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Accueil du site > Tribune Libre > Pour en finir avec la drogue

Pour en finir avec la drogue

L’hommanimal, à l’état serein, utilise cinq pour cent des capacités de son cerveau dans ses activités rituelles quotidiennes. Seule, une alarme occasionnée par la détection d’un danger extérieur quelconque, ou la présence d’un élément étranger interne, déclenche le processus d’alerte généralisée, caractérisée par la fin de la veille ordinaire. Celle-ci, en fonction de la menace, déploie les quatre vingt quinze autres facteurs endormis, mais instinctivement disponibles au secours de la vie.

L’alimentation, cet art d’introduire dans l’organisme, par voie orale, des éléments vitaux végétaux ou animaux, est une moindre forme de drogue non sans risques ni conséquences. Le régime alimentaire conditionne les capacités d’activités quotidiennes. On peut difficilement être déménageur et végétarien, ni alcoolique et équilibriste. La moindre erreur de substance ou de dose peut provoquer une réaction appropriée de défense immédiate. Celle-ci va être proportionnelle à l’attaque, progressive et lente contre un seul verre d’alcool, ou rapide et éjectable par vomissement dans l’heure pour un seul champignon indigeste dans une belle assiette de girolles.

Pourquoi vous recommande-t-on de rencontrer votre pharmacien avec votre collecte, parce qu’il connait très bien les champignons et leurs différents poisons, pour la bonne raison qu’il utilise ces molécules complexes, à infimes doses dans certains de ses médicaments. En effet, comme vous vous pincez très fort la cuisse pour oublier l’effet d’un coup douloureux sur la tête, lui, vous inocule une fine dose de ce poison vénéneux, par intra-veineuse ou simple cachet, afin de réveiller votre organisme et les facteurs cérébraux endormis. Ils entrent alors en alerte interne intense et s’engagent en lutte intestine contre les deux maux d’un coup, l’intrus à l’origine du malaise et le médicament catalyseur. Simple.

Tout irait pour le mieux pour tout le monde s’ils n’oubliaient pas leurs seringues en partant, mais la consignaient bien dans des emballages prévus dans les officines et les hôpitaux...qui, eux, les rejettent en vrac dans les décharges publiques, alors qu’ils peuvent les recycler ou les nettoyer par ultra son et UHT. Evidemment, ce geste inconscient ou prémédité contamine les futurs clients de ces marchands de poisons, et favorisent la contamination par l’émergence d’une certaine forme de drogue civile.

En effet, celui qui s’est sorti indemne d’une chute mortelle, a sûrement connu un moment T où le cerveau moteur a répondu présent en une étincelle pour accorder tous ses organes à adopter ensemble, instinctivement, le geste bienvenu qui l’a détourné de l’obstacle ou du trou au fond duquel il se serait fracassé. Cet instant T correspond au facteur 1OO % du réveil cérébral qui commande le geste salvateur. Dans certains cas révélés par ceux qui ont connu cette prise de risque, sentant son dernier instant venir, le cerveau déroule en une fraction de seconde le défilement complet de la vie du sujet et refait le circuit inverse de toutes les connexions synapsiques enregistrées depuis sa naissance, et cela, en un flash.

Le sport à haut niveau peut entrainer un mécanisme d’addiction aux drogues puisqu’il fait appel à toutes les capacités corporelles et cérébrales réunies dans un effort constant et soutenu, déclenchant les salves d’adrénalines et autre molécules jouissives, générées par le cerveau lui-même. La première fois que l’on franchit les deux mètres en saut à ski, on en ressent une joie intense d’avoir d’abord dominé sa peur, et ensuite repoussé plus loin le curseur de l’idée de danger.

Des décoctions de plantes naturelles permettent de ne plus ressentir la fatigue ni la peur, comme en anesthésiant la sensibilité nerveuse, et autorisent à des prises de dangers intensifs, tels des vitesses hors limites sur des descentes de bosses aléatoires. Dans un moment T pareil, le cerveau moteur calcule la trajectoire optimale en analysant le terrain bousculé avec les yeux, à pleine vitesse, traçant une ligne en courbes trois bosses plus loin, fixant la trajectoire quinze mètres plus loin, que l’ensemble des autres organes suit à dix centimètres près. Quinze mètres secondes, dans un champs de bosse de fin de saison, c’est palpitant.

