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Pourquoi priver les jeunes citoyens du droit de servir le pays ?

Les événements qui se sont produits, pendant plusieurs semaines, pendant l’automne 2005, au cours duquel plusieurs dizaines de centres scolaires, de boutiques et de vitrines ont été saccagées, et plusieurs dizaines de milliers de voitures automobiles incendiées, ont prouvé d’abondance que tout un pan de la jeunesse française part à la dérive et fait courir le risque au pays tout entier d’entrer dans une ère de violence et de destructions qui seront difficilement réprimées par les organismes de sécurité publique.

Les jeunes de 12 à 35 ans et plus ont été enfantés par les immigrants d’Afrique du Nord venus en France au début des années 1960 pour y trouver une nouvelle vie ou se mettre à l’abri des aléas des politiques nationales maghrébines. Plusieurs milliers d’entre eux, organisés en commandos - spontanés ou non, ont participé à ces débordements.

Ces événements devraient inciter nos grands diplômés nationaux de ce qu’on appelle les grandes écoles à établir d’urgence un bilan de la situation de la société française, et à proposer quelques solutions qui ne soient pas de caractère « cosmétique » ou « électoral » ou dictées par la formule du « laisser pourrir » bien connue des grands corps, au moment où l’avenir de la France pour la prochaine décennie va être décidé dans les urnes du suffrage universel.

Les feux de l’automne 2005 l’ont suffisamment montré par eux-mêmes : quinquennat qui s’achève aurait dû introduire un service civique généralisé mis au service de la nation. Les arguments qu’a fait valoir le gouvernement pour montrer que cette institution séculaire coûtait trop cher, que sa durée de douze mois ne pouvai permettre aucune intégration efficace des hommes dans leurs petites unités de combat ni de ces dernières dans les organigrammes régimentaires, n’étaient en fait qu’autant de prétextes électoralistes pour complaire au peuple et plus particulièrement à la bourgeoisie, petite et grande, à qui l’idée même de confier sa progéniture aux armées provoquait des éruptions d’eczéma sur le visage.

Cette décision a pourtant prouvé que ce n’était pas le principe d’un service national qui était en cause, mais la façon dont les hommes politiques, ainsi que les fonctionnaires civils et militaires, pourtant sortis d’études prestigieuses, l’avait fait dévier de son objectif en ne comprenant apparemment rien à la problématique démographique. Il faut aussi ajouter que le pouvoir exécutif n’est pas seul en cause pour tous ces députés, qui eux-mêmes ont pensé que cette abolition contribuerait à leur réélection.

Ils ont donc suivi leur président en adoptant l’initiative malheureuse de supprimer le service national qui faisait partie des traditions de ce pays depuis la bataille de Valmy. Mais qui s’en souvient ? Une telle décision risquait de vouer la France à devenir, sous la pression des immigrations, un pays anonyme composé de communautés disparates de moeurs, de pensées, de religions ou de mystiques sans racines alors qu’il aurait été possible de former une nation multiculturelle homogène et fière de l’être. Ce que m’avait dit un jeune immigrant Falasha en Israël : « Je suis noir, juif, et fier de l’être. »

Or, depuis 1996, l’opinion a changé d’orientation. Un sondage récent indique que 57% des Français sont aujourd’hui favorables à un service national réformé, comme Laurent Fabius, interviewé le 14 juillet par Jean-Pierre Elkabach sur Europe1.

Si ce service n’avait pas été aboli, on aurait compté en dix ans 2 500 000 jeunes garçons capables de jouer leur rôle de citoyen au pays, et le double si le principe en avait été admis pour les jeunes Françaises.

Il est surprenant que les prospecteurs chargés de penser la société du XXe siècle n’aient pas envisagé les méthodes nécessaires pour absorber, et fondre dans le sein de la nation, des hommes venus d’ailleurs avec leurs traditions, leurs cultes et leurs espoirs un peu fous comme bagages.

Les Etats-Unis ont répondu à ce défi par le libéralisme et la violence, par, en fait, la sélection naturelle.

Israël, bien avant sa création, avait conçu un plan d’intégration dans le cadre duquel on avait bien constaté que la judéité des émigrants de toutes natures et de nombreux pays différant selon leur culture historique, ils ne pourraient pas vivre ensemble si n’étaient pas établis entre eux des canaux élémentaires de communication. Et c’est très exactement ce qui fut fait en choisissant, très logiquement, l’hébreu restauré en langue moderne comme langue officielle, et en en rendant obligatoire l’étude pour tout nouvel immigrant.

Auparavant, les membres du brain-trust de l’Agence juive avaient poussé très loin des études socio-économiques permettant de définir avec certitude ce que seraient les ressources humaines et professionnelles indispensables pour créer de toutes pièces un Etat moderne, environné de pays qui, dès sa naissance, contesteraient son existence même et préconiseraient sa disparition. Les Israéliens ont atteint leur but, à l’exception de la paix qu’ils pensaient pouvoir imposer à leurs adversaires palestiniens...

Les quelque cinq millions d’immigrants débarqués en France ont appris le français, à la dure, dans le ruisseau. Mais ce n’était vraiment pas suffisant. Maintenant on sait bien qu’il est bien trop tard pour tout reprendre ex nihilo.

