Pourquoi l’allaitement va vous faire regretter d’être mère
Pourquoi l’allaitement va vous faire regretter d’être mère
Il est enfin là, lové dans vos bras. La chair de votre chair. À l’image de la mère parfaite, vous avez opté pour l’allaitement. Cela rendra votre tout petit plus fort que les autres, plus intelligent même, parait-il. Qui plus est, son corps délicat sera protégé du moindre virus. Ne vous leurrez pas Mesdames. Ne soyez pas naïves au point de céder à cette pression sociale selon laquelle le sein maternel serait le Graal. Au contraire, l’allaitement peut vous faire regretter d’être mère. Placez-vous au-dessus de ce carcan social pour éviter toute désillusion.
Dormir comme un loir : n’y pensez même plus !
C’est bien connu, un bébé qui a faim n’attend pas. Surtout, un bébé nourri au sein n’a pas d’horaires. Par définition, vous êtes la seule à vous lever la nuit tandis que l’Homme dort sur ses deux oreilles. Une fatigue sournoise s’installe peu à peu pour ne plus jamais s’en aller.
La collocation avec d’affreuses contractions
Non, les contractions ne s’arrêtent pas le jour de l’accouchement. On vous a menti. Encore moins si vous avez décidé de donner le sein. À chaque tétée, votre corps se rappelle à vous, l’utérus reprend sa forme initiale. Les hormones de l’allaitement majorent cette douleur intense et cramponnez-vous, ce calvaire peut durer jusqu’à six semaines. Et encore, on pourrait également évoquer la souffrance liée aux très esthétiques crevasses.
Ce mode de nourrissage fait perdre toute féminité
Vos tétons sont à l’affut, tenez-vous prête à dégainer votre attirail mammaire ! À vous les brassières d’allaitement en coton, les coussinets de protection et les tee-shirts à ouverture. Niveau glamour, on a connu mieux.
Oubliez les seins de vos 20 ans
Pendant l’allaitement, la poitrine est naturellement plus volumineuse. Le rêve ! L’envers du décor vient ensuite, patience… après le sevrage, les seins descendent d’un étage pour devenir de véritables gants de toilette. Flasques, vieux avant l’âge, rien ne pourra les réparer à part la chirurgie esthétique.
… et mettez de côté votre intimité
Comme on l’a dit précédemment, un bébé affamé n’attend pas. Au contraire, il hurle. Êtes-vous disposée à dévoiler votre intimité devant vos proches et les inconnus qui gravitent autour de vous ?
Êtes-vous prête à supporter cet homme au regard lubrique, allaiter en public au restaurant ou dans le métro ? Comme des millions de mères, l’influence sociale vous rendra mal à l’aise.
Ce n’est pas tout : faites une croix sur votre vie de femme
L’allaitement à la demande exige une grande disponibilité. Bien sûr, vous pouvez tirer votre lait ou faire de l’allaitement mixte. Mais celles qui sont passées par là savent que c’est une corvée difficile à gérer. De ce fait, il est extrêmement compliqué de reprendre le travail quelques semaines après la naissance. Vos envies de shopping, sorties ou reprise du sport devront également attendre.
Un stress supplémentaire inutile
Des questions embrument votre cerveau : aura-t-il assez de lait ? Est-ce que je peux en manquer ? Comment éviter un engorgement ? Vous êtes complètement obnubilée par cette tâche oppressante quotidienne. Toutes ces interrogations s’ajoutent aux questions habituelles liées à l’arrivée de bébé sur les soins, l’éveil, le sommeil… Pourquoi aggraver votre anxiété ? Sans compter que le stress perturbe la production de lait : la mère gère mal son allaitement et l’angoisse monte de plus belle. Un infernal cercle vicieux.
L’obligation de manger équilibré… sans parler de l’apéro
Non, l’allaitement ne fait pas toujours perdre du poids. L’appétit est décuplé et pousse à manger plus que de raison. De plus, tout ce que vous ingérez arrive directement dans l’estomac de votre bébé. Vous devez donc avoir une alimentation saine sans aucun excès. Il vaut mieux bannir l’alcool sous peine de compter les heures entre un verre de vin et une éventuelle tétée.
Le meilleur pour la fin : une libido au point mort
Les hormones de l’allaitement maternel perturbent la vie intime : sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports, baisse de désir sexuel, fatigue. On passe trop souvent sous silence ces désagréments. La poitrine, partie investie d’un rôle érotique, est reléguée au rang d’organe nourricier. Beaucoup d’hommes se sentent gênés, voire exclus de la relation mère-enfant.
Rappelez-vous que votre corps et votre vie de femme n’appartiennent qu’à vous. Pour s’épanouir en tant que mère, l’allaitement doit être proscrit, qu’on se le dise !
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