètre acteur « Président-Marionnette » sur les médias industriels main stream.
En cherchant à contextualiser la réflexion avec le maximum de recul, j’estime aussi avec d’autres que l’hypothèse d’une « déclaration de guerre à la société civile », une guerre d’un nouveau genre, presque qu’exclusivement fondée sur une « bataille de l’information », s’est amplement confirmée, et qu’elle ne se limite pas à la France ou à l’Europe. Il s’agirait ici de fait d’une forme mondiale particulière de « guerre de 4ème génération », dit « G4G » (concept de guerre forgé en 1989 par William S. Lind pour l’Armée américaine ; lire par exemple https://www.laplumeagratter.fr/2015/04/20/quest-ce-que-la-guerre-de-4e-generation-par-lucas/ ) : complexe, asymétrique, tactique, transnationale, hautement décentralisée, de basse intensité, menée sur le long terme, liberticide, incluant des actes génocidaires contre des civils, utilisant la manipulation des médias, l'utilisation de moyens de droit légal, la pression psychologique et les techniques de déstabilisation mentale, les moyens de pression politiques, économiques, sociaux, des groupes actifs de taille réduite disposant d’un large réseau de communication et d’importants soutiens financiers , etc. (Cf. une vidéo du 25 août 2020 de Fox News « pro-Trump » sur le « calendrier potentiel des hostilités programmées » à venir, qui témoigne de cette guerre de l’information qui fait rage au cœur même des États-Unis : https://www.youtube.com/watch?v=oa7NwB-ZsS0 . Cf. aussi l’excellente seconde partie du web-journal d’Alexis Cassette du 21/09/20 sur Radio-Quebec « Urgence sanitaire et identité numérique » https://www.youtube.com/watch?v=IEhrmWp9jPw ).
L’échec cependant à mes yeux le plus important de cette « Guerre de l’information » incontestable en cours (il ne s’agit plus là d’hypothèse !) menée par le « Président-Marionnette » en France : la censure quasi-intégrale de sa « loi Avia » qui prétextait lutter contre les contenus haineux sur Internet, et qui constituait en réalité un modèle d’ingénierie sociale perverse pour censurer toute « désinformation » (cf. pour le fond du dossier : https://www.laquadrature.net/2020/05/26/loi-avia-nos-observations-devant-le-conseil-constitutionnel/ ). Cette « censure de la censure » par le Conseil Constitutionnel le 18 juin 2020, au motif que le texte de loi portait une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression, prouve que cette « digue institutionnelle » de la démocratie républicaine, la plus haute en France, ne s’est heureusement pas rompue. Le Conseil d’État, qui a entériné en grande partie le 6 septembre dernier le « port du masque généralisé » à Strasbourg et Lyon, semble de son côté avoir cédé aux pressions gouvernementales, et perdu toute distanciation critique et bon sens. Quoi qu’il en soit, le projet du « Président-Marionnette » de donner un cadre légal à la censure totalitaire des voix divergentes sur l’ensemble d’Internet et sur tous les réseaux sociaux et d’aboutir de fait, en cas de nécessité, à une « dictature totale des médias » en temps réel, industriels et alternatifs émergents, a donc pour le moment échoué, ce qui permet aujourd’hui à chaque citoyen d’avoir encore potentiellement accès à des informations plurielles impartiales et honnêtes. Ce qui n’a pas empêché cependant le « Président-Marionnette » d’une part de revenir à la charge sur le sujet en demandant à la Commission européenne d’élaborer un projet de loi dans le cadre du débat législatif à venir du Digital Service Act, pour lutter contre « les contenus de « désinformation » (Cf. https://www.laquadrature.net/2020/09/22/aviasback/ ), et d’autre part de parvenir à faire voter le 20 août 2020 une « loi bioéthique scélérate » qui piétine les grands principes fondamentaux de protection de la personne humaine et du corps humain et ouvre toute grande la porte aux dérives marchandes, lucratives, transhumanistes et totalitaires (autorisation des chimères homme-animal, instrumentalisation de l’embryon humain, etc. ; cf par exemple les propos d’Alexandra Cause-Henrion, ancienne directrice de recherche à l’Inserm sur ThanaTV https://www.youtube.com/watch?v=tH6qwnxk2lE ou sur TV Libertés : https://www.youtube.com/watch?v=c3V6DxmOy8o ). En poussant la situation à son paroxysme et vers l’absurde, on pourrait se retrouver un jour dans la fable du film d’anticipation tourné par John Boorman en 1973, Zardoz, dans lequel, de mémoire, une ultra-minorité d’humains immortels, transhumanistes dégénérés nageant dans l’opulence et les plaisirs, vivent retranchés et ignorés de tous, séparés de foules misérables et incultes qu’ils exploitent économiquement par l’intermédiaire d’une police sans pitié et d’un Dieu artefactuel de leur invention…