Seulement, la première fois est la première fois. Le curseur cérébral extrême, atteint dans cet exercice, verrouille et sclérose très vite, et jamais plus le cerveau n’acceptera la même alerte. Il faudra augmenter la dose pour atteindre un degré, néanmoins moindre, de bien-être. Le souvenir d’une telle décharge intérieure de molécules jouissives, de lumière dans la nuit, de 1OO % moi, restera un souvenir éternel. En effet, la mémoire est motrice d’habitude qui tue et réduit à peau de chagrin l’effet tout en augmentant toujours plus la dose pour essayer de l’atteindre en vain, car le cerveau a juste besoin de renouveau constant et d’auto-nourriture pour s’extasier, sans exstazy !

C’est la recherche permanente de ce souvenir qui devient le moteur des actes du drogué, et seul le champion sportif voit ses efforts d’entraînements quotidiens couronnés par ce petit centimètre en plus. Les millions d’outsiders, en espérant toujours l’atteindre, ne cessent de multiplier les doses ou changent de produit.

Les plus naturels étant les plus rares, et ne circulant que dans les milieux sportifs autorisés, les dealers et les jet-setters, ou chez les petits producteurs privés, ne reste donc disponible sur le marché populaire et parallèle que les moins bons qui se dégradent progressivement jusqu’au pire de tous, produits d’entretien chimiques, en vente dans les grandes surfaces. Seuls les petits producteurs privés échappent à ce trafic mondial de poisons publics et paradoxalement, sont souvent les plus incriminés.

les fanatiques du sport à là télé entrent dans l’aspirale infernale des matières aux noms semblables à ceux dont parlent les infos du soir, et suivent la mode en mouvement. Mais sous les appellations semblables se cachent des produits bien différents, et sous la même forme de poudre blanche ou rose qui se sniffe, se cachent souvent de simple cachets d’aspirine ou autres, mais simplement pilés. Encore une fois, la pharmacie intervient de façon indirecte dans cette dégradation sociale, et si elle est distributrice de produits servant à éteindre des feux, elle participe pourtant, de manière indirecte, à les allumer.

depuis quarante ans j’entends la même rengaine, plus le temps passe, plus les poisons sont violents, moins l’Etat ne trouve de solutions, plus les mafias en profitent, plus les sectes s’installent, plus notre jeunesse en bave, et toujours pas l’once d’une voie salutaire à l’horizon. Ce sont ceux qui n’y connaissent rien sur le sujet qui ont la parole et prennent les décisions. Résultat, elles vont à l’encontre des souhaits exprimés, et les effets néfastes sont de plus en plus graves. L’éternel même débat s’engage régulièrement dans des commissions d’Etat, dans des émissions télévisées, depuis des décennies et toujours rien de concret. Pendant ce temps là, on voit des stars qui vont, avec un rail de coke dans le nez, saluer Ingrid Betancourt dans son noble combat contre la corruption et le trafic de drogue mondiale issue de Colombie. Pendant ce temps là, la musique pauvre envahit la scène musicale en plein air au point que pour la supporter, il faut au moins une surdose d’exstazy et autres cochonneries issues parfois directement de la pharmacie du coin, cet empoisonneur légal...

Ce sont les mêmes dominants mercantiles et législateurs initiés qui interdisent la production autonome personnelle de végétations naturelles, et ainsi, génèrent le trafic mondial de poisons artificiels, et la résurgence de solutions parallèles nuisibles dont ils profitent sur le long terme.

 


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34 réactions à cet article    


  • Bois-Guisbert 18 juin 2009 14:36

    Il y a trente ans, quand mes futurs-ex-beaux-parents nous ont invités au resto pour présentation, j’ai commandé un bol de riz.

    C’était vachement classe...
     
    Evidemment, ils n’ont pas du tout aimé...Depuis, je lutte toujours contre tout impérialisme...

    Y compris, comme on vient de voir, l’impérialisme du tact et de la courtoisie... smiley


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 15:02

      Bonjour com,

      pas bonjour, pas lu l’article...Classe ! j’ai écrit treize articles depuis un an, et vous n’en êtes qu’à la troisième ligne de mon profil. Bien, rendez vous en 2O12 pour la fin de ma fiche d’auteur.

      Bon courage.


