• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi vous n’aurez pas droit au duel Sarkozy-DSK en (...)

Pourquoi vous n’aurez pas droit au duel Sarkozy-DSK en 2012

Derrière le ralliement forcé au président sortant, on trouve nombre d'ambitions individuelles plus ou moins dissimulées. Cela est de bonne guerre. Mais concrètement, le nombre de candidats potentiels de droite en 2012 demeure impressionnant : M. Le Pen, N.Sarkozy, D. De Villepin, N. Dupont Aignant, H.Morin, F Bayrou. 6 candidats de droite au premier tour, voilà qui serait pratiquement inédit. On peut imaginer une configuration réduite à 5 mais ce chiffre reste quand même considérable. Electoralement cela signifie 2 candidats d’extrême droite (j’y reviendrai) 1ex repenti néogaulliste, un pur jus gaulliste souverainiste, 2 centre droit européistes. En gros 2 candidats pour chaque famille de la droite. On frôle le trop plein ! D’autant qu’aucun d’entre eux ne pourra jouer le “centriste du centre” avec le père FMI à gauche. Ces familles regroupées représentent environ 51-54 % des votants en France. Le risque pour Sarkozy est double : Dans cette configuration (à 5 ou 6) il peut aussi bien être devancé sur le fil par Le Pen, qu’être le Jospin de la Droite c’est à dire amener une situation ou son camp, quoique majoritaire (comme l’était la gauche en 2002 au premier tour), soit privé de second tour. L’étiage d’un sortant présidentiel se situe autour de 19 % (Chirac 1er tour 2002 moins de 20 %) Voilà pour le matelas. Un tel score ne lui garantit pas de passer au second tour, il doit donc donner aux personnes de droite envie de voter pour lui plutôt que pour un concurrent de son camp.

Il est vrai que “l’instinct” de l’électeur de droite est de voter d’emblée pour son champion, du fait de l’amour que tout électeur de droite porte à l’idée du “chef”. Ceci dit, quoiqu’il arrive, Sarkozy arrivera en 2012 salement amoché y compris dans son camp. L’indécis de droite, par respect pour le chef, n’ira pas donner sa voix à un diviseur, certes, mais ira-t-il voter ?

Sarkozy saura rallier au 2° tour contre la gauche, mais parviendra-t-il à ce stade là ? Il est certain qu’au delà des 20% les voix seront chères. Il ne les gagnera que sur une dynamique de campagne. Or, une campagne réussie dépend d’abord du positionnement politique, de la posture dirait-on si l’on était cynique.

Car l’homme ne plaît plus guère et surtout ne surprend plus. Car s’appuyer sur un bilan s’avère pour le moins délicat. Donc, ne lui reste que l’option du positionnement. Que peut-il envisager ?

Le libéral : Tactique qui aura le mérite d’hérisser la gauche et de ne pas être portée par un autre candidat de droite. Le voilà redevenu “clivant”, il pourra espérer faire le débat. Risque : prêter le flanc sur sa droite, délaisser les thématiques sécurité/immigration/identité. Au final, option peu probable ou mezzo voce .

Le gaulliste qui a trouvé sa voie au delà des partis : “Changé” une énième fois, il incarne enfin sa fonction. Au dessus de la mêlée, il parlera gouvernance européenne, Europe et régulation de la mondialisation. Risques : le créneau est déjà pris par Villepin et Bayrou, potentiellement inaudible. Et face à DSK risque du ridicule.Lassitude possible de l’électorat devant sa nouvelle métamorphose. Campagne qui ne “prend pas”.

Reste la posture du “droitier assumé”. Immigration, insécurité, identité nationale et/ou religieuse. Et voilà notre Sarko transformé en Berlu, en Haider, en leader minimo. Concurrence possible avec la Le Pen. Espoir ? siphonner une nouvelle fois ses voix. D’autant que la posture “néogauchiste” de la dame pourrait lui laisser une opportunité. Risque : rassemblement large de la gauche et du centre. Peu de réserves au deuxième tour.

Dernière option : le bilan. La continuité. L’homme qui rassure. Garantie de passer le premier tour avec le matelas de 25% d’opinion favorable. Mais dans ce cas difficile de mobiliser 5O,1 % des voix pour “que ça continue comme avant”. Même un mou du bulbe légèrement rosé suffirait à le battre.

