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Accueil du site > Tribune Libre > Pour une société sans sexisme

Pour une société sans sexisme

Mener à leur terme les réformes engagées par Ségolène Royal en 2007.

L’objectif de l’égalité entre les femmes et les hommes est rappelé sans cesse et sans succès depuis plus de trente ans par les politiques français et européens. Si les stéréotypes définissant le rôle social de la femme et de l’homme sont unanimement reconnus comme responsables des discriminations, les politiques ont toujours évité de s’attaquer à leur source : les préjugés familiaux.

La différenciation des rôles reste la religion d’État.

Près d’une famille sur deux subira une séparation. A travers la maîtrise de la législation et du contrôle de son application par l’institution judiciaire, l’État détient un outil puissant et efficace pour désigner un modèle de comportement familial. Après une séparation, l’éloignement des hommes de la sphère familiale, bien souvent contre leur gré, est légitimé par les tribunaux avec une partialité et un arbitraire qui n’ont rien à envier à ceux constatés dans l’affaire d’Outreau. La volonté d’un père de s’investir personnellement pour répondre aux besoins quotidiens de ses enfants est incomprise et réprimée. Au mieux, cette volonté est soumise à l’autorisation de la mère. Dans tous les cas, ce n’est pas un droit. La loi de 2002, en n’accordant que la possibilité formelle de partager les responsabilités parentales, n’a pas remis en cause la référence judiciaire d’une répartition spécifique des rôles de la femme et de l’homme dans la famille.

Le retour en force du patriarcat.

"Le patriarcat se définit aussi par l’abandon des bébés par les pères". (Elisabeth Badinter) Depuis quelques années, à gauche comme à droite, des voix s’élèvent pour faire revenir les femmes au foyer. Qu’on le veuille ou non, le corollaire de cette situation est la domination des hommes dans tous les autres domaines. L’obscurantisme le plus total est mis à contribution pour justifier la nécessité de confier uniquement aux femmes l’éducation des enfants, en particulier celle des bébés : "l’instinct maternel", "l’exclusivité du lien mère-enfant", "la nature"... Ce n’est pas dans l’intérêt des enfants : secondariser un parent, au moment même où les liens les plus profonds se créent, constitue un handicap certain pour l’enfant au moment de la construction de son identité. Ce n’est pas dans l’intérêt des femmes : formater les femmes selon des stéréotypes culturels prétendument "féminins", c’est nier leur liberté et faire délibérément obstacle à leur participation de la vie sociale et économique. Ce n’est pas dans l’intérêt des hommes : les mutations rendues nécessaires par la faillite du patriarcat nécessitent une redéfinition de leur rôle intégrant, en particulier, leur co-responsabilité dans les soins aux nourrissons.

La fin des hypocrisies.

La différence de sexe (comme la différence de couleur...) n’implique pas une différence de nature entre les hommes et les femmes. Elle ne justifie en aucun cas une hiérarchisation des rôles vis-à-vis des enfants. Une remise en cause authentique des stéréotypes comportementaux exige la reconnaissance officielle du principe de l’égalité devant le parentage. D’ailleurs, comment ceux qui se disent favorables à l’adoption par un couple homosexuel (et donc éventuellement par deux hommes) pourraient-ils nier ce principe ? Les tergiversations d’un État qui prétend, dans les discours, vouloir favoriser la remise en cause des stéréotypes de comportement familiaux et qui, dans les faits, les impose aux familles séparées, ne peuvent inciter les citoyens à modifier leur comportement. Encourage-t-on un père à s’occuper quotidiennement de ses enfants, l’incite-t-on à prendre un congé parental en le prévenant que, si d’aventure, le couple se séparait, il devrait mettre fin à son investissement ? Favorise-t-on l’investissement professionnel d’une femme en lui faisant supporter, matériellement et mentalement, l’entière responsabilité de l’éducation des enfants en cas de séparation ? L’État doit, lorsqu’il intervient, délivrer un message sans ambiguïté : tout parent, reconnu apte au parentage et qui souhaite sincèrement prendre toute sa place de parent auprès de ses enfants, doit pouvoir être encouragé à exercer ce droit. Tout parent qui s’oppose, directement ou indirectement, au parentage de l’autre nuit à la société et se place dans l’illégalité.

L’intérêt de la société.

