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Pourquoi des gens sont-ils silencieux -voire pire- à propos du 11 Septembre ? PARTIE 20 : ceux qui manquent de conscience et d’empathie

Pourquoi les gens (bien) sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 Septembre ?

C'est en substance la question que se pose Frances T. Shure, psychologue supportrice du mouvement Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 Septembre, dans une série d'articles, visibles ICI.

Avec l'aimable autorisation de Frances T. Shure, nous vous proposons une traduction de cette série, dont voici la vingtième partie.

[Ndt : cette partie peut dérouter quelque peu, spécialement ceux n'ayant pas suivi les épisodes précédents, car elle a un lien plutôt lointain avec le 11 Septembre. Elle rebondit sur la partie précédente consacrée au génocide perpétré par les nazis, et se propose de traiter de certains désordres mentaux comme la psychopathie et la sociopathie pour expliquer que de telles atrocités, comme celles du 11 Septembre, puissent être commises]

 

« Les véritables sociopathes ne peuvent pas se sentir proches ou être connectés avec d'autres êtres humains ou d'autres créatures... Ils sont les « monstres » de notre environnement qui sont capables de commettre des atrocités telles que celles du 11 Septembre. »

 

 

En répondant à la question posée par le titre de cet essai, le dernier chapitre, la manipulation gouvernementale et le Grand Mensonge [Ndt : scindé en deux dans sa traduction ici-même : partie 1 & partie 2], basé sur le « Grand Mensonge » employé par les dirigeants nazis, a montré un parallèle clair avec la tromperie que les gouvernants américains ont adoptée en ce qui concerne les attentats du 11 Septembre 2001. Nous avons vu le mécanisme psychologique de défense par la projection, que la plupart d'entre nous employons de temps en temps dans des formes relativement bénignes, aussi bien que dans des formes plus extrêmes et dangereuses visant à désigner un bouc-émissaire. Nous avons examiné l'énigme de ces gens qui suspectent ou qui savent qu'on leur a menti, mais qui sont empêtrés dans la toile des mensonges que leurs autorités leur ont dits pour leur « vanité, confort et/ou intérêts personnels ». Enfin, nous avons appris que l'histoire se répète avec une forme particulière de grand mensonge : les événements sous faux pavillon. Dans ce nouveau chapitre, nous poursuivons l'analyse de Mme Shure avec la partie 20 : ceux qui manquent de conscience et d'empathie.

 

Beaucoup de gens, en se confrontant à la possibilité que des personnages éminents de leur propre gouvernement aient pu avoir orchestré les attentats du 11 Septembre, réagissent avec horreur : « Dis moi que c'est une blague ! Quels genres de monstres pourraient avoir fait une telle chose ? »

Ceux qui ont étudié les politiques profondes des nations à travers l'Histoire, cependant, ne sont pas si prompts à être choqués par cette accusation audacieuse. Comme nous l'avons découvert dans la partie 19 : la manipulation gouvernementale et le Grand Mensonge [Ndt : partie 1 & partie 2], des dizaines de millions de civils innocents ont été monstrueusement tués pendant la deuxième Guerre Mondiale par la machine de guerre nazie. Les dirigeants de ce rouleau compresseur essayaient de créer un « nouvel ordre » dans lequel les Allemands auraient été la « race supérieure » et la plupart des survivants leurs esclaves.

Selon les informations provenant du Journal de Nuremberg de Mark Gilbert [1], tout comme à partir d'autres sources, nous apprenons que tous les dirigeants nazis montraient les signes évidents d'une conscience altérée et d'une capacité d'empathie envers leurs victimes sérieusement réduite. Leur humanité amoindrie était la conséquence :

  • de traumatismes extrêmes subis pendant l'enfance [2]

  • d'un développement au sein d'une culture autoritaire sévère, dans laquelle la suppression de sa propre volonté et de sa propre conscience, et l'obéissance aux ordres d'un supérieur sans discuter, étaient des exigences majeures [3] ; et

  • de la croyance, après des siècles de rumeurs fallacieuses au sujet des Juifs, que la communauté Juive était engagée dans une bataille apocalyptique contre les Allemands qui n'étaient pas Juifs. [4]

En outre, nous nous rappelons dans la partie 19 que la psychanalyste et auteur Alice Miller, qui avait mené des recherches sur Adolf Hitler, avait établi que le père de Hitler le battit quotidiennement pendant des années, à partir de l'âge de trois ou quatre ans.[5] Pour cette raison, le dirigeant nazi a souffert pendant son enfance et à l'âge adulte de troubles complexes de stress post-traumatique (C-PTSD) [6]

En effet, les enfants Allemands de cette période subissaient communément des sévices et autres maltraitances sadiques, comme l'éradication de la volonté de l'enfant, et ce dès la prime enfance. En conséquence, cette maltraitance intense entraînait généralement une obéissance aveugle à l'autorité.[7] Du coup, beaucoup de nazis souffraient de C-PTSD, entraînant une incapacité à ressentir de l'empathie pour leurs victimes combinée à une forte tendance à suivre les ordres de leurs supérieurs.

D'autres raisons psychologiques expliquant une capacité amoindrie à l'empathie incluent une enfance dépourvue de réconfort, d'amour, et de liens sécurisants (connus en tant que traumatismes d'omission) ou emplie de maltraitance verbale, de maltraitance sexuelle, ou de coups (appelés traumatismes de commission) – avec des traumas souvent additionnés – de sorte que la personne développe des comportements qui sont communément appelés troubles réactionnels de l'attachement [8], troubles de la personnalité limite [Ndt : on parle aussi en français de troubles de la personnalité borderline], ou troubles de la personnalité narcissique.

Dans son livre, Gilbert a décrit le comportement des dirigeants nazis au procès de Nuremberg. Certains étaient émotionnellement vindicatifs. D'autres montraient ce qui apparaissait être d'authentiques remords et de la honte quand ils ont finalement été confrontés aux témoignages et aux films des atrocités desquelles ils étaient responsables. Une minorité des accusés, cependant, affichait une indifférence et une froideur totales en regardant et en entendant les conséquences de leurs actes.

C'est cette minorité – les véritables sociopathes – que nous allons maintenant évoquer. Au préalable, cependant, je tiens à être claire sur le fait que, quand les conditions psychologiques et culturelles préparent le terrain, des gens relativement normaux peuvent commettre des atrocités monstrueuses. Ce point ne peut pas être sous-estimé.

 

Qui est le véritable sociopathe ?

Des études récentes ont estimé le nombre de vrais sociopathes à la proportion étonnante de 4 % de la population américaine.[9] Alors que certaines personnes font la distinction entre les termes « sociopathe » et « psychopathe », la culture populaire les considère généralement comme synonymes, comme je le ferai dans cet essai.

