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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi ne faut-il pas légiférer contre le port du voile intégral (...)

Pourquoi ne faut-il pas légiférer contre le port du voile intégral ?

Le port du voile intégral fait l’objet d’un projet de loi présenté au Conseil des ministres le 19 mai et qui sera soumis à la Chambre en juillet 2010. Pourquoi cette loi est-elle une mauvaise idée ? C’est en comprenant ce qui la sous-tend que nous souhaitons répondre à la question. Ce projet a déjà suscité une mise en garde juridique de la part du Conseil d’État et beaucoup de juristes s’accordent sur le risque de son inconstitutionnalité au point que certains politiques (Lionnel Luca, Rama Yade) envisagent un référendum en prenant le risque d’opposer ainsi la Constitution (au fondement de notre démocratie) à l’expression de la volonté populaire. 
 
Nous laisserons de côté une première critique, par ailleurs justifiée, sur l’effet-écran qui peut motiver un gouvernement fragilisé et confronté à une crise économique , à mettre à son agenda ce débat, dans la suite du formidable raté qu’a constitué celui sur l’identité nationale. On le prendra au contraire au sérieux, puisqu’il traverse la Gauche (commission parlementaire codirigée par André Gerin, PC) comme la Droite (projet de loi Coppé, UMP), en en posant les termes de manière précise. 
 
Le voile intégral dans l’espace public masque une personne et montre une identité dans le même temps. La question tient dans l’articulation de ces deux plans qu’il convient de distinguer. Le plan de l’occultation fait débat à partir de ce qui est masqué, un sujet/un citoyen mais aussi un être sexué/une femme. Nous reviendrons bien sûr sur la question clef du libre arbitre dudit sujet. Le plan de l’ostension, c’est au contraire ce que montre le voile, à savoir une croyance religieuse, un choix spirituel ou une appartenance identitaire ou culturelle. Cette coprésence des deux plans rend la discussion complexe et permet toutes les confusions puisque bien souvent les tenants les plus opiniâtres d’une loi, mettent en avant ce que le voile intégral masque, alors que ce qui les dérange véritablement, c’est ce qu’il montre. Il faut en effet dire que le voile choque sans doute moins au regard du vécu de celles qui le portent que parce qu’il constitue un signe, perçu comme inquiétant, d’autre chose que lui-même : revendication d’une altérité par trop radicale, forme traditionnelle ou fondamentale de l’Islam, claustration non consentie, domination masculine. Quel est donc ce scandale qui met d’accord Jean-Marie Le Pen et Aurélie Filippetti ?
 
A. L’occultation d’une identité 
 
Que cache donc le voile ? Au premier chef, l’identité de quelqu’un et c’est sur cet axe que le débat s’est en partie situé en donnant lieu à deux approches, l’une faible, strictement sécuritaire, l’autre plus fondamentale et philosophique. 
On invoque en effet volontiers la sécurité publique (la lutte contre le terrorisme, la criminalité, voire l’enlèvement des enfants à la sortie de l’école) pour exiger l’accès au visage, sur le mode du décret anti-gagoule que fit promulguer notre Garde des Sceaux en juin 2009. Mais on voit bien à quel point l’argument est spécieux, technique, sans rapport avec le débat véritable et le Président de la République a eu le courage de situer le problème là où il se pose véritablement : « La burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République. Ce n’est pas l’idée que la République se fait de la dignité de la femme » : déclaration de Nicolas Sarkozy, devant le Congrès réuni à Versailles le 22 juin 2009.  
 
Il serait en effet paradoxal qu’on en vienne à légiférer sous un prétexte fallacieux, qui relèverait au mieux du réglementaire, alors que la question se situe clairement ailleurs pour tout le monde. C’est pourtant l’artefact qui a été choisi par les Belges et que certains constitutionnalistes (Guy Carcassonne) préconisent pour éviter de désigner trop directement une population ou une religion, ce qui sera pourtant bien l’esprit ou au moins l’effet de la loi.L’argument est aussi contestable puisqu’il va de soi que les femmes voilées doivent d’ores et déjà se dévoiler quand il s’agit de vérifier leur identité de mère, d’administrée, de citoyenne, de même qu’un motard ôtera son casque en entrant dans une banque. Il l’est aussi parce qu’il y a mille façons de travestir son identité (perruque, lunettes, coiffe, maquillage, tatouage, voire chirurgie esthétique, etc.) qui rendent floue la question de la dissimulation et donc de la reconnaissance du visage de tout un chacun dans l’espace public. Le prétexte sécuritaire, sauf à ne pas vouloir trop compliquer la vie de nos ambassades du Moyen-Orient, se situe très en dessous du débat et ne servirait qu’à en voiler les véritables enjeux. 
 
La question d’une identité visuellement forclose dans l’espace commun du vivre ensemble, a donné lieu à une réflexion plus ambitieuse du côté des intellectuels. Le voile remettrait en cause une sorte de contrat social de l’apparence fondé sur la perception du visage de l’autre. Des penseurs, et pas des moindres, ont mis leur autorité au service de ce qu’il faut bien nommer une philosophie de photomaton : « Pourquoi, dans la plupart des cultures du monde, et quels qu’y soient les usages vestimentaires, le visage et les mains bénéficient, le plus souvent seuls, de la nudité ? Parce qu’ils garantissent la sécurité publique et l’identité des personnes privées en public. » Libération 19/03/2010. Cette pensée de circonstance, sous l’apparence de l’universalité, prend le risque de réduire l’identité à l’identification. Elle fait volontiers parler Levinas sans noter que chez lui le Visage, lieu de l’humanité car lieu de la vulnérabilité, est d’abord un concept philosophique, une exigence éthique qui ne se confondent en rien avec la plate figure  : « C’est lorsque vous voyez un nez, des yeux un front, un menton, et que vous pouvez les décrire, que vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure façon de rencontrer autrui, c’est de ne pas même remarquer la couleur de ses yeux ! » Éthique et Infini Ed. Le Livre de Poche p.79.  
 
