Pour Edwy Plenel, « Libération viole le secret professionel »
Après Cahuzac, une rumeur que propage "Libération" met en cause Laurent Fabius, soupçonné lui aussi de fraude fiscale. D'après le journal dirigé par Demorand, "Médiapart" devrait bientôt divulguer d'autres noms de personnalités politiques ou du monde des affaires également compromises. Le nom du ministre des Affaires Étrangères est hâtivement avancé sans aucune preuve ni vérification. M. Fabius après avoir rapidement démenti va engager immédiatement des poursuites pour diffamation contre "Libé", Alors qu'Edwy Plenel sur un billet visible en clair sur le journal payant, voit rouge, s'étonne et s'offusque de la conduite d'une presse qu'il croyait sérieuse.
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Ce matin sur son site Libération.fr fait une mise au point qui semble fort une forme de Méa-culpa, qui est surtout un aveu. Un aveu de faiblesse, de bassesse et d'incompétence car il jette par son comportement le discrédit sur un homme politique qui n'est jusqu'à preuve du contraire que la victime d'une rumeur, même si nous pouvons admettre que même non coupable il est cependant responsable. Responsable du chaos politique que nous vivons en ce moment comme le sont tous ceux qui ont dirigé la France durant de longues années parce qu'ils ont fermé les yeux peut-être simplement par commodité mais d'abord par lâcheté.
"Certains médias perdraient-ils tout repère" s'exclame l'ancien journaliste du Monde. En fait le succès de de Médiapart fait des jaloux, nul doute d'ailleurs que les abonnements du pur player vont monter en flèche maintenant que même les politiques reconnaissent sa compétence et que les autres médias font de lui une référence.
Edwy Plenel pointe également le viol du secret professionnel par Libération, ce qui pour un journaliste qui tient au secret de ses sources est une honte et de la concurrence déloyale venant d'un autre média. Mais ce que font la plupart des autres organes de presse actuellement en diffusant une rumeur, est-ce digne ? La calomnie laisse toujours des traces.
Toutefois une phrase de l'article d'Edwy Plenel est assez ambiguë lorsqu'il reproche avec raison à Libé de "dévoiler des supposés rendez-vous honorés par tel ou tel d'entre eux". Peut-on reprocher au patron de Médiapart de protéger le secret de la fabrication de ses informations en employant le mot supposé. Non, mais l'enquête elle est bien en cours, qui sera la prochaine victime de sa propre malhonnêteté ? Car cette affaire de fraudes fiscales en série n'est à l'évidence par terminer, il est à craindre que d'autres noms s'ajoutent à la liste noire d'une République indigne avec des citoyens indignés.
Mais attention au "zèle dévastateur d'ouvriers de la onzième heure" assène le trotskiste qui lui est un journaliste résistant de la première heure. Edwy Plenel redouterait-il la révolution ?
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