Les psychologues et psychiatres professionnels, cependant, n'utilisent pas ces termes bien connus. A la place, ils utilisent la dénomination « Trouble de la personnalité antisociale » (APD), que l'on trouve dans la cinquième édition du Manuel de Diagnostics et de Statistique des Troubles Mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders – DSM5), se rapportant uniquement aux adultes. Le DSM5 énumère seulement les caractéristiques comportementales. Il ne spécule pas sur l'étiologie (les causes) de ce trouble ou ne suggère pas de traitement efficace.

Le psychologue Canadien Robert D. Hare a développé un « recueil de la psychopathie » afin de distinguer le vrai psychopathe des autres personnes qui montrent une conscience et une capacité d'empathie amoindries.

 

Emotionnel / interpersonnel Déviance sociale

- désinvolte et superficiel
- égocentrique et grandiloquent
- absence de remords ou de culpabilité
- manque d'empathie
- fourbe et manipulatreur
- émotions
superficielles

- impulsif
- pauvreté du contrôle du comportement
- besoin d'excitation
- manque de responsabilité
- problèmes de comportement précoces
- comportement adulte antisocial

 

Ces caractéristiques correspondent bien à la description existante du DSM5 concernant les traits de caractère qui orientent un individu vers le diagnostic de trouble de la personnalité antisociale. [10]

La première manifestation de ce type de personnalité est un manque complet de conscience – un manque de moralité, d'éthique, et de principes. En outre, il y a absence d'empathie – la capacité à identifier ce que les autres ressentent. Les vrais sociopathes ne peuvent pas se sentir proches ou être connectés avec les autres humains ou les autres créatures. Bien qu'ils pourraient être les maîtres de la falsification des plus intenses émotions humaines, les seules émotions qu'ils apparaissent capables de réellement ressentir sont les réactions neurologiques « primitives » qui résultent de la douleur et du plaisir physiques aigus aussi bien que des frustrations et succès à court terme. [11]

Eternellement insatisfaits, les vrais sociopathes recherchent le plaisir en exerçant le pouvoir sur les autres et en réfléchissant comment accéder à ce pouvoir. Beaucoup de sociopathes ne sont pas des tueurs, mais ils satisfont leur désir de pouvoir en s'entrainant sur leur famille, sur leur lieu de travail, ou, s'ils sont dans une position suffisamment élevée au sein d'un régime, à l'intérieur même de la structure du pouvoir d'une nation. En attendant, le sociopathe qui, lui, tue, le fait sans angoisse.

Pour le sociopathe, les autres êtres, qu'ils soient des membres de la famille ou des voisins, des collègues de travail ou des étrangers, des humains ou non, sont simplement des objets qui peuvent être utilisés à son profit. Même pour un sociopathe non-violent, l'amour n'est pas une possibilité, l'amour n'est d'ailleurs même pas compris.

J'ai souligné « vraie » sociopathie parce qu'il y a ceux qui peuvent nous sembler être sociopathes mais qui ne sont pas assimilés réellement à cette catégorie. Comme mentionné plus haut, ce sont les gens qui peuvent souffrir de troubles complexes de stress post-traumatique, de troubles réactionnels de l'attachement, de troubles de la personnalité limite (« borderline »), ou de troubles de la personnalité narcissique. D'autres pourraient avoir subi des lésions graves au niveau de la tête de sorte que cela affecte leurs personnalités, entrainant un comportement récurrent tel que celui des psychopathes.[12] Certains de ces psychopathes apparents montrent une conscience et une capacité à l'empathie très diminuées. Ce qui les distinguent généralement, cependant, ce sont les émotions intenses communes à nous tous, par opposition au calcul et à la froideur glaciale de la personne véritablement psychopathe.[13]

 

Qu'est-ce qui cause la sociopathie ?

Alors que la recherche est naissante, et qu'il n'y a pas de diagnostic définitif sur l'étiologie de cette condition malheureuse, la recherche sur le cerveau montre que ces personnes ont une structure et une chimie du cerveau anormale – des aberrations qui se traduisent pas une incapacité à traiter des stimuli émotionnels :

 

Les scanners des personnes antisociales, comparées à un groupe témoin d'individus sans troubles mentaux, a montré en moyenne une réduction de 18% du volume du gyrus [Ndt : circonvolution cérébrale] frontal médian du cerveau [une crête du cortex frontal], et une réduction de 9% du volume du gyrus frontal orbital – deux sections du lobe frontal du cerveau. Chez les psychopathes, les chercheurs ont observé des malformations dans une autre partie du cerveau appelée complexe amygdalien, avec les psychopathes présentant un amincissement de la couche externe de cette région appelée le cortex et, en moyenne, une réduction de 18% du volume de cette partie du cerveau. Le complexe amygdalien est le siège des émotions. Les psychopathes souffrent d'une pauvreté émotionnelle, entravant la gamme et la profondeur des émotions humaines, comme la joie, le remord, l'empathie et la culpabilité.[14]

 

En outre, la recherche a été réalisée en utilisant l'imagerie par résonnance magnétique en état de repos fontionnel. Parmi ses conclusions :

 

 

[Le cerveau des] délinquants jugés antisociaux présentait des « connections détachées » dans des zones des lobes frontaux et pariétaux qui étaient associées à l'attention [vis à vis des autres], à l'autorégulation, à la capacité à se contrôler, et [à la capacité de] résoudre des conflits. Il a été relevé que les anomalies observées dans les zones frontales et pariétales, comme le cervelet, pouvaient justifier la faible excitation chronique, la grande impulsivité, le manque de conscience, la brutalité, et des problèmes dans les processus décisionnels propres aux individus souffrant d'APD.[15]

 

Bien qu'ils soient souvent froids et dépourvus d'émotions, les sociopathes peuvent cependant être sujets à des manifestations sentimentales dramatiques, bien que superficielles. Ces manifestations sont de courte durée, laissant l'impression aux observateurs attentifs que le psychopathe est en train de jouer la comédie, un peu comme le genre de pensées et d'émotions qui sont à fleur de peau.