 

Maintenant envisageons cela avec l’hypothèse DSK.

L’homme du FMI est sûr de l’emporter face à Sarkozy au deuxième tour certes, mais finalement il est également le seul autre candidat qui devra défendre un bilan (moyen) dans une institution peu reluisante (le FMI) pour ceux de son camp (la gauche). L’homme qui supprime des milliers de fonctionnaires dans le monde entier, qui privatise les services publics, qui impose des plans de rigueur aux pauvres. Un beau slogan pour le peuple de gauche !

 L’homme perdra donc nécessairement beaucoup de voix sur sa gauche. S’il est cantonné au centre par un Bayrou et ailleurs par des écolos un peu moins naïfs qu’à l’habitude, il peut ne pas franchir le premier tour.

En réalité, DSK ne représente pas une alternative mais un renforcement ( la mondialisation libérale à fond) des dynamiques à l’œuvre actuellement. Il pourra en revanche essayer d’incarner un certain apaisement dans la pratique du pouvoir par rapport à son agité de prédécesseur mais il ne sera pas le seul à occuper ce créneau là. Or, chacun sait que dans les choix économiques, la présidence DSK ne saurait infléchir sensiblement la tendance actuelle…car l’homme ne le peut (ce ne sera pas pour ça qu’il sera élu) ni ne le veut (eu égard à ses fonctions passées et à ses vertus cardinales : libre concurrence, libre marché, etc).

La droite umpiste n’a en réalité de meilleur allié, la preuve ? C’est l’homme de gauche le plus apprécié à droite. Le même est moins apprécié à gauche qu’Aubry, c’est dire. Les intérêts de la droite n’ont rien à craindre d’un DSK président. Lui aussi sera, à coup sûr, le président des riches. D’ailleurs c’est les seules personnes qu’il fréquente encore à Washington.

A ce stade, arrêtons-nous. DSK doit surmonter avant cela un obstacle incontournable, à savoir les fameuses primaires du PS. A supposer que celles-ci se déroulent convenablement, il n’a que peu de chances de les emporter. Il est dans la même position que Delors en 1995. Un homme lointain qui paraît puissant. Come Jacques, Dominique n’est plus en prise avec les Français. Et, je l’ai déjà signalé, il n’est pas le plus populaire à gauche. L’éloignement doctrinal et géographique du directeur du FMI risque de peser lourd dans des primaires où l’on s’écharpera à coup sûr. Comme Delors, il est populaire. Comme Delors, il a l’image du centriste, comme Delors, il ferait mieux de renoncer. Il y a pour lui un risque de déroute aux primaires. Tout le monde le veut mais personne ne l’attend. Hormis les bras droit du PS, qui est impatient de le voir entrer en scène ? Il est l’homme providentiel, il est le grand vainqueur, il est celui pour lequel on n’a pas besoin de voter. Sera-t-il en mesure de faire déplacer les foules aux primaires ? Entre septembre 2011 et octobre suivant, sera-t-il en mesure de mettre sur pied une dynamique suffisante à gauche (et pas dans les sondages !) ? A mon avis non. 

Si toutefois, à ma grande surprise, DSK emporte les primaires demeurera l’hypothèse suivante : Entre Sarkozy et lui c’est comme entre Talleyrand et Napoléon : c’est le principe des vases communicants, l’un ne peut s’envoler si l’autre ne s’enfonce pas.

Pour se qualifier au deuxième tour, quelles stratégies s’offrent à Strauss Kahn ? En posant cette question, j’en viens à douter que l’homme puisse même se la poser. Sûr de son coup, il fera peut être d’emblée une campagne de deuxième tour, comme Jospin en 2002. Toutefois, quel positionnement adoptera-t-il pour la campagne ?

- Première possibilité : Etre lui même. Le banquier du monde au chevet d’une France malade. Quels sont les atouts de cette stratégie ? Pouvoir surfer plus longtemps sur son “capital de sympathie” comme on dit de nos jours. Etre en quelque sorte “inatteignable” genre blanche colombe entourée de vulgaires crapauds. “J’ai la confiance des marchés, la France peut se relever et recouvrer sa place dans le concert international. Je connais mieux que quiconque les limites entre le souhaitable et l’irréalisable. Les autres peuvent rêver tout haut, moi je suis dans le concret”. Ce type de tirade reviendra sans doute comme un leitmotiv au cours de la campagne. Limites de la stratégie : apparaître distant et roboratif. Effritement progressif, désintérêt croissant. Prête le flanc aux critiques venant de la gauche, dispersion de l’électorat. Comment se distinguer d’un Bayrou, voire d’un Sarkozy qui l’a placé lui même à la tête du FMI ? En creux ça donnera “Si tu parles de là où tu es, c’est grâce à moi. Tu es un bon gestionnaire mais je suis le visionnaire.” Bref, cette tactique n’est pas tenable sur une campagne de 6 mois.