Pourtant, si cette volonté de cacher son visage est étrange, dérangeante à nos yeux et que légitimement elle pose la question de la relation à l’autre, ne relève-t-elle pas aussi d’une part de liberté ? On le sait, la question de l’identité civile, de sa vérification, est soumise à une tension forte entre des exigences contraires. Ne pas avoir à la décliner obligatoirement fait partie des libertés publiques et le contrôle de celle-ci, pour peu libéral qu’il soit en France, se fait néanmoins dans un cadre juridique précis et des modalités et des conditions qui visent au respect d’un équilibre (acquis difficilement) entre maintien de l’ordre et libertés fondamentales pour lesquelles ce nouvel impératif de transparence et d’identification permanente du visage, constituerait bien un risque. Si je suis libre d’avancer à visage découvert, quel sens cette ouverture à l’autre prendra-t-elle dès lors que j’y serai tenu par la loi ? Si ce visage qui m’échappe, me heurte, puis-je pour autant exiger de lui partout, en toute circonstance qu’il s’affiche, et veux-je de cette figure obligée dès lors qu’elle est moins voulue par l’autre qu’exigée par moi ? Emmanuel Levinas nous dit aussi que la réciprocité, c’est l’affaire de l’autre. Mon visage tourné vers autrui ne peut valoir obligation à faire de même, comme toute parole, au cœur de notre humanité, prend le risque d’affronter un silence.
 
B. L’occultation d’une femme 
 
Cette question est au centre du débat. Elle est portée par des féministes, par des femmes souvent, par des associations comme « Ni putes ni soumises » qui se battent pour l’égalité. Ces mêmes femmes qui s’élèvent contre l’impératif de quasi-nudité du corps féminin dans les représentations publicitaires et sa mise au service de la consommation, ont pourtant du mal à entendre ce désir d’échapper au regard. Elles mettent en avant l’argument majeur en faveur d’une loi, celui de la contrainte, de l’aliénation que constituerait le port du voile intégral. De fait, s’agit-il d’une femme qui se cache ou d’une femme que l’on cache, voire que l’on emprisonne dans une camisole de soie ? 
 
Deux cas de figure paraissent cependant très clairs. 
 
Si le port du voile fait l’objet d’une quelconque forme de coercition, qu’il ne repose pas sur le libre arbitre, il est évidemment condamnable, non pas en tant que tel, mais parce qu’il est alors privation de liberté, comme peut l’être le fait d’être cloîtrée chez soi, de ne pas avoir le droit de travailler, d’être maltraitée physiquement ou moralement. Face à cela, la loi a défini des cadres (lois sur la répression des violences faites aux femmes dans le cadre du couple et de la famille) pour protéger les femmes, même s’il reste beaucoup de chemin à parcourir dans leur application. De plus, le paradoxe d’une telle loi serait de sanctionner d’abord la victime, soit par l’humiliation publique subie lors de la verbalisation, soit éventuellement par une claustration imposée au sein du foyer. Ce qui est visé ici, c’est moins le voile lui-même que la domination masculine qu’il est censé représenter à nos yeux. Un voile intégral annoncerait toujours une femme aliénée et en serait forcément le symbole. Mais est-ce vécu comme cela par toutes celles qui le portent ? 
 
Qu’en est-il en effet si le voile relève d’un choix personnel de la part de femmes qui ne sont pas inféodées à un quelconque pouvoir masculin (mari, père, frère) ? Il semble bien que le cas existe puisque de nombreuses femmes sont venues ici ou là en témoigner, ce qui montre en passant leur autonomie et leur capacité à s’affirmer. Sont-elles manipulées ? Est-ce de la servitude volontaire ? Sont-elles des idiotes utiles ? À qui d’en décider ? Car au fond, l’interdiction du voile intégral par voie légale n’est-elle pas l’exact envers de l’obligation coutumière, culturelle ou religieuse qui serait faite aux femmes, qu’il l’est certainement à certaines d’entre elles ? On pourrait situer le débat sur les chiffres et dire qu’en France majoritairement les femmes voilées sont des femmes qui subissent cet enfermement ou que celles qui l’assument ou le revendiquent sont minoritaires. Mais qu’en sait-on ? Les tenants d’une loi d’interdiction disent eux-mêmes que le nombre ne fait rien à l’affaire (on parle de 2000 femmes voilées en France). Il n’y en aurait qu’une à porter le voile par choix, en connaissance de cause, que cela suffirait à rendre la loi par trop privatrice de liberté. 
 
Ces femmes voilées, qu’on a pu voir s’exprimer et que les médias ont traitées avec pas mal de condescendance, trouvent une forme d‘identité, de dignité justement dans ce choix, cette ascèse alors même que l’on prétend, en les leur interdisant, les rendre plus libres et plus dignes. Pudeur extrême, choix identitaire ou spirituel, revendication paradoxale d’une différence, mise ne scène d’une opinion, d’une appartenance, adaptation à un espace public pas toujours accueillant, cela peut choquer nos mœurs, notre sensibilité, notre conception du sujet, de l’identité féminine, nous paraître archaïque, mais en quoi cela trahit-il intrinsèquement, obligatoirement une soumission à l’autorité masculine ? Le choix, s’il est libre, de se cacher, comme celui naguère de se montrer, relève d’une forme d’affirmation, peut-être jusqu’au-boutiste, peut-être excessive, de ce qu’elles considèrent à un moment donné, comme leur dignité, à savoir leur voile.
 