 

 

Hebergeur d'image

Légende : scanner d'un cerveau normal (gauche) et du cerveau d'un meurtrier (droite)

 

 De manière intéressante, les sociopathes apparaissent incapables de décrire les états corporels qui accompagnent leurs émotions. Ils ne seraient pas véritablement capables de dire, par exemple, « J'avais tellement peur que mon estomac était noué et que mes mains tremblaient ! »

Et ça n'est pas étonnant ! Les psychopathes ne possèdent tout simplement pas la réaction psychologique normale associée à la peur, selon les chercheurs qui ont utilisé des enregistreurs biomédicaux pour analyser ce phénomène. Pour beaucoup d'entre nous, la peur est une motivation puissante pour agir ou non. Ainsi, cette déficience chez les sociopathes est probablement la raison pour laquelle ils montrent beaucoup des symptômes énumérés dans le « recueil de Psychopathie » de Hare – notamment la pauvreté du contrôle du comportement.[16] Validant cette recherche, une étude étalée dans le temps a mis en évidence que des enfants de trois ans qui étaient incapables de réagir à la peur, telle que mesurée par leurs réactions cutanées, devenaient [plus facilement] des voyous à l'âge adulte.[17]

Des études menées sur de vrais jumeaux a fortement suggéré qu'il y a une prédisposition génétique en faveur des caractéres de la psychopathie. L'environnement, cependant, joue un rôle sur la manière dont ces prédispositions se manifestent en chaque individu. C'est apparemment la raison pour laquelle les sociopathes issus des familles ou des quartiers les plus défavorisés sont davantage susceptibles de devenir violents, d'être emprisonnés et ont un taux de récidive élevé [18], alors que les sociopathes nés dans des familles au fonctionnement correct, vivant dans un environnement meilleur, et offrant des chances d'éducation supérieures pouvaient employer leurs caractères dans le monde des affaires ou à l'intérieur des structures de pouvoir d'une nation. [19]

Certains chercheurs placent la psychopathie sur un continuum – allant des criminels les plus violents aux individus n'ayant jamais enfreint la loi – plutôt que comme une condition particulière qui est soit totalement présente, soit totalement absente. Ils n'ont pas encore déterminé si cela est dû à des différences dans le cerveau ou à des influences de l'environnement. Quoi qu'il en soit, violent ou pas, le vrai psychopathe dispose d'un handicap émotionnel grave qui est apparemment basé sur un trouble organique du cerveau.

D'autres recherches ont révélé que la sociopathie est liée au sexe, avec des hommes davantage susceptibles que les femmes d'être de vrais sociopathes.[20] Curieusement, il n'y a pas d'études convaincantes qui lient le manque complet de conscience des sociopathes avec les maltraitances dans l'enfance. En fait, les sociopathes semblent être moins influencés ou moins marqués par leurs expériences infantiles que nous autres le sommes. [21]

Quelques études montrent une incidence culturelle inattendue dans la fréquence de la véritable sociopathie. A Taiwan, par exemple, les chercheurs notent une bien plus faible fréquence de cet état, oscillant seulement entre 0,03 et 0,14 %. Des cultures plus coopérantes se réservent apparemment la gestion de cet état pour leur propre survie. Soit la personne touchée par ce dysfonctionnement apprend à se mêler à la culture qui met en valeur la connectivité et la coopération, soit elle est tuée par ses pairs. Par exemple, les Inuits tolèrent un frère sociopathe pendant une période, mais quand ils en ont assez de son comportement destructeur, ils insistent pour qu'il les accompagne pour une expédition de chasse. Puis, quand il n'y a aucun témoin, il est poussé de l'extrémité de la glace jusque dans l'eau. [22]

La culture occidentale dominante (par opposition à beaucoup de cultures indigènes) n'est pas basée sur la connaissance de la relation avec tous les êtres ou sur l'esprit de coopération au sein d'une communauté. A la place, nous autres Occidentaux, apprécions un individualisme farouche et isolé – jusqu'au point où nous valorisons la poursuite de la domination. La manipulation sociopathique déculpabilisée des autres personnes, ayant pour but les profits financiers et le pouvoir sur les autres, est encouragée dans une grande mesure par nos valeurs culturelles dominantes.

Peut-être ne devrions-nous pas être totalement surpris, cependant, de découvrir que la fréquence de la sociopathie apparaît être en hausse en Amérique. Une étude de 1991 a rapporté que la prévalence de ce dysfonctionnement émotionnel avait presque doublé chez les jeunes dans les 15 années précédentes. Cependant, il n'y pas de recherche qui clarifie exactement pourquoi ceci s'est produit. [23]

 

Existe-t-il un traitement pour le sociopathe ?

Beaucoup de professionnels avouent qu'ils ne connaissent aucun traitement thérapeutique efficace pour le sociopathe. En fait, assez bizarrement, parler de thérapie ou de thérapie de groupe peut rendre les sociopathes encore plus violents ! Robert Hare pense que la raison vient du fait que « malheureusement, des programmes de ce genre procurent simplement au psychopathe des façons encore plus pointues pour manipuler, tromper, et utiliser les gens. » Comme un psychopathe l'avait formulé, « ces programmes sont comme une école de bonnes manières. Ils vous apprennent comment mettre la pression sur les gens. » [24]

Hare et ses collègues psychologues préviennent que vous ne pouvez pas vous débarrasser d'un trouble organique du cerveau ! Mais est ce que cela peut être soigné physiquement ? 

 

Hebergeur d'image

Le neurocriminologue Adrian Raine

Le Docteur Adrian Raine, qui se décrit lui-même comme un neurocriminologue, a mené une étude avec des collègues montrant que les matières grasses de type Omega3 pouvaient réduire le comportement violent des enfants. Des enfants, âgés entre huit et seize ans, recevaient régulièrement trois matières grasses pendant six mois. Les parents ont noté que leurs enfants montraient une réduction de 42% des comportements agressifs et antisociaux « externalisés », comme de se battre ou de mentir. Ces enfants avaient également une réduction colossale de 62% des comportements « internalisés », comme la dépression, l'anxiété, et le repli sur soi. [25]

 

Qu'est-ce qui peut conduire à ce succès ? La réponse est susceptible d'être liée au fait que les Omega3 jouent un rôle critique dans le développement et le fonctionnement du cerveau.

Une autre indication en faveur d'un traitement et même d'une guérison pour les vrais sociopathes (notamment si cela est commencé à un âge précoce) peut être glanée auprès du travail collaboratif de l'ingénieur chimiste William Walsh et du Docteur de renommée mondiale Carl Pfeiffer, qui ont étudié les thérapies nutritives pour des patients atteints de troubles du comportement – des troubles qui annoncent souvent, chez les enfants prédisposés, un APD [Ndt : troubles de la personnalité antisociale] à l'âge adulte. En 12 ans de recherches, Pfeiffer et Walsh ont utilisé la thérapie nutritive afin de traiter 500 personnes qui avaient des troubles du comportement. La plupart des adultes soignés étaient sujets à la non-conformité, alors, sans surprise, ils n'ont pas montré d'amélioration à long terme. Les deux tiers des parents d'enfant violents, en revanche, ont noté de grands bénéfices, avec des épisodes violents et destructeurs de biens qui avaient soit cessé, soit qui étaient moins fréquents. [26]

L'un des aspects le plus intriguant des recherches de William Walsh est le rôle probable de l'épigénétique [27] dans l'étiologie de l'autisme, de la schizophrénie, et d'autres troubles mentaux, qui incluent potentiellement les troubles de la personnalité antisociale. Une explication détaillée de cette recherche nouvelle et fascinante peut être lue dans le livre de Walsh Nutrient Power : Heal Your Biochemistry and Heal Your Brain. [Ndt : Le pouvoir nutritif : soignez votre biochimie et soignez votre cerveau] [28]

 

Hebergeur d'image

 