6. Sortir par le Haut !
Quelles vont donc être les réponses citoyennes appropriées à ces violences passées et à venir, à concrétiser nécessairement dans la paix intérieure ?
Sur le plan économique et financier, matériel et unidimensionnel, extérieurement donc, s’il y avait une chose à faire, ce serait de sortir au plus vite du joug d’une monnaie européenne déjà condamnée, s’il n’est pas déjà trop tard, pour retrouver au moins notre souveraineté monétaire, et même si cela s’avère fort douloureux. Car cela le sera encore plus assurément en demeurant en son sein, l’exemple documenté et glaçant de la Grèce en 2010-2011 jusqu’à aujourd’hui en témoignant plus qu’amplement… Mais vu les rapports de force actuels, cette sortie de la France de l’euro semble très improbable. Pour l’heure, il n’est pas difficile de prévoir que les « événements insolites » vont à présent s’enchaîner sans relâche, car dans cette « G4G » présumée, les manquements à l’État de droit au plus haut niveau apparaissent pour toujours plus de monde déjà si flagrants et prononcés que les responsables de ceux-ci, pour éviter la « case prison » inéluctable -si la Cour de Justice de la République parvenait à faire son travail de manière indépendante- et pousser leur avantage toujours plus loin, vont être enclin à la surenchère permanente. Cela par exemple en reculant toujours plus le retour aux libertés constitutionnelles, en trouvant tous les prétextes imaginables pour justifier des « reconfinements stratégiques » et pour étendre le périmètre de « l’État Policier », en cherchant à imposer un « Passeport numérique de Santé Covid » au niveau européen pour voyager, en faisant perdurer la fausse nécessité des distances sanitaires, en visant à terme « l’obligation vaccinale » en lien avec l’OMS pour mieux affaiblir et surtout contrôler la population, en accélérant le déploiement de la « 5G » dans la même optique sans aucun principe de précaution ni débat démocratique préalable, en tentant d’imposer un climat de violence, notamment par d’agressives réformes socialement involutives, en poursuivant la disparition de l’argent liquide pour rendre impossible d’échapper à l’emprise de l’industrie bancaire, en continuant à torpiller cyniquement l’économie réelle des petites et moyennes entreprises et à « couler le pays » en quelque sorte pour mieux le « restructurer » avec l’aide puissante des Gafa, etc.). Si cette analyse de co-facteurs négatifs d’évolution systémique se renforçant tous les uns les autres en « constellation sombre » est exacte, alors nous sommes, à priori, bien loin d’être au bout de nos surprises. Et dans ce cas, le mot courage, qui vient du mot cœur, reprendra je crois toujours plus de sens, alors qu’il conviendra à chacun de se positionner en âme et conscience du côté de la « guérison du monde », ou de celui de sa « perdition ».
