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Accueil du site > Tribune Libre > Pour demain il faut autre chose que des peurs !

Pour demain il faut autre chose que des peurs !

Serions-nous des ânes, des bœufs, des abrutis complets, mieux des simplets, çà a un côté sympathique.

Le triste constat de l’enquête CEVIPOF, 71% ne font pas confiance aux partis politiques, 73%, n’ont pas confiance aux médias, et 69% regarde le JT de TF1, FR3, Soir3, 1% ART, 4% canal +. 75% n’ont plus confiance aux entreprises, 70% et 81% en 2° rang, comptent sur eux mêmes pour défendre leurs intérêts, 15% sur les associations 7% sur les syndicats. 59% font confiance aux experts pour gouverner le pays, 55% souhaitent que l’état contrôle les entreprises, 78% pense que les hommes politiques ne s’occupent pas assez d’eux, 64% considère l’honnêteté en politique comme essentielle, 61% pensent qu’il y a autant de corruption qu’avant mais que l’on en parle plus.

78% se méfient des autres, et 49% ont confiance en ceux qu’ils rencontrent pour la première fois, et pensent que 64% font leur possible pour se conduire correctement.

90% pensent que leur travail sert à quelque chose ; 85% qu’on leur délègue des responsabilités, 84% disposent d’une réelle autonomie, 76% ont un travail bien considéré par les gens, 52% espèrent une promotion

70% ont une vie correspondant à leur attente, 67% sont optimiste pour leur avenir, 73% pensent que leurs enfants auront moins de chance dans l’avenir, 91% souhaitent réformer le capitalisme.

Ils pensent que dans ces 12 derniers mois leur situation financière s’est, dégradée 50%, la même 42%, la situation de la France, 80% considèrent qu’elle s’est dégradée.

Mais malgré cela, ils considèrent être heureux, très 32% assez 59% (91%).

En 1999 ils disaient :

Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999). Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen.

Pourtant ils attendaient de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

En 10 années ils ont peu changé, attendent toujours que les hommes politiques s’occupent d’eux, mais ils n’y font pas confiance, n’ont pas confiance dans leur médias, mais écoutent les mêmes informations qui les influences et réorganisent leur pensée à 69%.

Croient toujours à leur capacité de s’occuper au mieux de leur intérêts, tout en demandant que les hommes politiques s’en préoccupent, tout en faisant confiance aux experts pour gouverner le pays, tout en disant que la vie correspond à leur attente, bien qu’ils veulent réformer le système capitaliste.

Seule note d’évolution, la crise financière est passée par là, ils ne font plus confiance aux entreprises pour inventer des solutions aux problèmes contemporains.

Je laisse à chacun le soin d’interpréter ces chiffres qui sont disponibles sur le net.

Pour ma part j’en dirai que la perception d’être heureux doit les conforter dans l’impression de devoir leur acquis qu’à eux-mêmes, (se comprenant individuellement bien sûr).

Fabuleux paradoxe quand l’on connaît la faiblesse de l’individu face au pouvoir économique ou politique qui exige dans les deux cas, que pour négocier d’égal à égal il faut que les individus se regroupent pour établir un rapport de force, par la loi, le contrat ou le conflit.

En 10 ans sur ce sujet ils n’ont pas progressé d’un iota, d’où mon introduction humoristique.

Plus sérieusement il y a une interrogation sérieuse à avoir, car ceci fragilise la démocratie, alors qu’a 51% ils considèrent qu’elle fonctionne bien.

C’est-à-dire qu’ils en sont arrivés à considérer que leur défiance et leur retrait de la vie citoyenne est un fonctionnement normal de la démocratie, car ils ont confiance dans leurs grandes institutions ou organisations.

CNRS 90% ; Hôpitaux 86% ; Ecole 83% ; armée 75% ; associations 71% ; Police 71% ; Administration 63% ; grandes entreprises publiques 60% ; justice 60% église 50%.

Alors que les outils de la démocratie, que sont les syndicats et les partis ne récoltent que 47% et 23%. Nous voyons là clairement ou conduisent le fait de rechercher leur seul intérêt et de compter sur eux-mêmes. Cela conduit à une distorsion de la vision des moyens de l’action démocratique. Mais et conforme a leur perception de la vie 91% sont heureux

 Ils en arrivent ainsi à prendre ces effets pour la cause.