 Le chercheur sur le cerveau Jim Fallon offre un exemple fascinant d'anomalie psychopathique. Fallon étudiait les scanners de cerveaux de psychopathes, et un jour il a décidé de regarder le sien. Il a découvert avec consternation qu'il avait un cerveau caractéristique d'un psychopathe ! Cependant, assez étrangement, son comportement ne manifestait pas cet état. Comment cela se pouvait-il ? Il se tourna vers sa mère pour avoir un indice. Elle lui révéla que son histoire génétique, du côté de son père, était constituée d'une longue lignée de psychopathes, incluant la terrible Lizzie Borden. Fallon imagina qu'en raison de son enfance dépourvue de traumatismes émotionnels, ses gênes prédisposant à la psychopathie n'avaient pas été activés par des stresseurs environnementaux. Ce fait l'a conduit à l'hypothèse que la psychopathie pouvait être un trouble épigénétique. [29] 

Certes, la conclusion de Fallon est hautement spéculative, étant donné notamment que le volume des recherches fournit une image très différente des jeunes sociopathes grandissant dans de bonnes familles. Néanmoins, le chercheur sur le cerveau Adrian Raine relate une histoire non conventionnelle similaire à celle qu'a raconté Fallon. Le scanner du cerveau de Raine montre des caractéristiques identiques aux psychopathes qu'il étudie – et effectivement, son comportement dans l'enfance, lui, possédait les signes distinctifs d'un sociopathe. Mais quand il a atteint 11 ans, Raine «  a changé d'école, s'est davantage intéressé aux études et il est vraiment devenu un gamin d'un genre différent. » [30]

Sans surprise, Fallon et Raine insistent tous les deux sur l'importance à la fois de la nature (nos gènes) et de la « nourriture » (notre environnement) sur le développement de chaque individu – même un sociopathe.

Comme nous l'avons déjà évoqué, les troubles du comportement chez la jeunesse, comme le comportement violent de Raine durant son enfance, peuvent être une indication de sociopathie chez l'adulte.

Prenons les 35 années de recherches que William Walsh a effectuées. Pendant ce temps, il a élaboré une base de données conséquente comptant 10 000 patients ayant des troubles du comportement. Il a trouvé dans ce groupe une incidence de 94% de déséquilibres chimiques ayant des impacts connus sur le fonctionnement du cerveau. Dans cette base de données, les hommes surpassaient en nombre les femmes selon un ratio de 3 pour 1. [31]

Walsh a découvert des signatures chimiques spécifiques pour chacun des désordres suivants : trouble explosif intermittent, trouble oppositionnel défiant, trouble de la conduite, trouble des comportements non-violents, ADHD [Ndt : Attention Deficit Hyperactivity Disorder, càd trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité], et trouble de la personnalité antisociale (ASPD). C'est le dernier cité qui nous intéresse grandement dans cette analyse. Les recherches de Walsh ont démontré ce qui suit :

 

La signature chimique de l'APSD est une étrange combinaison de sous-methylation [32], de pyroluria, de métaux toxiques en grandes quantités, d'une carence sévère en zinc, et de niveaux de cuivre inférieurs à la normale. La thérapie nutritive pour corriger ces déséquilibres entraine généralement de grandes améliorations dans les ASPD des enfants, mais il y a peu de bénéfices durables pour les adolescents ou les adultes qui abusent délibérément de l'alcool ou de drogues. Cet état peut être traité, mais une intervention précoce est essentielle. [33]

 

Les livres sur la psychopathie suscitent souvent chez les lecteurs la crainte d'être manipulés par des psychopathes. Cette peur est compréhensible, étant donné que les psychopathes, qu'ils soient violents ou non, sont habituellement dangereux. Nous avons évidemment besoin de connaître comment nous protéger nous-mêmes de leur prédation.

Cependant, je préfère regarder plus loin que la peur et offrir une perspective d'espoir. Selon moi, la recherche faite à ce jour offre ce message plein d'espoir : le manque actuel de traitement efficace contre les troubles de la personnalité antisociale ne signifie pas que le futur sera si sombre. Ceci dit, les faits démontrent qu'une intervention précoce est essentielle. Tandis qu'une recherche plus poussée est nécessaire, l'intervention dans des cas sélectionnés pourrait véritablement être réalisée aujourd'hui, comme nous avons déjà les outils et la connaissance nécessaires qui nous désignent la direction à prendre pour la prévention et la guérison.

Par exemple, maintenant que nous avons des scanners du cerveau[34], des dosages biochimiques, et d'autres tests sur des enfants qui montraient un mépris omniprésent et violent envers la vie des gens, des animaux et des biens, il est possible pour les parents de déterminer si leur enfant présente le cerveau et les signatures biochimiques de quelqu'un qui est susceptible de devenir un véritable sociopathe. A ce stade précoce, avant que le cerveau des enfants ne soit complètement développé, l'intervention nutritive peut être couronnée de succès en offrant à ces enfants une vie plus normale – peut-être même une vie avec la possibilité de connexion, d'empathie et d'amour.

N'importe quel moyen d'action requiert la plus grande éthique de la part des professionnels et des parents. Les anomalies de Jim Fallon et de Adrian Raine militent en faveur d'un maximum d'attention lors de la réalisation d'interventions. On peut aussi bien douter du fait, cependant, que notre culture soit suffisamment sage pour choisir une voie non-contraignante concernant la prévention compatissante des comportements sociopathiques destructeurs. Cas concret : une culture plus sage que la nôtre récompenserait la cooperation – s'assurant que tous disposent de leurs besoins de base – plutôt que de récompenser la poursuite de la domination des autres.

 

Comment nous protéger des prédateurs sociopathiques ?

Si nous pensons que nous sommes nous-mêmes victimes d'un sociopathe, nous devrions être extrêmement surpris, étant donné que les sociopathes sont les maîtres du mensonge, de la tromperie et de la manipulation. D'une manière ou d'une autre, leur but est de gagner notre confiance, ce qui ouvre la porte à nos coeurs, à nos comportements sexuels, et/ou à notre porte-monnaie – et cela, dans le cas où nous serions assez chanceux pour ne pas être victime de leur violence physique. Pour le sociopathe, les gens sont simplement des cibles, des objets à manipuler et exploiter.

Quels sont les signes distinctifs des sociopathes ? Outre les caractéristiques citées dans le « recueil de Psychopathie », les caractères suivants sont tous typiques : un manque paisible de préoccupation quand ses mensonges sont dévoilés ; un charme charismatique ; des manières froides, pleines d'assurance, effrontées ; un regard perçant ou anormalement abattu ; et un comportement impulsif et risqué. D'autres indices comprennent des émotions qui apparaissent superficielles, manipulatrices, de courte durée, et peu convaincantes – et d'autres choses encore comme la présentation d'une bonne affaire qui semble trop belle pour être vraie. [35]

Nous pouvons également adopter la stratégie protectrice consistant à apprendre comment reconnaître les indicateurs du mensonge. Le best-seller du New York Times, Spy the Lie : Former CIA Officers Teach How to Detect Deception [Identifier le mensonge : d'anciens officiers de la CIA apprennent comment détecter la tromperie], donne de précieuses indications sur les signes à surveiller.[36] Un indicateur imparable qu'un sociopathe est en train de mentir réside dans son étrange capacité à se contredire lui-même de manière effrontée d'une phrase à la suivante.