Pourtant, il est encore temps, pour les nouvelles et jeunes générations, d’aller à l’école primaire, même si elles doivent affronter les préjugés de leurs "compatriotes de souche" ou provoquer elles-mêmes des affrontements devenus quotidiens. Pour mettre fin à cette forme d’anarchie dans ces établissements, il sera nécessaire d’y affecter un personnel qui, en plus du CAPES, possédera la capacité d’imposer le respect à des jeunes privés des plus élémentaires principes d’éducation et de rétablir l’ordre dans les salles de classe. Mais pour cela, il faudra des enseignants aussi forts et motivés que le furent « les hussards noirs » de la République au XIXe siècle.

Croit-on vraiment que l’Education nationale, une fois réformée, serait capable à elle seule de faire de ses collèges et lycées « le creuset de la nation », alors que certains professeurs persistent à rechigner à être des éducateurs civiques et font appel à des services de sécurité pour maintenir l’ordre dans certains de leurs établissements, voués au désordre, faute d’avoir pu imposer à leurs élèves une discipline indispensable ?

Il serait grand temps de rétablir, à ce niveau, au nom de l’égalité républicaine, un contact, un dialogue entre tous les jeunes gens et le reste des citoyens. « Mais comment ? », demande-t-on avec inquiétude.

Ne faudrait-il pas créer dans ce cas un "organisme de formation d’instruction civique et d’initiation professionnelle", dans le cadre duquel les Français de 18 ans effectueraient, en un an, deux stages de "service civique obligatoire", au sein duquel les nouvelles générations, issues ou non de immigration, trouveraient le lieu idéal où ses membres seraient transformés en « citoyens et fiers de l’être » ? Sans entrer dans le détail de la structure et du fonctionnement de cet organisme, on pourrait en définir les grands objectifs de la façon suivante :

1 - Un endroit où, vivant ensemble pendant un an, les jeunes Français pourront fusionner et acquérir le sentiment d’appartenir au même pays, et non pas à diverses communautés disparates.

2 - Soumettre cette jeunesse à une disciple indispensable pour l’organisation d’une vie en commun, lui inculquer le sens commun du devoir et des obligations d’un être humain au sein de la nation. Lui restituer la fierté de soi - même détruite par les atteintes d’une société souvent xénophobe et raciste.

3 - Une initiation aux divers métiers de base que compte l’artisanat ou le secteur tertiaire.

4 - L’action de cet organisme - tout est permis en faisant du neuf - pourrait être scindée en deux étapes :

a) Six mois consacrés à l’éducation civique et à l’étude de la vie en société : points 1,3, 3)

b) Six mois ans durant lesquels - et au besoin , après sélection - ces jeunes Français pourraient être affectés à la Gendarmerie comme auxiliaires, chez les Pompiers, à la Protection des forêts contre le feu, aux aides humanitaires nationales ou internationales.

On peut se demander ce qu’il vaut mieux faire : continuer à « acheter » sa petite paix quotidienne en se fiant au farniente de certains responsables de la marche de l’Etat, en payant chaque mois des pensions, tels le RMI ou d’autres du même genre, alors que ces capitaux consacrés aux missions de l’Etat-providence pourraient financer, en partie, les activités annuelles de cet organisme. Comme le disent les spécialistes : « L’assurance n’est chère qu’avant l’accident. »

Mais l’encadrement de cette entreprise ? Où le trouver ? : dans l’enseignement public , parmi tous les officiers et sous-officiers ( cf. Le rôle social de l’armée, par H. Lyautey) surnuméraires ou dégagés des armées lors de la « professionnalisation » , les membres ou employés des organismes animés par des éducateurs de toutes catégories. Ou tous autres diplômés à la recherche d’une mission à remplir.

Ainsi, peut-être, parviendra-t-on à mettre un terme au mal-être de tout un pan de la population française auquel serait rendue du même coup la dignité.

Tôt ou tard, il faudra bien y venir, pour ne pas risquer d’assister à une explosion de colère d’une partie de la population qui, faute de liens avec tout le reste du pays, risque de devenir définitivement exclue de la citoyenneté.

Dans un de ses nombreux discours, Mme Ségolène Royal a évoqué la possibilité pour la France d’instituer un système éducatif et social qui permettrait, comme celui auquel j’ai fait allusion, de combler le fossé séparant les citoyens des différentes ethnies qui composent désormais la jeunesse française.

Un ancien ministre de l’économie et des finances, M. Dominique Strauss-Kahn, a exprimé la même idée dans trois propositions qu’il a faites le 6 novembre 2005, dans le but d’assainir la situation qu’avaient créée les émeutes de l’automne.

Selon un rapport soumis en avril 1996 à un institut spécialisé, par l’auteur de cet essai, et communiqué à la fin de 2005 au ministre de la défense, tous les membres de la classe d’âge, sans exception, i.e. y compris les fils de notables, seraient soumis à cette formation, dont le but serait de mettre "tout le monde dans le même moule de la République".

