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Accueil du site > Tribune Libre > Pour une identité nationale vivante

Pour une identité nationale vivante

La nation est-elle vivante ou figée ? A-t-elle un guide ? Progresse-t-elle ? Peut-elle s’exprimer comme elle le veut ? Est-elle convenablement représentée ? Toutes ces questions et bien d’autres, qui auraient mérité d’être posées, n’ont laissé place qu’à une seule « qu’est-ce qu’être français » immédiatement traduite par « qu’est-ce qu’un bon français ? » Malgré tout, cet article ne se veut pas polémique mais une incitation à la réflexion et à la méthode.

 
 
"La nation française ne sait plus se reconnaître, ni ce qu’elle est exactement. L’idée de nation française est à redéfinir par confrontation à l’Europe, par la reconnaissance de ses composantes nouvelles issues de l’immigration. L’idée de nation doit aussi retrouver sa place à côté de celle de peuple, deux conceptions qui s’opposent depuis la Révolution et qui doivent être complémentaires. La Nation doit renaître"
 
Ce passage est extrait de cet article paru sur Agoravox le 26 juillet 2006. J’en suis l’auteur. Cette précision vise plus à témoigner du fait que l’idée d’identité nationale ne me rebutte pas qu’à revendiquer l’antériorité du thème qui, à l’époque de mon article, était tabou à gauche comme à droite.

Ceci étant dit, replaçons le débat dans l’actualité.

 Je voudrais commencer par commenter brièvement la tribune du chef de l’Etat et celle du ministre Borloo dans Le monde. Pour ce qui concerne la tribune du président de la République, mon esprit critique n’a rien trouvé à redire. Le discours est simplement parfait. On retrouve cependant en conclusion l’idée de la création d’un Islam de France qui mérite débat. Et surtout, il y a chez son auteur un décalage énorme entre les mots et les actes. 
 
Quant à la tribune de Jean-Louis Borloo, elle fait une erreur grossière en substituant l’identité républicaine à l’identité nationale. Or, république et nation ne se confondent pas. D’ailleurs, le ministre s’appuie pour arriver à cette conclusion sur l’exemple des philosophes des Lumières qui, rappelons-le, tournaient toute leur réflexion vers le moyen d’instaurer une monarchie éclairée, fondée sur la Raison et non une république.
 
Voici le plan que je propose : la Nation, un temps, un lieu, un but.
 
La nation : un temps
 
Jadis la Nation trouvait à se souder et à s’affirmer dans la guerre (patriotisme et solidarité) et, en temps de paix, par le service national (service rendu à la nation en temps de paix en vue d’un service plus grand en temps de guerre). Aujourd’hui, quels temps sont consacrés à la Nation ? On ne voit pas très bien. Il y a bien eu récemment l’idée du "grand emprunt national" mais qui s’est banalisée en simple emprunt d’Etat sans dimension nationale (les particuliers en étant exclus).
 
Par conséquent, l’idée d’un débat national paraît de prime abord une bonne idée pour faire à nouveau le point et faire les gens se rassembler autour de leurs valeurs communes et de leurs différences. Mais s’il faut des temps dédiés au débat sur l’identité nationale, le moment choisi n’est pas le bon.
 
Borloo affirme dans sa tribune que "dans cette période de mutation", le gouvernement a lancé une "idée opportune". Je dirai plutôt que l’idée est opportuniste (électoralisme). D’autre part, notre monde n’est pas plus en mutation ces mois-ci que le reste du temps. Enfin, fallait-il lancer ce débat national au moment des Régionales, évidemment que non. Sauf à vouloir redessiner la nation par comparaison et complémentarité avec les régions, mais ce n’est pas le but poursuivi, on le voit bien.
 
S’il faut un temps à la nation, c’est un temps qui ne soit pas comme une parenthèse que l’on refermera à la veille des élections régionales, en disant "voilà le débat est clos, la nation, nous l’avons définie et c’est ça !"
 
Quels temps accorder à la nation ? 
 
La nation n’étant pas définissable, elle ne peut se concevoir que par confrontation à des moments-clés : au moment des élections régionales pour rappeler le caractère un et indivisible de la République tout en rappelant les diverses composantes qui l’enrichissent (ses peuples "minoritaires", ses immigrés) mais aussi au moment des élections européennes pour en dessiner plus clairement les contours par rapport à l’Europe, cet ensemble à contour non fini et à personnalité encore frêle. De même, la nation trouve à se forger lors des grands rendez-vous mondiaux. C’est ainsi que la France inventa un jour l’exception culturelle. Ou avant encore le dialogue nord-sud, ou encore qu’elle prit une certaine distance avec le commandement intégré de l’OTAN.
 