Le soutien institutionnel à l’égalité devant le parentage constitue un signal qui, en légitimant l’évolution des mentalités et des habitudes, est indispensable pour avancer vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mettre au cœur des décisions judiciaires l’égalité devant le parentage, c’est autoriser, inciter et protéger l’investissement des hommes dans les tâches familiales. C’est rendre obsolète et incongru le reproche insidieux fait aux femmes qui se consacrent à des activités extra-familiales d’être de "mauvaises mères". Mettre au cœur des décisions judiciaires l’égalité devant le parentage, c’est tarir la source de conflits que constituent des jugements qui désignent un vainqueur et un vaincu, conflits dont les premières victimes sont les enfants. C’est redonner aux parents la responsabilité de leur famille. C’est permettre à la médiation familiale de travailler sur un terrain déminé, où l’enjeu ne serait plus l’accès à l’enfant.


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15 réactions à cet article    


  • Fabrice Fabrice Duplaquet 21 septembre 2006 12:18

    Le problème n’est pas le sexisme ou le machisme mais la liberté pour chacun de devenir ce qu’il est.


    • nisco (---.---.250.84) 21 septembre 2006 14:47

      « les mutations rendues nécessaires par la faillite du patriarcat »

      De quelle faillite fait référence l’article ? Je n’arrive pas à bien saisir, mais ce doit être une inculture profonde de ma part que je souhaite gommer.

      Personnellement, la faillite que je vois aujourd’hui c’est plutôt l’abandon de la part des DEUX parents de leurs rôles d’éducation envers leurs enfants. Et cela au nom du sacrosaint « participation de la vie sociale et économique » où bien sur c’est l’aspect èconomique (pouvoir travailler) qui est mis en avant. Socialement, on aurait tous à gagner qu’un des deux membres d’un couple s’occupe des enfants pendants que l’autre gagne son argent. Mais comme on veut toujours plus d’argent, une occupation non lucrative comme l’éducation des enfants, est sous valorisé car le prisme qui déforme toute la vision reste celui de l’argent, seul critère permettant de voir sa valeur...

      J’aimerai réagir à la comparaison entre hommes/femmes et blancs/noirs/jaunes etc... Est-ce que vraiment une femme et un homme se doivent d’être uniformisés ? ne peut-on pas au contraire d’enrichir des différences ? Au même titre que pour les cultures différentes à travers le monde.


      • Internaute (---.---.7.42) 21 septembre 2006 18:27

        L’égalité n’est pas une fin en soi. Le prochain combat, au train où l’on va, est l’égalité entre les enfants et les parents.

        Au nom de qu’elle ignominie rétrograde un mineur de 10 ans n’aurait-il pas le droit d’être député, surtout s’il vient d’une zone prioritaire ? Ou encore, il faut défendre le droit, le droit, le droit il n’y a que cela de vrai, le droit de l’enfant à porter plainte contre ses parents. Voilà le genre d’enfer où nous conduisent les politiques.

        Chacun à sa place et une place pour tous. A ne chercher qu’à monter les gens les uns contre les autres, les hommes contre les femmes et les enfants contre leurs parents on n’a réussi qu’à détruire la famille, à enlever tout espoir d’épanouïssement à beaucoup de gens et à sacrifier une génération. Je lisais récemment que les familles de plus d’un enfant fuient Paris.

        L’égalité dans tous les domaines cela signifie souvent la femme au travail, le mari au chômage et les enfants mal éduqués. Au lieu de subventionner les inséminations artificielles entre lesbiennes, le FN propose une indemnité pour les femems qui élèvent leurs enfants.


        • nisco (---.---.250.84) 21 septembre 2006 18:51

          « Au lieu de subventionner les inséminations artificielles entre lesbiennes, le FN propose une indemnité pour les femems qui élèvent leurs enfants. »

          Des fois le bon sens n’est pas où l’on croit qu’il se trouve. C’est déplorable, qu’à cause de cettre pression médiatique qui empêche de soutenir ce qui n’est pas « dans l’air du temps », il n’y ait que le FN pour proposer des alternative. Mais je ne voterai pas pour eux à cause de ça, sont quand même sacrément dangereux sur bien trop d’idées... smiley


        • Cool Mel (---.---.158.172) 21 septembre 2006 18:55

          « L’obscurantisme le plus total est mis à contribution pour justifier la nécessité de confier uniquement aux femmes l’éducation des enfants... »

          Le jour où les écolos cesseront d’être les fouteurs de merde subversifs qu’ils sont, dans la foulée de Mai 68, ils se rendront sérieux et crédibles en combattant l’immigration du tiers monde et en défendant l’idée selon laquelle la place écologique de la femme, est bel et bien au foyer, et non pas comme agent économique par définition producteur-pollueur-gaspilleur de la société de consommation.