Une seule institution est parvenue - à sa manière - à réaliser cette osmose entre 140 nationalités différentes : c’est la Légion étrangère, en l’absence du service national. Mais évidemment, on n’en demande pas tant à l’ensemble des citoyens !


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31 réactions à cet article    


  • José W (---.---.25.142) 18 juillet 2006 11:00

    Il existe déjà un service sur la base du volontariat, donc le droit à servir le pays est assuré.

    Mais en fait, vous confondez droit et devoir, liberté et obligation, notamment dans le titre un peu trompeur de votre article.

    J’imagine qu’il s’agit là d’une grossière manipulation sémantique pour tenter de faire passer votre idée néo-conservatrice de restauration du service militaire auprès des jeunes...


    • Marcel Patoulatchi (---.---.103.59) 19 juillet 2006 19:10

      Si la conscription est selon vous une idée « néo-conservatrice », demandez-vous pourquoi sa suppression fut le fait de Chirac et de la droite.


    • Kmi (---.---.151.195) 6 novembre 2006 20:18

      le probleme c’est que les jeunes qui devraient y aller, a qui ca ferait du bien, ne seront jamais volontaires !!!!!! smiley


    • Marsupilami (---.---.40.129) 18 juillet 2006 11:33

      On peut toujours essayer ça, pourquoi pas. Mais si à la sortie il n’y a toujours pas d’emploi et de perspectives d’avenir, ce sera un cautère sur une jambe de bois, et la racaille recommencera ses exactions de plus belle, et l’islamisme continuera à progresser sur fond de repli sur soi communautariste. Il est probablement déjà trop tard : la présente génération de délinquants issus de l’immigration arabo-musulmane est irrécupérable, et à ce que disent les « grands frères », la prochaine sera encore pire. Et encore plus nombreuse. Ça promet.

      Les reproches adressés aux enseignants par Bellaigue sont injustes et infondés. IIs sont pas formés pour être profs, pas pour le karaté ou le close-combat afin de régler leur compte aux racailles délinquantes qui pourrissent les classes des lycées et collèges de banlieues.

      Ce qu’il faudrait surtout c’est une répression féroce de la délinquance et une réforme profonde des flics des BAC, qui sont trop souvent des racistes attiseurs d’incendies, ainsi que la remise en place de la police de proximité. Sans oublier la proposition de Ségolène Royal : des sortes d’écoles pour parents déficients. Et sans oublier non plus d’être impitoyable avec les islamistes qui prêchent la haine dans les mosquées des banlieues, impitoyable envers les violences sexistes musulmanes, impitoyable envers tout manquement aux valeurs de la République, de la laîcité et de la démocratie.

      Donc on peut toujours essayer ça, pourquoi pas, en attendant le pire.


      • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 18 juillet 2006 12:57

        Attention Marsu.....etc

        Il est évident que la comparaison avec les « hussards de la republiqque » de naguère est difficile à soutenir. Car avec ces instits-là on a formé un pays solide avec des citoyens en majorité solides.

        BCB


      • Marsupilami (---.---.40.129) 18 juillet 2006 13:28

        Je sais que je suis borderline mais je n’ai pas le vertige.

        Comme tu dis, aucune comparaison avec les « hussards de la République » n’est possible, pour les raisons que tu donnes. Nous ne vivons plus dans une société structurée par l’église catholique et par un Etat fort. En ces temps lointain, l’instituteur ou le professeur étaient des notables respectés. Aujourd’hui on leur demande d’assumer les conséquences des faillites de l’éducation parentale et de la désintégration morale et civique de nos sociétes modernes. Or ce n’est pas leur rôle. Il serait donc vain d’appliquer les mêmes solutions.

        C’est pour ça que je trouve que l’idée de Ségolène Royal - des écoles d’apprentissage à l’autorité et à l’éducation parentale - me semble bonne - et pas seulement pour les familles issues de l’immigration d’ailleurs. Encore faudrait-il que cela se fasse effectivement, avec les moyens financiers qui vont avec... alors que la France est au bord du dépôt de bilan.

        Je suis donc d’accord avec ton idée, qui est probablement celle de la dernière chance. Mais pour remettre sur les rails civiques et moraux des enfants et des ados aussi déstructurés, quasi-analphabètes, ultra-violents, fascinés par une société de consommation à paillettes auxquels ils n’ont pas accès sinon par le vol, élevés dans une religion moyennâgeuse, machiste, violente et sexiste, sans perspectives d’emploi ni d’avenir, ça ne sera pas de la tarte.


      • Fred (---.---.155.75) 18 juillet 2006 13:43

        Je rejoins Marsu sur le probleme des professeurs et leur impossiblite d’imposer une discipline. Je pense que le probleme commence par l’education que les parents sont censes donner et qu’ils ne font plus. L’ecole ne peut pas enseigner le respect si les enfants ne respectent deja pas leurs parents. Quand on voit le nombre de gamins trainer dans les rues, on se demande ou sont les parents. Je veux bien croire que de nombreuses familles ont des difficultes financieres mais dans ce cas la, il semblerait que le bon sens dicterait de ne pas avoir trop d’enfants pour pouvoir consacrer suffisement de temps et de ressources a ceux deja presents.