C. L’ostension d’une croyance 
 
Derrière le débat légitime sur la dignité de la femme qui, hélas, aurait bien d’autres espaces dans lesquels se manifester (monde du travail, représentation politique, commerce des corps, etc.), la vraie question, celle qui nourrit les sondages, les peurs, les emportements, c’est celle du fait religieux, manifesté de manière forte par cette forme de monachisme individuel. Première idée qu’il faut battre en brèche : ce ne serait même pas une prescription religieuse. Il est bien paradoxal d’aller chercher des arguments pour la défense de la laïcité chez les représentants du culte musulman. Michèle Alliot-Marie a ainsi évoqué La Mecque et le hajj où le port du voile serait interdit, cherchant des justifications à la loi jusqu’au cœur de l’Islam. Qui décide de ce qui est religieux ou pas ? Quelle liberté de conscience dans le cadre républicain, si elle dépend d’abord des avis des imans (ou des prêtres ou des rabbins), qui d’ailleurs ne sont pas forcément d’accord entre eux. De fait, nombre de femmes intégralement voilées mettent en avant un choix spirituel, une pratique sociale de dévotion, qu’on peut trouver excessif, contestable, étrange mais qui les regarde. Tous les grands textes sacrés ont donné lieu à de multiples interprétations chez les chrétiens (les États-Unis ont été fondés pour que chacun ait le droit de lire la Bible à sa façon) comme chez les juifs et les musulmans. Il n’appartient pas à la République de trancher dans ces débats religieux puisqu’elle a été inventée pour éviter d’avoir à le faire. Le seul critère qui vaille, c’est d’abord celui des individus concernés qui donnent un sens spirituel à telle ou telle pratique. Que dit-on des moniales qui, dans la foi catholique, choisissent librement le couvent comme itinéraire et qui refuient le monde pour mieux prier ? Quelle différence avec des femmes musulmanes, consentantes, quelquefois converties, qui s’inscrivent dans une démarche spirituelle ? La laïcité, ce n’est pas l’arasement des pratiques cultuelles, c’est leur coexistence dans un cadre plus vaste, celui de la République, dans laquelle la liberté de conscience et de culte de chacun est garantie et qui effectivement peut subsumer les lois religieuses ou coutumières dès lors qu’elles s’exercent contre les droits des individus (voir l’excision). Le voile là encore relève de la métonymie. Il est symbole d’une altérité un peu trop visible, à l’instar des minarets suisses. Cette loi portera en elle un risque, celui de voir le moine bouddhiste vêtu d’orange, le juif orthodoxe et ses phylactères ou le musulman en djellaba et en bonnet, remis eux aussi en cause dans l’espace public. 
 
D. L’ostension d’une identité culturelle 
 
Enfin le voile serait le signe d’une altérité culturelle radicale, voire d’un refus de s’intégrer à la République et à la Nation. Si la loi en projet prévoit des peines d’amendes, le Président du Front national a poussé le raisonnement plus loin en demandant une déchéance immédiate de la nationalité pour les contrevenantes, montrant par là le vrai sens du texte. Il s’agit moins du refus de s’intégrer, qui est loin d’être établi chez des femmes revendiquant souvent leur appartenance à la communauté nationale, que du refus de faire sa place à l’autre, de l’intégrer. Si cet autre est comme moi-même, qu’il n’a rien de différent ou d’étrange à mes yeux, la question de l’intégration, de la dialectique entre le vivre ensemble et les différences, ne se poserait pas. 
 
Le voile correspond à une quête identitaire, une forme d’affirmation de soi dans un espace public ou social où les maghrébins, les musulmans (10% de la population) restent effectivement pour une part encore trop en marge de la société. Ce « larvatus prodeo », pour paradoxal qu’il soit, comme le fut l’assomption de la « négritude » pour d’autres, est bien, au moins pour une part des femmes concernées, une recherche de visibilité effective et une forme de revendication d’une place au sein de la société française que la dénégation que constituerait un texte d’interdiction, ne favorisera pas. Avec la question du voile, la tentation nationaliste joue sur les peurs et les angoisses d’une société moins sûre d’elle, fragilisée par le manque de croissance, la stagnation politique européenne, le bouleversement des équilibres mondiaux, qui favorisent les replis identitaires et la recherche de boucs émissaires. Le sentiment d’insécurité ontologique des Français ne trouvera pas sa résolution dans un resserrement frileux sur soi mais au contraire sur la capacité inscrire l’autre dans l’espace social plutôt que de l’en proscrire.
 
Conclusion 
 
Déjà certains s’en prennent aux femmes portant le voile et plusieurs incidents ont eu lieu depuis le début du débat public. Ce faisant ils se mettent bien sûr hors du droit tandis que ces silhouettes drapées de noir sont encore dans le leur. Mais cela donne surtout un avant-goût des tensions que suscitera cette loi si elle est votée. 
 
L’analyse des dimensions civiles, sexuées, spirituelles et identitaires en jeu permet de voir comment ce qui a trait à l’occultation de l’identité, est en réalité secondaire dans l’esprit de beaucoup de ceux qui veulent cette loi, même si cela reste une préoccupation authentique pour d’autres. L épiphanie du visage au cœur de la République comme la lutte contre la domination masculine, sont les prétextes qui masquent mal chez certains la difficulté à gérer cette altérité qui a en effet quelque chose de radical. La République risque de devenir plus laïcarde que laïque, la laïcité devenant la forme nouvelle, moderne, acceptable de l’exclusion et du rejet de la différence culturelle qui n’est pas forcément rejet de l’intégration. 
Nombre de pays qui appliquent la charia instaurent clairement un rapport d’inféodation avec les femmes, quand ce n’est pas une violence encore plus directe. Mais dès lors n’est-ce pas paradoxal que de vouloir légiférer sur le voile dans un espace où justement et à l’inverse, les libertés, y compris religieuses, sont garanties. Au fond ne rejoignons-nous pas subrepticement les sociétés qui placent au cœur de leur fonctionnement des prescriptions religieuses, en instaurant une sorte de religion laïque, bien peu tolérante. Oui, quand le voile est imposé, il est bien le signe d’une aliénation, d’ailleurs beaucoup plus globale, mais dans un espace laïque, où le voile est choisi, que cela vaut-il ? S’il est légitime que la République définisse des espaces spécifiques (école, institution) comme lieux où sont célébrées ses valeurs propres, des temples de la laïcité dans lesquels se construit un destin commun, elle doit aussi garantir que l’espace public appartient à tous. 
 