Cependant, le côté le plus positif de la crise actuelle, même si cette « guerre de 4ème génération » présumée n’est pas encore socialement conscientisée, est probablement pour l’heure la prise de conscience par de multiples citoyens des « impostures » ordinairement cachées dans la communication politique, et de la corruption systémique des écosystèmes médiatiques sur certains sujets, et celles d’instances de pouvoir scientifiques, médicales, économiques et politiques, sans compter d’institutions internationales comme l’OMS soustraite aux bien commun au bénéfice du régime dictatorial chinois et d’institutions faussement philanthropiques de milliardaires qui la financent majoritairement. Il est à ce titre de la plus haute urgence politico-sanitaire que tous les états de la planète reprennent à leur charge collégiale le financement et le contrôle de cette institution majeure aujourd’hui « neutralisée » dans ses fonctions initiales, majoritairement corrompue, et rouage manifestement stratégique de la supposée tentative en cours d’asservissement des peuples. Cela dans ce qui ressemble à un projet de « contrôle mondial des populations » au nom de leur prétendue sécurité. Imparable. Malgré toutes ses outrances imprévisibles et ses contre-vérités à répétition, on ne peut cependant reprocher à Donald Trump d’avoir retiré les États-Unis de cette imposture, tout comme sa lutte active contre « l’État profond » américain dysfonctionnel et ses réseaux internationaux, dont celui gravissime de la pédocriminalité présumée d’une petite fraction de l’élite dominante (« Pizzagate », rituels criminels ; cf. le témoignage stupéfiant de l’ex-banquier Ronald Bernard https://www.youtube.com/watch?v=n2ip52oDUbA au cours de la "Commission d’enquête judiciaire du Tribunal international de justice naturelle (ITNJ) sur la traite des êtres humains et les abus pédosexuels » ; https://commission.itnj.org/westminster-seating-april-2018/ ). Cette « guerre interne » menée par un président américain « non coopté » dans son pays par le « système » en 2016, et qui redouble d’intensité à la veille des élections de novembre 2020, constitue peut-être un élément de réponse à l’accélération brutale du « calendrier d’attaque » supposé. Ce dernier étant dans ce cas discrètement coordonné au cas par cas par une certaine oligarchie politico-financière américaine et ses alliés contre les peuples à l’échelle de la planète pour converger un jour dans l’instauration d’une nouvelle gouvernance totalitaire avec contrôle social généralisé à l’instar de celle du Parti Communiste chinois. Évidemment, ce ne sont là que des faisceaux denses de convergences, des supputations par recoupements multiples, suffisants cependant à mes yeux pour poser honnêtement le socle des débats en place publique. Bien évidemment, l’image présentée par les médias industriels français, presse écrite, radio et TV, sera tout autre, les question cruciales et les vrais enjeux n’y seront jamais posés sur la table, ou leur traitement communicationnel fort adroitement recadré et biaisé dans un storytelling parfaitement au point, et la voix unique de la bienséance mensongère, rassurante ou anxiogène, continuera ainsi d’être de règle.
Ces mises en lumière un peu violentes qui « abattent les masques » aux yeux de beaucoup auront sans nul doute, le premier inconfort passé, des retombées très positives ! C’est l’objectif d’ailleurs de cet article : partager des clés de compréhension manquantes, et contribuer à proposer des solutions radicalement nouvelles. Certainement vaux-t-il mieux au final que tout ceci arrive dès maintenant, de manière quelque peu prématurée, et non pas dans une décennie par exemple, à un moment ou, du fait en France par exemple d’une corruption encore plus totale des lieux démocratiques de pouvoir, d’un État mis toujours plus au service des grandes industries privées (également par les « pantouflages » en tous genres et par le recrutement de lobbyistes aux postes stratégiques de la haute administration), d’une hyper-crise financière ayant déjà éclatée, et d’une ingénierie sociale des médias encore plus perverse, il serait alors encore plus difficile de s’extraire du piège retors patiemment tendu depuis des décennies. « L’état des lieux » depuis plus de 30 ans me fait d’ailleurs penser à l’image d’un filet immense dans l’océan progressivement resserré, et dont les poissons qui se croient libres ne voit les mailles que juste avant d’être chargés à bord du chalutier, lorsqu’il est trop tard…