La nation : un lieu  
 
Le lieu de prédilection en France depus 1789 est l’Assemblée nationale. On se souvient de la fameuse tirade de MIrabeau : "Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes." 
 
Mais aujourd’hui, l’Assemblée ne représente plus le Peuple ni la Nation, c’est le gouvernement (nommé) qui décide de tout en lieu et place des élus du peuple (quelles que soient les imperfections de la démocratie représentative par ailleurs). Ceci se fait sous l’autorité d’un seul. Il semble qu’elle n’ait plus de lieu d’expression. Bien sûr, l’Assemblée est saisie du débat sur l’identité nationale mais la tournure du débat est d’ores et déjà fixée par le ministère du même nom qui a même instrumentalisé Internet pour donner le ton (haineux et centré sur la seule question de l’immigration). Les jeux sont faits et, à lire Borloo qui parle de "si beau travail de conscience", on en vient à douter voire à se laisser gagner par la nausée. Le "beau tavail" est gâché. 
 
Quant aux citoyens, ils ont beau frapper à la porte pour participer à la discussion démocratique, on les rejette. Le mépris du pouvoir pour la blogosphère est à ce titre assez révélateur. 
 
Le constat est amer ; la nation n’a plus de lieu d’expression. 

La nation : un but
 
La question ne doit pas être "qu’est-ce que la nation ?" mais doit porter sur ce que la nation doit être.
 
Pour poursuivre ses buts, la nation se reconnaît dans ses représentants élus et ses guides. Or, force est de constater aujourd’hui que le président de la République, malgré son statut électif, ne peut se prévaloir d’être le chef incontesté et principal de la Nation, surtout qu’en ce moment le peuple marque sa grande ferveur à l’ancien chef d’Etat, Jacques Chirac ! Il y a là comme un hiatus qui ne peut qu’interroger : le président a-t-il fait ce qu’il fallait pour incarner la nation ? La nation n’est-elle pas orpheline d’un guide ou du moins d’un arbitre impartial ?
 
Parmi les buts que poursuit la nation, il y a la transmission de l’héritage de tous. Dans cet héritage, il y a les valeurs, l’histoire et la culture. Or, on prête plutôt à Sarkozy un pouvoir de sape des valeurs traditionnelles et une volonté d’écarter la culture et l’étude de l’histoire. Les autres buts de la nation sont de favoriser de manière équitable ses enfants. Non pas égalitariste mais équitable "chacun selon ses vertus et ses talents, comme le dit la Déclaration de 1789. Ce qui suppose que la république traite avec respect ses citoyens. Or, la réalité est que les injustices se multiplient et que le pouvoir agit comme une monarchie. Le "citoyen" né de la Révolution avec ses droits et devoirs, retourne à l’état de sujet que l’on vient solliciter seulement pour voter (quitte même à écarter son vote référendaire comme un vote nul et non avenu). L’oligarchie trouve ainsi à se maintenir en place par un simulacre de démocratie . 
 
Un citoyen méprisé ou oublié peut-il se soucier de la nation autant qu’un citoyen respecté et partie prenante ? Les personnes "hors-jeu" sont de plus en plus nombreuses (pauvres, jeunes de banlieues, gens de la ruralité profonde) et quand on est hors du jeu, on ne s’intéresse plus aux règles, on joue parfois même plutôt les perturbateurs. 
 
La nation ne protège plus, la nation ne forme plus des citoyens, la nation ne garantit plus les droits fondamentaux. La nation n’assure plus la solidarité entre les gens de même génération (l’impôt juste dont parle la Déclaration de 1789) ni entre les différentes générations (on creuse la dette sans se préoccuper du legs aux générations futures).
 
La Nation a perdu son but. 
 
La nation a besoin de retrouver un temps - ou plutôt des temps - pour se reconnaître. La nation a besoin d’un lieu pour s’exprimer (par elle-même et par la voix de représentants relégitimés). La nation a besoin de retrouver les buts qu’elle a perdus de vue. 
 
La nation a besoin tout à la fois de se transmettre et aussi de se renouveler, de s’exprimer et de progresser. Ces aspirations contradictoires sont conciliables si on considère qu’elle possède un socle, fait de marbre et intangible (la devise de sa république, la laïcité..) et une part changeante qui s’ajuste au gré des évolutions et des débats de société. Ce n’est qu’en respectant cette double identité que l’on fera une nation vivante.
 
 

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37 réactions à cet article    


  • Voris 9 décembre 2009 15:03

    Et si vous saviez le nombre de calvaires que nous avons en Bretagne !