      • Alexis Brunet Alexis Brunet 18 juin 2009 16:00

        Bonjour...j’ai lu l’article...Comme vous êtes attachée à la forme, je montre patte blanche.
        Toutefois, rappelez moi, de quoi traite le fond de votre article ?
        Bien écrit tout ça, avec des jolies jeux de mots hyper tendance néo-Jungienne ...Mais où cela nous mène -t il ?
        Comment ça je me répète deux fois...Suis-je le seul ?


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 16:41

          Bonjour Alesix,

          j’apprécie l’hyper tendance jungienne, mais j’ai décidé de traduire en langage jeun’s les douze volumes hypertrophiés de son précis sur les addictions communes aux soumis populaires. En deux mots, je fais un texte le plus lisible possible pour les jeunes et autres qui souffrent en ce bas monde, même en période de crise.

          Alors que l’info générale déclare tranquillement que le prix de la coke baisse, 8O euros le gramme, quand même, celui ci n’est qu’un cachet d’aspirine ou de paracétamol piqué dans l’armoire à pharmacie familiale et pilé dans un verre. De mon temps où j’achetais, la plante en question qui faisait des graines que je pouvais replanter, me coûtait cent balles les trois grammes et la première taff c’était CHAMPAGNE.

          De quoi traite le fond de mon article ? De mon envie de bousculer la pensée unique, celle dont on peut dire qu’elle endormirait des wagons de sénégalais, et qui véhicule dans ses remorques de poison sociaux, des caches grotesques où la meilleure drogue serait encore moins chère...

          J’ai essayé d’aborder ce même sujet dans un autre article plus complexe, puisque taritant aussi et surtout, de la propagande sournoise de l’info... http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/haro-sur-le-bouc-emissariat-56835

          En espérant vous avoir convaincu. L.S.


        • Bois-Guisbert 18 juin 2009 16:12

          Bien, rendez vous en 2O12 pour la fin de ma fiche d’auteur.

          C’est sans espoir, Ce que j’ai vu m’a amplement suffi. Il y a tant à lire - je viens d’entamer les mille deux cent quatre-vingt-onze pages de « L’histoire transnationale de l’utopie littéraire et de l’utopisme » (bilbiographie, index des noms et table des matières, non compris) - que je m’en tiens rigoureusement aux auteurs sérieux.

          P.S. - Les Suisses ont une jolie expression pour classifier les gamins qui se la pètent à l’insolence, ils parlent de « l’âge boeuf ». Mais je ne sais pas s’ils ont quelque chose pour les quinquagénaires qui se flattent encore de leurs mufleries d’ado mal élevé.


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 16:55

            Bois guisbert,

            ce que je pratique avec le plus grand sérieux, c’est l’humour, celui là même qui redonne l’espoir et désamorce la violence. Mais point n’est besoin de mille deux cent pages pour entrainer réflexion. j’ai écrit cette courte sentence qui dit :

            La liberté c’est de la folie, l’égalité de l’utopie, la fraternité une loterie, la SOCIETE une alchimie.

            Mon besoin de me faire comprendre se résout à l’envie de désamorcer ce qui la rend explosive...Me comprenez vous enfin ?


          • Bois-Guisbert 18 juin 2009 17:02

            Me comprenez vous enfin ?

            Non, mais on va pas en déféquer une comtoise...


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 18:23

            Non, mais ce que vous pouvez faire, c’est après avoir lu les mille deux cent pages sur le traités de l’utopie en territoire suisse, je vous accorde trois ans, c’est à dire, le 12/12/12, relisez les dix mille commentaires de ce genre que j’aurais écrit, d’ici là, sur Agoravox, et annotez les un par un des extraits s’y référant, et venant me contredire en tous points. Si vous y arrivez avant les mille ans qui suivent, je vous revend 1O.OOO.OOO.OOO d’euros la pendule que je fabrique dès à présent patiemment. Pourquoi ce prix exorbitant, mais simplement parce qu’entre temps, j’ai pris des accords avec tous les Etats du monde pour financer la subvention publique à un euro par personne, et que cette montre, épuipée d’une casquette à capteurs solaires, avec visière transparente extensible, donne l’heure, la direction et vitesse du vent, la température, radio, mp&, rythme cardiaque, carte d’identiti, etc...Et c’est vous qu’y payez ! C’est pas bien joué, ça. Marque, &OLEX.