Il serait aussi juste de dire que ce sont toutes les religions monothéistes, celles du Livre comme celle du Coran, qui se rejoignent sur une forme de misogynie, manifestée par exemple par l’exclusion sacerdotale. Cet état de fait appellerait un discours féministe ambitieux qui passerait par une réflexion approfondie sur la place du féminin dans le champ du sacré. 
 
Cette loi, au-delà de son caractère applicable ou non (mais on ne voit pas très bien pourquoi elle ne serait pas suivie d’effet), constitue un risque pour les libertés publiques. Loin de favoriser une intégration qu’en apparence elle appelle de ses vœux, elle contribuera à tendre encore les rapports entre les Français musulmans, y compris les moins radicaux d’entre eux, et les autres. Il faut au contraire entendre derrière l’héritage du passé, la servitude ancienne dont il a été porteur, l’affirmation identitaire, spirituelle que le voile intégral peut constituer aujourd’hui en France, dès lors qu’il relève d’un choix. Dans ce cadre et conformément aux avis de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme ou d’Amnesty International, le Conseil constitutionnel, pour être dans son rôle, devra défendre la Constitution en censurant une loi qui constituerait une atteinte à la fois à la liberté individuelle (le voile comme liberté de décliner ou non son identité, comme droit de ne pas souscrire à un certain régime de visibilité) et à la liberté d’opinion et de conscience (le voile comme affirmation identitaire ou spirituelle) et ce non pas en dépit des principes de laïcité et de dignité de la femme mais à cause d’eux. À vouloir faire tomber le voile sous le coup de la loi, c’est bien le visage de la liberté qu’on risque d’offusquer demain.
 

Moyenne des avis sur cet article :  3.16/5   (37 votes)




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46 réactions à cet article    



    • morice morice 31 mai 2010 10:31

      il est évident qu’il ne faut pas légiférer en effet : c’est monter en épingle une chose qui demeure anecdotique par rapport à l’ensemble de la religion musulmane : c’est reconnaître l’existence d’une SECTE, tout simplement. Lutter contre elle serait plus efficace. La démocratie n’a pas à s’avilir à devoir se transformer pour une dérive sectaire. Demain, on interdira à ce rythme là de s’habiller en blanc et de porter catogan. Et de garer sa soucoupe devant son trottoir.


      • rastapopulo rastapopulo 31 mai 2010 21:01

        dans le coran ni voile ni burqua mais un voile de pudeur « sur la poitrine »...


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 10:31

        les racistus vont pouvoir se defouler


        • katalizeur 31 mai 2010 10:41

          @ tous bonjour....

          t’inquiete foufouille, les racistus se dechainent deja....il bloque l’actualité du jour :

          l’armée uzi-raelienne attaque des humanitaires.....20 morts...dernier bilan....

          quand le merdia citoyen est a la pointe de l’actu....


        • foufouille foufouille 31 mai 2010 11:09

          @ kata
          j’ai vu ca sur bellaciao et dans les journeaux
          l’histoire ne leur a rien appris


        • Firedog Firedog 31 mai 2010 10:44

          Excellent article !! Très bien écrit et maniant les concepts avec justesse, pertinence et réflexion. Bravo


          • HELIOS HELIOS 31 mai 2010 10:52

            Aller nous raconter que l’islam ne preconise aucun voile, peu importe. Le niquab est une pratique de l’islam ! Egorger le mouton en est une aussi et pourtant cela est interdit et les amateurs vont chez le boucher de gros ou de detail pour avoir la bête sacrifiée.

            Beaucoup de texte dans cet article pour exprimer clairement que l’islam n’est pas la religion dominante en France et que l’islam doit se faire discret dans ses differences fondamentales pour participer a la société.

            Aujourd’hui, le parlement va trancher le probleme par une loi, parce qu’une partie des citoyens ne respectent plus le pacte dominant, comme l’ont fait en leurs temps, les protestants. Cela aurait pu se passer autrement, si, par exemple, l’Islam en général et l’Islam de France en particulier n’etaient pas dans une trajectoire de conquete et s’auto controlent. Mais pourquoi se contraindrait-il, au nom de quoi, de qui ?

            Lorsque l’islam sera devenu majoritaire, ce qui compte tenu de la natalité et de l’immigration ne saurait tarder, la France re-examinera le probleme, abrogera la loi s’il s’avere que les populations persistent dans leurs pratiques vestimentaires.

            On attend avec impatience - non pas que le probleme soit tranché , mais - qu’on passe a autre chose de plus urgent, ce ne sont pas les sujets qui manquent comme le montre la page de ce lundi 31 mai 2010 sur Agoravox.


            • TOHT 31 mai 2010 11:34

              Helios

              Désolé t’as pas compris le discourt dominant dominé tu seras coincé dans ton raisonnement. Le débat est sur la laicité, est il normal d’exprimer ses convictionsreligieuses (donc prosélytisme) dans la rue. Niqub, foulard, Kippa etc...pour moi c’est la m^me chose, est il normal qu’un groupe puisse être au dessus d’une nation tel que défini au début 20 eme siécle.
              Vu la dérive depuis 30 ans cela devrait empirer


            • Sébastien Sébastien 31 mai 2010 11:16

              Il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas legiferer. D’accepter des comportements extremes sous pretexte que c’est ma liberte, c’est ma foi, c’est ma croyance. On pourra toujours relativiser, se dire que la France n’est pas le centre du monde et que, terre d’accueil, elle doit accepter et respecter les autres cultures. C’est un debat sans fin.