Peut-être que la défense la plus fondamentale contre le fait de se faire embarquer par un sociopathe est de reconnaître nos propres besoins d'amour et de sécurité – besoins qui peuvent ne pas avoir été satisfaits dans notre enfance et que l'on traîne encore de nos jours. N'importe quel prédateur, mais spécialement les sociopathes, sait reconnaître et combler nos besoins émotionnels. Il saura habilement nous dire n'importe quoi que nous voudrions entendre. Et de la même manière qu'il aura aiguisé son habileté pour la duperie et la prédation, nous devons affûter notre propre habileté pour identifier ses facultés, de sorte que notre intuition, notre sixième sens, notre radar – peu importe comment vous le nommez – est orienté pour détecter les tactiques fallacieuses et prédatrices.

Si nous trouvons que nous avons une tendance à succomber aux manipulations sociopathiques, il se peut que nous ayons besoin d'une aide professionnelle pour mettre en évidence et guérir nos propres traumatismes inconscients de commission et d'omission – ainsi que la vulnérabilité qui en résulte. Sans cette guérison, notre radar, conçu pour nous avertir que nous sommes en train d'être manipulé par un sociopathe, ne fonctionnera sans doute pas correctement.

 

Conclusion

Quand nous sommes confrontés à l'affirmation que nos camarades Américains n'auraient jamais pu délibérément commettre des monstruosités comme le 11 Septembre, nous pouvons aisément convenir que la plupart d'entre nous, que nous soyons fonctionnaires du gouvernement ou simples membres du public, ne pourrions pas adhérer à des actes aussi démoniaques. Mais nous pouvons également ajouter les faits suivants :

1/ Les expériences de Milgram ont prouvé que deux tiers des Américains, alors qu'ils reçoivent des ordres émanant d'une personne autoritaire, sont capables d'administrer une décharge électrique fatale à quelqu'un dont ils croient qu'il souffre d'un problème cardiaque. De la même façon, l'expérience de la prison de Stanford de Philip Zimbardo a démontré que des étudiants normaux, lorsqu'ils suivent les instructions d'une autorité, traiteraient leurs camarades de classe de manière sadique. (pour ces deux expériences, voir Partie 3 : obéissance et foi dans l'autorité)

2/ Les dirigeants nazis, dont la plupart n'étaient pas de vrais sociopathes mais qui avaient probablement été traumatisés quand ils étaient enfants (comme l'avait été leur Führer), ont initié une orgie mortifère qui entraîna la brutale extermination de dizaines de millions d'innocents. Leur déchaînement (qui n'était pas le premier massacre de l'Histoire, et qui ne sera certainement pas le dernier) a renforcé la triste réalité de notre condition humaine : quand les conditions psychologiques et culturelles sont favorables, des gens relativement normaux peuvent commettre des atrocités abominables.

3/ En nous basant sur des documents historiques, nous pouvons dire sans grand risque que quelques uns des responsables de ces crimes nazis étaient certainement et surtout de vrais sociopathes.

4/ La recherche actuelle indique que près de 4 % des Américains sont de vrais sociopathes. Par définition, n'importe quel sociopathe est capable de participer à des crimes de masse sans exprimer le moindre remord de quelque manière que ce soit.

La nationalité mise de côté, la recherche montre que certains humains qui apparaissent relativement normaux en apparence cachent un traumatisme émotionnel atroce qu'ils ont subi étant enfants ou nourrissons, entraînant un dysfonctionnement émotionnel sévère, comprenant une conscience et une faculté d'empathie amoindries. Une autre recherche indique que certains humains sont concernés par un trouble organique du cerveau et par des caractéristiques biochimiques liées à la psychopathie.

Le futur peut offrir à la fois prévention et guérison pour tous ces désagréments. Pour le moment, cependant, ils sont les « monstres » de notre environnement qui sont capables de commettre des atrocités comme celles du 11 Septembre. Leurs actes violents sont incompréhensibles pour ceux d'entre nous qui sont suffisamment chanceux pour être dotés d'une conscience et d'empathie envers les autres.

Nous allons maintenant bifurquer vers un sujet qui est indéniablement le plus important dans le questionnement global en titre de cet essai : le rôle des médias dans la promotion du silence – ou pire – concernant le 11 Septembre.

 

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Notes :

[1] G. M. Gilbert, Nuremberg Diary (First Da Capo Press edition, 1995).

[2] Robin Grille, Parenting for a Peaceful World (Longueville Media, PO Box 7143 Alexandria, New South Wales 2015, Australia, 2005), Chapter 13 “Nazis and their opponents : how did their childhoods differ ?”

Alice Miller, For Your Own Good : Hidden cruelty in child-rearing and the roots of violence (Farrar, Straus and Giroux, New York, 2002).

[3] Miller, For Your Own Good, 3 – 91.

[4] Daniel Jonah Goldhagen, Hitler’s Willing Executioners : Ordinary Germans and the Holocaust (Alfred A. Knopf, Inc., 1996).

[5] Alice Miller, For Your Own Good. 142 – 197.

[6] Le trouble complexe de stress post-traumatique (C-PTSD) n'est pas énuméré dans le DSM 5, mais certains psychologues professionnels pensent qu'il devrait l'être du fait qu'il fait allusion aux traumatismes répétés, graves, et souvent précoces de l'enfance qui peuvent entrainer des désordres, des troubles de la personnalité borderline, et autres dysfonctionnements émotionnels. Ce diagnostic décrit mieux l'étiologie de beaucoup de problèmes émotionnels communs qui constituent les troubles de stress post-traumatiques (PTSD), qui avaient à l'origine été développés afin de décrire la victime d'un traumatisme unique, comme un viol, ou une expérience traumatique de la guerre.

[7] Miller, For Your Own Good, 3 – 102. Ces deux chapitres, en décrivant une "pédagogie empoisonnée", montrent clairement les origines très précoces des personnalités autoritaires comprenant la perte de tout semblant de "self" [Ndt : c'est à dire d'un "moi"] authentique, et également les origines d'une culture autoritaire et sadique.

Grille, Parenting for a Peaceful World, 119 – 140.

[8] Les études de Harry Harlow et James W. Prescott montrent qu'une détérioration grave du cerveau résulte d'une carence d'attention maternelle, générant des singes de laboratoire antosociaux, déprimés, violents et souffrant de troubles de l'attachement. John Bowlby et Renee Spitz ont étudié des enfants élevés dans des orphelinats après la 2ème Guerre Mondiale. Ils ont découvert que ces enfants affichaient des détériorations sévères, étonnamment similaires aux malheureux singes de laboratoire.