7. Vers un « sursaut démocratique » généralisé ?
Il me semble encore possible d’inverser la vapeur. « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve » écrivait le philosophe Friedrich Hölderlin. Le sursaut démocratique sera l’affaire de toutes les personnes de bonne volonté ! Les citoyens, infiniment plus nombreux, peuvent neutraliser le véritable virus mortel véhiculé par les « microscopiques » pouvoirs en place, celui de la peur. Nous pouvons collectivement en premier lieu générer des anti-corps de paix et de joie aptes à nous immuniser contre tous les scénarios techno-scientifiques mortifères à visée sélective, inégalitaire, transhumaniste et eugénique dans lequel ces pouvoirs veulent un jour, semble-t-il, nous voir entrer… comble de la perversité, au nom de notre santé, et de notre plein gré ! Pour l’heure, affirmer simultanément tout et son contraire dans un climat de sur-dramatisation médiatique pour désorienter totalement et affaiblir la santé émotionnelle des téléspectateurs participe de cette technique de manipulation anxiogène (nourrie comme le neuro-marketing aux neuro-sciences) qui a pour nom d’étude « dissonance cognitive ». A chacun de déjouer ces calculs pervers en toute connaissance de cause ! Peut-être en premier lieu en éteignant son téléviseur ! Je souhaite à chacun de faire les choix que sa conscience lui dicte, spectateur lucide et acteur positif des expériences de vie contrastées présentes et à venir très prochainement.
Pour s’informer en faisant preuve de recul critique et de discrimination, c’est-à dire en prenant déjà soin de recouper les informations et de s’ouvrir à des sources différentes et variées, les réseaux sociaux en premier lieu ! De nouvelles chaînes d’information y émergent sans cesse et informent lucidement sans filtres ni censure les populations. Il est aujourd’hui indispensable à mon avis de s’y intéresser, quelque soit son niveau de culture ou ses préférences, du fait de la faillite éthique des principaux médias industriels privés ou d’État. Voici quelques pistes non exhaustives sur YouTube d’une information encore libre sur les enjeux du Covid19 : Thana TV de Pierre Barnérias fait un excellent travail (et un documentaire pour le cinéma « Hold Up ! »actuellement en financement participatif sur Ulule est en chantier ! https://www.youtube.com/watch?v=Ax1hPfvLhtw ), la chaîne de l’IHU de Marseille -Pr. Didier Raoult- évidemment (par ex. https://www.youtube.com/watch?v=arO7ZsXZVO0), Sud Radio est la meilleure chaîne généraliste sur le sujet (merci à Alain Bercoff toujours aussi corrosif ! cf. par ex. https://www.youtube.com/watch?v=crbITXQTo24 ), celle de l’UPR de François Asselineau, aride mais incontournable par bien des points, Radio-Quebec du citoyen-journaliste Alexis Cassette propose un splendide travail d’information local et international en temps réel (lien de son émission du 15/09/20 : Une révolution tranquille, https://www.youtube.com/watch?v=YZZypjzGL_0 ), Silvano Trotta propose sur sa chaîne un journal quotidien d’informations fiables et précisément sourcées (https://www.youtube.com/c/SilvanoTrotta/videos ; « Médecins Complotistes ? » https://www.youtube.com/watch?v=af8KrIh6qVY ), Thinkerview est fort précieuse pour des analyses de fond (par ex. interviews de Monique Pinçon-Charlot sur la « classe des riches » https://www.youtube.com/watch?v=DnHUyRfY3Wc ou de Juan Branco sur le « recrutement » des élites https://www.youtube.com/watch?v=yEtmZKE5jhw ), Le Média, etc, sans compter des regards indispensables plus singuliers, parfois « radicaux », éventuellement excessifs ou simplificateurs, de citoyens lanceurs d’alerte : Mika Denissot (par ex. https://www.youtube.com/watch?v=c-d0AZBkyHc ), Ema Krusi en Suisse, Neurosatis, Jean-Jacques Crèvecœur, Pierre Jovanovic (Planète360), Tal Schaller, Thierry Casasnovas, Les DéQodeurs, etc. Et même à l’extrême droite supputée de l’échiquier politique français Florian Filippot (https://www.youtube.com/watch?v=aaauk5t-SJg) ou une chaîne comme TV Libertés (https://www.youtube.com/watch?v=i2t57qk88bo ) qui font un travail journalistique de grande qualité en ce qui concerne la crise sanitaire. Le travail d’analyse de cette dernière chaîne sur les évolutions de la pandémie constitue à ce titre un excellent antidote à la propagande techno-sanitaire officielle relayée en boucle sur l’ensemble des médias industriels classiques. Et Florian Philippot, qui affirme (sans preuves évidentes à mes yeux) ne pas porter les valeurs liberticides traditionnellement associées à l’extrême droite, ni même être à l’extrême-droite (encore plus curieux ?), vient de sortir un livre COVID-19 : L’oligarchie démasquée qui sans nul doute provoquera une multitude de prises de consciences citoyennes salutaires sur le sujet.