        La discipline et le respect sont des notions qui s’apprennent tres tot et je ne pense pas qu’un service puisse arriver a enseigner quoique ce soit.


      • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 18 juillet 2006 17:36

        Atention Fred

        Je vous repond point par point :

        Je rejoins Marsu..... sur la questiondes professeurs et leur impossiblite d’imposer une discipline. Je pense que le probleme commence par l’education que les parents sont censes donner et qu’ils ne font plus.

        R : D’accord évidemment. Mais que peuvent faire - depuis au moins quatre generations - ces parents dans les conditions suivantes pour le couple : Lever 06heure - Metro : 7H30, Boulot 8h00 Retour à la maison 19 à 20 heures.( et quand on peut en cas de grèves des transports ) Entre temps les enfants déjeunent, vont et baguenaudent où ils peuvent en l’absence de cantine et d’heures de « permanence surveilée » dans les etablissements de l’enseignement. Dîner avec télévision à 20H00 avec « pizza rechauffée ». A 21h30 au lit les enfants ! Le salaire des deux n’étant pas 1 + 1 mais 1,50 ou 1,75 dans le meileur des cas.( Prix de l’émacipation ) Quant aux « wékendes » pas question « d’être emmerdé par les gosses ».

        L’ecole ne peut pas enseigner le respect si les enfants ne respectent deja pas leurs parents. Quand on voit le nombre de gamins trainer dans les rues, on se demande ou sont les parents.

        R : - Voir plus haut. Ils sont au boulot e dejeunen avec « carrotes rapées » ou sandwich "jambon beuure, ou MacDo. : Au boulot !

        Je veux bien croire que de nombreuses familles ont des difficultes financieres mais dans ce cas la, il semblerait que le bon sens dicterait de ne pas avoir trop d’enfants pour pouvoir consacrer suffisement de temps et de ressources a ceux deja presents.

        R : Ceci est l’évidence même. Mais je connais des familles de« chômeurs » dans lesquelles la femme travaille à temps partiel quand elle n’est pas enceinte ( tous les deux ans) , et où l’on compte quelque huit enfants. On y vitde manière satisfaisante, semble-t-il, avec l’indemnité de chomage du mari, les aides municipales, le salaire de Madame et les allocations familiales.

        La discipline et le respect sont des notions qui s’apprennent tres tot et je ne pense pas qu’un service puisse arriver a enseigner quoique ce soit.

        R : D’accord également sur ce point. Mais je sais des écoles « primaires » et « secondaire » ou l’enseignement va de pair avec d’éducation. Dans ces établissment, on vire garçon et fille qui ne marchent pas droit, sans état d’ame.

        Enfin, les tentattves bien timides du ministère de la défense dans des prorammes tels que « la secnde chance », donne d’assez bon resultas de « repéchâge ». C’est ce qu’un service civique obligatoire pourrait réaliser chaque année à l’égard d’une generation de quelque 500 000 filles et garçons ( I.e. deux fois 250 000 étant l’effectif habituel avec des hauts et des bas d’un classe d’âge parvenue à 18ans.

        BCB


      • Marcel Patoulatchi (---.---.103.59) 19 juillet 2006 19:18

        Marsupilami,

        Tu connais des fonctionnaires de police affectés en BAC pour te laisser aller à ce genre de généralisation ? Tu veux une répression féroce. Mais avec quels moyens ? Si la BAC est mal vue, c’est qu’elle doit rentrer dans le tas ! Face à des jeunes qui ne craignent pas la mort, qui n’hésitent pas à frapper et frapper fort, les fonctionnaires doivent à la fois être prudent et efficace, ce n’est pas rien.

        Dès qu’une jeune de banlieue, délinquant ou pas, est blessé dans une opération de police, tout de suite le mot « bavure » est hurlé ci et là, sans que personne ne se pose des questions sur les circonstances de la blessure. Des flics sont blessés tout les jours mais personne ne se pose de question. Apparemment, c’est la faute à pas de chance si quelqu’un essaye délibérement de les écraser, jette un parpaing sur leur véhicule quand ils sont à son bord, voire un cocktail molotof. C’est la faute à pas de chance, c’est normal, et si un jeune commettant ce genre de faits est interpellés avec usage de la force, tout de suite on proclame que la violence ne devait pas être légitime, sorte de présomption défavorable qu’on ne prend pas le soin d’expliquer, de justifier.

        Quant à la police de proximité, si c’est pour transformer des flics en entraineur de football, il est clair que ça ne changera rien à la situation. Evidemment que la police doit être « de proximité », dans son ensemble. Mais son activité doit être une activité de police, pas du baby-sitting.


      • Johan Johan 18 juillet 2006 14:12

        Tres vite, parce qu’un educateur a toujours beaucoup a dire.

        L’autorite n’existe pas si elle emane d’un inconnu. Aujourd’hui un pere au chomage et vautre devant la tele pendant que la mere porte le poids de la famille sur ses epaules n’a rien a dire a son gosse.

        Le lien interpersonnel n’existe plus. Entre le pere et son enfant cela passait pas un transfert de savoir et de savoir faire. Le savoir etre etant plus insidieux.

        Le centre d’attention de la famille est aujourd’hui la tele, et plus l’enfant.