    Mon point de vue : quand l’Islam se heurte à la République et à son principe de laïcité, il est normal que la République réagisse, sur la base du Droit (pas de la religion). Mais quand il vient contrarier l’« héritage judéo-chrétien » de la « France, fille aîné de l’Eglise », la République n’a pas à intervenir car ce n’est pas son affaire.

    Pour la Suisse et la question des minarets, je partage le point de vue du chef de l’Etat. Aux Suisses de voir eux-mêmes s’ils souhaitent revoir leur position par la voie d’un référendum mieux présenté. Sinon vox populi !


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 décembre 2009 09:45

    Le concept-clef, c’est « Pas plus de Musulmans en France ». J’ai un article en modération sur ce sujet, mais croiriez-vous que beaucoup de gens ne tiennent pas à en discuter avec moi  ? smiley


    Pierre JC Allard

  • Voris 10 décembre 2009 11:42

    Je doute que l’« immigration choisie » puisse se prévaloir d’un tel critère. Ce serait contraire à tous les principes de non dicrimination des opinions et croyances.


  • Massaliote 9 décembre 2009 15:22

    Excellent commentaire auquel je souscris.


  • Voris 9 décembre 2009 15:42

    La nation n’est pas définissable facilement comme l’Etat qui lui se définit par l’existence de 3 éléments : un territoire, un peuple, une puissance publique. La nation, ce n’est pas le peuple, c’est quelque chose de plus large et de bien plus imprécis.

    Sinon, je n’aime pas que l’on dise « ce sont toujours les mêmes ». C’est discriminatoire et surtout faux. Comme ce maire qui veut faire voter une loi qui interdit les drapeaux dans sa mairie parce que le drapeau algérien lui déplaît. Mais les drapeaux US même en en T-shirt, cela ne dérange personne. Discrimination encore.


  • Voris 9 décembre 2009 16:15

    Ces exemples de discrimination intuitu personae n’ont rien à voir avec la stigmatisation de populations entières qui est une forme de racisme.


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 9 décembre 2009 19:35

    Définitions de la nation  : 

    Corps d’associés vivant sous une loi commune et représentés par la même législature (Sieyès)

    Ensemble d’individus issus de différentes races, mais unis par des liens complexes de famille, et dont les ancêtres ont historiquement réagi les uns sur les autres, soumis à des sélections communes (Vacher de Lapouge)

    Groupement de formations ethniques primaires chez lesquelles la cohabitation prolongée dans un même pays, jointe à de certaines communautés de race, de langue, de religion et de souvenirs historiques, a dégagé une communauté spirituelle, base d’une formation ethnique supérieure (M. Hauriou)

    Communauté humaine stable, historiquement constituée, née sur la base d’une communauté de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans une communauté de culture (Staline) 


  • Voris 9 décembre 2009 19:49

    Siéyès, we can.
    Staline we can’t’.
    Plutôt même l’église anglicane
    Ou la philosophie de Kant

    Au goulag la robe est préférée
    Plutôt que le despote, l’abbé.
    J’en connais un qui en 54
    Pour la Nation s’est mis en 4.


  • Traroth Traroth 10 décembre 2009 12:53

    Votre définition est xénophobe. Personnellement, je la rejette, et je pense ne pas être le seul.
    Suivant !


  • Massaliote 9 décembre 2009 15:31

    A l’auteur, la nation française EST vivante et c’est bien ce qui dérange. Tout un travail de sape vise à la détruire, son histoire, sa culture, tout comme sa langue. Au propos de cette dernière :Appel à la résistance linguistique :

    Une dizaine d’associations signent un appel sur la langue française en France, aussi gravement menacé chez nous qu’au Québec, en Afrique francophone, en Wallonie ou en Suisse romande 


    • Voris 9 décembre 2009 15:43

      « Tout un travail de sape » : à définir (par exemple, moi je le vois dans l’action du gouvernement !).


    • projetX projetX 9 décembre 2009 16:27

      @l’auteur


      « quand on est hors du jeu, on ne s’intéresse plus aux règles, on joue parfois même plutôt les pertubateurs. »

      Vous etes sur que ce n’est pas l’inverse ?
      Que ces gens sont mis « hors jeu » parce qu’ils sont perturbateurs ? ou qu’ils se mettent hors jeu tout seul ?

      Car entre la france et leur pays d’origine, il n’y a pas photo, c’est meme pour cela que leurs parents sont venus !

      Pourquoi les gens trouvent ils super d’avoir un voisin anglais, portuguais, japonais ou suédois et pas arabe ?
      Voila la question à se poser ! Serait il possible qu’une majorité de ces personnes (ou du moins une majorité visible) ne fasse pas de bons voisins ??