Qu’est-ce donc d’ailleurs que cette France pseudo-démocratique ou les agissements du « Centre » au pouvoir apparaissent à beaucoup hautement corrupteurs, extrémistes, et d’inspiration totalitaires, « l’extrémisme de gauche » aux abonnés absents, et ou « l’extrémisme de droite » d’hier est devenu un contre-pouvoir pertinent sur le sujet techno-sanitaire du moment, dans un retournement des valeurs assez ahurissant ? Est-ce à dire que les catégories politiques d’hier ont donc déjà de fait volé en éclats ? A chacun de s’en faire une idée. Point positif, l’information plurielle et non biaisée, l’antidote à la pensée unique corrompue, est donc toujours bien disponible quelque part pour qui s’en donne la peine ! Il faut juste savoir où la trouver, articles en presse papier ou surtout en ligne, réseaux sociaux, et bien sûr toujours partager ensuite les infos à ses proches et amis. A noter cependant l’apparition menaçante d’une censure croissante sur YouTube (Google), en particulier pour tout ce qui a trait aux avis positifs sur l’hydroxychloroquine. L’un des GAFA se voit ainsi contraint de dévoiler à regret son véritable visage, non démocratique, et sa grande brutalité aux yeux de tous. Ainsi d’un collectif de médecins new-yorkais, ou de l’IHU de Marseille censuré récemment à nouveau avant que YouTube ne lève la sanction le lendemain. Où de Thana TV dont la seconde vidéo censurée par YouTube ne concernait qu’un couple de médecins qui témoignaient tranquillement de la question du port du masque (cf. https://tprod.fr/notre-2nd-video-censuree/ ). Ce ne sont là en rien des cas isolés. Le canadien Jean-Jacques Crèvecœur a eu encore moins de chance. 16 de ses vidéos sur YouTube -comptant au total 3 millions et demi de vues- ont déjà été supprimées au fil des mois par YouTube depuis la mi avril 2020. Et fin juillet dernier, son compte a été clôturé sans préavis, et sa chaîne, qui avait enregistrée 10 millions de vues en 2020, s'est vue supprimée avec toutes ses très nombreuses émissions enregistrées. Sans compter l’interdiction pour son auteur de créer un autre compte ! Et le 22 septembre, après de nombreuses censures partielles, l’excellent lanceur d’alerte Silvano Trotta, se voit interdire par YouTube de publier des vidéos jusqu'au 15 décembre 2020 (cf. Le Poucet Trotta fait réagir le géant YouTube , cf. https://www.youtube.com/watch?v=pwnTdieqOUU ). Cette « politique d’intimidation » incite maintenant tout lanceur d’alerte à créer une « chaîne de secours » sur une autre plateforme (comme http://www.odysee.com ), même si la visibilité est alors très réduite. Mais les utilisateurs peuvent aussi commencer à envisager de migrer sur des plateformes techniquement plus rustiques, mais éthiques et « libres »...
