Pour en finir avec le racisme
L'hystérie "antiraciste" ayant de nouveau frappé cette semaine, nous voulons encore une fois lui répondre, en espérant parvenir à calmer les esprits surchauffés qui enfument l'espace du débat public...
Dans un précédent article écrit en réponse à la nouvelle doxa issue de la propagande maçonnique voulant faire admettre par des arguments pseudo-scientifiques que « les races n’existent pas », article intitulé « Critique de l’antiracisme psychotique », nous soulignions les causes de l’hystérie déclenchée par le mot race dès qu’il est employé, alors que l’existence des races est un fait qui tombe sous le sens et il n’est donc nullement honteux d’en faire état.
Nous montrions ensuite que le racisme n’existe que parce que les races existent, et que d’autre part ce racisme trouve son origine dans l’antiquité : En effet, il constitue la pensée la plus ordinaire qui soit dans le monde antique, c’est-à-dire antérieur au christianisme, où chaque race s’estime touchée par la préférence divine, ce qui l’amène à considérer le reste de l’humanité comme une engeance inférieure dont la dignité n’a pas à être prise en considération : Voilà le fondement du racisme. Il prend sa source dans les mythes fondateurs que les peuples antiques se forgeaient pour justifier leur existence et la consolider par la construction de croyances visant à exciter une fierté nationale disposant le peuple à combattre de manière solidaire pour assurer sa survie en tant que groupe homogène.
C’est le Christ qui, en affirmant, après sa résurrection, que son message est destiné à toutes les nations sans exception, met fin aux mythes de supériorité raciale et, en offrant l’élection divine à tous les peuples de la terre, fonde la condamnation du racisme. Son Apocalypse indique à plusieurs reprises que toutes les races sont bénies de Dieu (voir notre article précédent).
Maintenant, il faut voir clairement ce qu’est une race et ne pas en avoir peur.
1 – Hérédité simple : race familiale
La race est une des propriétés les plus fondamentales de la vie ; elle résulte d’une sorte d’entropie des espèces, qui veut qu’une espèce donnée se subdivise progressivement en groupes présentant des caractères distinctifs d’ordre secondaire issus de la nécessité d’adaptation au milieu, tout en appartenant toujours à la même espèce en raison d’un principe d’héritage, ou hérédité. C’est cette combinaison apparemment contradictoire de l’entropie et de l’hérédité qui s’appelle la race, à savoir que ce couple de parents non seulement donne la vie en engendrant un individu nouveau et unique en raison de l’entropie, mais qu’il la donne à sa ressemblance en raison de l’héritage, conférant à son descendant non seulement les caractères de l’espèce, mais aussi un ensemble de particularités distinctives que détiennent ces parents, acquises au cours des générations et conservées par la transmission héréditaire. Nier cette notion, c’est nier l’existence même de la science génétique : c’est absurde ! Et comme de toute absurdité, la source de celle-ci ne peut être que la bêtise ou l’hypocrisie.
Au sens le plus étroit, la race est donc la descendance d’un homme. C’est ainsi que les Juifs se disent « race de Jacob », et les Arabes « race d’Ismaël ». Nous pouvons appeler « protorace » ce premier type, familial, de la transmission raciale, qui fait de chaque père (ou mère) la racine de sa descendance.