Ce sont le cervelet et le septum pellucidum qui sont détériorés du fait du manque d'amour et de toucher maternel. Un monde sain et pacifique, par conséquent, ne sera pas possible sans un soutien de la société en faveur de la santé, un lien ininterrompu nourrisson - mère. Les "soins maternels" signifient les soins prodigués par le protecteur principal qui devient la "mère" du nourrisson.

Voir les recherches de James W. Prescott, Ph.D., sur http://violence.de, et achetez le DVD fascinant Rock A Bye Baby (a Time Life production) illustrant les recherches de Prescott et autres sur http://ttfuture.org/bonding/dvd_archive/overview, ou visibles sur http://www.violence.de/tv/rockabye.html.

Voir également http://www.nytimes.com/1988/02/02/science/the-experience-of-touch-research-points-to-a-critical-role.html?pagewanted=all&src=pm.

[9] Martha Stout, The Sociopath Next Door

(Three Rivers Press, 2006) 6.

Note : le chiffre de 4% peut être débattu. Au Royaume-Uni, les chercheurs ont déterminé la condition de psychopathe à 0.6 % [Ndt : de la population]. Voir Philip Hunter, “The Psycho Gene,” http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2933872.

[10] Robert D. Hare, Without Conscience : The Disturbing World of the Psychopaths Among Us. (The Guilford Press, 1999) 34. Note : Hare avertit que l' “Echelle de la Psychopathie” est un outil complexe à l'usage des professionnels, et non conçu pour les profanes pour se diagnostiquer eux-mêmes, ou diagnostiquer les autres.

Pour comparaison avec les critères du DSM 5, voir David Porter, “Antisocial Personality Disorder DSM-5 301.7 (F60.2)” sur http://www.theravive.com/therapedia/Antisocial-Personality-Disorder-DSM—5-301.7-%28F60.2%29.

[11] Stout, The Sociopath Next Door.

[12] Hare, Without Conscience, 169.

[13] Stout, The Sociopath Next Door. 126.

[14] Clara Moskowitz, “Les scanners du cerveau montrent que les esprits criminels sont différents des vôtres” sur

http://www.livescience.com/13083-criminals-brain-neuroscience-ethics.html.

[15] David Porter, Antisocial Personality Disorder DSM-5 301.7 (F60.2), at
http://www.theravive.com/therapedia/Antisocial-Personality-Disorder-DSM—5-301.7-%28F60.2%29. La recherche d'origine est visible sur http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3625191.

[16] Hare, Without Conscience, 52 – 56.

[17] Moskowitz, sur http://www.livescience.com/13083-criminals-brain-neuroscience-ethics.html.

[18] Hare, Without Conscience, 95 – 97.

[19] Ibid. 173 – 175.

Stout, The Sociopath Next Door, 120 – 139.

Voir également Clive R. Boddy, “The Corporate Psychopaths Theory of the Global Financial Crisis,” The Journal of Business Ethics 102, no. 2 (August 2011), 155–159.

[20] Voir “Jim Fallon : Exploring the mind of a killer” at
http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=u2V0vOFexY4.

Voir également Philip Hunter, “The Psycho Gene,”
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2933872.

[21] Stout, The Sociopath Next Door.

[22] Ibid.

[23] Ibid.

[24] Hare, Without Conscience,” 199.

[25] Janice Wood, “Les Omega-3 tendent à réduire les comportements agressifs antisociaux chez les enfants" sur
http://psychcentral.com/news/2015/05/18/omega-3-shown-to-reduce-antisocial-aggressive-behavior-in-kids/84697.html.

[26] William J. Walsh, Nutrient Power : Heal Your Biochemistry and Heal Your Brain (Skyhorse Publishing, 2014), Chapter 8.

[27] L'épigénétique est l'étude de la façon dont des "marqueurs" biochimiques définissent l'association de protéines à assembler par chaque gène dans chaque cellule, produisant une spécialisation, telle le foie, les yeux, ou les enzymes. C'est un processus ordinaire qui commence à la conception et qui se poursuit tout au long de la vie. Un dysfonctionnement de ce processus se produit quand des facteurs de stress environnementaux (comme des produits chimiques toxiques, des traumatismes émotionnels, le stress oxydatif, les effets secondaires des médicaments, les radations radioactives, et des niveaux de nutriments anormaux) déclenchent une réaction biochimique anormale entrainant des protéines anormales - et ainsi un désordre épigénétique - pour le malheureux individu.

[28] Walsh, Nutrient Power, Chapter 4. Voir également http://www.walshinstitute.org/researchstudies.html.

[29] Voir Jim Fallon, “Exploring the Mind of a Killer.” Cet entretien de TED présente le concept de "l'épigénétique", par lequel un gène vulnérable "se traduit par" un stress grave de l'enfance, http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=u2V0vOFexY4.

[30] Tim Adams, “How to Spot a Murder’s Brain,” at
http://www.theguardian.com/science/2013/may/12/how-to-spot-a-murderers-brain.

[31] Walsh, Nutrient Power, Chapter 8.

[32] La méthylation est "l'attache ou la substitution d'un groupement méthyle sur un substrat. La déméthylation est au contraire, la suppression d'un groupe méthyle sur un substrat." Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylation Voir aussi : http://www.principes-de-sante.com/traitements/la-methylation-un-processus-biochimique-essentiel-a-la-vie-qui-decline-avec-l_age

[33] Walsh, Nutrient Power, Chapter 8.

[34] La tomographie d'émission monophotonique (ou SPECT scans, de l'anglais "single-photon emission computed tomography"), la tomographie par émission de positrons (ou PET scans, en anglais "positron emission tomography"), et l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) en état de repos fonctionnel (ang : resting state functional Magnetic Resonance Imaging ou rs-fMRI) sont actuellement utilisés pour révéler l'activité cérébrale.

[35] Voir Hare, Without Conscience, pour davantage de détails sur ces indicateurs.

[36] Phillip Houston, Michael Floyd, et Susan Carnicero, Spy the Lie : Former CIA Officers Teach You How to Detect Deception (St. Martin’s Press, 2012).

Pour une critique de ce livre et des exemples sur la façon de mettre en application ces connaissances dans l'optique du 11 Septembre, voir
http://www.washingtonsblog.com/2015/10/how-to-spy-the-911-lie.html.  


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36 réactions à cet article    


  • tf1Groupie 31 décembre 2015 18:36

    Ouah, trop cool : une rétrospective de le 14eme saison de la série « 11 septembre ».

    Allez, je commence à la lire et je vous dis ce que j’en pense l’année prochaine.