Sur Facebook, il existe aussi des groupes de soutien aux Professeurs Raoult et Peronne. La « bataille de l’opinion publique » bat donc son plein, chacun a sa part de responsabilité pour diffuser de manière consciente et citoyenne l’information à ses proches, et ainsi combattre la désinformation de masse et faire pencher la bataille citoyenne du côté d’une information alternative et plurielle de qualité au service de tous. Du côté des médias industriels, du fait de l’émergence d’une contestation citoyenne, politique et scientifique plus affirmée, on semble noter quelques « micros ouvertures », et l’on commence ainsi à donner quelque peu la parole à des voix dissidentes, à voir relayée par exemple la Tribune du 10 septembre 2020 de 35 scientifiques et médecins intitulée « Covid 19 : Nous ne voulons plus être gouvernés par la peur » (France Inter interviewant sur un ton fort agressif le Pr. Laurent Toubiana, chercheur courageux, à la parole dissidente dans l’INSERM : https://www.youtube.com/watch?v=AE9F5GlPjMA). Beaucoup de journalistes du PAF vont d’ailleurs finir par se rendre compte qu’ils ont été trompés par leur hiérarchie et le système, ce qui peut engendrer de belles surprises ! Pour la presse écrite, certains articles de France Soir posent ainsi les bonnes questions, et je tiens à souligner la remarquable tenue informative du blog « Anthropo-logiques » de l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel ( https://jdmichel.blog.tdg.ch/ ) qui fait depuis début mars un travail indispensable d’analyse scientifique rigoureuse avec des faits sourcés imparables (il a aussi publié à la mi-juin un précieux livre très sourcé sur le sujet : Covid : Anatomie d’une crise sanitaire). Une citation d’Hannah Arendt très à propos ouvre son billet du 15/09/20 : « La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce n’est pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat ». Bravo au magazine indépendant Nexus, toujours sans publicité aucune et à l’éthique irréprochable, pour son numéro numérique gratuit « Déconfinez-vous l’esprit » avec notamment l’excellente synthèse de Philipe Bobola dans le dossier Spécial Covid, et en particulier l’article « Crise du covid 19 : de l’inhibition de l’action à la dissonance cognitive, ou de Laborit à Raoult » (disponible à : https://www.nexus.fr/numero-special). Pour l’heure, comme le martèle sur Cnews preuves rigoureuses à l’appui le Professeur Jean-François Toussaint, autorité médicale reconnue au discours rationnel dont les vidéos multiples témoignent depuis le début de la pandémie d’une probité scientifique et d’un engagement citoyen remarquables (cf. par ex. : https://www.youtube.com/watch?v=qSs6QhzMJCM ) : « la mortalité et la létalité ont été réduites de 99% depuis avril et nous sommes toujours en pleine phase d’extinction de la pandémie, pas du tout un redémarrage de celle-ci ». Donc fin de partie pour les menteurs-influenceurs politiques, scientifiques et médiatiques, qui amalgament notamment à dessein dans une supercherie aussi cynique que grossière « cas positifs » presque tous totalement bénins et « dangerosité » ?
8. Plaidoyer pour une nouvelle conscience écologique universelle
Cela serait trop beau bien sûr ! L’actuelle « G4G » mondiale présumée ne peut évidemment s’achever ainsi. La marchandisation du monde, le mépris du vivant, la fuite en avant exacerbée dans le « techno-virtuel » qui mal utilisé permet tous les contrôles sociaux totalitaires, constitue me semble-t-il en dernier ressort un aveu de faiblesse déchirant de notre modèle civilisationnel, et les dernières convulsions d’un monde matérialiste qui se meurt. Comme un astre qui avant de mourir implose en supernovae, dégageant une énergie destructrice hyper-puissante. Le changement de paradigme est plus que jamais inéluctable, l’ancien modèle n’étant en aucun cas réformable. Et les citoyens des autres pays du monde aspirent à prendre leur part légitime, et à faire entendre leur voix unique et singulière, à égalité, dans le concert des individualités créatives, en se retirant des multiples normes et tutelles économiques, financières, idéologiques, organisationnelles et culturelles de l’occident.
