« Pour être un super flic, il faut être aussi un peu voyou ? »
C'est la question que viennent de poser deux journalistes d'I-Télé à Claude Cancès, ancien patron de la Police Judiciaire de Paris.
Claude Cancès « Les Seigneurs de la Crim » sur I télé
http://www.dailymotion.com/video/xqzsdx_michel-neyret-flic-ou-voyou_news#rel-page-4
En train de « pister » des « proies » (pour reprendre le langage du chasseur) inoffensives ?
Guy Belloy
21è Promotion de l'E.N.S.P
12 réactions à cet article
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voici la parodie d’une journée d’un super flic, et parfois cela n’est pas si eloigné de la réalité.....
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deja vu dans un reportage
la police laisse les gangsters charger les kalash dans la voiture pour attaquer une banque-
Ils préfèrent souvent attendre le flagrant délit, ce qui n’est pas sans présenter certains risques...
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ce monsieur le flic se prend pour qui. j ai pendant 30 ans surveillé, entre autre, les hauts fonctionnaires et d informé les hauts résponsable politique comme agent officieux du service de renseignement ;se monsieur ferait de faire sont meaculpa car on a vu ce que faisait les flics avec le S A C ou barbouzes et truands avaient des cartes bleu blanc rouge marqué police et dont nous avons vu des gens tué avec la bénédiction des politiques.il est de la police judiciaire peut etre pourrait il trouvé ceux qui ont tué ma belle soeur 2 tentatives de meutres de mon fils puis on m as fait explosé ma maison 3 voitures 1 caravane. je lui serait reconnaissant
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@ALAIN : « on a vu ce que faisait les flics avec le S A C ou barbouzes et truands avaient des cartes bleu blanc rouge marqué police et dont nous avons vu des gens tué avec la bénédiction des politiques »
Vous faites certainement allusion à la tuerie d’Auriol, entre autres. C’est effectivement une époque pas si éloignée où les coups tordus étaient légions. Peut-être n’en sommes-nous pas encore si loin.
« http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_d’Auriol
C’est la raison pour laquelle le pays a besoin d’une police républicaine et transparente qui se doit de ne pas imposer des conditions de travail insupportables (politique du chiffre), motiver les fonctionnaires vers plus d’efficacité tout en respectant les règles de la procédure (quelque soit le grade : gardiens, officiers comme commissaires), ce qui n’est nullement incompatible, les défendre vigoureusement lorsque c’est nécessaire mais ne pas couvrir d’éventuels »dérapages".
Après les récentes déclarations du nouveau Ministre de l’Intérieur, nous pouvons espérer.-
Excusez pour le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_d’Auriol
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Pour être un bon policier il faut réfléchir comme un criminel, la réciproque est d’autant plus juste.De cette réfléxion à la réalité la frontière est mince, surtout lorsque l’on connait le passé de certains hommes en bleus ou lorsque l’on imagine les bénéfices que peuvent offrir la corruption en plus de l’immunité que peut apporter l’uniforme.Concernant cet affaire, en effet la politique de la police en la matière est de : prendre le criminel sur le fait, mais entre-nous ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ? Ou peut être est-ce la condition première à la bonne entente entre le trio : criminel-ripoux-politicien ?-
« Avoir un pied dans le cercle de la légalité et un pied au-dehors » comme le dit Claude Cancès est une expression qui ne signifie absolument rien. On est dans le respect de la loi ou dans le délit voire le crime.Dans ce domaine il ne peut y avoir de demi-mesure.
A-t-on jamais entendu parler d’une demi- intimidation ? d’une demi-violation de domicile ?d’une demi-fabrication de preuves ? d’un demi- asssassinat ?
Allez demander à Florence Cassez ce qu’elle en pense....-
Les « demis » que vous évoquez peuvent, du point de vue des policiers, être considérés comme tous ces cas où la justice aura considéré qu’il n’y avait pas réellement matière à condamnation.
Bien entendu, il est un principe républicain de considérer que la police ne se situe pas au-dessus des lois.
Mais en dehors de ce beau principe, et toute comparaison n’étant pas raison, que diriez-vous de voir un match de foot dans lequel l’une des équipes aurait obligation de respecter toutes les règles et l’autre non ?
J’avoue que le sujet est difficile. Presque un sujet de philo, puisque c’est d’actualité.
Mais cette difficulté, justement, devrait donner obligation d’aller plus loin que la critique de surface. -
La comparaison avec deux équipes de football me parait des plus saugrenues...
Il ne s’agit en rien d’un jeu mais de vies humaines plus ou moins brisées... -
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« Les véhicules des malfrats étaient en effet tracés par la police grâce à un système sophistiqué de balises. »
Ceci me rappelle Mohamed Mera et le traceur du scooter. Ceci me rappelle aussi qu’il était dans le collimateur de la DCRI...En tout cas un policier digne de ce nom se doit de rester dans la légalité pour remplir sa mission. Il est censé représenter la loi et un pied dans l’illégalité me semble un pieds de trop.
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