          • omar omar 18 juin 2009 18:07

            Pas mal votre article

            Certains animaux se droguent instinctivement lorsque ils se blessent mais l’homme a une longue histoire de recherche du plaisir pour lui-même.

            Croyez-vous qu’il soit possible de ressentir cette sensation de plénitude propre aux sportifs sans aucune substance autre que celles que le corps humain peut émettre ?


            • 18 juin 2009 18:28

              Bonjour Omar,

              Il me semble que la seule solution à votre question, c’est faire l’amour et éprouver un orgasme. Pas besoin de substances extérieures, l’essence du plaisir partagé et égoïste tout à la fois est suffisante pour une plénitude absolue.

              Enfin, c’est mon avis de femme smiley

              Gül

              @ LS

              J’attends ce courrier qui ne vient pas...


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 18:39

              Merci Omar,

              l’animal en général, la plus grande émotion qui l’atteint dans sa vie est le court instant tragique où le puma le rattrape avec ses griffes avant de mourir pétrifié, ce qui lui laisse peu de temps pour apprécier l’adrénaline...

              Ce que je crois, est que l’homme après avoir écarté les prédateurs de son territoire, sait en plus défier la nature et en tirer d’intenses sensations comme les meilleurs skieurs suisses qui sautent d’un hélico sur une pente à 8O %, comme notre supérieur précédent, probablement. Il a également le pouvoir de décider lui-même de sa mort, même lentement. Oui, je crois que tout un chacun un jour ouvre une porte fermée, sportif ou pas.


            • omar omar 18 juin 2009 18:54

              Bonjour Gül,

              Je partage tout à fait votre avis mais comme dirait ma fille de 7 ans, « papa c’est quand tu vas chercher une nouvelle femme ? »

              Bien sur je sais pas trop comment lui répondre sans lui transférer ma responsabilité d’adulte et sans lui mentir, vu qu’elle esssaie déjà de me brancher avec son institutrice. C’est peut-être sa manière à elle de me dire que si je rencontre quelqu’un elle aura son mot à dire smiley


            • 18 juin 2009 18:57

              Peut-être lui dire qu’il ne faut pas....chercher ! smiley


            • omar omar 18 juin 2009 19:05

              @ Lisa SION2 (civi ?)

              C’est vrai que c’est pas exclusif aux sportifs, c’est juste que c’est dans ce domaine du dépassement de soi que les sensations sont les plus intenses (le tipping des sprinters ou la transe des basketteurs). Peut-être une synchronisation du corps et de l’esprit..

              La jubilation de trouver une solution à un problème ou casse-tête réputé insoluble, ou même seulement de battre aux échecs un partenaire de jeu qui ne s’en laisse pas compter, est tout aussi appréciable.

              Je suis certain que l’éducation n’est pas étrangère au fait que la porte est fermée la plupart du temps.


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 19:31

              Omar,

              à la question : « L’alimentation, cet art d’introduire dans l’organisme » ..Gül vous répond " Il me semble que la seule solution à votre question, c’est faire l’amour et éprouver un orgasme. " Pensez vous que faire l’amour avec une carotte puisse satisfaire à la fois les deux organes gustatif et jouissif en même temps ? " Pas besoin de substances extérieures, l’essence du plaisir partagé et égoïste tout à la fois est suffisante pour une plénitude absolue. " dans les deux cas, il s’agit bien d’une substance extérieure non ?

              Omar,

              Bon, il faut se prouver qu’on peut très bien arriver à se satisfaire seuls, mais ensuite le prouver à une autre, je vous laisse, faut que je voie Gûl ... ?


            • 18 juin 2009 19:36

              Ben oui on peut se satisfaire seul, mais il manque quand même l’élément essentiel qui fait que justement on arrive à une plénitude absolue, autant physique que spirituelle...Heu...enfin, je sais pas smiley Mais bon, avec des sentiments forts dans les tripes c’est mieux, nan ?


            • omar omar 18 juin 2009 19:44

              Gül,

              C’est toujours meilleur si il y a des sentiments !!

              sinon le coït (coyote avec l’accent du bled) c’est juste une petite mort et puis tu te réveilles, comme dans un mauvais rêve. Après t’a plus qu’à aller te regarder dans le mirroir, tu vois ce que je veux dire ?


            • 18 juin 2009 19:59

              Oui je vois smiley



              • 18 juin 2009 20:04

                @ LS

                Ton lien ne marche pas, mais j’ai trouvé !

                Bon, article intéressant, mais je dois avoir un poulpe à la place du cerveau, je ne te suis toujours pas vraiment...

                Allez hop, en dehors d’AV, et en langage direct, ce sera plus simple, si ça te conviens.

                Cordialement.


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 22:01

                Gül,

                « mais je dois avoir un poulpe à la place du cerveau, je ne te suis toujours pas vraiment... » C’est parce que la drogue tu peux pas comprendre, pas grave, par contre pour le poulpe, je suis intéressé si tu l’as où tu vois c’que j’veux dire...


                • 18 juin 2009 22:18

                  Quoi ???? La dope, je ne peux pas comprendre ????? smiley Heu....

                  Mais un poulpe, c’est dégueu ! Y a des ventouses partout !!! Beurk...

                  En plus faut taper dessus pour qu’il s’attendrisse... smiley



                • omar omar 18 juin 2009 23:06

                  @LS,

                  Êtes vous sincère quand vous titrer « en finir avec la drogue » ?


                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2009 23:20

                    Omar, la drogue n’est pas forcément là où vous la croyez.

                    Monsantrop cherche, par exemple, à porter plainte contre toutes ces herbes folles qui poussent sans le concours d’aucune loi humaine et qui ravagent nos territoires si purs et si beaux. Il leur faut absolument lutter contre ces parasites qui pompent l’eau des plantes saines mordifiées génétiquement par leurs soins et qui représentent l’avenir de la race humaine.

                    En ingurgitant ces bienfaits de la chimie organique, les hommes s’assurent d’être vaccinés contre toutes les atteintes que ces plantes naturelles parasites diffusent dans l’atmosphère par leurs pollens infectés et nuisibles.

                    Seuls les plants eunuques et soumis garantissent la non prolifération de germes contaminés et contagieux. Vive le progrès de la chimie salvatrice dans son combat contre l’horrible dissémination alergénétique et terroriste , et gloire au nobles représensatants de la guerre contre la nature hostile...

                    Allez, tous au pas derrière moi :

                    round ... up ! round ... up ! round ... up !




                    • omar omar 18 juin 2009 23:53

                      Il y a pourtant une réaction naturelle aux désordres introduits par Monsanto et ses pairs, l’exemple d’une variante de l’amaranthe (une graine pleine de bonne choses pour nous humains, j’en fais germer) qui contrecarre les plans des apprentis sorciers, au point qu’aux US certains producteurs abandonnent les hybrides et autres graines castrées car leurs champs sont « contaminés » par l’amaranthe résistante au round’up.

                      C’est marrant c’est un peu comme si la terre développait ses propres anti-corps.

                      Pour ce qui est des drogues, je m’intéresse (de façon académique seulement) aux pratiques chamaniques de consommation de plantes et champignons divers. Il en existe des centaines dans l’histoire humaine dont seulement une poignée sont connues. La plame de la diversité des pratiques et des plantes revient à l’amérique du sud d’avant la conquête.


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 juin 2009 18:32

                        exact Omar,

                        L’amarante et le Jatophra... http://french.alibaba.com/product-free/jatophra-100221793.html

                        Bien à vous.


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 juin 2009 18:28

                        Actias,

                        " Par contre cette perle propagandiste sortie tout droit du moyen age « On peut difficilement être déménageur et végétarien » fait encore recette aujourd’hui mais va vous décrédibiliser de plus en plus. « On est d’accord, ce cliché grotesque est loin d’être scientifique, mais j’ai voulu dire que se nourrir de viande fait de nous des brutes par deux fois. D’abord parce que nous devons tuer la bête, et ensuite parce que cette énergie que nous assimilons est surpuissante. ceci convient au mode de vie prédateur de nos sociétés constructives, mais nous l’établissons sur la ruine d’autres bien plus contemplatives.

                         » En fait je sais pas si il faut en finir avec la drogue, fuite « chimique » de la réalité qui permet éventuellement de mieux la supporter. « Il faut en finir avec la mauvaise drogue que les jeunes payent au prix du caviar, du foie gras, ou de la truffe et du meilleur Champagne pour une dose de merde infâme...

                        En tous cas il faut la contrôler. » Justement, l’Etat organise les interdits qui génèrent tous les trafics.

                        Cordialement.