- Alternative : Gauchiser son image voire son programme. Avantage, mieux rassembler son camp. Risque de ne pas mordre sur l’électorat centriste. Devant ce choix cornélien, le curseur est difficile à placer. Mais surtout une attitude peu crédible eu égard à son passé (plus que récent) au FMI. Donc, des difficultés pour convaincre “à gauche” et l’électorat modéré déboussolé.

- Dernière option : celle du trublion. Profiter d’une image d’homme sérieux dans “le cercle de raison” pour tenir une position iconoclaste. “Le libéralisme c’est la gauche” ou “le fédéralisme européen, voilà l’avenir” ou encore “dé-présidentialisation du régime républicain”. Objectif : allier la constance de l’homme responsable (sérieux) et la rupture politique (transformation majeure). Mais un tel pari suppose beaucoup de courage politique et sied davantage aux outsiders qu’aux favoris. Or, l’homme est prudent, sa déroute cuisante aux “primaires” de 2007 ne l’incitera pas à prendre des risques. Ce choix tactique ne sera donc pas le premier, il ne s’agira que d’un recours en cas de difficulté.

Or, s’ils sont tous deux candidats Sarkozy + DSK représentent moins de 50% du paysage politique français car ils sont sur le même registre. Et quelque part, le même bilan. Une grave crise économique à gérer (mon dieu les pauvres !), les sacrifices qu’il faudra faire etc. A priori donc, ils ne pourront réunir chacun 25% des voix. En deçà de ce seuil, l’accès au deuxième tour n’est pas garanti. Il y aura un troisième homme(ou une femme). Voire un(e) quatrième…

Reste la médiatisation de la campagne. Combien de sondages où les deux principaux prétendants seront “testés” au deuxième tour ? Combien de manchettes sur “le duel qui s’annonce” ? Combien d’invitations aux 20 heures ? Combien de fois la messe sera-t-elle dite avant le premier tour ? A toutes ces questions, nul doute que nos deux coqs devanceront largement leurs adversaires. Reste à savoir quel effet cela produira sur les citoyens. Il y a fort à parier qu’à l’instar du référendum de 2005 ou de la mobilisation sur les retraites de 2010, l’overdose prenne le dessus. Une presse officielle trop univoque est la meilleure garantie pour un effet boomerang que l’on décèlera quelques semaines avant le jour J sur le net.


Moyenne des avis sur cet article :  3.44/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

26 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 29 janvier 2011 11:39

    parce que Marine sera au second tour , trop facile la réponse ! smiley

    les gens en ont ras le cul de ces losers qui ont encore aggravé leur situation avec leur potion néolibérale !


    • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2011 15:34

      - DSK et N. Sarkozy ne seront pas ensembles au 2è tour : l’UMPS ne fait plus illusion, et il n’y a plus assez de gogos à croire à la mondialisation libérale.

      - M. Le Pen et N. Sarkozy ne seront pas ensembles au 2è tour : le « sécuritarisme » proposé par la droite apparaît plus dangereux que protecteur ; la sécurité principale c’est l’emploi : NS ne fait plus illusion et le FN qui n’a jamais rien « donné » sur ce sujet, n’est plus le seul parti qui refuse la « concurrence libre et non faussée ».

      - Un candidat du front de gauche peut très bien être présent au deuxième tour si DSK est le candidat du PS : 90 % des électeurs doivent savoir que leur intérêt est à gauche de DSK, et la vraie écologie est de gauche.

      A partir de là, je ne dirai pas que je donne ma langue au chat ... quoique ...à Pussy cat !

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2011 15:47

      Au sujet de la réponse sécuritaire que propose la droite, il faut impérativement lire cet article : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/une-milice-a-la-francaise-87964?debut_forums=0#forum2809410 

      Il est clair que si l’info est correctement diffusée, 90 % des gens devraient voir que ça ne pourrait finir que comme en Tunisie : même causes mêmes effets.


    • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2011 16:33

      Oui aux gardiens de la paix, non aux forces de l’ordre et non aux milices du pouvoir fascisant.


    • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2011 19:35

      marco1960, je n’ai pas la prétention de faire plaisir à tout le monde.

      Ceci dit, j’aurai pu comme vous dites, prendre toutes ces précautions oratoires, au risque d’obscurcir mon message. Parce que, sachez le si vous l’ignorez, la rêgle c’est de faire concis. Vous me direz que si c’est pour ne rien dire, la concision c’est l’abstention. OK, ça vaut pour vous !


    • Rodolphe 29 janvier 2011 21:25

      C’est à se demander pourquoi vous perdez dans ce cas autant de temps à me lire et à poster...


    • LE CHAT LE CHAT 29 janvier 2011 11:45

      sarko ne pourra pas siphoner quoi que ce soit , elle est là le vraie rupture , pour le « pouvoir d’achat » il y a eu tromperie des électeurs des classes populaires , ils lui feront payer très cher !


      • Tiberius Tiberius 29 janvier 2011 12:38

        On a l’impression à vous lire que vous cherchez davantage à vous rassurer qu’à analyser sereinement la situation.

        Le fait est que pour l’heure, même si Martine Aubry l’emporte dans les sondages au deuxième tour face à Sarkozy, elle est toujours placée derrière celui-ci au premier et malheureusement à quelques points seulement de Marine le Pen ! Elle représente donc un risque non négligeable pour le PS de revivre un nouveau 21 avril ! 

        Même si cela vous déplaît, vous ne pouvez pas l’ignorer. 

        Ceci d’autant plus qu’entre Aubry et Strauss Kahn il n’y aura pas beaucoup de différences concernant la politique économique à attendre pour la France. Il ne faut pas se leurrer : Entre ces deux-là, il n’y a qu’une différence de posture de campagne mais aucune vraie différence philosophique.


        • Fergus Fergus 29 janvier 2011 14:19

          D’accord avec Tiberius.

          Bien que votant résolument anti PS au 1er tour, probablement pour Mélenchon, voire Joly, je suis persuadé (et j’en suis désolé) que de très nombreux électeurs de gauche vont, à l’image de socialistes entendus ces dernières semaines (encore ce matin sur le marché de Rennes), faire en 2012 le choix du vote utile tant est grande leur soif de revenir au pouvoir et d’empêcher définitivement Sarkozy de nuire.

          Un vote utile, y compris en faveur de Strauss-Kahn ! C’est dire si la frustration est grande ! Quoi qu’il en soit, ils ont raison sur un point fondamental : il n’y aura pas de bonnet blanc-blanc bonnet, DSK ayant l’obligation, pour gouverner, de s’appuyer sur des forces de gauche forcément modératrices d’une action par trop libérale. Sarkozy, lui, n’aura rien ni personne pour le contrer. Qui plus est, il sera dans un 2e et dernier mandat, et par conséquent libre de ses initiatives.

          Bonne journée à tous.


        • Rodolphe 29 janvier 2011 14:54

          Je ne cherche nullement à me rassurer. La présence d’un candidat PS au deuxième tour n’est pas en soi un motif de satisfaction. Un vrai socialiste en revanche...


        • Tiberius Tiberius 29 janvier 2011 13:14

          Il y a de fortes chances que DSK ne soit pas candidat. 

          Dernièrement, Jacques Attali disait que selon lui, Strauss Kahn arriverait prochainement à la tête de la France, soit en tant que Président de la république, soit en tant que patron du FMI venu ramasser les morceaux d’un pays en ruine. Or dites-vous bien que si un homme comme Attali peut croire la France aussi proche de la banqueroute, c’est aussi le cas pour DSK !!! Et, à moins que ce dernier ne se sente réellement capable d’éviter la ruine qui s’annonce, il pourrait bien choisir de laisser à Martine Aubry le soin de l’assumer et d’entrer dans l’histoire comme celle qui a fait passer la France du statut de pays riche à celui de pays pauvre.


          • paoum 29 janvier 2011 14:51

            attali dit souvent n’importe quoi.