Les français sont peureux, 92% sont disposés à signer une pétition, 63% à manifester 59% à ne jamais participer à une grève, 63% à ne pas occuper une usine, et 78% se méfient des autres.

Ce court sondage est fabuleux d’informations paradoxales, mais il met en évidence, l’absence d’espérance, les français se méfient de tout, et ouvrent la porte à la tyrannie rassurante, à l’homme providentiel, à l’expert scientifique, à celui qui taillera à sa mesure le CNRS, les hôpitaux ; l’école, l’armée, les associations, la police, l’administration, la justice, et se fera sacré par l’église.

Ce n’est pas un sentier qui est ouvert au totalitarisme mais une autoroute, ce qui laisse présager que nous lirons dans les prochains sondages qu’il est démocratique d’élire tous les cinq ans son dictateur, et nous serons une dictature démocratique comme l’était l’Irak de Saddam qui se ventait d’être élu à + de 90%, nous il sera élu avec 50% des 50% de votant, sans que les 75% restant aient compris que leur salut ne dépendaient pas d’eux-mêmes.

Les institutions et organisation en laquelle ont confiance les Français, existent et ont existé dans toutes les dictatures, elles ne peuvent donc être une garantie de la démocratie, les partis et syndicats uniques aussi ont existé dans d’autres états totalitaires.

Ce qui signifie que seul le désintérêt pour la vie publique est un danger pour la démocratie.

Mais il indique également une chose et ceci est une nouveauté, 91% qui veulent réformer la capitalisme, vont comprendre que leur véritable tyran est la loi du marché.

Il n’aura fallu pas moins de 15 ans, ce qui est somme toute rapide et démontre comment en si peu de temps ce dogme a pu faire des dégâts.

Mais pour en faire un matérialisme éclairé, il faut autre chose que des peurs.

 


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19 réactions à cet article    


  • Serge Serge 20 janvier 2010 11:50

    Cette enquête n’est-elle pas le reflet de la pensée unique médiatico-politique ( que j’espère provisoire ? ) de l’idéologie libérale du « chacun pour soi »... et peu importe les « les exclus du système,les marginalisés, ceux qui à 50 ans n’ont pas de Rollex,etc... » ( qui sont en augmentation constante ces dernières années ! ) et autres dégâts collatéraux ?


    • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 19:58

      bonjour serge

      il faut toujours être prudent avec les sondages. mais il est certain qu’il y a une confusion qui a largement été utilisé, c’est la singularité de chacun qui fait de nous des individus uniques soucieux d’eux mêmes, ce qui n’est pas une originalité car c’est le propre de tous les animaux, est est donc une attitude atavique, alors que la reconnaissance de ce fait doit s’insérer dans une organisation collective ou chacun détient bon gré mal gré une participation à cette organisation a laquelle il contribue et dont il retire son intérêt individuel.
      la pensée unique avait repris l’axiome de Adam smith dont la finalité est fausse, et nie la conscience qu’il faut avoir de l’autre pour vivre en société organisé, ce qui oblige à un allé retour permanent, nier cela conduit à déterminer un dominant, comme dant toutes les société grégaire, et pour nous c’est finir pas laisser la démocratie s’écrouler et dépendre de plus en plus d’oligarchies économiques qui font fie de la solidarité (socialisante) pour lui substituer la charité (l’action condescendante du riche).

      cordialement


    • Romain Desbois 23 janvier 2010 22:33

      90% des gens n’ont jamais été sondés smiley


    • Terran 20 janvier 2010 12:22

      Tous ces chiffres... Le seul à retenir est que nous ne faisons plus confiance en nos élites.
      Donc nous sommes rentrés dans un phénomène de grève de masse.
      Voir Rosa Luxembourg.
      La solution au redressement de notre pays passe pas une banqueroute organisée.
      Une création monétaire nationale basée sur un système de crédit productif.
      Glass Steagle.
      Bretton Wood.

      Se référer au combat de Roosevelt contre l’oligarchie financière britannique.
      Nos vrais ennemis sont la city et wall street.


      • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 20:05

        bonjour terran

        bien sur il faut que le peuple retrouve sont pouvoir, celui que lui donne l’émission de monnaie. il ne faut pas en faire un étouffoir de l’initiative privé qui est inaliénable, mais bien en revenir à la supression des oligarchie qui metttent à genoux les peuples, pire leur font payer leurs bulles. parfois cela me dépasse de voir que les population ne peuvent comprendre et réagie contre un processus aussi évident.

        peut être que c’est à cela que nous devons le revirement d e 91% d’eux qui veulent réformer le capitalisme.

        cordialement.


      • Reinette Reinette 20 janvier 2010 14:04


        Salut Ddacoudre

        ouille ! que de chiffre  smiley


        Je pense qu’il nous faut rester en mouvement et ne pas tomber dans la routine.
        Exister, c’est : penser, créer - et c’est développer en réalité positive nos besoins, nos aspirations, nos désirs, nos volontés qui nous animent. Les combats les plus humbles - souvent les plus formidables - ne s’inquiètent ni du bruit ni de l’éclat... ni de l’autorité.
        Les combats émancipateurs s’opèrent dans l’anonymat le plus souvent et mieux qu’en pleine lumière ...et ne réclament pas des tralalas pompeux.

        Par l’action, le mouvement, nous pouvons faire disparaître l’autorité, le capitalisme, la religion, le militarisme... et la suppression des multiples injustices.

        Nous devons combattre par tous les moyens en notre pouvoir toutes les idoles : religieuses ou politiques.
        Désintoxiquons-nous de ces individus qui sont candidats à notre adoration ! N’écoutons pas ceux qui voudraient faire de nous des croyants d’une «  chapelle » quelconque, - qui nous endorment pour mieux nous gruger.

        Et méfions de nous-mêmes, car l’être humain est ainsi fait (hélas) qu’il lui faut meubler son cerveau de multiples adorations et laisser aller son esprit à la remorque d’un homme ou d’une catégorie d’hommes qui pensent pour lui.


        • Reinette Reinette 20 janvier 2010 15:00


          un ’tit clin d’oeil à l’auteur qui est poète smiley

          voici une poèsie de Louise Ackermann s’adressant à Pascal et à sa foi en dieu


          http://atheisme.free.fr/Contributions/Ackermann_louise.htm


        • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 22:29

          bonjour reinette

          j’ia lu le poème et je l’ai enregistré il est très beau. trop d’hommes dans leur certitude adorent le doigt qui montre la lune, et quand certains l’atteignent ils dressent un nouveau doigt vers l’incertitude, bien qu’ils soient capable de lire et comprendre le poème de Louise Ackerman. il y a en cela une constante inaliénable que certain nomme la main de dieu, d’autres comme nous l’évolution, et nous comprenons très bien que s’ils nous faut des certitudes ou des convictions pour dépasser le doigt, mais nous reconstruisons le même risque, et c’est de cela qu’il faut se défier.

           

          Les maîtres anciens de l’Inde et de la chine l’appelaient « le Vieil homme » ; celui qui se cramponne à cette conscience qu’il a durement acquise après que sa vie est traversée d’innombrables souffrances et plaisirs anonymes pour être ce qu’il est. Et qui ne voulant pas abdiquer se cramponne dans notre mémoire (inconscient), et agit dans ce sens en notre insu. 

          Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

          tu as choisie une voie bien difficile où l’on n’y a que le choix du noir que l’on teinte à la couleur de notre esprit.

          DEMAIN.

           

          DEMAIN, nous l’avons appelé Demain,

          Le jour où elle est née, le médecin l’a dit,

          Elle sera jolie !

           

          Demain a les cheveux moutonneux de fils soyeux,

          Un regard bleu de cils heureux,

          Quand son corps naissait ses yeux pleuraient,

          Et le ciel nervurait quand la nuit pétillait.

           

          Demain a les lèvres enneigées de blanc lacté,

          Sa bouche happait la pluie qui poudroyait.

          Demain est un univers étonnant.

          Les êtres s’imaginent le néant.

           

          DEMAIN, nous l’avons baptisé Demain,

          L’aube où elle est née, son parrain l’a écrit,

          Elle sera nantie !

           

          Demain a des bras d’eau bénissant,

          Et des seins d’été sémillant,

          Quand l’océan fraîchit, son nez frémit.

          Et l’orage bleuit, quand sa peau blêmit.

           

          Demain a des doigts de jeux sablonneux,

          La plage rougit, et ses mains sourient

          Demain est un monde réconfortant.