      Oserons nous affirmer bien haut, dans notre beau pays de « liberté », que lorsqu’ils arrivent quelque part, c’est souvent pour « foutre la merde » ?


      • Nestor 9 décembre 2009 16:31

        Salut Voris,

        Un bon article .

        Comment un gars qui a son usine qui a fermé, qui n’a plus de boulot, pas d’argent pour nourrir sa famille, qui vit désormais dans une total précarité, peut soutenir un nation qui ne le soutien pas lui est les siens alors que d’autres vivent démesurément en dessus.

        Pour que tout le monde ai envie de créer un nation, il faut que tout le monde y soit respecté et protégé !


        • Voris 9 décembre 2009 17:06

          Suisside

          Je discriminerai,
          Tu discrimineras
          Il discriminera
          Nous discriminerons
          Vous discriminaret !

          Voris.

          Voris n’a pas fait de chansons ces derniers jours. Juste des albums musicaux. Mais c’est à voir... smiley


          • xray 9 décembre 2009 17:19


            L’identité nationale 
            (Le débat) 

            Politiques, Syndicalistes, Associatifs, Patrons,  « Intellectuels »,  etc. 
            Encore un débat qui va réunir que des serviteurs du capital de la Dette publique. (Beaucoup de gens grassement financés avec du bon argent publique.) 

            Naturellement, les mesures qui en résulteront bénéficieront à ce même capital.  C’est évident. 

            On nous expliquera encore que tous ces asservis au fric, qui s’autorisent à parler au nom du plus grand nombre, étaient d’accord. Bien évidemment. 


            Ce faux débat est une énième provocation. 
            Naturellement, n’auront droit de participer au débat que les discours autorisés. Le capital de la Dette publique gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. 

            L’identité nationale (le débat) 
            http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/21/l-identite-nationale.html 



            UN « INTELLECTUEL » 


            Il est bon à rien et nul en tout. Il est bardé de diplômes bidons. Il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ». 

            Un « intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes. 



            • Fergus Fergus 9 décembre 2009 17:38

              Salut, Voris.

              Comme Marc Gélone, je pense que la définition de Renan est la meilleure qui soit car simple, lucide et non discriminatoire.
              Encore qu’il convienne de préciser qu « l’histoire commune » n’a pas besoin de remonter des siècles en arrière, une génération suffit ou, plus exactement, devrait suffire.

              Bonne journée.


              • Voris 9 décembre 2009 17:49

                Je suis d’accord mais ne voit-on pas les députés s’admonester à coups de citations de Renan ? Preuve qu’il il y a toujours place à l’interprétation et à polémique sur la pensée de notre philosophe breton.


              • MICHEL GERMAIN jacques Roux 9 décembre 2009 19:26

                Avez vous remarqué (Fergus et Voris) que ce sont parfois les derniers arrivés qui ferment la porte ? Au nez des autres s’entend. Ou qui enlèvent l’échelle.


              • Voris 9 décembre 2009 19:28

                C’est à cause des coran d’ère...


              • MICHEL GERMAIN jacques Roux 9 décembre 2009 19:30

                ...et des tubes Catho diques


              • Voris 9 décembre 2009 19:35

                Pour éviter l’implosion du tube catho dique du pape Benoît Très Etroit, qui a sorti son CD, le Nouveau testament aurait besoin d’un codicille.



              • Fergus Fergus 10 décembre 2009 09:16

                @ Jacques Roux.

                « les derniers arrivés qui ferment la porte »

                Cela me rappelle un collègue xénophobe et un tantinet raciste qui vilipendait l’immigration et critiquait la trop large présence de Noirs en équipe de France de football alors que, français de 2e génération, il portait un nom polonais imprononçable !!!

                Bonne journée.


              • Voris 9 décembre 2009 19:24

                Bon allez ! vu qu’il n’y a pas de débat (c’est comme à l’Assemblée quoi !), Voris va improviser un texte de chanson.

                Sur le chemin de Kerminaret

                Sur le chemin de Kerminaret,
                J’ai rencontré Yasmina Ray
                Qui ne connait pas Mao mais
                Qui croit très fort en Mahomet.

                Je lui ai dit « Amie, n’arrê-
                tez pas de prier Mahomet
                Mais lisez donc aussi Mao !
                Il n’y a pas que le Très-Haut.

                Sur le chemin de Kerminaret,
                J’ai convaincu Yasmina Ray
                Qui se mit à lire Mao mais
                Qui me dit »Lis Mahomet !"