        Cette consideration qu’il n’a plus il va la chercher ailleurs. Dans la possession d’objets qui stigmatisent le respect selon le code televisuel, dans la bande qui assure sa securite, dans la religion qui assure une certaine spiritualite.

        La violence sur l’enfant etant forte, il agit de maniere radicale sur tous les plans.

        L’Ecole est un lieu etrange lieu aussi. Presque alienant car si eloigne de sa realite. Celui qui s’y plie est brime, comme un traitre. L’avenir n’est imagine que dans la Cite. De plus il n’a rien a offir : les diplomes valent moins que les relations.

        A mon avis l’urgence est de rehumaniser tout ca. Mon idee serait de supprimer la tele le dimanche et de financer les associations de quartiers et leurs reseaux. Que les gens fassent autre chose, de moins passif. Qu’ils se redecouvrent enfin. Et s’emerveillent de nouveau de ce que leur parents savent et peuvent leur donner.

        Une ecole de parents ? Un service de deux fois 6 mois ? Non, on aura rien comme cela. En tant qu’animateur, je vous garantis qu’autant quand on fait partie de la famille, on peut avoir une autorite, autant quand on est exterieur c’est autre chose.

        L’enfant est aujourd’hui deoeuvre et delaisse. A 18 ans c’est trop tard. La famille et l’association de quartier assurent un vrai suivi.


        • Marsupilami (---.---.40.129) 18 juillet 2006 14:51

          Ouaf ! Supprimer la télé le dimanche, c’est une mesurette.

          Faudrait supprimer la télé tout court, radicalement : plus de décervelage !

          Ce qui se passerait serait alors épouvantable, une véritable sanglante révolution de la connerie universelle, une incontrôlable explosion démographique, des suicides par millions, des centaines de millions d’intoxiqués se rueraient sur les hôpitaux pour avoir une drogue de substitution et en plus ils rateraient la fin du feuilleton de l’été. Une horreur impensable...


        • Johan Johan 18 juillet 2006 18:10

          A Marsu,

          Te me laisses entre le rire et les larmes !

          Amicalement


        • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 18 juillet 2006 18:01

          attention Bendayan

          Bien reçu. BCB


        • Lulu Berlue (---.---.56.197) 18 juillet 2006 22:45

          « ...tout un pan de la jeunesse française part à la dérive... »

          Ce serait quand même judicieux de fournir des précisions sur les appartenances ethniques de cette jeunesse dite française.

          Parce que si on découvrait, on sait jamais..., que cette jeunesse dite française est, dans une très large majorité, composée de néo-Français n’en ayant rien à foutre de la France et du statut de Français, ça pourrait aider à mieux cerner la dérive et à rechercher des solutions plus efficaces. Non ?


          • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 00:10

            Attention Lulu Berlue

            « ...tout un pan de la jeunesse française part à la dérive... »

            Quand je parle de tout un pan, ce pan est naturellement de toutes origines y compris ceux des fils de bourgeois qui eux aussi partent à la dérive. Je répète pour que vous le compreniez bien : tout un pan de toutes racines.

            Et si je n’ai pas écrit que les fils à papa devraient ,comme tous les autres, être inclus dans ce projet de service civique, c’est que cela me paraissait evident dans une République digne de ce nom BCB.


          • David A. 18 juillet 2006 22:47

            J’en prend un peu à l’auteur et un peu à Marsu ; il faut réallouer les « fonds de prévention », qui aujourd’hui se basent sur un tout-social improductif au possible (l’ideée c’est de fourguer des aides, pardonnez-moi l’expression, en espérant que les zouaves se tiennent tranquille, re-passez-moi l’expression) ; le « tout-social » doit disparaître. L’argent ainsi récupéré pourra être alloué :

            - A la police (rétablissement de la Police de proximité sans renoncer aux efforts répressifs de ces dernières années).

            - Aux éducateurs (parlez-nous des moyens larges et efficaces dont vous disposez, Johan).

            - Au contrôle du corps professoral, qui doit s’inscrire dan une revalorisaion de l’égalité républicaine, avec ce qu’elle implique de droits et de devoirs. Les devoirs avant les droits.

            Qu’est-ce qui pourrait être nocif ?

            - Le tout-répressif, come toujours, mais il ne doit pas jouer l’épouvantail d’une gauche angéliste.

            - Le tout-préventif qui prône le reconitionnement dès le premier délit et la présence de la police a priori dans les étalissements scolaires, par exemple...tout-préventif plus insidieux et qui passe généralement mieux.

            - Instiller dans les actions une idéologie bien-pensante et politiquement correcte en usant de notions vagues telles que « les communautarismes », « l’insécurité », « la provocation », « les jeunes issus de l’immigration » (de quelle immigration parle-t-on ?).

            - A contrario, NE PAS mener le combat idéologique ; il y a un ennemi, c’est l’islamisme, mélange entre l’islam et la non-intégration. L’islamisme n’est pas l’islam extrême, l’islam n’est pas de l’islamisme modéré ; l’islamisme, c’est l’islam livré à lui-même (et on revient à l’école et aux éducateurs). Il faut désigner et combattre cet ennemi.