          • nisco (---.---.250.84) 21 septembre 2006 19:06

            « [...] la femme [..] non pas comme agent économique par définition producteur-pollueur-gaspilleur de la société de consommation. »

            L’homme non plus d’ailleurs ! smiley


          • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 20:24

            Au risque de passer pour ringard et me faire pourrir, je ne vois pas où serait le progrès dans une société asexuée.

            Sur des centaines de milliers de générations :

            Les hommes ont été sélectionnés pour être + mobiles, + forts, + carnivores, + violents, + parano, + exigeant en nourriture, avec une intelligence en rapport (disons plus technique et procédurale). Ils s’entretuent ou crèvent dans leur expéditions et ça ne dérange pas les femmes, même, ça les arrangent : il en restera toujours assez pour elles, la compétition même meurtrière ne peut qu’améliorer leurs chances de tomber sur un père correct pour leurs enfants.

            les femmes ont été sélectionnées pour rester au camp, être + prudentes, + résistantes (aux maladies, aux pénuries alimentaires, à l’âge etc.), + sensibles, + précoces (1 an de gagner sur la procéation, ça change tout dans la lignée... dans la limite du possible), avec une intelligence également en rapport (+ de finesse et de sensibilité relationnelle : faut pas se gourrer de père, si on a le choix ... et puis faut gérer les mâles souvent pénibles et les concurrentes sournoises, sans se fritter : les mecs ne sont pas d’accord pour que les filles s’entretue, une fille de moins ça change tout pour eux.

            Tout cela a forcément un impact sur la société. Et ce n’est pas une ou deux générations de délire égalitariste qui va changer la donne. En supposant que ça soit souhaitable.

            Par contre, les profonds changements dans les techniques d’alimentation (supermarché et allocation passive, ville sécuritaire remplaçant la nature horstile) et techniques (procréation notament) sont un traumatisme darwinien, un virage dans la sélection à l’imact inimmaginable (peut-être nul, peut-être décisif...)

            Les femmes ont réclamer les même droits légaux et politiques. Ca ne fut pas sans mal et ça n’est pas gagnés partout. Aller plus loin, par définition, c’est rentrer dans un projet qui, en fait et paradoxalement, légitime le patriarcat : s’il est permis de différentier les droits selon le sexe, alors les anciens avaient raison de le faire ! Et compte tenu de la nature humaine, le retour de bâton va être absolument dévastateur.


            • Serge (---.---.220.104) 21 septembre 2006 23:06

              A Gem :

              Les humains sont sortis de vos vieux shémas, ils ont cérébralisé la sexualité depuis combien de temps déjà ? Ces rôles ridicules sont obsolètes. Du reste on ne vient pas sur terre pour jouer un rôle, c’est complètement con, enfin vous pourrez peut-être vous réincarner en Babouin, vous serez plus à l’aise avec vous-même.


              • DEALBATA (---.---.166.140) 22 septembre 2006 08:40

                Vous sous-estimez le rôle crucial que la mère au foyer a dans la société. Rôle d’éducation, d’équilibre, de protection et de douceur apportant à l’enfant la nécessaire stabilité face à un monde inconnu et parfois agressif. Mais étant aveuglé par le sacro-saint principe de l’égalité, vous mettez en opposition le rôle de la femme et celui de l’homme alors que ces rôles devraient être complémentaires. Elles participent tout autant que les hommes à la vie de la société, l’éducation de l’enfant et son équilibre est tout aussi important, sinon plus, que d’aller scier du bois dans la forêt. Elles détiennent, de fait, les clés de la future société et quant à leur liberté, elles en ont beaucoup plus en organisant elles-mêmes les tâches ménagères et autres que le petit ouvrier ayant le contremaître sur le dos toute la journée. Ces tâches ménagères ne sont d’ailleurs pas moins gratifiantes que celui qui va chercher du charbon dans la mine. La véritable faillite, c’est celle de notre civilisation agonisante qui justement sous le prétexte de « Progrès » et d’égalité a complètement déboussolé et piétiné le rôle de chacun. Encore une fois, il y a méprise : Il n’est pas question de rôle « supérieur » et de rôle « inférieur », ce n’est pas parce que son rôle serait intérieur (Cf. d’ailleurs la symbolique sur l’homme/extérieur et la femme/intérieur, je ne ferais pas de dessin ...) qu’il n’aurait pas une valeur sociale (A quand le salaire de la femme au foyer). Les nombreux effets collatéraux d’un système égalitaire, et on sent rend compte actuellement, c’est la fabrication artificielle d’êtres aux comportements hybrides tels ces androgynes se baladant en 4X4, ces homosexuels de tous poils mettant en demeure la société de leur donner des droits identiques aux hétérosexuels et des enfants sans repère aux pulsions sexuels libres et non contrôlé, je veux parler bien sûr des fameuses tournantes. C’est aussi, pour certains, de profiter politiquement de cet état des lieux, pour prôner et justifier une immigration de population jeune au lieu de se donner le courage d’une politique nataliste forte. Mais je pousse votre raisonnement jusqu’au bout, puisque l’égalité doit être le principal vecteur de la société, certains revendiquent déjà et toujours au nom de la liberté et de l’égalité leurs prétentions à une reconnaissance par la société de leur travers pédophile (Cf. le problème récent en hollande). L’erreur, la faute de la modernité : l’Egalité. Un mythe moderne et sans fondement (contrairement à la mythologie traditionnelle) car inédit dans la nature né de cerveaux certainement aigris de leur propre existence qui ont voulu faire croire que le bonheur sur terre consistait à devenir l’égal de l’autre. Cette quête misérable et médiocre coupe la tête de la Qualité pour mieux laisser pousser celles monstrueuses de l’individualité et de la quantité. C’est cette perte de la qualité qui rend ce monde auquel vous aspirez si vide, si pauvre et si insipide m’amène à me demander si dans le fond, votre idéologie, ne rend pas légitime un certain retour, certes brutal mais Ô combien salvateur, d’un certain fanatisme religieux et dans ce cas, la riposte serait proportionnelle à l’attaque.