2 – Hérédité multiple : race nationale
Dans un second temps, on remarque que l’accouplement sexué se fait nécessairement dans un voisinage géographique. Cet isolement pratique du groupe produit comme une sorte d’incubation génétique qui va, sous l’effet de l’entropie de l’espèce, distinguer ce sous-groupe humain par un ensemble de caractères communs qui se forment au fil des générations : De là vient la seconde acception du terme « race », que l ‘on peut appeler « nationale » puisqu’elle forme en premier lieu une nation, c’est-à-dire une parenté génétique lointaine mais certaine entre individus d’un groupe de peuplement nombreux, possédant entre eux un patrimoine de ressemblances, toujours en raison de la loi d’héritage des caractères de la vie : Durant des millénaires, les Blancs ont vécu en Europe et en Afrique du Nord, les Noirs en Afrique Centrale et Australe, les Jaunes en Asie, les Arabes dans leur vaste péninsule etc…
Ainsi, toujours en raison du principe d’hérédité, de même que le visage du fils, dans la race familiale, ressemble à celui de son père (ou de sa mère), des caractères moins précis mais tout aussi prévisibles s’imposent dans la race « nationale », comme la couleur de la peau, la texture des cheveux, le niveau de pilosité, la forme et la couleur des yeux et des pommettes, la taille moyenne des individus... Un couple de parents à peau noire ne peut avoir d’enfant à peau blanche et réciproquement.
Mais attention ! La génération n’est pas limitée par la monotonie industrielle, qui veut que chaque objet fabriqué soit strictement identique aux autres, telle une série de moulages sortis d’une matrice unique : Le caractère entropique de la transmission génétique fait qu’un nouvel individu n’est jamais la copie conforme d’aucun individu précédent, bien qu’il présente infailliblement les caractères généraux de l’espèce et les caractères particuliers de sa race, familiale et nationale : En effet, ces caractères sont transmis non de façon identique entre les individus, mais selon une distribution d’écarts aléatoires par rapport à une moyenne (taille plus ou moins grande, cheveux plus ou moins crépus, peau plus ou moins claire etc…) : C’est cette entropie qui distingue la réplication du vivant de celle des fabrications humaines.
3 – Formation des peuples
De plus en plus nombreux, le groupe national occupe des territoires de plus en plus vastes : Il en vient alors, par un nouveau processus fatal d’éloignement géographique, à se scinder en plusieurs foyers de culture se divisant par la suite en peuples distincts : On voit alors apparaître la diversification des langues et des cultures politiques, religieuses et intellectuelles, dont la cause est uniquement l’éloignement, poussant les régions du globe à l’isolement : Ainsi, les Chinois et les Japonais formaient à l’origine une seule race nationale, puis sont devenus deux peuples distincts par suite de l’isolement géographique du Japon.
Dans ce deuxième temps, la nation raciale se divise alors en peuples, qui se distinguent non plus par leurs caractères physiques, mais par leurs langues et leurs cultures. On constate ici que le principe d’entropie génétique se retrouve dans la formation culturelle, puisqu’ainsi le latin s’est diversifié pour former le français, l’italien, l’espagnol, le portugais et le roumain (sans parler des innombrables dialectes sous-jacents).
Les peuples, après une période d’isolement « diversifiant », ont ensuite cherché à tisser des liens avec leurs voisins, faisant malgré leur séparation linguistique une communauté de civilisation par le truchement d’une culture scientifique et/ou religieuse réunifiée : Ainsi de l’Europe médiévale, mais aussi de la Chine, qui noua également des relations commerciales et culturelles étroites avec ses voisins, dont elle influença les cultures.
A ce stade, on pourrait mentionner les travaux de l’anthropologie, de l’ethnologie et de la philologie, qui sont parvenues à dessiner la parenté des peuples à partir de leurs langues et de leurs patrimoines génétiques, parenté dont la plus célèbre est l’indo-européenne, qui montre que le sanskrit présente de nombreuses racines communes au latin et au grec, malgré l’apparente séparation historique des civilisations qui ont forgé ces langues.
Tout cela découle du principe d’hérédité entropique sur lequel repose la vie animale : Toute espèce se subdivisera en races, dont la diversité provient de la nécessité de s’adapter aux différents milieux qu’elle conquiert. Cette diversité qu’offre la nature est assurément une chose plus belle que honteuse.
4 – Pour en finir avec le racisme
Maintenant, affirmons à nouveau ce qu’est le racisme : il ne consiste nullement à reconnaître l’existence des races, mais il consiste, pour un individu donné, à considérer que sa race est supérieure au point qu’elle aurait des droits sur les autres races, auxquelles pourrait être contestée jusqu’à la reconnaissance de la dignité humaine.