          Les hommes se l’imaginent aimants.

           

          DEMAIN, nous l’avons désigné Demain.

          L’aurore lève sa journée. Dieu l’a prédit.

          C’est le paradis !

           

          En se signant des mains, les rondes l’ont chanté,

          Les toits mitraillaient ses mots acérés.

          En rentrant dans les chairs, les balles l’ont sifflé,

          La victoire hurlait, bientôt demain !

           

          Contre un bout de papier,

          Je vous promets la paix,

          Contre un bout de papier

          Je feins de vous aimer.

          Contre un bout de papier

          Je vous ferai rêver.

          Contre un bout de papier,

          Demain ! Je suis barbier !

           

          DEMAIN nous l’avons soupiré Demain.

          Le matin lève sa journée, l’Oracle l’a dit,

          Ce n’est qu’aujourd’hui !

           

          Nos âmes parent ses heures italiques,

          Fleurs Cardinal ou pierres d’Isatis.

          Nos passions brassent avec leurs maniques

          Un portrait aux couleurs de notre esprit.

           

          Demain dans cet univers découpé,

          De mondes divisés aux jours déchirés,

          Demain quand tintera douze fois demain

          Elle est si désirée cette journée !

           

          cordialement.


        • Daniel Roux Daniel Roux 20 janvier 2010 15:27

          51% des Français considèrent que la démocratie fonctionne bien ? Où ? en France ?

          Reste que 49%, a contrario, ne pensent pas qu’elle fonctionne bien. Ce qui est la moindre des choses sous la 5ème république rénovée à Versailles (ville symbole anti démocratique). Maintenant, l’ensemble des pouvoirs est entre les mains d’un seul homme. Cet homme étant certainement le pire depuis Thiers en ce qui concerne sa vision du peuple.

          51% des Français, c’est peu sur les 69% qui regardent encore les info de télésarko mais beaucoup par rapport aux 20% au moins sur 53% (en comptant 33% de con-vaincus) qui votent comme des moutons sourds et aveugles, pour un agité fort en gueule qui passe son temps à la télé, à crier au loup.

          En attendant le chômage réel approche du seuil de 20% des actifs et 100% des chômeurs sont exposés à la pauvreté à court ou moyen terme.


          • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 22:54

            bonjour daniel

            merci pour le symbole Versailles, daniel pour te lire tu sais parfaitement que la démocratie n’a jamais dépendu des foules, c’est pour cela que chacun s’attache à se les aliéner, car à un moment c’est en leur nom que l’on justifie Tout.

            oui je suis assez inquiet de cette situation, elle est le produit d’un choix politique, celui de la loi du marché (nous savons ce que cela cache) et non celui de la crise financière qui en est un effet. il est surprenant de voir l’état renvoyer aux partenaires sociaux les difficultés nées de ses choix politiques, particulièrement la stratégie affichée depuis le début du tout investissement et rien pour la consommation.
            il est bien évident que le choix du tout investissement est d’un résultat plus lent et comporte le risque d’une déperdition vers des dividendes tout comme la consommation, sauf au niveau des prélèvement dont une partie des revenus retournent à la solidarité, dont tu mentionnes l’urgence. mais il est clair que la réduction des dites charges au bénéfice des entreprises est un objectif politique du gouvernement, (suppression de la cerisette par exemple).

            par fois je me dis qu’il est difficilement compréhensible, qu’il faille toujours expliquer que l’entreprise est un outil essentiel qui stocke la puissance de la capacité productrice humaine dont il faut qu’elle assure la répartition pour que vive la collectivité dont elle même reçois ses raisons d’exister( le keiniésanisme).

            cordialement.


          • Daniel Roux Daniel Roux 21 janvier 2010 00:16

            J’aime bien le mot SOCIETE pour désigner une entreprise.

            En effet, il s’agit bien d’une entreprise commune réunissant plusieurs personnes qui unissent leur intelligence, leur force de travail et mettent en commun les ressources nécessaires avant de partager les fruits de leur association.

            Certaines associations villageoises s’appellent d’ailleurs SOCIETES, notamment en Anjou.