                Proverbe chinois : « Le poisson pourri par la tête ».


                • Cool Mel (---.---.7.233) 22 septembre 2006 09:33

                  Dealbata, Je ne saurais mieux dire. Et j’ajouterai que la mère au foyer, c’est aussi la fin d’une quantité énormes de gaspillages, dans les domaines alimentaires et vestimentaires, notamment.


                  • pifo (---.---.235.92) 22 septembre 2006 12:07

                    @ DEALBATA

                    « La véritable faillite, c’est celle de notre civilisation agonisante qui justement sous le prétexte de « Progrès » et d’égalité a complètement déboussolé et piétiné le rôle de chacun »

                    Tu aurais du l’écrire en gras et en majuscule, parce que ça le mérite.

                    Ces soi-disant progressistes qui s’imaginent qu’une société meilleure ne peut provenir que de la destruction de ses noyaux principaux, fondateurs et régénérateurs que sont les familles, ne peuvent nous entraîner que vers un désastre sans pareil.

                    Le plus curieux c’est que personne ne s’élève jamais contre la hiérarchisation des rapports individuels dans toutes les autres structures sociales ou sociétales.

                    Pourquoi un tel acharnement contre la structure familiale ? Elle constitue pourtant le champ de culture de la société du futur.

                    Pourquoi continuer à bassiner les gens avec cette égalitarisme pourtant déjà tellement ressassé ? Qui peut affirmer que Pierre = Paul ? Quand bien même il s’appellerait Pierre Paul, la comparaison serait t’elle possible ?

                    La société est le théâtre d’interactions entre plusieurs entités ou cellules (familles, entreprises, associations, services publiques, ...) qui ont systémiquement a leur tête un individu désigné, dont les prérogatives ne souffrent que très rarement de discussions, sans pour autant que les personnes sur lesquelles s’exercent les prérogatives des uns et des autres ne soient considérés comme étant des êtres inférieurs.

                    Pourquoi faut-il que ce soit au niveau de la famille uniquement que les prérogatives du chef soient contestées ? Pourquoi tous ces discours devalorisants vis a vis des travaux menagers ?

                    Pourquoi faudrait-il que les roles des hommes et des femmes soient intervertis ?

                    Pourquoi faut-il toujours, par des discours incidieux, inciter les femmes a engager une guerre de pouvoir au sein de leur foyer ? Pour ceux qui s’en souviennent, chaque fois que les USA attaquent un pays (Afganisthan, Irak), le pladoyer pour la cause des femmes maltraitees ne manque jamais. Or nous savons aujourd’hui que la cause de ces pauvres femmes est de loin inferieure au cadet de ses soucis lors de ses invasions.

                    La destabilisation des menages ne profite-telle a personne ? Sinon, pourquoi toujours l’entretenir ?

                    Le plus marant, c’est que l’article n’envisage pas un seul instant la perspective de la reconstruction de la cellule familiale. En claire, elle est deja partie en « couille », et les institutions sont la pour s’assurer qu’elle ne se reconstruira plus, en entretenant sciemment un traitement arbitraire vis a vis de l’un des ex-epoux. Ils se liguent tous autant qu’ils sont contre les chefs de familles, à travers les institutions. Qu’est-ce que cela peut bien cacher ?