Pour le raciste, sa race englobe toute la dignité de l’espèce humaine, et les autres races humaines n’ont été placées là par les dieux que pour lui servir d’animaux domestiques, dont les races inférieures peuvent prendre avantageusement la place, puisqu’on peut leur donner des ordres en langage humain, donc les utiliser à de nombreux travaux inaccessibles aux animaux. Ainsi, le raciste assimile sa seule race à l’espèce humaine tout entière, et considère les races étrangères comme une sorte de bétail humanoïde.
Cela, c’est ce que pensaient les Grecs, les Romains, les Egyptiens, les Chinois et les Hébreux : « notre race est l’élue, la seule digne d’être appelée humaine, et les étrangers sont des barbares destinés à nous servir d’esclaves ».
Précisons toutefois, dans le cas des Hébreux, que la libération chrétienne était contenue en germe dans l'Ancien Testament, puisque dans la Genèse, Dieu dit à Abraham :
" Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. " (Genèse, 22:18)
Cette parole divine n'a cependant pas empêché certaines interprétations talmudiques d'enfourcher sans vergogne la thèse raciste exposée plus haut. Le monde Juif est donc partagé à ce sujet.
Voilà donc ce qu’est le racisme, et voilà ce que le Christ a définitivement condamné.
En revanche, dire « les Noirs courent plus vite que les Blancs », c’est affirmer une simple vérité statistique prouvée par les performances enregistrées dans les annales sportives, une chose vraie en général, et rien de plus. Cette banale vérité statistique ne signifie rien d'autre que ce qu’elle dit, et notamment elle ne signifie pas que tout Noir court plus vite que tout Blanc, car ce n’est qu’une généralité, et elle ne signifie surtout pas que cette supériorité physiologique des Noirs dans la course à pied induirait en quoi que ce soit une supériorité en dignité ou en droit humain.
Reconnaître les caractères raciaux des groupes humains ne doit nullement conduire à une hiérarchie juridique des races, car celle-ci a été définitivement condamnée par le message évangélique. En revanche, la race prise en tant que nation a le droit de s’affirmer comme identité, sans que cela constitue une offense envers les autres races.
Ainsi, il n’est nullement criminel d’affirmer qu’à l’origine, le peuple français est de race blanche, même si aucune constitution de notre pays n’a jamais précisé qu’il fût nécessaire d’appartenir à cette race pour avoir le droit de devenir français : étant d’origine chrétienne, la France est tout sauf raciste. Il n'en demeure pas moins que son peuple est originellement de race blanche, et c’est insulter son histoire que d’interdire de proclamer cette évidence.
Nier l’existence des races par crainte de voir rétablir la hiérarchie juridique induite par le racisme est stupide et puéril, mais surtout méprisant envers les citoyens auxquels on prétend interdire de s’exprimer, voire de penser, en raison de cette prétendue crainte : Peut-être cette apparente stupidité de l’antiracisme psychotique cache-t-elle en réalité quelque intention politique inavouable, tant il est vrai que la classe politico-médiatique française manifeste, avec une rage si indécente qu’elle en devient suspecte, cette psychose qu’elle cherche à tout prix à communiquer à notre peuple...
Nous affirmons pour notre part que l’Evangile est un rempart nécessaire et suffisant contre le racisme. La meilleure preuve de cette nécessité, c’est que ceux qui entendent combattre le racisme en occultant cette référence primordiale sont obligés de recourir au déni de réalité, ce dont il est aisé de prophétiser que cela ne mènera pas très loin. Pourtant, il n’y a pas besoin de fermer les yeux pour ne pas sombrer dans l’inhumanité, vers laquelle nous plongeons, au contraire, lorsque nous faisons profession de mépriser nos racines.
Pierre Mellifont.
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