              Personnellement je regrette une loi car j’aurais prefere que personne ne porte le voile, symbole d’une lecture extremiste de la religion musulmane et de coutumes d’autres pays. J’aurais prefere un islam a la francaise, moderne et eclaire. J’aurais prefere que personne ne se pose en victime d’un systeme qui pourtant est reste le meme.

              Mais puisque le voile est la, meme s’il concerne peu de femmes, autant legiferer et l’interdire avant qu’il ne prolifere via des converties qui veulent se prouver qu’elles sont plus musulmanes que les musulmanes.


              • marie81 31 mai 2010 11:27

                effectivement Maxence, le seul article intelligent qu’on puisse écrire sur cette « affaire » ,c’est celui qui démontre l’inutilité et l’absurdité d’une telle loi,de l’inutilité d’en faire une affaire d’état, l’absurdité d’en faire la une des journaux
                tout ça à cause de ce bout de tissu , certaines femmes s’habillent de cette façon et c’est leur droit ,aucune n’a jamais obligé personne de faire pareil

                enfin,la politique actuellement se fait via médias-communication-propagande
                faire croire à une menace pour la démocratie(franchement il y a d’autres menaces !), déchaîner les passions
                et pendant ce temps des affaires autrement plus graves passent inaperçues
                tout ça c’est le jeu des conseillers en com’ des nos gouvernants,et tout le monde ou presque tombe dans le piège


                • foufouille foufouille 31 mai 2010 11:31

                  il faut legiferer pour imposer la burqua transparente et nue en dessous !


                  • french_car 31 mai 2010 11:38

                    Un truc marrant, hier j’étais à une profession de foi - soit dit en passant dans une des rares v illes restées communistes dans la banlieue - et l’église était comble, au premier rangs 2 dames on va dire « de souche » ne sachant plus trop bien comment dire - elles portaient des mantilles noires sur la tête. Elles cachaient leurs cheveux pas leurs yeux, certes ...


                    • foufouille foufouille 31 mai 2010 11:44

                      un fichu, beret, casquette .........
                       


                    • Hermes Hermes 31 mai 2010 13:26

                      Une moustache ?   smiley

                      Ce n’est qu’une loi pour assurer le contrôle des personnes dans l’espace public, lisez la proposition de teste de loi, et un débat à forte connotation émotionelle servant à en occuletr d’autres... La stratégie du temps de cerveau disponible appliquée à la politique.

                      Projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public


                    • Yohan Yohan 31 mai 2010 12:08

                      Tiens voilà Momo levé de bonne heure pour défendre son Islam chéri. Quel bel athée il fait smiley
                      « Il ne faut pas légiférer, mais il faut lutter, » nous dit MOmo. Ah ben comment lutter si on ne légifère pas. et ça Momo ne le dit pas


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mai 2010 12:15

                        je comprends pas que des gens soient contre la burka ou le voile intégral , c ’est si joli ces corps beaux déambulant gaiement dans les rues , chantant à tue-tête leur bonheur de vivre dans un pays démocratique .

                        Yes they can ...... smiley


                        • Yohan Yohan 31 mai 2010 12:26

                          La gauche a besoin de bloquer toute initiative contre la burqa. Elle sait qu’elle aura besoin du vote musulman pour se faire élire. Donc, elle essaye de faire des amalgames douteux pour faire croire aux français que le GVT en s’attaquant à la burqa stigmatiserait la commaunauté musulmane. Mauvais calcul, les musulmans de France sont contre et ils ne seront pas les idiots utile de la gauche. Il est vrai que pour la gauche d’Aubry, la conquête du pouvoir n’a pas de prix, sauf celui de s’acheter des oeillères smiley


                          • docdory docdory 31 mai 2010 17:20

                            @ Yohan


                            Il y a , d’après les derniers sondages sur la question, entre 3 et 4 % de musulmans en France, soit entre 1 900 000 et 2 400 000 musulmans , dont rien ne permet d’affirmer qu’ils votent plus à gauche qu’à droite. Par ailleurs , parmi ces musulmans , il n’est pas interdit de penser que la moitié ne souffrent pas de voir ces bigotes ambulantes emburquées.
                            Dans l’électorat français il y a entre 70 et 80 % de partisans de l’interdiction de la burqa, qui se répartissent à peu près également à droite et à gauche.
                            Par conséquent , l’attitude irresponsable de la gauche vis-à-vis de la burqa indispose plus de la moitié de son électorat, en particulier les femmes. Il n’est donc pas absurde de supposer que cela lui coûtera 5 à 10 % de ses voix aux prochaines élections. 
                            Par conséquent, pour la gauche , c’est un calcul totalement suicidaire d’empêcher l’adoption d’ une loi anti-burqa : cela lui fera tout simplement perdre les prochaines élection présidentielles et législatives.

                          • Yohan Yohan 31 mai 2010 19:30

                            Doctory.
                            C’est clair, ils se sont acheté une machine à perdre les présidentielles. Ils sont bêtes à manger du krill,


                          • galien 31 mai 2010 13:01

                            Le premier paragraphe est déjà fatale à votre article
                            3en prenant le risque d’opposer ainsi la Constitution (au fondement de notre démocratie) à l’expression de la volonté populaire."
                            Conception bien particulière qui affirme la primauté du droit établi sur la volonté populaire.
                            Je vous rappellerais que en démocratie la constitution est crée par une assemblée constituante.
                            La constitution est donc le produit de la volonté populaire, l’inverse serait antidémocratique, elle tire sa légitimité du populo.

                            D’autre part votre conception pluri identitaire est plus que contestable, si on met les identités et particularisme sur le même plan on cède au communautarisme.
                            La vision républicaine fait une hiérarchie des identité, la première étant l’appartenance à la nation en tant que citoyen. La laïcité renvois l’identité religieuse à sa place, celle de l’intimité et non l’espace public.