          • Tiberius Tiberius 29 janvier 2011 17:31

            Ce que je veux dire c’est que si Attali est persuadé d’une banqueroute prochaine de la France, il est probable que c’est aussi le cas pour DSK, car ces deux individus sont sur la même longueur d’onde. Du coup, il devient raisonnable de penser que DSK n’osera pas se porter candidat pour la présidentielle, à moins bien sûr qu’il ne se sente sincèrement capable d’éviter à son pays la crise qui s’annonce. Ce dont je doute ! Car le libéral DSK va probablement se dire que même élu président il n’aura aucune chance de convaincre les députés PS de voter les mesures requises.

            Maintenant est-ce qu’Attali et DSK ont raison de croire la France au bord de la banqueroute, je ne sais pas vraiment ! Mais personnellement, j’aurais tendance à répondre qu’ils ont raison.


          • bernard29 bernard29 29 janvier 2011 13:59

            Ce qui est énervant c’est ce leitmotiv de la popularitié de Delors à l’époque de son éventuelle candidature. A mon avis c’est une réputation surfaite. Il était le favori des sondages du microcosme c’est tout. Il le savait et c’est bien pour celà aussi qu’il n’y a pas été.

            Pour le reste, je pense que vous mésestimez le recours Royal, pour la gauche. 


            • Rodolphe 29 janvier 2011 14:50

              Raison de plus pour le comparer à DSK !!


            • Rodolphe 29 janvier 2011 14:50

              Aux 7 premières réactions

              Certains se méprennent. Le propos est de dire qu’il n’y aura pas DSK et Sarkozy au 2° tour. Peut-être l’un des deux (c’est le plus probable), ou aucun des deux (ce qui reste possible). Le but de cet article n’est nullement de faire voter DSK.
              Quant à l’hypothèse d’un 21 avril à l’envers, elle est évoquée en début d’article.
              S. Royal, Aubry et consorts n’apparaissent pas dans mon analyse, tout simplement parce qu’il ne s’agit pas du propos. Si l’une d’elles est candidate, c’est que DSK n’y sera pas. Et c’est tout ce que je voulais modestement signaler. Pas de second tour DSK Sarkozy


              • epapel epapel 29 janvier 2011 16:33

                Il n’empêche que les derniers sondages de premier tour donnent DSK 31% et Sarkozy 25% si DSK est le candidat du PS ce qui veut dire que le potentiel cumulé des 2 candidats serait supérieur à 55% et non inférieur à 50% comme postulé.

                L’auteur peut-il nous éclairer sur cet écart considérable ?

                La comparaison avec Delors n’a de pertinence que dans le cas où DSK ne se présenterait pas aux primaires, parce que rien ne permet d’affirmer que Delors n’aurait pas été choisi par le PS s’il n’avait pas renoncé fin 1994 à se présenter, à la surprise générale car il n’avait pas de primaire à affronter. De plus l’hypothèse du renoncement n’est semble-t-il pas envisagée pour DSK.

                L’auteur peut-il nous expliquer pourquoi il met sur le même plan deux situations qui ne sont absolument pas comparables.

                Si DSK ne peut pas emporter les primaires socialistes, il faut bien qu’un adversaire plus crédible que lui soit choisi, comme ça ne peut pas être Martine Aubry à cause du pacte, c’est donc Royal ou Hollande.

                L’auteur a-t-il une opinion sur le vainqueur et et peut-il démontrer pourquoi il l’emporte sur DSK malgré ses handicaps.


                • Rodolphe 29 janvier 2011 17:04

                  Beaucoup de questions

                  Sur les écarts sondagiers : 5% à plus d’un an ce n’est rien. Les marges d’erreurs sont de 2 à 3 % pour chaque score de toute façons et ce à une semaine du scrutin. Il est plus facile de dire qu’on sera prêt à voter pour un candidat potentiel que de glisser le bulletin dans l’urne. Les prétendants ne sont pas tous connus etc. Mon propos est justement de dire que les sondages actuels constituent une hérésie scientifique.

                  En effet, la comparaison Delors n’a de sens que s’il n se présente pas aux primaires. Et que je sache il ne s’est pas encore porté candidat ; iL ME SEMBLE QUE VOUS AVEZ LU UN PEU VITE CE PASSAGE DE L ARTICLE

                  La fin de votre remarque ne me semble pas être en contradiction avec ce que je dis, mais j’avoue avoir du mal à vous suivre.

                  Les primaires du PS dans leur procédé semble en réalité avantager Royal car hors PS c’est elle qui a le mieux structuré ses réseaux.