Sur le plan des Idées, il nous faut profiter de cette crise généralisée, qui renvoie dans une perspective plus large à la fin du carcan aliénant d’un modèle matérialiste mono-dimensionnel, pour imaginer un tout Autre Monde, plus Aimant, Juste et Solidaire, pour réinventer les relations sociales à la base dans un nouveau Paradigme « écosophique » multi-dimensionnel, sans délégation de pouvoirs dévoyée… C’est par exemple le sens des travaux du sociologue Michel Maffesoli (Matrimonium. Petit traité d'écosophie. Retour à l'essentiel nature des choses) ou du philosophe transdisciplinaire Jean-Yves Leloup (Vers une écologie intégrale. Ecologies et écosophie). Où chacun enfin retrouve sa véritable liberté, son pouvoir créateur réel, unique et précieux. Ce qui suppose au préalable d’apprendre à retourner le projecteur de l’attention à 180°, et de s’observer en paix et avec bienveillance dans ses pensées et émotions afin de s’en désidentifier. Expérimenter ainsi la réponse cruciale à la question ontologiquement première du « qui suis-je ? ». Car, hypothèse cardinale, la situation et les crises multiples que l’on observe dans le monde occidental ne sont que la résultante inéluctable en dernière instance d’un « déficit de sens », autrefois donné par le noyau insaisissable commun des religions, plus ou moins fortement dénaturé et trahi. La « déconstruction » qui a accompagné et prolongé le « Siècle des Lumières » a eu d’innombrables effets bénéfiques (dont l’écroulement des « Dogmes » religieux fossilisés), mais a engendré une civilisation non-viable, « progressiste », « libertarienne », « superficielle », propagée aux quatre coins du monde, et dont le processus morbide d’auto-destruction s’accélère sous nos yeux. Une « inversion de polarité » et un retour à la Source naturelle des Sagesses éternelles sont aujourd’hui devenues indispensables, portés par l’émergence du Tsunami en cours de formation d’une « Révolution Intuitive », et celle d’innombrables « Nouvelles Lumières » qui réinventent en leur cœur une « Magie intérieure » du quotidien et du vivre-ensemble. Cette dernière se voyant fondée sur une réinterrogation intuitive « personnelle » du noyau impersonnel des grandes métaphysiques à la base de toute civilisation harmonieuse et civilisée, et sur l’épanouissement d’une véritable « écologie d’abondance » d’abord intime (Bateson, Guattari), du quotidien à l’universel. Car tout est déjà là, ici même, maintenant en 2020, pour vivre le paradis sur terre. Même s’il y a certes beaucoup de choses à changer, d’encombrements pesants et innombrables à lâcher, de « vide » en soi à dégager ! La décennie actuelle y contribuera puissamment sans aucun doute… Et le véritable clivage « politique » signifiant à venir selon moi, déjà si observable aujourd’hui si l’on se place du point de vue adéquat appelé à se généraliser, n’est plus « la droite ou la gauche », mais le clivage entre les valeurs matérialistes mono-dimensionnelles de l’« Ancien Monde » encore dominant, et « l’écologisme universel », multidimensionnel, décloisonnant et intégratif en train de naître, lequel réintroduit une dimension métaphysique en toutes choses au cœur de la conscience de chacun. Pour s’en faire une idée, l’entrée dans ce « Nouveau Monde » peut être analogiquement comparée à celle de personnages de bandes dessinées qui d’un coup se retrouveraient plongés dans notre monde matériel en 3 dimensions, et qui expérimenteraient alors pour la première fois la perception insoupçonnée des volumes et une profondeur stupéfiante toute en reliances chatoyantes ! Plus besoin alors par exemple de « représentation politique » pyramidale et centralisée obsolète, une démocratie directe en réseautages multiples et à l’échelle humaine répondrait alors parfaitement à toutes les nécessités.