                            La conclusion est que votre pensée est anti démocratique et anti républicaine.


                            • Walden Walden 31 mai 2010 13:36

                              Article de fond remarquable sur un sujet sensible, trop souvent survolé par les chroniqueurs, commentateurs et autres piliers de café du commerce. Il est toujours revigorant de voir un auteur oser construire une véritable réflexion, là où on se contente habituellement d’environ 2 clichés et 3 idées reçues. Merci à vous smiley 


                              • Dominitille 31 mai 2010 14:01

                                Le port de la burqa est somme toute une histoire de femmes. Mais le jour où les hommes dont les femmes s’ embâchent imposeront aux hommes français de souche de faire leur prière 5 fois par jour car c’est un commandement de leur dieu et de jeûner une fois par an on en reparlera.
                                Bonne journée, messieurs.


                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 mai 2010 14:14

                                  Ce que montre le voile intégral est que celles qui le portent refusent de s’affirmer, consentantes ou non, comme des citoyennes à part entière et se mettent, volontairement ou non, hors de l’espace public de reconnaissance 


                                  Ce que montre le voile intégral est que celles qui le portent refusent à d’admettre le principe d’égalité et de non discrimination sexuelle qui passe par l’identité du visage comme condition de l’échange entre des personnes qui s’assument comme telles.

                                  Ce que montrent, en masquant leur vrai mobile, ceux qui défendent le droit à vivre hors de l’espace public dans l’espace public que manifeste le voile intégral, c’est le droit d’exclure hors de la société civile une personne en raison de son sexe et la religion n’a rien à faire la dedans. Il ne s’agit que d’une tradition dans société machiste qui ne doit pas être, sous prétexte de fausse tolérance, confondue avec la nôtre ; une société dans laquelle les femmes ne doivent en tant que personnes n’ appartenir qu’à l’usage privé des hommes. Cette tradition est anti-démocratique et doit être combattue par la loi (de même que l’excision) , sauf à en faire l’objet et de se faire le complice d’une violence illégale. Là où la loi déserte, en effet le force privée règne sans partage. Nous n’avons donc le choix qu’entre la force privée et donc violente et la force publique au service de la même loi égale pour tous.

                                  • pigripi pigripi 31 mai 2010 16:30

                                    @auteur

                                    Que cache donc le voile ? Au premier chef, l’identité de quelqu’un

                                    Faux, cher monsieur. Le voile dissimule, cache, maquille, déguise, non l’identité de quelqu’un comme vous le dites faussement mais l’identité d’une femme et uniquement d’une femme. Une discrimination de genre inadmissible dans notre république.

                                    D’autre part, vous omettez de dire, et c’est un fait incontestable que tout le monde a pu vérifier, que le voile et Islam is beautiful sont le résultat d’une mode religieuse qui s’est répandue en France depuis une quinzaine d’année au détriment de l’insertion des populations de religion musulmanes qui, ainsi se mettent sur le banc de touche volontairement des usages de la République laïque française.
                                    Même des musulmans le disent et l’expliquent, le voile et ses avatars ne sont pas un principe coranique et on peut être musulman pratiquant sans s’y soumettre.
                                    Une bonne question serait : pourquoi cette mode ?

                                    Vous inversez le problème et les responsabilités en prenant pour hypothèse de départ la réaction des français à un problème créé par les musulmans eux-mêmes. Il faudrait quand même qu’ils assument les conséquences de leur comportement hostile à l’histoire et la civilisation française et leur racisme anti blanc largement exprimé par les Indigènes de la république et ceux qui les soutiennent.


                                    • Firedog Firedog 1er juin 2010 08:52

                                      Ah bon ? Une femme n’est pas quelqu’un ?


                                    • avshareli avshareli 1er juin 2010 10:57

                                      « leur racisme anti blanc largement exprimé par les Indigènes de la république et ceux qui les soutiennent. » dit Pigripi 

                                      Sache ma chère ignorante que les musulmans sont en grande partie de race blanche ne t’ en déplaise. De qui parle-tu quand tu avances « racisme anti blanc » ? Des noirs musulmans, des asiatiques musulmans ? Soit plus claires dans tes propos pour pouvoir les assumer. Ensuite et comme dab tes arguments toujours racistes ne font avancer en rien le dialogue.

                                      «  le voile et ses avatars ne sont pas un principe coranique et on peut être musulman pratiquant sans s’y soumettre. » Tiens tiens... comment as-tu fait pour assimiler ça ? Ben voilà avec un pti effort tu commences à comprendre : alors cesse de gerber sur tout ce qui est arabe et musulman, et tes messages seront peut-être intéressants !


                                    • Annie 31 mai 2010 18:17

                                      Un des meilleurs articles, si ce n’est le meilleur, que j’ai lu sur ce sujet, tant pour le fond que pour la forme. Je retiendrai quand même la phrase ’la revendication d’une altérité trop radicale’ qui est l’argument massue, parce qu’en son nom, une société s’autorise à supprimer certaines libertés. La burqa n’est pas encore illégale mais elle le deviendra peut-être parce qu’elle dérange. C’est son seul défaut, mais c’est celui qui réunit tous ses opposants.


                                      • loco 31 mai 2010 19:26

                                        Espace public sous video-surveillance : lourds investissements qui ne supportent plus de risquer d’être rendus inutiles par les diverses possibilités de se masquer. Burqua en premier pas, qui permet de glisser un texte scélérat sous l’aile des peurs racistes, puis, cagoules des manifestants (c’est déjà fait), casques des motards (qui, déjà, paient leur carburant avant de se servir), masques de carnaval, verres fumés masquant les occupants des voitures, et peut-être, lunettes noires et perruques aujourd’hui si commodes pour, par exemple, d’anciens mannequins un peu chanteuses et épouses d’homme célèbre. Tous surveillés, tous coupables a priori, dans un climat bien dégradé par la presse quotidienne (Paris-Normandie dans ma province) qui relate régulièrement que des malfaiteurs ont été confondus grâce à des vidéos, omettant curieusement que l’image n’est pas preuve. Nouvel abus de législation, resserrant le réseau obligation / interdiction trop près de l’individu pour être supportable, libéraux liberticides.