            - Toucher à l’égalité républicaine et mettre en place une discrimination positive. Vu les racistes de tout poil que la France comporte, cela dégénérerait vite en conflit.

            Voilà, un peu d’idéalisme ne fait pas de mal... .


            • (---.---.44.250) 18 juillet 2006 23:34

              Un recrutement general de toutes filles et garcons si ces ne sont pas des athletes superbes est pour une Armee Europeenne et une forme d’un etat democratique la condition « sine qua non ». Sie les gosses des riches ne veulent pas participer alors chaque annee 12 mois en prison. Chez les filles et garcons avec une constitution athletique et des resultats impressionantes dans toutes les disciplines du sport il faut laisser leur participation a leur discretion, c’est-a-dire,s’ils veulent.


              • JC BENARD (---.---.92.11) 19 juillet 2006 09:40

                On peut être nostalgique de tout mais pas forcement du service national obligatoire que j’ai connu dans les années 70.

                1°) La quasi totalité des jeunes issus de l’imigration ne faisait pas de service militaire et choisissait d’attendre pour le choix de la nationalité

                2°) L’encadrement était en dessous de tout et avait soit une belle carrière d’alcoolique ou se comportait en petits sadiques.

                3°) La formation proprement dite durait 3 mois max, puis suivait 9 très longs mois à apprendre comment consommer forces bières et autres boissons ludiques.

                En fin de compte seuls les objecteurs pour qui obtenir le statut était un long chemin de croix effectuaient des missions (2 ans quand même) d’intérêt général.

                Alors, arrêtons de nous la jouer et de croire que le service national sous une autre forme arrangerait les choses.

                On a durant des années laissé filer le problème de la simple intégration de jeunes populations a qui on montre un mode de vie inspiré de la publicité et on s’étonne que n’arrivant pas à obtenir ce que la société de consommation leur montre, ils se servent.

                Le probème est identique dans tous les pays du monde où la consommation a été élevée au rang de philosophie.

                Pourquoi se défoncer pour 1000 € ou moins alors que la Star Ac, Ko Lantha, le loto ou un ticket a gratter vous permettront de ne pas passer par la case emploi ?

                Si les anciens pouvaient attendre une vie entière pour obtenir un bien, la piublicité a vite fait de ringardiser celui qui n’a pas la dernière berline allemande.

                Nous avons un très gros problème que nous résoudrons pas au travers du thème « enrichissez vous »


                • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 12:00

                  Attention JC Bernard

                  Vous parlez de service militaire. Qui vous parle de service militaire ?

                  Depuis 70 trente ans se sont écoulé. Le temps passe trop vite et l’enthousiasme de la jeunesse aussi ?

                  Depuis tous ceux dont vos parlez sont français comme vous.

                  Relisez donc mon papier. Vous l’avez lu en diagonale, apparemment.

                  Vale.


                • JC BENARD (---.---.92.11) 19 juillet 2006 12:28

                  Désolé Bertrand,

                  Du ton de votre réponse tout d’abord. Vous ne supportez pas la contradiction ? C’est pourtant le jeu de AGORAVOX.

                  J’ai lu votre article entièrement mais la diagonale aurait peut être été suffisante ?

                  Vous écrivez

                  « Cette décision a pourtant prouvé que ce n’était pas le principe d’un service national qui était en cause, mais la façon dont les hommes politiques, ainsi que les fonctionnaires civils et militaires, pourtant sortis d’études prestigieuses, l’avait fait dévier de son objectif ... »

                  A nos époques, le seul service national était militaire

                  « Ils ont donc suivi leur président en adoptant l’initiative malheureuse de supprimer le service national qui faisait partie des traditions de ce pays depuis la bataille de Valmy »

                  C’est vrai que de Valmy à la suppression du service national, il existe beaucoup d’exemple de citoyenneté civile

                  « alors qu’il aurait été possible de former une nation multiculturelle homogène et fière de l’être. Ce que m’avait dit un jeune immigrant Falasha en Israël : « Je suis noir, juif, et fier de l’être »

                  Vous mélangez tout et vous faites de l’angélisme. La seule preuve de vos propos a eu lieu au cours de conflits où les appelés ont été soumis à l’épreuve du feu, et encore lorsqu’on voit l’attitude des armées françaises à l’égard des troupes coloniales, on est en droit de vous rapeller (sympathiquement) à l’ordre.

                  Si ce service n’avait pas été aboli, on aurait compté en dix ans 2 500 000 jeunes garçons capables de jouer leur rôle de citoyen au pays, et le double si le principe en avait été admis pour les jeunes Françaises.

                  Signé Ségolène ROYAL ?