Ainsi, si « Le Nouveau Monde » commence au cœur de chacun de nous, comme l’écrivait Eckart Tolle il y a 14 ans déjà dans Nouvelle Terre, il semble donc plus que jamais indispensable aujourd’hui de cultiver un franc rire quotidien, excellent pour le système immunitaire, pour son intégrité mentale, et aussi pour rassurer ses proches englués dans l’anxiété et dans la peur ! Rire, aimer, chanter, danser, méditer, apprendre, échanger, jouer, créer, remercier, bouger, profiter de la nature, se ressourcer à l’intérieur, se réunir et co-créer, etc. Autant d’expériences, d’utopies parfois, qui fondent le monde réenchanté de demain dès aujourd’hui, la jubilation effervescente au cœur de relations qui se tissent entre jeunes et aînés, comme par exemple aux précurseurs et réjouissants « e-Days » (evolution Days) joyeusement animés depuis 7 ans par Lydie Letouzé Marchand ( https://www.youtube.com/c/HAPeDaysTV/videos ). Vivre quoi ! Par le rééquilibrage des pôles masculin et féminin en soi (expression de la « polarité féminine » comprimée et refoulée en tout un chacun depuis des siècles, voire des millénaires), s’ouvrir à ses intuitions, entendre vibrer ses résonances intimes, cesser de s’identifier à ses pensées et émotions, imaginer, écouter ses Idées ! Et les réaliser de mille et une manières dans la matière ! De multiples auteurs inspirés comme le thérapeute Thierry Janssen (la solution intérieure) ou le philosophe José Le Roy qui décline en livres, stages, et réseaux sociaux les techniques simples créées par Douglas Harding de « la Vision sans tête » (cf. http://eveilphilosophie.canalblog.com/ ) pour s’éveiller à sa nature essentielle, ou dans la jeune génération émergente des réseaux sociaux, Malory Malmasson (pour le travail sur l’ego, cf. l’Art et la manière d’être soi https://massot.com/collections/lart-et-la-maniere-detre-soi/ ), ou encore Lulumineuse (e-book gratuit sur son site parmi de multiples autres outils mis à disposition : La sortie du personnage http://www.lulumineuse.com/pages/ebooks.html ), participent avec beaucoup d’autres depuis une dizaine d’années de cette renaissance spontanée inattendue ! Pour cette dernière, à noter par exemple les pépites de ses « Actiona » d’une demi-heure sur YouTube, (dont le n°16 qui traite des émotions, précieux en temps de crise pour la neutralisation du « virus de la peur » ; cf. https://www.youtube.com/watch?v=rnbjwKkDMBs ). Ce « menu » savoureux d’une cinquantaine de titres d’une accessibilité maximale permet à toute le monde sans exception aucune, quelque soit son niveau d’éducation et de culture, de s’exercer à se retrouver paisible en soi de manière naturelle, décomplexée et ludique, en se reconnectant simplement à la magie de l’enfance, et d’entrer par là-même directement dans le nouveau paradigme créatif en émergence fulgurante. Redécouvrir ainsi de nouvelles solidarités réjouissantes et fraternités universelles insoupçonnées ! Car le « virus de l’amour » est hautement contagieux ! Et lui seul permet l’action juste dans le monde, les initiatives lumineuses et fraternelles, en passant par la « désobéissance civile » non violente si nécessaire.
Pensons à l’impact incroyable en 1930 de la résistance pacifique des foules avec Ghandi ! Refuser d’être infantilisé, se responsabiliser et sortir par le haut du Discours de la servitude volontaire de la Boétie, faire le choix confiant de rester serein, aligné et centré, et s’y tenir, le cœur en paix. Dans l’Unité. Car de toutes les façons et à un certain niveau, il n’y a pas de bonnes ou de de mauvaises expériences à traverser : il y a juste des expériences… Tout est est sa juste place, ce que nous ne pouvons en aucun cas appréhender de notre petite perspective limitée. En cette décade exceptionnelle d’« années du Phœnix », d’embrasements convulsifs, d’épreuves abruptes et de (re)naissances inouïes, temps de toutes les révélations, puissions-nous être les apprentis-sages et co-créateurs confiants, conscients et responsables, de cette Histoire palpitante en train de s’écrire au présent sur la grande scène de théâtre du monde. C’est à dire d’abord en nos consciences : juste là, précisément, ou s’exprime notre pouvoir d’amour universel.
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