Pourquoi une archaïque élite médicale refuse toute loyale confrontation randomisée ?
Crise du Covid19 / Coup de gueule : Depuis cinq mois, le peuple français et les peuples du Monde entier sont scotchés sur les médias écrits et audiovisuels pour constater avec effarement les multiples contradictions entre experts médicaux ayant entrainé des contradictions dans les décisions politiques.
Le grand écart d’analyse médiatisé entre les "blouses blanches" allait de la simple grippette saisonnière jusqu’à la panique hystérique de la pandémie semestrielle passant cycliquement de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord sans fin (avec menaçantes mutations successives). Comment peut-on mettre un terme une bonne fois pour toute à ce vaste caquetage médico-médiatique anxiogène ?

L’inquiétude populaire ne pouvait que croitre au vu des opinions médicales contradictoires devant ce nouveau coronavirus dont ont connaissait peu de chose, sans vaccin ni médicament disponible autre que le dérisoire Doliprane.
En France, cette massive inquiétude s’est accompagnée d’une légitime colère lorsque a été découverte l’incroyable incurie administrative médicale, depuis la gestion des masques, tests, oxygénateurs, jusqu’aux ARS et aux EPHAD. Tant de scandales superposés et de sous équipements au sein d’un puissant budget de santé équivalent par tête d’habitant à l’Allemagne (mais au final, X fois mieux équipés que nous !).
Certes, l’erreur est humaine.
Des gouvernements successifs ont partagé ces erreurs démentielles cumulées.
Agnès Buzyn a démissionné de son ministère de la santé car sachant parfaitement qu’elle a elle-même failli (Prévenir ses supérieurs ne suffisait pas. Il lui fallait agir énergiquement elle-même sans accepter la peureuse consigne gouvernementale de ne surtout pas paniquer le public).
Le mea culpa est nécessaire dans tous les clans parlementaires (en sus des procès déjà lancés, la redoutable et redoutée commission d’enquête Sénatoriale tentera de soigneusement détailler les lourdes responsabilités politiques et administratives respectives).
Mais la patience des militants "En Marge" éclate néanmoins sans attendre les résultats de cette commission d’enquête parlementaire.
Fin mai, suite au rapport du journal scientifique « The Lancet », l’OMS et le gouvernement décide de clouer au pilori l’hydroxyhloroquine et d’en interdise l’usage contre le Covid19. “ l’étude publiée par « The Lancet », est une merde”, clame publiquement le Professeur Philippe Froguel* pourtant réputé comme non disciple de Didier Raoult (*Professeur au CHU de Lille et à l’Imperial College de Londres, il est une voix reconnue dans le monde scientifique notamment pour ses recherches sur le diabète)
Après cinq mois de cafouillage contradictoires sur les masques et les tests, les scientifiques médicaux hostiles à la bithérapie marseillaise de l’hydroxychloroquine + azithromycine ne proposent toujours rien d’autre que le pathétique Doliprane (aux effets secondaires à même potentiel). Ils reprochent au "gaulois réfractaire" Didier Raoult de ne pas avoir effectué une étude randomisée à l’aveugle dont 150 ou 200 malades recevrait un placébo.
Mais après
=> 100.000 cas graves généralement hospitalisés,
=> 71.000 guéris et => 29.000 morts,
pourquoi ces blouse blanches pro Doliprane n’ont-ils pas pris le temps d’effectuer eux-mêmes une étude randomisée à Paris, claire, nette, transparente, comparant loyalement la précise médication marseillaise / SANOFI (connue depuis des décennies et peu coûteuse), les médications concurrentes (Doliprane ou onéreuses) et la pastille Valda (placébo) ?
Pourquoi aucun parti ne propose à Paris cette étude randomisée, loyale et transparente avec 200 malades traités et soigneusement observés, puisque les soigneurs en ont maintenant le temps du fait que l’épidémie s’est dégonflée et que les hospitalisations ont été divisées par 10 ? Le titanesque coût budgétaire ? Celui des stylos et carnets de notes pendant un mois d’observation ! Le coût politique risque certes d’être très important le jour des résultats concrets… D’où l’urgente décision unanime de ne surtout rien demander ou faire concrètement à ce sujet en invoquant moult prétextes très peu convainquants. J’attends ici sur Agoravox les arguments contre cette étude comparative randomisée à l’aveugle, loyale, sous contrôle public et médiatique (un très large contrôle, y compris par toutes les écuries médicales grassement sponsorisées par les multinationales pharmaceutiques en concurrence pour la production de vaccins et de médicaments).
Je sais que c’est une difficile affaire de scientifiques (et aussi... d’énormes enjeux politico-affairistes).
Mais au final, après cinq mois d’impuissance thérapeutique hyper médiatisée, en constatant les titanesques dégâts économiques en France et dans le Monde (que l’on va chèrement payer pendant de longues années), et surtout, en comparant le nombre de morts en France et en Allemagne (près de quatre fois moins de décès) le questionnement sans réponse politique crédible alimente une légitime colère populaire. Aujourd’hui, chaque parti DOIT réclamer cette étude impartiale publique à Paris ou disparaitre électoralement.
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