            Ce qui pose problème est qu’avec le capitalisme sauvage, ceux qui financent accapare de force (lois, police, justice, armée) les fruits de l’effort collectif et les savoir-faire aux dépends de ceux qui apportent leur force de travail et leur intelligence. La solidarité, ciment de la SOCIETE humaine, n’étant plus, la SOCIETE perd de son sens, devient ANONYME et inhumaine.

            Après avoir tout volés, les financiers ont délocalisés et bradés les savoir-faire de plusieurs générations ouvrières pour gagner encore plus de dollars, conduisant des familles entières à la pauvreté, une sorte de colonialisme intérieur en quelque sorte. Colonialisme mené par les mêmes familles cupides et prédatrices qui ont conduit des continents et des civilisations à la déchéance et tant d’êtres humains à la mort. 


          • joelim joelim 20 janvier 2010 21:13

            91% souhaitent réformer le capitalisme [..] seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques

            Voilà ce qu’on obtient avec de vrais sondages. CEVIPOF est lié au CNRS, par contre CCA je connais pas, c’est pas le CSA quant même ?....

            Seulement ces éléments statistiques sont tout à fait désastreux pour les politiques en place depuis x années. Il est donc compréhensible qu’ils préfèrent plutôt nous asséner des galéjades de sondagiers non-scientifiques du genre « en gros vous préférez Delanoë, DSK et Besancenot, parmi la longue liste de ceux que vous aimez et à laquelle on a retiré les éventuels dangers pour le petit en place ». 

            Si si, ce sont des sondages tout fait payés, ayez confiance, c’est gratuit ! Pourquoi vous poser des questions, alors qu’on vous dit ce que vous devez penser... smiley

            Les chiffres du CEVIPOF montrent bien l’arnaque. Eux se rapprochent de la réalité car il font apparemment de vrais sondages, qui sont bien sûr biaisés (impossible à éviter) mais probablement seulement à la marge.


            • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 23:09

              BONJOUR JOELIN

              CCA www.lecca.com enquête sur le style de vie.

              je suis d’accord avec toi l’impact du choix des question revêt son importance, et signe parfois la tendance au delà des liens directes d’intérêts.

              je pense que c’est la prière fois ou qu’aussi massivement les français veulent une réforme du capitalisme. c’est en soit un événement qui aurait du avoir sa place à la une. sur cette enquête je vais faire un ou deux articles, que je fais circuler à mes anciens amis, et la je vais me faire un petit plaisir.

              cordialement.


            • LIBERTE LIBERTE 20 janvier 2010 22:31

              quand nous pensons à la dictature en ce qui concerne les états occidentaux, mussolini, hitler, et staline, nous viennent a l’esprit. ce qui se passe sous nos yeux ne peut ê tre comparé qu’a ses 3 régimes car les temps ont changés ainsi que les sormes de la vie politique et les technique de controle sociale. L a classe dirigeante préfére l’abatardissement progressif de la démocratie. « l’espece d’oppression dont les peuples democratique sont menacé ne ressemblera à rien de ce qui l’a précéder. je veux imaginer sous quel train nouveau le despotisme pourrait se produire dans le mond, je bois une foule innombrale d’homme semblable et égaux qui tourent sans repos sur eux meme pour se proccurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur ames. chacun d’eux retiré à l’ecart est comme étranger a la destiné de tous les autres ses enfants et amis particuliers forment pour lui toute l’espece humaine, quant au demeurant de ces concitoyens il est à coté d’eux mais il ne les voient pas il les touche mais ne les sent point , il n’existe qu’en lui meme et pour lui seul...Au dessus de ceux las’eleve unpouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort . Il est absolu, détaillé, régulmier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si comme elle il avait pour objet de préparer les homme a l’age viril mais il ne cherche au contraire qu’a les fixer irrévocablement dans l’enfance , il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’il ne songent qu’à se rejouir. »Alexis Toncqueville


              • ddacoudre ddacoudre 20 janvier 2010 23:17

                bonjour liberté

                heureuse citation. dans milles ans elle sera toujours exacte. de la même manière nous ne revérons se reproduire le despotisme que quand nous l’aurons remis en place, car nous le produisons méconnaissable sous ses nouveaux habits.

                j’ai expliqué cela dans ce lien
                http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=67013
                 cordialement.