                    Il faudrait que les chefs de familles soient les seuls à trinquer dans un monde ou pulullent les mauvaises decisions prises par des chefs ?

                    Le plus ennuyeux, c’est que cette conception « progressiste » de la vie familiale aura un effet destructeur dans la construction des individus a venir. Les dégâts les plus importants de ce système sont donc à attendre dans le futur. Et pour cause : le socle de construction de la personnalité de chacun aura été détruit, parfois, a mainte reprises.


                    • toto (---.---.119.226) 22 septembre 2006 15:24

                      Ce n’est qu’une question de mentalites, de raisonnements et de comportements envers son prochain. Si on venait a etablir (agir...faire..concevoir...) les choses de la vie d’une maniere plus equitable, alors on pourra briser cette barriere discriminatoire. Pour cela, il faudrait surtout que les mentalites EVOLUES...


                      • vigie (---.---.63.203) 22 septembre 2006 20:16

                        Je suis assez soucieux de cette monté des communautarismes qui s’exprime au travers de tout un tas de sujets, développé, exhibé, exacerbé, en symbole d’une nouvelle société ou l’égalité des sexes, le rôle de la religion, homoparentalité, pour ne parler que de ceux la se trouve déballé sur la place publique sans autre considération que de provoquer et rallier les opinions a la pensée unique du moment.

                        La pression sociale se fait de plus en plus exigeante, pour ne pas dire indigente, tout est sujet a discussions les plus polémique, même les sujets les plus banals, sont pris en otage les ayatollah de la pensée post-moderne qui se sont mis en tête de modeler la société a l’aune de leur système de valeurs. Le discourt se radicalise, tous les moyens sont bons, pour lobotomiser les consciences, et influer dans une direction dogmatique et permissive la société pour la rallier à sa cause.

                        L’effet de groupe joue la fond l’individu se trouve ballottée, bousculé dans son échelle de valeur. Rallier les masses a leur terrorisme intellectuel pour mieux les ranger à leurs convictions telle semble être le but inavoué. Il faut que la société réagisse vite sinon il n’y a aucune raison que ca ne monte crescendo en une dérive totalitaire qui engendrera une terrible fracture dans la société. Alors que la cellule familiale a implosé et avec elle sa référence identitaire.

                        Tout est remis en cause par ses docteurs fol amour qui se revendiquent des valeurs de la république, qui veulent reléguer la laïcité au rang de curiosité de zoo. Rien ne nous sera épargné si nous n’y prenons gare une nouvelle religion est née celle du lobbying érigé en vérité biblique.


                        • Kiri (---.---.54.88) 25 septembre 2006 15:11

                          @ l’auteur :

                          La teneur de nombreux commentaires montre la nécessité de votre article - et la difficulté de se faire comprendre en des temps bien « obscurantis ». Encore plus d’explications, peut être ?

                          Sur els origines du patriarcat, ceux que ça intéresse peuvent utilement lire « lanimal moral », de R Wright (en poche) et/ou « le troisième chimpanzé », de Jarred Diamond, qui expliquent que l’évolution a « favorisé » des comportements sexuels différenciés selon les sexes, en raison de l’investissement biologique « minimal » très différencié : 9 mois pour la femme (plus allaitement), quelques secondes/minutes pour l’homme (pas s’il est comme vous, cher rubriqueur).

                          Par ailleurs, les « différences » soit disant enrichissantes dont parlent certains sont de la foutaise, puisque les neurosciences montrent qu’il n’y a pas de différences de compétences entre cerveaux féminins et masculins : tout est affaire d’aducation, d’entraînement - et de préjugés in fine : on entraîne moins les filles pour être mathématiciennes, et après on constate qu’il y a moins de filles mathématiciennes.

                          C’est pareil pour les rôles familiaux, piliers de la guerre des sexes : comme si toute femme était - « naturellement » bien sûr - une « bonne mère » et « savait » - « instinctivement », ah, la nature - des choses qu’un père ne pourrait savoir/faire - ou apprendre.

                          Les potentiels sont les mêmes pour les deux sexes - et les défaillances identiques : manque d’intelligence, de sens des responsabilité ou de coeur.

                          En tant que femme, je ne peux que me féliciter qu’un homme ait la même analyse que moi - et me désoler que des femmes croient que « la compétence maternelle » supérieure qu’on leur attribue généreusement et sans partage est un cadeau.


                          • salomon (---.---.19.124) 26 septembre 2006 15:19

                            Bonjour, Merci de votre contribution. Je commençais à désespérer de lire quelque chose de sensé parmi les messages des utilisateurs d’Agoravox.

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