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 juin 2009 23:57

                        Je vous remercie, Actias, pour cette information propre à enrichir nettement la qualité moyenne de mon article.

                        « Il n’y a pas de lien prouvé entre la force physique et la consommation de viande. » Il y a surtout un lien prouvé entre la consommation de viande et la brutalité, voire la violence. On est essentiellement fait de ce que l’on mange quotidiennement.

                        " Vision intéressante et globale du problème ...un peu trop globale en fait ,ce qui fait qu’on a du mal a voir ou veut en venir l’article. " Il est difficile de tout traiter dans un si court article pourtant dur à digérer, et le fait de n’en distinguer le message final entraine justement un début de réflexion.


                      • Moristovari Moristovari 19 juin 2009 13:11

                        Cet article manque singulièrement de source, de connaissance et de rigueur. D’où viennent ces 5% de capacités intellectuelles à l’état serein, ces 95% à l’état d’alerte ? D’où tenez-vous que les gestes instinctifs sont les plus gourmands en ressources cérébrales (j’ai plutôt appris que les réflexes ne demandent aucune réflexion) ? Qui prouve que l’absorption de certaines substances permet au cerveau d’effectuer des calculs aussi rapides que complexes ? Comment pouvez-vous encore croire à cette idée selon laquelle l’Homme revoit sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir ?

                        Beaucoup de vérités à croire mais aucune source pour les prouver... des phrases avec quatre virgules là où une seule suffirait, des définitions tautologiques tel « L’alimentation, cet art d’introduire dans l’organisme, par voie orale, des éléments vitaux végétaux ou animaux, »... cet article n’en fini pas plus avec la drogue que Timothy Leary n’a en son temps convaincu le monde des bienfaits thérapeutiques et spirituels du LSD.


                        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 juin 2009 18:09

                          Bonjour Moristovari,

                          " D’où viennent ces 5% de capacités intellectuelles à l’état serein, ces 95% à l’état d’alerte ? « Vous devriez vous douter que quand vous vous reposez dans votre chaise longue à écouter les oiseaux gazouiller, vous utilisez moins de sens en éveil que Sébastien Loeb à cent soixante sur une route de campagne : http://www.youtube.com/watch?v=ty4tFrFE-Q0&NR=1

                           » D’où tenez-vous que les gestes instinctifs sont les plus gourmands en ressources cérébrales (j’ai plutôt appris que les réflexes ne demandent aucune réflexion)  ? Les réflexes restent néanmoins des ordres formulés par le moteur central aux organes externes pour fuir ensemble la pomme que vos yeux ont vu se détacher du pommier sous lequel vous révassiez. Dans cet effort ultime pour l’éviter, tous vos sens se sont activés en une fraction de seconde pour analyser le danger et entreprendre la démarche salutaire. http://www.comlive.net/Les-Possibilites-Extraordinaires-De-Notre-Cerveau,139243.htm

                          " Qui prouve que l’absorption de certaines substances permet au cerveau d’effectuer des calculs aussi rapides que complexes ? L’absorption de certaines substances anesthésient et annihilent le réflexe des peurs contenues dans l’inconscient et qui fait de nous souvent des moutons de Panurge. Je ne sais pas qui a dit : Imiter, c’est limiter

                          " Comment pouvez-vous encore croire à cette idée selon laquelle l’Homme revoit sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir  ? Ce phénomène porte un nom que j’ignore. Je le tiens de discussions orales, de témoignages et je ne trouve pas de traces de cela sur la toile, mais il n’y a que ceux qui l’ont vécu qui peuvent en parler.

                          Bien à vous.


                        • Moristovari Moristovari 19 juin 2009 19:21

                          Merci pour ces sources, preuves irréfutables de votre bonne foi et de votre crédulité. Bien à vous.


                        • 20 juin 2009 00:08

                          @ LS,

                          Sur le défilement de la vie à vitesse grand V, tu devrais trouver ton bonheur en laçant comme recherche sur Google :

                          NDA (near death experience) ou EMI (expérience de mort iminente).


                        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 20 juin 2009 00:33

                          Gül,

                          je te remercie pour ces liens qui viennent confirmer et enrichir mon travail. Pour le lien qui ne marche pas, essaye d’entrer « LES EXCESSIFS EXTREMISTES » dans gogol. adresse en tête. a+.

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