              • loco 20 janvier 2010 23:23

                 Liberté, concept à préciser car il a bien des acceptions.... Celle qui honore notre république s’est voulue indissociable d’ Égalité. Et voyant en 48 que cet attelage ne suffisait pas, elle a voulu préciser encore en s’associant Fraternité. Liberté de faire son devoir, celle qui implique une vie citoyenne porteuse d’un projet commun. Rien à voir avec le concept qu’en a Tocqueville, que vous citez, curieusement, en le privant de sa particule, car c’est bien d’Alexis de Tocqueville qu’il s’agit.
                 Suppression des enseignements de l’histoire, de la philo, renforcement de la société du porc qui n’a pour but que le remplissage de son auge, espère la voir plus pleine que la voisine,est prêt à tout pour y accéder, et ferme les yeux sur le manège des camions qui chargent sur le côté du bâtiment..... Il a peur de ses congénères qu’il croit menacer SA pitance mais l’odeur de l’abattoir ne l’inquiète pas car le fermier qui tient la soupe est son dieu.


                • ddacoudre ddacoudre 21 janvier 2010 00:12

                  par loco

                  je ne citais Tocqueville que pour sa vision infantile qu’il avait du peuple justifiant qu’il soit pris en charge pour se contenter de jouir de la vie en laissant le soin aux « élus » d’en gérer leur destiné.

                  c’est ce que nous vivons consommateurs avide de biens modernes,dans milles ans je pourrais réécrire le même chose, c’est ce que tu dénonces par le maintien dans l’ignorance de l’esprit au bénéfice du ventre. c’est dans l’association indispensable des deux que je parle souvent de matérialisme éclairé. la matière et l’esprit sont indissociables
                  j’ai cru comprendre que tu parlais de 1848 au début compte tenu de ton rappel historique.

                  il y a au travers de ces sondages une amorce de conscience de l’esprit, mais la peur comme je le souligne risque bien de l’étouffer. les masses n’ont jamais fait de révolution, il n’y a bien que des historiens d’opérettes pour dire cela, les révolutions commencent lentement dans les esprits de ceux qui apprennent à s’émenciper de leur ventre. d’évidence nous en sommes encore loin.

                  cordialement.


                • loco 21 janvier 2010 00:47

                  Hou, pour moi c’était le pseu « liberté » qui le citait... Ce qui ne change rien à mon propos. Tiens,dans le même axe, je viens de poster sur le gugusse qui propose de quoi « refonder » la gauche. Si le cœur t’en dit..... 
                  En guise de prise de conscience, on est face à une infâme collaboration d’élites qui ne méritent ni les honneurs ni le respect. Ils font le choix de la vénalité, refusant d’assumer leur responsabilité d’éveil de la société, et laissant libre allure à ce qu’il y a en eux de plus vil (collusion, clientélisme, mensonge, prévarication). Pire encore, ils usent de leur influence pour pousser le peuple vers ses pires instincts, et s’appliquent à l’abaisser chaque jour. Normal, on ne peut pas développer le jugement citoyen sans risquer d’être découvert et jugé pour ce qu’on est. Ce n’est pas Sarko qui rappelle le second empire, ce sont nos élites dont on n’a pas eu besoin d’exiler Hugo ou de museler Lamartine. Salauds !


                  • Dominique TONIN dume 21 janvier 2010 08:27

                    OUI ! il ne tiend qu’à vous, qu’à nous, d’accepter que l’on nous prenne pour des demeurés, des gogolles et ts les qualificatifs que vous employez.
                    Moi, personnellement cela ne me plait pas du tout. De même qu’il ne me plaît pas de voir s’appauvrir la société française. M^me si certaines infos st tronquées, 600 000 chômeurs vont se retrouver, dans peu de temps, sans indemnités, Zero euros ! Qui s’en souci au gouvernement ? Et s’il n’y avait que ce problème !
                    Alors, face à ce constat accablant de la dégradation de la société francaise, j’ai créé le « PF » www.peuplefrancais.fr
                    Je pense, et j’espère, qu’à l’horizon 2012, les français auront compris la leçon d’autocratie inoculée pendant 5 années de pouvoir sans partage.
                    Reste une difficulté, les médias étant pratiquement tous colonisés par l’UMP, il deviendra difficile pour le « PF » et les autres petits nouveaux de se faire connaître. Heureusement, le Net reste un puissant moyen de com que le pouvoir en place a du mal à maîtriser, même si il y a déja pensé !

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