                  • jp (---.---.192.88) 20 juillet 2006 00:19

                    Chers amis et bien sur l’auteur de cet article, j’ai connu le service national obligatoire ( j’ai 35 ans et malheureusement j’étais dans les derniers à le connaître) , comme le parti de l’ordre est de retour avec ses solutions démagogiques, merci de prendre connaissance de ces quelques remarques :

                    - 1/ la période avant service national empêchait de trouver un emploi fixe car on vous disait « vous n’avez pas fait le service », ensuite avec le systême des reports et en fonction des études, ajouté au manque d’information, l’insécurité juridique n’était pas de nature à avoir une opinion positive des institutions ;j’ai personnellement été privé d’opportunités à cause de ça

                    2/ je rappelle que votre grande idée de fusion des classes sociales est complètement inopérante puisque le système était gangréné par le piston ; j’ai enfin opté pour l’objection de conscience, mais là encore tout dépend , dans le service civil de votre niveau d’intègraton dans la socièté ; ceci vaut même pour le service civil pour lequel avoir des relations à l’origine est préférable... beaucoup de mes camarades ont « glandé » dans les rectorats et ont été dégouttés ;

                    3/ L’armée doit elle régler les problèmes d’éducation et de chomage ??? Mme Alliot Marie évoque des problèmes de coûts pour l’armée ; quant au statut civil, je rappelle que dans notre pays rien n’encourage fiscalement ou socialement les individus au bénévolat ( comme c’est le cas en allemagne sur une base volontariste) ; Lorque cet encouragement existera, on pourra parler d’intégration citoyenne. Je rappelle qu’encore aujourd’hui, le simple fait d’avoir été objecteur de conscience, c’est à dire d’avoir choisi un service civil est discriminant pour certains postes de la fonction publique ;

                    Pour l’anecdote, l’acte fondateur de Valmy ,toujours pris en référence par les néo conservateurs, est une bataille ayant eu lieu en Belgique sous la dictature sanglante de la faction jacobine en 1792 ; Personnellement çà ne me rend ni fier ni inspiré sur l’avenir ce genre de référence.

                    En conclusion, avant de prétendre inculquer nos valeurs à « ces horribles sarrasins » ( çà résume assez bien ce que je lis ici où là) , demandons nous d’abord, nous les français « de souche » si un aggiornamento de notre conception de la démocratie ne serait pas nécessaire et rappelons un mot désuet « humanisme » ; qui date de bien avant notre glorieuse et mythique révolution ..


                    • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 20 juillet 2006 10:37

                      attention JP

                      Penser différemment est votre privilège. BCB


                    • jp (---.---.233.194) 20 juillet 2006 12:02

                      cher monsieur, bien sur je pense différemment , je pense que l’écart de génération influe aussi sur nos positions respectives. Je me permets cependant de remarquer que je me suis appuyé sur des faits, des exmples prècis et un fonctionnement que tout le monde connaissait il y a moins de 10 ans. Ceci dit agoravox nous permets de nous confronter et c’est l’essentiel !!


                    • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 20 juillet 2006 12:09

                      Attention JP

                      Les génératons n’ont rien avoir dans cette affaire. Le « maman-bobo » peut-être bien. Amen

                      BCB


                    • jp (---.---.233.194) 20 juillet 2006 12:54

                      touché ,

                      bien j’ai peu être été un peu vif dans mon article mais je trouve que beaucoup de propos sont tenus dans votre sens or il ne me semble pas que les solutions proposées soient adéquates. Je pense que lorsque les minorités percevront nos institutions comme équitables et ne se sentiront plus rejetées par la première avec laquelle ils sont en contact, l’école, alors l’esprit civique renaîtra.


                    • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 20 juillet 2006 14:16

                      attention jp

                      Je crains que vous ne commettiez « un péché mortel » comme on dit chez les catho.

                      Il n’y a pas de minorité en France. Jean paul Sarte en concluson de son esais sur « Les Mots » - Gallimard - 1964 a écrit :

                      « (...) que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui. »

                      BCB


                    • nono (---.---.196.191) 20 juillet 2006 09:03

                      tout cela est bien jolie mais un service militaire ou civil ca coute cher...et les emeutiers ne representent pas la jeunesse française.

                      Ensuite le depart des emeutes c’est un jeune qui est mort pas tres doues en physique et en electricité qui a fuit a un controle de police.... donc un fait divers monter en epingle par certains jeunes anti flics qui en on fait un martyr.... la jeunesse n’est pas a reduire ces evenements et encore moins a ces emeutiers.

                      durant le week end du 14 juillet une soixantaine voiture de bruler en seine saint denis ... pas de revendication, pas de leader, pas de message... des groupuscules dans des zones geographiques restreintes, dont l’ambition est de mettre le bordel en detruisant les biens de leurs voisins....

                      La jeunesse en FRance n’est pas la delinquance...

                      y’a une minorite de delinquant dont la seule reponse efficace que peuvent fournir les politiques aux citoyens : la prison.

                      Quand la france aura la capacite en place carecerale pour retirer de la circulation 0,1 % de la population qui represente ldes delinquants multi recidiviste et tout les acteurs de l’economie souterraine....

                      80 % des jeunes qui sont confrontes pour la premiere fois a la justice ne recommance pas il rentre dans le droit chemin... d’ou la besoin de notion de limite et du contact avec la loi des le premier acte de delinquance.

                      le probleme c’est les 20 % restant et notamment la justice ... quand on voit des tribunaux comme bobigny ou les delinquants multi recidivists arrivent avec la certitude de ressortir...

                      on comprend comment le travail de la police est reduit a neant par la justice et les juges qu’il la font....