    • joletaxi 1er janvier 2016 12:06

      @tf1Groupie

      oui, c’est vraiment une délicate attention
      mais j’aurais une suggestion à faire

      ne pourrait-il pas y avoir en tête de l’article ,un petit résumé,de quelques lignes, que l’on puisse savoir de quoi ça parle ?
      hein ?
      ils y a des gens qui lisent out l’article ?
      non ?
      sérieux ?


    • Passante Passante 31 décembre 2015 19:56
      l’américain a construit le gratte-ciel avec kingkong en face
      le seul sociopathe c’est là, born in the USA
      jurassic poursuivra, ben laden affinera



      • Passante Passante 31 décembre 2015 20:12

        benlad désigne ici une fonction, une place dans l’équation


        mais il y a une intrigue, seulement désolé c’est sans sociopathe, 
        un diplomate plutôt :

        stendhal a écrit les cenci, grand texte, quelques pages, terribles.
        le titre réel des « cenci » est très long et fait bien cinq lignes,
        il comporte explicitement la mention « 11 septembre »
        l’affaire met en scène le pape clément VIII et la condamnation à mort 
        en la date du « 11 septembre » insistera souvent le texte
        de deux criminels parricides,
        dont l’une s’exclame au réveil :« moi mourir ainsi au lever du soleil !... » etc.
        c’est comme l’amérique parlant, au matin du 11 septembre,
        ce texte est une énigme de plus au dossier



      • izarn izarn 1er janvier 2016 12:47

        @Passante
        « LEtat profond » semble etre cultivé....


      • Shawford43 1er janvier 2016 12:49

        @Izard de la cambrouse

        On attend toujours les citoyens prophètes par contre


      • Le p’tit Charles 1er janvier 2016 08:16

        Un article écrit par un sociopathe ?


        • volpa volpa 1er janvier 2016 10:59

          Difficile à comprendre.
          J’ai retenu qu’il nous fallait beaucoup d’Oméga3.
          Buvez de l’huile de Saumon.


          • volpa volpa 1er janvier 2016 11:01

             smiley a boire et à manger.


            • alanhorus alanhorus 1er janvier 2016 12:04

              La vraie raison du 11 septembre et toutes les guerres qui sont engagés avec le monde musulman est peut être ici.


              A moins que la folie de vouloir dominé le monde ne soit pas tout simplement la vraie explication.
              Si en plus les juifs pensent que c’est la volonté de Dieu ...alors là ils se sentent plus.

              Pour cela ils trahissent tout ce que leur religion avait de beau et ils trahissent dieu lui même.

              Le complexe de supériorité est supérieur à eux.

              • izarn izarn 1er janvier 2016 12:44

                @alanhorus
                Ceux qui se croient supérieurs aux autres, les traitent de sociopathes s’ils ne les croient pas.
                G.W.Bush avait résumé le concept : Si vous n’etes pas avec nous, vous etes contre nous.


              • izarn izarn 1er janvier 2016 12:40

                Mais quelles foutaises !
                L’étude du cerveau est surtout hilarante, j’ai laissé tomber....
                La sociopathie n’existe tout simplement pas, c’est un mélange de maladies mentales, qu’on ne veut surtout pas reconnaitre comme telles.
                C’est un fourre tout de n’importe quoi qui se justifie avec des études du cerveau bidons , qui ne prouve rien du tout...Ca n’a jamais rien prouvé. C’est de plus totalement truqué. Un vache à un cerveau plus gros que celui d’un homme ! smiley C’est dingue le nombre de cons chez les criminologues...
                Si je manifeste dans la rue avec un panneau « Hollande est un con » je suis sociopathe ? Ne pas etre « Charlie » c’est etre sociopathe ?
                Les écologistes sont des sociopathes ? Considerer que la COP21 c’est de la foutaise,c’est etre sociopathe ?
                Le type qui braque une banque pour du fric (Comme les banksters et le CAC40) est un sociopathe ? Le mec qui aprés avoir été bombardé à coup de Rafale en Libye et en Syrie, vient se venger c’est un sociopathe ?
                Non, le problème est moral certes...Mais on ne doit pas traiter nos ennemis de sociopathes, c’est indigne et inhumain.
                Ne pas croire les foutaises écrites dans la presse c’est etre sociopathe ?
                Faire greve c’est etre sociopathe ?
                Et sous le IIIieme Reich, ceux qui contestaient Hitler étatient des sociopathes ?
                 smiley smiley
                C’est dire le niveau de crétinisme du concept.
                Quand au 11 septembre 2001, j’en pas grand chose à faire, désolé, vu le un millions de morts provoqués par les USA à la suite de cette affaire...Et je vais continuer à etre emphatique ? Sans blagues ? Vous vous foutez de qui ? C’est une blague ou quoi ?
                Quand la victime devient bourreau, personne ne reste emphatique vis à vis de la néo victime. Pas besoin d’étude neurologique pour comprendre cette évidence.
                De plus c’était le message de Jésus : Ne te venge pas, de victime tu deviendra bourreau à ton tour.


                • izarn izarn 1er janvier 2016 12:58

                  @izarn
                  Je finirais par cet exemple remarquable : Aprés la fusillade du 13 novembre, les « emphatiques » ont commencé à vouloir se venger. On oublie qu’aprés l’empathie arrive la colère et la violence.
                  Le « sociopathe » Michel Onfray a dit l’inverse, lui le athée...Ne pas continuer à bombarder.
                  (Un athée est logiquement un sociopathe ! smiley )


                • Shawford43 1er janvier 2016 13:01

                  Et moi je dirai juste : welcome au club des winners

                  Te reste juste à trouver le bon costume de papillon pour investiguer plus avant (ton) le paradis

                  Sauras tu faire, seras tu là, qui vivra verra, et viva la rumba de Bareclona smiley


                  • Shawford43 1er janvier 2016 15:37

                    Bordel de merdia

                    je voulais aller faire un petit bonjour chez raie open, où je pensais trouver quelques étages encore allumés dans une galaxie au bord de l’apoplexie

                    Shit, je suis tricard par tous les biais de la création

                    Et mon Néo, je ne le réserve plus qu’aux intimes smiley

                    Le 11 septembre 2016, je peux vous prédire sans me tromper une triste journée, et c’est pas de la forfanterie ; ça tombera à gravelotte, la faucheuse la vraie, celle qui ne donne pas de répit

                    tant pis


                    • pemile pemile 1er janvier 2016 21:37

                      @Shawford43 « dans une galaxie au bord de l’apoplexie »

                      110 nouvelles signatures de professionnels pour investiguer l’effondrement du WTC7 lors de la convention de l’Architecture Boston Expo du 17 au 19 novembre.


                    • Shawford43 1er janvier 2016 21:40

                      @pénible

                      laisse moi faire crever tranquille ce cancer humain dont tu fais partie, il est plus que temps pour les Pets Y Sion

                      Et surtout dégage vite de ma vue, buse arriérée


                    • pemile pemile 1er janvier 2016 21:46

                      @Shawford43 « Et surtout dégage vite de ma vue, buse arriérée »

                      Ah ouais ? Essaye donc « la nouvelle médecine germanique » de ton ami Gaiagénaire, on verra qui dégagera le premier.