                                        • Yohan Yohan 31 mai 2010 19:32

                                          Sémioticien, c’est un genre Villach ? Il faut croire qu’il sont au chômage en ce moment smiley


                                          • loco 31 mai 2010 19:40

                                            Idée de la femme de sa liberté et de sa dignité : doit-on rappeler le nombre de femmes battues en France chaque année ? L’état d’avancement des questions d’égalité salariale ou de parité en politique comme en entreprise ? La délicieuse question de la « double journée » des mères ? La première place au classement des catégories de pauvreté obtenue par les femmes élevant seules un enfant et que la république exclut de l’allocation familiale ? La prostitution, où, lorsqu’ alertée par le voisinage, la force publique intervient, elle se contente de contrôler l’identité du « client » pendant qu’elle arrête et verbalise la péripatéticienne ?
                                            Tiens, on verra, avec la coupe du monde si la sensibilité du Président à la féminine condition évitera, comme ce fut le cas en Allemagne, l’importation massive (certes provisoire) de toutes ces femmes chargées, en toute dignité bien-sûr, du repos des guerriers (joueurs, spectateurs....... officiels aussi ?).


                                            • loco 31 mai 2010 19:56

                                              Tenue vestimentaire et individu : la loi envisagée sera-t-elle opposable aux tenues imposées ? Un certain nombre de fonctions (militaire, policier, contrôleur..) forcent l’obéissance au règlement et son application par des agents qui peuvent ainsi être mis en conflit avec leur conviction personnelle. On les pare d’un uniforme rappelant leur obligation, et d’un simple matricule. Ou bien e suis moi, avec mon allure et mon nom ou bien je suis sous l’uniforme avec un numéro. De quel droit en ce cas un supermarché, un restaurant rapide peuvent-ils m’imposer à la fois une tenue uniforme ET un badge à mon nom ? Si je suis leur instrument, pas de badge. Si j’affiche mon nom, alors je choisis mon allure. Uniforme + badge, c’est l’acceptation publique de mon esclavage. Pas facile à discuter avec un encadrement qui, par l’incontournable cravate, arbore comme un trésor la corde au cou de sa propre servitude (servilité.. ? parfois...).


                                              • pigripi pigripi 31 mai 2010 20:09

                                                @Loco

                                                Idée de la femme de sa liberté et de sa dignité : doit-on rappeler le nombre de femmes battues en France chaque année ?

                                                Ben justement, la burqa c’est génial pour masquer les cocards et autres traces de violences conjugales...
                                                Encore un des avantages oubliés de la burqa et des voiles, gants et autres artifices rendant aux femmes leur pudeur d’être cognées....


                                                • Annie 31 mai 2010 20:12

                                                  @Pigripi,
                                                  Faut-il interdire les lunettes de soleil ?


                                                • franc 31 mai 2010 21:00

                                                  Article aussi brillant soit -il (plus linquant que brillant),plus sur la forme que sur le fond ,n’en reste pas moins un article bobo anarcho capitalo-mondialiste postmoderne ------------------------------------et tout ce qui brille n’est pas d’or

                                                  Il est évident que à travers l’interdiction de la burqua ou des minarets c’est l’islamisme ou l’islam qui est visé en tant que secte ou hypersecte ,et c’est une bonne chose ,car l’islam tel qu’il est aujourd’huis ,coraniste et idolâtre ,intégriste et faschiste est l’ennemi de la République dont il cherche à miner les fondations ------------------------------------------en interdisant la burka et les minarets on restreint en partie leur espace de publicité ,de propagande et de prosélytisme ,comme on restreint petit à petit l’espace des fumeurs de cigarette ,et ce n’est là qu’un petit bout de commencement de la prise de conscience ------------------------------------------il faut aller plus loin


                                                  outre l’interdiction de l’excision et de la circoncision ,véritable atteinte à l’intégrité physique et actes de violence et de barbarie contre les enfants , héritage du communautarisme primitif ,il faut aussi interdire l’alimentation hallale dans l’espace publique qui est un commerce honteux capitaliste qui souille la religion en même temps qu’il renforce le communautarisme infâme de la secte -------------------------il faut ,et c’est encore plus urgent et plus important que l’interdiction de la burka ou des minarets ,établir une loi solennelle de séparation du commerce et du religieux à l’instars de Jésus qui en son temps a pris le fouet pour chasser les marchands du temple .


                                                  Mais ce n’est pas encore suffisant ,il faudra remettre encause tous les livres religieux qui contiennent et diffusent des messages de violence ,de haine et d’incitation au meurtre et au génocide dont font partie le coran et la bible,du moins l’ancien testament --------------------------------------------obliger les responsables religieux à supprimer toutes les phrases qui contiennent explicitement ou de manière ambigue ces messages de haine et d’incitation à la violence et à l’homicide ,et seuls donc les livres épurés et élagués seront autorisés dans l’espace publique comme dans les enceintes religieuses ----------------------------on gardera quelques exemplaires des livres religieux non épurés dans des endroits bien gardés de la bibliothèque nationale pour la mémoire historique et auxquels seuls les chercheurs, historiens ou philosophes,auront accès avec demande d’autorisation au préalable pour leurs études .



                                                  Et peut -être qu’un jour il faudra passer par la réquisition des biens de l’Oumma islamique,quand elle sera trop riche et trop puissante jusqu’à rivaliser et menacer la République , comme cela a été fait pour les biens de l’Eglise Catholique 


                                                  • avshareli avshareli 28 juin 2010 18:02

                                                    Comment peut-on se trimballer avec une ignorance si crasse et avoir de surcroit le culot d’écrire de pareilles c... et les publier sur le net ? Franc ton manque totale de culture me sidère ! Tu dis des énormités dans ton message ; tu aurais pu éviter d’être aussi ridicule en lisant un peu avant d’aborder un thème dont tu sembles tout ignorer. Mais Agoravox c’est ça : la liberté d’expression dont ça inclut aussi les avis des incultes prétentieux .

                                                    Et puis tu n’y a pas été avec le dos de la cuillère : 5 paragraphes, comme un vrai penseur ; wouaw !

                                                  • moebius 31 mai 2010 21:53

                                                    vous etes fasciste ?


                                                    • moebius 31 mai 2010 21:54

                                                       apres mur reflexion, oui vous l’étes


                                                      • moebius 31 mai 2010 22:28

                                                        aprés plus murs reflexion je suis pour l’extermination totale de l’humanité, victime et bourreaux compris. Les nazis ou comme vous les appelez les islamistes et tout les « méchants » commettent toujours la méme erreur, ils sont trop sélectifs - je précise ; c’est de l’humour - 


                                                        • Diva Diva 1er juin 2010 00:44

                                                          Légiférons d’abord sur la représentation de la femme dans les médias en interdisant des émissions telles que « Dilemme », ou encore « Secret Story », des émissions qui, à mon sens, dégradent plus durablement, l’image des femmes dans notre société !

                                                          Légiférer contre le voile sans toucher à cela, me semble tout à fait illogique !


                                                          • avshareli avshareli 1er juin 2010 03:03

                                                            « Revendication d’une altérité par trop radicale, forme traditionnelle ou fondamentale de l’Islam, claustration non consentie, domination masculine. »

                                                            Masturbation intellectuelle que celà !
                                                            Le problème est clair et la solution aussi : « un visage doit être visible dans la rue pour besoin de sécurité pour tous »
                                                            Donc il faut une loi qui interdise de se couvrir le visage , car chacun a le droit quand il est dans l’espace public (rue comprise) de savoir qui il croise ou auprès de qui il s’assoie qui il côtoie : un homme , une femme, ou un alien.
                                                            Quand au reste que chacun se mêle de ses oignons !!! Jupe courte , longue , pantalon , short ou encore longue robe noire, je ne vois pas où est le problème. 

                                                            • apopi apopi 1er juin 2010 06:40

                                                               Cette histoire de voile c’est encore un truc inventé par l’UMPS pour noyer le poisson.

                                                               Pendant ce temps on oublie les retraites, la crise, le super plan de rigueur qui arrive, que du bonheur en perspective.

                                                               Ne vous inquiétez pas trop, bientôt la coupe du monde de foot et bye bye le voile dans nos chers médias. Allez les bleus !!


                                                              • Serpico Serpico 1er juin 2010 08:38

                                                                Il y a une arnaque à la base : la laïcité s’applique à l’Etat et à ses institutions et non à l’individu ou au citoyen.

                                                                C’est l’Ecole qui doit être laique et non l’élève.

                                                                C’est le service public qui doit être laic et non l’usager.

                                                                La France, dirigée par des nuls, comprend de travers ses propres principes.


                                                                • marie81 1er juin 2010 09:18

                                                                  merci Serpico
                                                                  voilà quelque lignes et tout est résumé avec justesse
                                                                  c’est pourtant simple et si peu de gens le voit


                                                                • Nicolas 1er juin 2010 09:03

                                                                  Simplement, pourquoi ne pas considérer que le voile relève de l’adhésion à des idéologies totalitaires, qui sont proscrites en droit français pour le fascisme européen. Il suffit de transposer au totalitarisme islamique.

                                                                  Quand on voit les états d’où vient le mouvement pour le voile intégral, ils ont des lois qui en font des états totalitaires. L’Arabie Saoudite, où des villes sont interdites aux non musulmans, où les femmes sont cloitrées est un régime extrémiste.

                                                                  Cette « mode » de la burqa est surtout plus orientale. Mais le régime des talibans, qui a interdit aux oiseaux de chanter, qui a interdit la musique, était un régime totalitaire.

                                                                  Je rappelle que si je me mets en uniforme nazi devant un commissariat, je risque une amende très salée et une condamnation en justice. Aucune raison pour que ce soit différent pour les talibans.


                                                                  • Internaute Internaute 1er juin 2010 09:08

                                                                    Je ne vois pas en quoi l’identité serait limitée au visage. Le cul aussi est déterminant. On devrait faire une loi qui autorise la couverture du visage à condition que le cul reste visible.

                                                                    Est-il impossible dans ce pays de laisser les gens s’habiller comme ils veulent ? La gauche bien pensante n’admet pas la moindre liberté individuelle. l’UMPS est pleine d’hypocrites qui ont détruit notre pays en favorisant une invasion de masse mais qui jouent les vierges effarouchées à la vue de ce qu’ils ont fait venir. Vous avez voulu le tiers-monde en France et bien vous l’avez. Ne venez pas vous plaindre. C’est comme ces journlaistes qui s’étonnent de la montée de la violence. Dans n’importe qu’elle ville comme Caracas ou Lagos on meurt pour un journal ou une pour une paire de chaussures. Vous avez voulu les faire venir et bien ne vous plaignez pas d’être tué à un feu rouge pour un sac à main.

                                                                    Le problème est que ces personnes n’ont rien à faire en France. Si nos députés leur ont donné des nationalités de complaisance, il faut la leur retirer et les renvoyer chez elles. Entre temps, qu’elles s’habillent, prient et mangent comme elles l’entendent. C’est le minimum de liberté qu’on peut leur accorder.

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