                      Ensuite l’adolescent de 2006 n’est plus l’adolescent de 1945...faut que ces lois changent.

                      quand aux educateurs spécialises le principal syndicat des educ spécialisé et infeste par des militants d’extreme gauche dont la seul ambition est de faire la revolution par procuration... et ce syndicat majoritaire et pas tres net n’est bien evidamment membre d’une confedration importante (cgt, cfdt...) il navigue dans les officines nébuleuses et opaques de l’extreme gauche

                      quand un educ justifit la violence d’une jeune par la pauvrete le racisme ou le capitalisme face a des delinquants qui n’ont aucun code sociaux, qui sont violent, inculte et dont le travail se resume a traviller 2 heures par jour en fin de journée pour un salaire de 2000 a 3000 euros en vendant du shit et divers traffic...et que vous confiez ce delinquant a un educateur spécialise formate par un syndicat pas tres net et donc qui a des idées pedagogique qui ne repondent a rien aux problemes que generent le jeune... et que ce delinquant repasse regulierement devant des juges qui les laisses ressortir par conviction politique et des lois inadapates....

                      Bhein moi comme citoyen je voudrais que l’on face ce qui marche a l’etranger.... un citoyen n’a pas supporte cette minorité... les politiques doivent modifier les lois et dotter la france en prison aux normes et en quantite de cellule suffisante pour retirer ces 0,1 % de la circulation....

                      Et ces delinquants doivent trouver en prison le necessaire pour preparer leur sortie formation, soins psy, etc....

                      Les laisses dehors en liberte avec des educateurs couteux avec des resultats aussi peu efficace (sans parler de la nature de ce syndicats)... ..

                      Les laisser dehorsen liberté et ecoute les solutions bidons des educ spe a cote de la plaque c’est apporter de l’eau au moulin du front national


                      • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 20 juillet 2006 10:46

                        attention nono

                        Penser différemment est votre privilège. BCB


                      • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 20 juillet 2006 12:06

                        Attention Cambronne

                        C’est votre privilège de ne pas être de mon avis BCB


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 20 juillet 2006 11:59

                        BONJOUR MONSIEUR BELLAIGUE

                        Vos propositions sont interessantes mais je voudrais faire quelques remarques .

                        Le service national obligatoire a été suprimé pour deux raisons principales :

                        Un : Seulement un tiers d’une classe d’age effectuait son service en raison de la diminution des besoins en effectifs de la Défense Nationale .Ce n’était effectivement pas les fils de notables qui faisaient leur service . Les plus « citoyens » le faisaient dans la coopération où dans des planques .

                        Deux : Lors du premier conflit du golfe en 1991 , on s’est rendu compte qu’avec l’armée de cette époque qui comptait 450 000 hommes dans ses effectifs on ne pouvait alligner que 12 000 hommes pour partir en campagne . Il n’est pas possible d’envoyer un appelé en zone de guerre sans un vote du parlement . Et qu’aurait voté le parlement ?

                        L’opinion publique n’aurait certainement pas suivi .

                        Maintenant que nous avons une armée professionalisée il faut savoir que ses effectifs sont trés réduits mais qu’elle coute cher , ne serait ce que dans les soldes des militaires .

                        Ajouter le cout d’un service civil serait encore plomber le budget de la défense .

                        Par ailleurs je suis amusé de voir que la majorité des français voudrait que l’on revienne à un service national , même civique alors que quand celui ci existait même s’il n’était pas parfait personne n’en voulait pour soi ou pour les siens .

                        Personne n’a envie de « perdre » un an à être peu payé même dans le cadre d’un service civique .

                        Il y a actuellement un système mis en place par MAM , dit Deuxième chance qui est destiné aux jeunes en difficulté . Apparemment cela ne marche pas mal mais on entend déja une petite musique insidieuse sur l’encadrement composé souvent de retraités et qui briment les petits gars selon leur sale habitude .

                        Ne soyons pas naïfs , l’esprit civique est à tel point gangréné en France que si vous voulez rétablir un bazard qui rappelle de prés ou de loin une ancienne contrainte vous aurez du monde dans la rue .

                        Vous faites justement remarquer que la Légion Etrangère est un modêle d’intégration et j’ajouterais de réabilitation .

                        En conclusion , j’adhère à vos idées sur le principe car c’est le service militaire qui a consolidé la jeune troisième république , mais sur l’ opportunité d’un service civil oblifgatoire , je dis non .

                        Vive la République quand même .

                        Post scriptum : Je voudrais faire remarquer à « l’instruit » qui place Valmy en Belgique de réouvrir un livre de Géographie ou d’histoire selon son choix . Je lui demanderai la réponse la prochaine fois .


                        • jp (---.---.233.194) 20 juillet 2006 12:48

                          Cher ami,

                          remarque fondée , mes excuses aux concitoyens de la marne....j’accepte toujours les critiques fondées d’ailleurs. J’aurai préféré une réponse sur le fond concernant ce mysticisme abusif concernant la révolution et ses victoires de l’armée du peuple. Il me semble que cela est un psotulat trop court pour définir une nation, voilà c’est tout ce que je voulais préciser ;

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