                    • Shawford43 1er janvier 2016 21:50

                      @trèspénible

                      je vais faire les deux : chimio + Beljansky, tout le monde sera content, cornard

                      Et dans l’inter Valls, je refume d’ailleurs comme un pompier et j’ouvre le bar à tous vents, pour une meilleure hygiène gastrique et respiratoire.


                    • pemile pemile 1er janvier 2016 22:14

                      @Shawford43
                      Essayes aussi de calmer ton agressivité


                    • Shawford43 1er janvier 2016 22:16

                      @pastroppénible

                      j’attends juste pour ça la tisane que bobonne sacrastelle s’active j’espère à me préparer fissa smiley smiley (?)


                    • pemile pemile 1er janvier 2016 22:29

                      @Shawford43 « j’attends juste que bobonne sacrastelle s’active »
                      Macho manchot va, plante toi même un ginkgo biloba et installe un ptit réchaud à coté de ton clavier !


                    • Shawford43 1er janvier 2016 22:35

                      @pénistyle

                      Je peux essayer mais pas sûr que ça attire les p’tites abeilles. Tu dois surement toi avoir la méthode infaillible pour ça, je t’écoute attentivement, promis


                    • pemile pemile 2 janvier 2016 13:01

                      @Shawford43 « je t’écoute attentivement, promis »

                      Sur un fil plus approprié au sujet, je fais parti des convaincus que l’explication du NIST sur l’effondrement du WTC7 ne tient pas la route et n’ai pas envie de polluer les articles de foofighter dédiés au sujet.


                    • Shawford43 2 janvier 2016 13:03

                      @paspéniblemaistaquin

                      Moi en ce moment je pense bien à un truc qui ressemble à deux grands monticules, mais c’est ni le NIST ni le WCT7, chaque chose en son temps man smiley smiley (?)


                    • non667 1er janvier 2016 21:05

                      bizare l’hotel de dubai¨a pris feu et ne s’est pas écroulé sur sa base ?


                      • foofighter foofighter 5 janvier 2016 10:57

                        @non667
                        Un de plus qui reste debout. A croire que le 11 Septembre était un jour extraordinaire sur le plan physique aussi : les lois connues ne s’y sont pas appliquées ce jour là. C’est malheureusement vers ces conclusions absurdes que nous conduisent la VO et le NIST.


                      • Shaw42 5 janvier 2016 10:59

                        @Fou fighter still alive and kicking

                        tss tss tss

                        Le NIST ne te mène que vers du bonheur, point sans virgule !!


                      • alanhorus alanhorus 2 janvier 2016 19:42


                        Connaissez vous cette vidéo ou l’on voit des étudiant israélien préparant les explosifs pour faire sauter les bâtiments du WTC.
                        Ils sont pris en flagrant délit sur une photo dont on peut se demander comment elle à fuitée, mais qui existe bel et bien on nous explique qu’il s’agit de juifs israéliens qui se trouvait à NEW YORK en tant qu’étudiants en art et pour qui tout un étage avait été réservé.

                        https://www.youtube.com/watch?v=ZwTc8I0bfe0

                        C ’est sur que si vous dites cela la presse n’en parlera pas. Pourtant c’est vrai ce sont bien des juifs qui ont pulvérisé les tours de new-york.
                        Était-ce annoncer dans la thora pour qu’ils se le soit permis ?
                        Est ce parce que nostradamus l’avait prédit ?
                        Dans ce cas Nostradamus n’est plus un voyant il devient un programmeur de false flag et de guerres mondiales.


                        • alanhorus alanhorus 3 janvier 2016 00:56

                          Voici la traduction en français de sa vidéo complète dont j’ai posté plus haut un extrait.
                          http://projectavalon.net/lang/fr/Bill-s_interview_of_Rebekah_Roth_fr.html

                          Au passage elle parle de barbara olson
                           
                          https://www.youtube.com/watch?v=YarIJ_xfkts

                          lady booth = bloody talk allusion au faux coup de fil de son mari et bain de sang du 9/11

                          https://philjayhan.wordpress.com/2010/05/13/the-barbara-olson-mystery-deepens-did-ted-olson-re-marry-his-dead-wife-barbara-olson-by-another-name/


                          • alanhorus alanhorus 3 janvier 2016 12:26

                            Pourquoi l’auteur de cette pluritetralogie est il si silencieux quant aux réponses des agoravixiens à sa prose ?

                            Sur ces pages on voit le cahier découvert de l’étudiant il y fait des petits dessins ou par exemple il met en scène la chute d’une personne qu’il nomme porc.....
                            https://lipstick-and-war-crimes.org/more-evidence-of-mossad-involved-with-911/
                            http://chemtrailsplanet.net/2015/09/13/911-bombshell-cheney-halliburton-mossad-art-students-bomb-experts/


                            • foofighter foofighter 5 janvier 2016 10:25

                              @alanhorus
                              C’est lassant de répondre à des gens qui refusent manifestement le débat et qui sont là davantage pour se prouver qu’ils existent. C’est dommage, ils pourraient utiliser leur énergie à autre chose. Un jour peut-être.


                            • alanhorus alanhorus 17 janvier 2016 11:35

                              @foofighter
                              Merci de votre réponse, c’est en effet étonnant mais les gens qui m’ entourent sembles ne pas comprendre ce qui c’est passer le 11 septembre ou plus exactement ne pas vouloir en parler.


                            • foofighter foofighter 5 janvier 2016 10:22

                              Toujours les mêmes détracteurs, qui s’obstinent à commenter des sujets qui ne les intéressent manifestement pas, et qu’ils ne lisent pas. Personnellement je ne commente pas les sujets qui ne m’intéressent pas, aussi j’ai du mal à comprendre la démarche si ce n’est vouloir à tout prix « détruire » un article. A moins que ça ne soit pas pure bêtise dans une vie bien ennuyeuse.
                              Ceci dit, c’est vrai que cette partie est assez longue et un peu déconnectée de la série à mon sens, raison pour laquelle je l’avais mentionné dans le chapeau. Ah oui, aussi, pour ceux qui ne l’auraient toujours pas remarqué et qui n’ont même pas la force de lire les quelques lignes de ce chapeau (précision à leur intention : le texte en gras en tête de l’article), je précise qu’il s’agit de traductions et que cet essai de France Shure, psychologue, n’est donc pas de ma composition ni issu de ma construction intellectuelle. On pourra évidemment ne pas être d’accord avec le contenu (encore faut-il le lire), mais on pourra difficilement rétorquer que l’article n’est pas étayé par de nombreux liens (encore faut-il les exploiter aussi pour se faire une opinion éclairée de l’ensemble).  smiley

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