                Depuis, je suis branché sur l’Coran
                Et j’ai rangé ma révolte.
                Je suis devenu son amant,
                Un amant à cent mille volts !



                • Voris 9 décembre 2009 19:26

                  Moralité : c’est mieux que le sexe à pile.


                • MICHEL GERMAIN jacques Roux 9 décembre 2009 19:28

                  « Il me laisse dire merde, je le laisse dire amen » G.Brassens.


                • Voris 9 décembre 2009 19:30

                  Ce qui évite les propos peu amènes.


                • Pyrathome pyralene 9 décembre 2009 20:06

                  Voris , rien à foutre de l’identité nationale.....ce n’est qu’un enfûmage politique de plus , c’est quoi être Français ? c’est tout simplement être dans la droite ligne du pacte républicain , la constitution et les droits de l’homme , ce sont les mêmes racailles qui tirent à boulet rouge sur cette constitution qui voudraient qu’on passe notre temps à parler de ça....
                   Seule réponse possible :
                   leur montrer la guillotine et ce qu’on peut faire avec leur petite tête de salopards !....


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 décembre 2009 09:01

                    Aujourd’hui grand rassemblement Place de la Grève .

                    Peuple François, venez nombreux assister au raccourcissement de le teutaie d’ un appellant à la violence gratuite en la personne du dénommé Pyralene QI 0,3.

                    Les zoreilles au bourreaux .

                    L’ absence de couilles ne pourra être distribuée .




                  • Voris 10 décembre 2009 09:43

                    à Pyralène : et la musique, ça va toujours ? Moi, j’ai fait un album de musiques trop courtes mais rien n’empêche de se le passer en boucle ! Prochain coup, je fais plus long, promis.


                  • Traroth Traroth 10 décembre 2009 12:56

                    @rocla : la guillotine fait pourtant partie de notre patrimoine. Non ?


                  • kalon kalon 9 décembre 2009 23:25

                    J’aimerais vous faire comprendre une chose qui, d’évidence, m’est trés simple : je suis unique et propriétaire de mon unicité .
                    Je suis le seul propriétaire de mes sensations, de mes bonheurs, de mes haines et de mes chagrins,
                    cet imbécile de président n’y changera rien !
                    Cet homme est un parvenu, combien de cadavres sont’ils depuis qu’il est là, nul ne le sait mais nous savons, tous, que vouloir étre un maître demande que le sang des ilotes soit versé.
                    Ce sont des crapules et nous le savons, avons nous peur ?
                    C’est la moindre de mes questions !


                    • kalon kalon 9 décembre 2009 23:40

                      C’est vrai, un homme lorsqu’il est seul, a peur mais peur de quoi ?
                      Peur de mourir, faut pas, c’est une évidence !
                      Peur d’étre sans argent, faut pas, c’est une évidence !
                      peur d’étre pauvre pour ne pas ennuyer les « riches »
                      Simplement avoir peur !
                      peur de quoi ?
                      Peur d’avoir Peur  !
                      Et ce sont à ces hommes là à qui j’aimerais dire : J’aimerais construire un monde ou tu aurras du plaisir à voir ton enfant grandir, lui dire : tu peux partir, on continue, ta fille deviendra une femme.
                      J’ai quoi !
                      Une bande d’incompétent qui n’ont auqu’une intélligence pour ne gérer quoi que ce soit.
                      Je comprend que ce con n’ai pas d’ennui lorsqu’il s’agit de sacrifier des montons, ce sont eux qui lui ont dit : c’est toi notre chef !
                      Bon, une bande de cons qui disent à un mec que c’est leur chef, on peut y réfléchir ! 


                      • kalon kalon 9 décembre 2009 23:48

                        excusé moi d’étre ce que je suis, mais il n’en demeure pas moins que ce que j’écris est vrai , méme si cela n’est pas la vérité que vous aimeriez qu’elle soit
                        Le jour ou « ago » ne sera plus accessible, vous comprendrez votre solitude !
                        J’aimerais vous faire comprendre que nous ne sommes pas seuls,
                        Ce petit caillou n’a pas besoins de nous, il s’amuse !


                        • kalon kalon 9 décembre 2009 23:59

                          Je suis un homme, c’est ma seule identité mais elle est belle et c’est la seule qu’il me plaise de vivre, méme si ce pédé n’est pas d’accord, mon idée, ma liberté, ne pas ennuier l’autre !
                          J’aimerai que cet imbécile comprennes qu’étre un con est un objectif individuel qui ne peut géner l’entourage !


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 décembre 2009 08:54

                            y dit des kalonies suillà ..

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