                • epapel epapel 29 janvier 2011 18:18

                  Il n’empêche que le « inférieur à 50% » s’applique aux duos NS-Ségolène Royal et NS-François Hollande et que s’il est vrai qu’à un an et compte tenu des erreurs les sondages ne sont pas fiables, il est nécessaire malgré tout que s’opère une inversion de l’opinion.

                  Vous considérez donc comme possible la non participation de DSK aux primaires.

                  Vous optez pour Ségolène Royal alors qu’elle est la moins consensuelle au PS et que les mêmes causes entraînant les mêmes effets, c’est à dire une défaite probable contre NS à cause des coups bas, les électeurs des primaires regarderont à deux fois avant de la plébisciter. C’est pour ça que bien qu’étant plutôt favorable à SR je ne voterai pas pour elle mais pour son ex.


                • kemilein 29 janvier 2011 17:19

                  sarko DSK meme combat

                  un second tour de ce type, aller voter est stupide, ce sont des jumeaux !
                  aucun intérêt donc.


                  • Rodolphe 29 janvier 2011 17:45

                    Il y a bcp de points communs en effet, mais de là à dire qu’ils sont jumeaux...


                    • Rodolphe 29 janvier 2011 19:13

                      La position qui consiste à dire de toute façon ça ne sert à rien ou élections pièges à cons...elle, n’a pas changé depuis plus de 40 ans.
                      Bien sûr je serai ravi qu’avant 2012 nous ay


                    • Rodolphe 29 janvier 2011 19:14

                      ...que nous ayons imité les Tunisiens ou les Egyptiens mais je n’y crois pas, nous sommes trop vieux.


                    • Rodolphe 29 janvier 2011 19:17

                      Allez leur dire aux Egyptiens que de toute façon quoiqu’ils fassent à l’échelle de leur Etat/ Nation ça ne changera rien. Ca oui ce serait à se « tordre de rire. »


                    • jege117 29 janvier 2011 23:08

                      Analyse pas facile
                      Si on considere qu’au Ps les primaires, par je ne sais quel tour de magie, donnaient DSK vainqueur, je ne pense pas que Ségolène Royal baisse les bras - je pense que quoiqu’il arrive elle gagnera les primaires - mais au cas où elle perdrai elle postulera au premier tour pour son propre compte quitte à ne pas figurer au 2° tour. ( les autres lui ont fait perdre et 2007 et le Fauteuil de 1ere secrétaire) elle ne laissera pas gagner quelqu’un d’autre au PS.
                      Ainsi le Candidat PS ne serait même pas dans les trois premiers., car compte tenu du nombre de candidats à droite comme à gauche nous aurons de fait quatre candidats avec des scores qui vont se situer entre 15 et 18% à savoir, Le Pen , Sarko, socialiste ;Mélenchon. si ce n’est pas Royal la socialiste, car si nous avions Royal au premier tour elle pourrait arriver en tête avec 20%.et Mélenchon descendre vers 10%
                      Donc en gros nous aurons quatre candidats qui vont enlever entre 60 et 70% des suffrages.
                       Reste 30 à 35% qu’il vont se partager à droite avec, Villepin D.Aignan, Morin, Bayrou ( environ 10 à 15%
                      Reste 20% pour les écolos, les verts le NPA, les cocos, Chevènement, et quelques autres .
                      Moralité :

                      Je vois si DSK candidat au premier tour Le Pen SArko en finale ou Le Pen Melanchon.
                       Si S.Royal au premier nous aurions surement Le Pen S.Royal au 2° tour


                      • Alain-Goethe 30 janvier 2011 16:08

                        Ce dimanche c’est le Prix d’Amérique (chevaux)

                        Le Vainqueur ?? «  un espèce d’Américain » ?,
                        soit NS l’américain
                        soit DSK souvent assis dans un bureau à Washington

                        ou Morin ( hier soir chez Ruquier. ; ) avec ses chevaux, dont il a dit :
                        " je n’aurais pas besoin de les vendre .. pour avoir dans les mains mon financement en vue de la Campagne

                        ou FB .. avec son tracteur ...

                        ou Marine si elle parvient à ouvrir la serrure ... dont elle a déjà Le pène .. ( Le Pen) et si elle est pas trop à la peine ..
                        ou Coluche .. why not

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès